Massiac

Massiac est une commune française située en Auvergne, dans le département du Cantal et la région administrative Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Massiacois.
La commune a reçu le label Village étape en 2001.

Pour les articles homonymes, voir Massiac (homonymie).

Massiac

Massiac vue depuis la vallée de l'Alagnonnette.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Hautes Terres Communauté
Maire
Mandat
Didier Achalme
2020-2026
Code postal 15500
Code commune 15119
Démographie
Gentilé Massiacois, Massiacoises
Population
municipale
1 771 hab. (2018 )
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 15′ 07″ nord, 3° 11′ 53″ est
Altitude 540 m
Min. 511 m
Max. 1 005 m
Superficie 34,78 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Flour-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Massiac
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Massiac
Géolocalisation sur la carte : France
Massiac
Géolocalisation sur la carte : France
Massiac
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Situation

    Le village est situé au centre d’une vallée formant une petite Limagne et au confluent de trois rivières : l’Alagnon, l’Alagnonnette (dite aussi l’Igoune) et l’Arcueil. À l’ouest commencent les monts du Cézallier, à l’est ceux de la Margeride. Au nord, deux éperons basaltiques ferment la vallée. Cette situation a valu à la ville le surnom de « Porte fleurie du Cantal ».

    Communes limitrophes

    Villages et hameaux de la commune

    Village de Bussac.
    • Auliadet
    • Bousselorgue
    • Le Boutirou
    • Brousse
    • Bussac
    • Chabannes
    • Chalet
    • Chevaley
    • Le Fayet
    • Le Lac
    • Ouches
    • Prugnes
    • Le Puy Francon
    • Sabatey
    • La Sagne
    • Saint-Étienne
    • La Valette
    • Vazerat
    • Le Verdier
    • Vialle-Chalet
    • La Vialle-Vieille

    Quartiers du bourg

    • Quartier Nègre
    • Le Montel
    • Cours
    • La Grande Planche
    • Le Graveiras
    • La Ribeyre
    • La Prade
    • La Croix Verte
    • Le Pré Juny
    • Mallet

    Communications

    Massiac est placée entre les sorties 23 et 24 de l’autoroute A75 reliant Clermont-Ferrand à Montpellier. C'est le point de connexion avec la route nationale 122 allant vers Aurillac. La ville est desservie par la gare de Massiac-Blesle sur la ligne Figeac - Arvant, qui la met en liaison directe avec Clermont-Ferrand (environ 1 h 05), Aurillac (environ 1 h 15) et Béziers. En 2016, son trafic s'élevait à plus de 29 000 voyageurs par an[1].

    Climat

    Située à 530 mètres d'altitude, la vallée bénéficie d'un climat d’abri sec (676 mm/an) et relativement doux. L'ensoleillement moyen est d'environ 2 000 h/an. La température moyenne est de 10 °C avec une forte amplitude annuelle. Il s'agit d'un climat de type 3 (océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord)[2] qui contraste avec les environs qui sont sous l'influence d'un climat d'altitude de type 1 ou 2.

    Données climatiques à Massiac.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1,3 −1,1 1,3 3,7 7,1 10,4 12,3 12 10 5,9 2,4 −0,2
    Température moyenne (°C) 2,4 3,3 6,6 9,3 12,8 16,4 18,7 18,3 15,7 11 6,4 3,2 10,3
    Température maximale moyenne (°C) 6,2 7,7 12 14,9 18,6 22,5 25,1 24,7 21,5 16,1 10,4 6,6
    Ensoleillement (h) 93,7 111 166,9 163 191 221 261 235 180 126,7 84 75,5 1 909
    Précipitations (mm) 38 33 37 47 83 73 52 72 67 57 49 44 652
    Source : climate-data.org[3].

    Typologie urbaine

    Dans son zonage publié en 2020, l'Insee définit Massiac comme une commune rurale n'appartenant à aucune unité urbaine[Note 1],[4],[5]. La commune est classée comme « hors attraction des villes »[6],[7].

