La Souterraine (Creuse)
La Souterraine (La Sostrane en occitan marchois[1]) est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine. Les habitants de La Souterraine sont appelés Sostraniens.
Pour les articles homonymes, voir La Souterraine.
La Souterraine | |||||
Porte Saint-Jean dans la vieille ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Guéret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Sostranien (siège) |
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Maire Mandat |
Étienne Lejeune 2020-2026 |
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Code postal | 23300 | ||||
Code commune | 23176 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sostraniens, Sostraniennes | ||||
Population municipale |
5 094 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 137 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 14′ 15″ nord, 1° 29′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 284 m Max. 456 m |
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Superficie | 37,07 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | La Souterraine (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Souterraine (bureau centralisateur) |
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Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Bâtie à l'emplacement d'une villa gallo-romaine, La Souterraine a conservé plusieurs témoins de ses fortifications du Moyen Âge dont, près de l'église, la porte Saint-Jean appelée aussi porte de Breith ou porte Notre-Dame. Édifiée aux XIIIe et XVe siècles, elle est ornée de deux tourelles en encorbellement, de créneaux et de mâchicoulis.
La commune de La Souterraine est labellisée Village étape depuis 2000.
C'est la deuxième ville la plus peuplée du département derrière la préfecture Guéret.
Géographie
Localisation
La commune est limitrophe du département de la Haute-Vienne.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1910 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 0,5 | 2,6 | 4,6 | 8,2 | 11,3 | 13,2 | 12,8 | 10 | 7,7 | 3,3 | 1,3 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,8 | 4,4 | 7,1 | 9,5 | 13,4 | 16,7 | 19 | 18,7 | 15,5 | 12,1 | 7 | 4,4 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 7 | 8,2 | 11,6 | 14,4 | 18,6 | 22,2 | 24,9 | 24,6 | 20,9 | 16,4 | 10,6 | 7,4 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−22,5 09.01.1985 |
−15,8 06.02.12 |
−11,5 01.03.05 |
−6 04.04.1990 |
−2 09.05.1984 |
1 03.06.1989 |
3 04.07.1990 |
2 30.08.1988 |
0 29.09.1995 |
−5 25.10.1983 |
−12 22.11.1993 |
−12 11.12.1969 |
−22,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18 05.01.1999 |
22,9 27.02.19 |
26 24.03.1996 |
29 30.04.05 |
31 12.05.1969 |
36,8 27.06.11 |
37,8 23.07.19 |
39,2 12.08.03 |
34,5 17.09.1987 |
29 12.10.01 |
25 02.11.1970 |
19,5 04.12.1985 |
39,2 2003 |
Précipitations (mm) | 94,2 | 80,9 | 80,5 | 88 | 97,7 | 74,1 | 65,8 | 72,2 | 82,3 | 98,7 | 94,1 | 100,6 | 1 029,1 |
Urbanisme
Typologie
La Souterraine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Souterraine, une unité urbaine monocommunale[12] de 5 207 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Souterraine, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,2 %), zones agricoles hétérogènes (27,2 %), forêts (12,4 %), zones urbanisées (10,3 %), terres arables (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Géologie
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[18]
Hydrographie
Le territoire communal est arrosé par la Benaize et la Sédelle.
Sur le territoire de la commune se trouve aussi l'étang du Cheix.
Voies de communication et transports
- Gare SNCF sur la ligne Paris-Austerlitz - Châteauroux – Limoges - Toulouse
- Autocars SNCF en direction de Guéret, Aubusson, Felletin
- Autocars en direction de Le Grand-Bourg, Bourganeuf
- Autocars en direction de Dun-le-Palestel, Aigurande
Toponymie
Le nom de la ville, tel qu’il apparaît la première fois en 1268 (Subterranea), se rapporte à la crypte ou église souterraine de grande taille de la ville[19].
Cette crypte est un lieu de culte primitif avec deux puits.
Histoire
À quatre kilomètres à l'est du bourg actuel de La Souterraine, au lieu-dit Bridiers, se trouve une agglomération secondaire romaine[20].
Des vestiges découverts en 2019 révèlent que l'occupation humaine du site remonte au IXe siècle de notre ère[21],[22].
Vers 1017, Géraud (francisé, selon les auteurs, en Gérald ou Gérard), comte de Crozant, vicomte de Bridiers, vassal du Duché d'Aquitaine, donne cette 'Villa Sosterranea à l'Abbaye Saint-Martial de Limoges. À la suite de cette donation, on entreprend dès 1019 la construction de l'église, qui, commencée en style roman, sera terminée en 1220 en style gothique.