    Toponymie

    Le nom de la ville provient de celui d'une villa gallo-romaine : le domaine de Mathieu. Le nom latin « Mattii Acum » s'est peu à peu transformé pour donner Maciac en occitan (prononcé localement « masha »)[8] et « Massiac » en français.

    Histoire

    Époque gallo-romaine

    C’est vers 260 que saint Mary aurait évangélisé la région de Massiac. A cette époque la région se romanise progressivement et vers l’an 300 une villa gallo-romaine est fondée au confluent de l’Alagnon et de l'Allagnonette.

    Moyen Âge

    Plan de Massiac en 1429.

    Vers 532, du fait des invasions franques, un village se forme autour de la villa. La période suivante reste peu connue. On retrouve des traces historiques en 893. Armand Ier d’Apchon, vicomte d’Auvergne, reçoit la baronnie de Vernières dont Massiac dépendait. C’est également au IXe siècle que l’on établit une viguerie et un monastère dans le village.

    En 1169, lors du démembrement du comté d'Auvergne par Louis VII, on note l'existence de trois villages : - le Montel, fief des Montel, vassaux du Prince Apanagiste de la Terre d’Auvergne. - Massiac, fief des Apchon vassaux des Dauphins d’Auvergne. - la Tour d’Ally fief des Rochefort d’Ally, vassaux des Mercœur de Blesle.

    En 1361, le seigneur de Massiac, Guillaume VI d’Apchon, arrête l’envahisseur anglais à Maurs.

    En 1420, Guillaume III d’Espinchal, seigneur des Ternes, épouse Marie de Rochefort d’Ally et prend le fief en dot.

    Le , Pierre de Tinière, seigneur de Massiac, accorde aux habitants du bourg de Massiac d’élire leur consul et d’avoir une assemblée commune. C’est la naissance de la commune. À cette époque, la ville se fortifie.

    En 1440 au moment de la révolte dite de « la Praguerie », Jean Salazar, baron de Chaudes-Aigues, donne l’assaut et prend Massiac. Quarante habitants seront tués sur les remparts et l'église est brûlée avec les archives de la ville.

    Époque moderne

    Le Margueritte d’Apchon, dernière héritière de la famille, épouse François 1er d’Espinchal. Les Espinchal unissent les deux bourgs et deviennent les vrais seigneurs de Massiac. La famille complète l’unification par l’achat du bourg du Montel le .

    En 1666 le tribunal des Grands jours d'Auvergne condamne à mort Gaspard d’Espinchal, seigneur de Massiac, pour crimes. Son château est détruit. Il s’enfuit en Bavière, devient commandant des armées du Grand Électeur, et se livre à l’espionnage pour le roi de France. En 1678 Louis XIV lui accorde le pardon et le rétablit dans ses droits.

    Une des plus graves épreuves que dut connaître le bourg eut lieu en 1694 : le quart de la population de Massiac (251 personnes) y fut décimé par la peste.

    Période révolutionnaire

    Au cours de la révolution le château des Espinchal manqua d’être brulé. Certains bourgeois de la cité s’engagèrent : le lieutenant Chandorat commanda le premier bataillon des volontaires du Cantal. Altaroche devint président du département sous la Convention.
    À la création des départements, Massiac, qui fait partie du Brivadois, insista à plusieurs reprises pour être rattaché au département de la Haute-Loire et à l'arrondissement de Brioude. Les démarches n’aboutirent jamais[9].

    XIXe siècle

    Arrivée du train à Massiac.

    Le , la population de Massiac, très légitimiste, signa une pétition réclamant le retour du comte Thomas Joseph d’Espinchal. Proche du prince de Condé, celui-ci s’était exilé au moment de la Révolution française et avait participé en 1792 à la coalition d’Auvergne qui supportait le comte d’Artois. Il vivait auparavant à Paris, où il menait une vie mondaine et fastueuse. Son retour à Massiac en 1803 donna lieu à de grandes festivités. Il fut élu maire en 1812 et le resta jusqu’à sa mort en 1823. Il fut enterré sous le cœur de l’église Saint-André. À ce sujet, Jean Rieuf, dans son ouvrage Massiac et son Canton[10], notera que de 893 à 1823 Massiac ne connaîtra que deux lignées seigneuriales : les Apchon et les Espinchal.