Jusqu'au XVIe siècle, la ville s'entoure progressivement de fossés et remparts. Des portes de l'enceinte, deux sont conservées: la porte Saint-Jean et la Porte du Puycharraud.
Au cours du XVIe, La Souterraine passe sous la dépendance administrative de la généralité de Limoges.
De 1790 à 1795, elle est chef-lieu du district de la Souterraine.
Depuis le Moyen Âge, comme dans toutes les communes du département, beaucoup d'hommes partaient tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bâtiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur. C'est ainsi que les maçons de la Creuse devinrent bâtisseurs de cathédrale ; en 1624, ils construisirent la digue de La Rochelle, au XIXe siècle, ils participèrent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive : ainsi la Creuse a perdu la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud, Mémoires de Léonard, la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie.
Héraldique
Selon d'Hozier, la ville porte : D'azur, à trois faces d'or.
Politique et administration
La commune fait partie du département de la Creuse (23) et de la région Nouvelle-Aquitaine.
Circonscription
Jusqu'en 2009, La Souterraine appartenait à la première circonscription de la Creuse, composée des cantons de : Bénévent-l'Abbaye, Bonnat, Bourganeuf, Dun-le-Palestel, Le Grand-Bourg, Guéret-Nord, Guéret-Sud-Est, Guéret-Sud-Ouest, Saint-Vaury, La Souterraine. Depuis l'ordonnance no 2009-935 du instaurant un nouveau découpage des circonscriptions législatives, La Souterraine appartient désormais à l'unique circonscription de la Creuse, regroupant tous les cantons du département.
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[24].
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué trois fleurs à la commune[25].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2018, la commune comptait 5 094 habitants[Note 6], en diminution de 5,07 % par rapport à 2013 (Creuse : −2,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
- École maternelle des Fossés des canards.
- École maternelle Jules Ferry
- École primaire Tristan L'Hermite
- École primaire Jules Ferry
- Cité scolaire Raymond Loewy
La cité scolaire Raymond Loewy accueille les élèves à partir de la classe de 6e jusqu'au post-bac.
Le lycée prépare aux sections littéraire, scientifique, économie/gestion et arts appliqués du baccalauréat.
Cinq classes de DN MADE ( Diplômes National des Métiers d'Arts et du Design) sont proposées : design d'espace (DE), design graphique (DG), design d'objet (DO) design matériaux textile ou céramique.
Une nouvelle formation a ouvert ses portes en 2012 : le DSAA (diplôme supérieur d'arts appliqués) créateur-concepteur, spécialité écoconception et design responsable. Cette formation de design global regroupe des étudiants des trois grands secteurs d'arts appliqués (espace, produit, graphisme). Les premiers diplômes seront décernés en 2014. Cette spécialité écoconception est unique en France.
Économie
En 1992, le fabricant de costumes De Fursac délocalise 342 emplois en Pologne[30].
L'une des principales industries de la ville est GM&S, sous-traitant de PSA, jusqu'à ce que, en , la société soit placée en redressement judiciaire. À l'issue d'une longue période de lutte des salariés, le site est repris par l'équipementier automobile GMD au prix d'un plan social où 157 emplois sont supprimés sur les 277 salariés[31] (283 selon Lutte ouvrière[32]) que comptait le site[33]. Pour le député socialiste de la Creuse, Michel Vergnier, comme pour le maire de la commune Jean-François Muguet, il s'agit d'une catastrophe économique[30]. Depuis, le site compte 120 salariés et l'activité n'a pas repris à la hauteur annoncée.[34]
Magasins, restaurants[30].
Patrimoine et culture
Patrimoine historique
- La collégiale Notre-Dame, de style roman, chef-d'œuvre de transition du roman vers le gothique. Restaurée par Abadie au XIXe siècle, elle conserve une crypte, construite par les moines de l'abbaye Saint-Martial de Limoges aux environs de 1020 pour servir de sépulture au fondateur Géraud de Crozant. L'édifice auquel le granit confère un aspect sévère fut bâti aux XIIe et XIIIe siècles. La façade, avec son portail polylobé en arc légèrement brisé que flanquent deux lanternons, témoigne d'une influence mozarabe qu'on peut attribuer aux pèlerins de St-Jacques-de-Compostelle, La Souterraine se trouvant sur l'une des principales routes de pèlerinage.
- Le château de Bridiers (dont la tour est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques). Ses douves sont remplies d'eau. Il date des XVIe, XVIIe, et XIXe siècles.
- La porte Saint-Jean.
- La porte du Puycharraud.
- La lanterne des morts.