    En 1837, Massiac absorbe[11], conjointement avec Bonnac, l'ancienne commune de Saint-Étienne-sur-Massiac[Note 2] et, conjointement avec Molompize, l'ancienne commune de Saint-Victor-aux-Chabannes[Note 3].

    Le , Massiac devient tête de ligne de la voie ferrée provenant de Clermont-Ferrand. La construction de cette ligne va nécessiter la déviation du cours de l'Alagnonnette, la construction d'un pont et la création d'une nouvelle route nationale. Ces travaux vont profondément changer l'aspect de la cité. Déjà ville de foire, la ville connaît alors un fort développement économique.

    L’épopée de l’antimoine

    Usine d'antimoine du Babory de Blesle en 1900.

    La France fut le premier producteur mondial d’antimoine entre 1890 et 1910, grâce à l’extraction dans la région de Massiac, très ancienne, et dans celle de Laval, en Mayenne[12]. En 1640, la mine de Dahu était déjà exploitée. Entre 1780 et 1810, les géologues régionaux identifièrent les principaux filons et en 1850, l'intérêt pour l'antimoine se développa avec l’essor de l’industrie mécanique. En 1870, la fièvre de l'antimoine commença réellement, et de grands maîtres mineurs comme les Brugeiroux ou les Chassagne développèrent les mines locales. Emmanuel Chatillon créa une fonderie au Babory-de-Blesle et pour l’alimenter il prit la propriété des mines de La Bessade, de Lubilhac, de Conche et d’Ouche à Massiac. Il inventa le procédé de traitement de l’antimoine par grillage volatilisant. Au XXe siècle apparurent les grandes compagnies minières comme la société italienne « Miniere Fonderie d’Antimonio ». Celle-ci devint en 1921 la « Société Française des Mines et Fonderies d’Antimoine » et avait son usine à Massiac. Avec la « Société Brioude-Auvergne » installée à Brioude, elles permirent à la France d'être le premier producteur mondial d’antimoine entre 1890 et 1910. L’époque fastueuse dura une soixantaine d’années. La crise des années 1930 mit un coup d’arrêt à l’exploitation, la mine d'Ouche ferma en 1932. En 1945, la « Compagnie des Mines de Dèze » y installa une laverie qui concentrait le minerai, cela lui permit de maintenir l’exploitation jusqu’en 1953. Après, la mine reprit de façon épisodique en 1954, 57, 61 et pour finir en 1971 avec Lagardère. En tout, ce gisement aura produit 9 000 tonnes d’antimoine[13].

    Seconde Guerre mondiale

    Au début de , Albert Crémieux fut embauché comme secrétaire de mairie à Massiac par le maire de l'époque, M. Soubrier. Ce dernier avait été mis en place par les autorités du régime de Pétain. Ce secrétaire créa un vaste réseau de falsification de documents qu'il nomma lui-même l'usine à papiers. Le but était de faciliter l'anonymat des personnes recherchées par les autorités administratives collaborant avec le régime nazi. Au bout de dix-huit mois, il fut dénoncé mais il réussit à s'enfuir de Massiac sain et sauf[14].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La liste suivante a été indiquée par la Mairie de Massiac le .

    Liste des maires successifs depuis 1995
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2007 Alain Marleix RPR puis UMP Journaliste,
    Conseiller général du canton de Massiac (1988-2015),
    Député du Cantal (1993-2007, 2010-2017),
    Secrétaire d'État aux Anciens Combattants (2007-2008),
    Secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales (2008-2010)
    2007 2008 Guy Coumoul
    (Maire remplaçant)
      Dentiste
    2008 2020 Michel Destannes PS Retraité de la banque
    2020 En cours
    (au 27 mai 2020)
    Didier Achalme[15] DVD Cadre commercial retraité,
    Conseiller départemental du canton de Saint-Flour-1 (2015- ),
    Président de Hautes Terres Communauté (2020- )
    Massiac : le centre ancien.