- Le château Lezat, construit en 1901, est l’ancienne demeure de François Chénieux (1845-1910), médecin de grande renommée et chirurgien de talent dont la clinique existe toujours à Limoges. Il a été maire de Limoges.
Éléments remarquables
- Le Cirque Valdi, la plus grande maquette de cirque animée du monde réalisée par Maurice Masvignier, est fermé depuis 2013.
- Nuage rouge, œuvre monumentale d'art contemporain de Laurent Saksik, installée dans la cour de la maison des jeunes et de la culture.
- L'église.
- Clocher de l'église.
- La tour de la porte Saint-Jean.
- Statuette sur la porte Saint-Jean.
Autres
- Maison des jeunes et de la culture (MJC)[30], 27 rue de Lavaud
- Centre culturel Yves Furet[35]
Personnalités liées à la commune
- Philibert de Naillac, grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de 1396 à 1421.
- Jean-Baptiste Alexandre Montaudon, général de division du Second Empire et député de la Somme
- Marie de Jésus du Bourg (1788-1862) fondatrice des sœurs du Sauveur et de la sainte Vierge[36]
- Paul Sauvage (1939-2019), international français de football
- Frantz-André Burguet (1938-2011), journaliste, écrivain et scénariste
- Gérard-François Dumont (1948), géographe, économiste, démographe politique et professeur
- Antoine Glaser (1947), journaliste, écrivain
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Décès en cours de mandat. Jean-François Muguay est élu par le conseil municipal pour lui succéder (pas d'élection partielle car la commune comporte plus de 1 500 habitants).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Notes-références
Références
- Jean-Pierre Baldit, « Quelle graphie utilisée pour le marchois ? », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE, , p. 84-87 (ISBN 9782845038271).
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Souterraine », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Didacticiel de la règlementation parasismique > Département : 23 > Commune : LA SOUTERRAINE - Le Plan Séisme », sur www.planseisme.fr (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)., § 27484, p. 1520.
- Florian Baret, « L'agglomération gallo-romaine de Bridiers : une ville, mille ans avant la fondation de La Souterraine », dans Lafaye et Roger 2019, , p. 27-59.
- Fin 2019 un chantier proche de la zone activités commerciales de La Prade à côté de la nationale 145 révèle des vestiges médiévaux très bien conservés. Des fouilles préventives sont réalisées pendant quatre mois, de mi-septembre 2019 à mi-janvier 2020 sur une superficie d'un hectare environ.
Les archéologues exhument une lampe à huile quasiment entière, des pierres à aiguiser, des outils de métier à tisser, des céramiques de type jusque-là inconnus dans le Limousin et des silos à grain, presque intacts.
Des entrées de souterrains, dont la fonction reste encore mystérieuse, ont également été découverts.
Ces vestiges datent du 9e au 13e siècle.
Le nombre et la taille de silos trouvés étant très important, laissent penser que le site abritait une population importante à l'activité agricole dense.
Les fouilles terminées, les vestiges ont été recouverts.
Cette découverte révèle une occupation humaine du site antérieur à la création de La Souterraine par les moines au 11e siècle. - Voir sur francebleu.fr.
- Voir résultats sur lemonde.fr.
- FICHE| Agenda 21 de Territoires - La Souterraine, consultée le 26 octobre 2017.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 30 janvier 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Sous-traitant automobile GM&S : 277 emplois menacés, une "catastrophe économique" », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le groupe Peugeot a-t-il programmé la disparition de GM&S Industry ? », France 3 Nouvelle-Aquitaine, (lire en ligne, consulté le ).
- « GM&S – La Souterraine : des travailleurs déterminés à se défendre », sur Lutte ouvrière : Le Journal (consulté le ).
- A. F. P. agence, « GM&S: le tribunal valide la reprise par GMD », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- « Un an après la reprise, les espoirs déçus des ex-GM&S », sur LExpansion.com, (consulté le ).
- Voir sur lasouterraine.fr.
- « 1862 », sur http://causa.sanctorum.free.fr (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Maurice Favone, Histoire de la Marche., Dorbon aîné éditeur,
- Dr Albert Guillon, Notre Sedelle : Monographie d'un ruisseau creusois et de sa vallée, Breith, Bridiers, la Souterraine, Saint-Germain-Beaupré, Crozant, Imprimerie Lecante,
- Stéphane Lafaye (dir.) et Jacques Roger (dir.), Aux origines de La Souterraine, Guéret, Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, coll. « Études creusoises » (no 25), (ISBN 978-2-903661-59-5)
Article connexe
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- L'Office de tourisme du Pays sostranien
- La Souterraine sur le site de l'Institut géographique national
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