    Jumelages

    Massiac est jumelée avec la ville espagnole de Faura. Celle-ci se trouve dans la province de Valence. Le jumelage a eu lieu en 1990[16].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

    En 2018, la commune comptait 1 771 habitants[Note 4], en augmentation de 0,4 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5801 4251 5691 8211 9051 8682 2002 2082 206
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0692 0402 2562 0001 9222 0482 0092 0692 037
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9742 2012 0061 7591 7091 7471 8281 8041 788
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 7711 7561 8841 8381 8811 8571 8381 8411 735
    2018 - - - - - - - -
    1 771--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique


    Emploi et logement

    Répartition de l'activité économique de la commune

    • Agriculture. (8,3 %)
    • Industrie. (8,8 %)
    • Construction. (9,7 %)
    • Commerce, transports et services. (53,5 %)
    • Administration, enseignement, santé et action sociale. (19,8 %)

    En 2015, la commune comptait 1 223 logements ; 67,5 % étaient des résidences principales, 13,8 % des résidences secondaires et 18,7 % des logements vacants. 67,7 % des ménages étaient propriétaires de leur logement.

    En 2015, la médiane du revenu disponible par unité de consommation s'élevait à 19 039 . En 2015, la commune comptait 217 établissements et 857 emplois (82,5 % étaient des emplois salariés). À la même époque 76,9 % des 15 à 64 ans étaient en activité et le taux de chômage s'élevait à 8,8 % [20].

    Enseignement

    La commune fait partie de l'académie de Clermont-Ferrand, elle compte deux écoles maternelles, deux écoles primaires, un collège et un établissement d'enseignement professionnel.

    Enseignement public Enseignement privé sous contrat Enseignement professionnel
    • École maternelle
    • École primaire
    • Collège Pierre Galéry
    • Institution Saint-André
      (école maternelle, école primaire)
    • CFA bâtiment BTP CFA CANTAL

    Santé

    Maison de santé

    En 2021 la ville comptait trois médecins généralistes, une médecin spécialiste en pneumologie, quatre masseurs kinésithérapeutes, trois dentistes, une ostéopathe et six infirmiers[21]. Plusieurs d'entre eux sont réunis dans la maison de santé du Pays de Massiac. On compte également deux pharmacies et une société d'ambulances. Il y a également deux Ehpad : l'établissement Avinin Johannel, qui compte 64 places et l'Ehpad Haut Mallet pouvant accueillir 48 personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer.

    Sports

    En 2017 la ville de Massiac ne comptait pas moins de 17 associations sportives parmi lesquelles le club de foot Massiac-Molompize-Blesle et le club de rugby. De nombreux sports sont représentés comme le tennis, le cyclisme, le tir sportif, les sports mécaniques (moto), la randonnée pédestre, la gymnastique volontaire, la natation, le handball, les arts martiaux ou le tir à l'arc[22].

    Manifestations culturelles et commerciales

    • Marché : chaque mardi.
    • Foire à la cerise, fête foraine : deuxième dimanche de juin.
    • Fête patronale : Saint Jean, le
    • Foire de la Pomme et Fête des Palhas: fin octobre. Rencontres occitanes, spectacles musicaux et de théâtre.

    Économie

    Agriculture

    • Production fruitière (pommes), maraîchage.
    • Élevage ovin et bovin, production fromagère, coopérative agricole.
    • Exploitation forestière.
    • Héliciculture.
    • Une expérience de réintroduction de la vigne est en cours, la production du vin des Palhas est déjà une réussite.

    Industrie et artisanat

    • Production et distribution de gaz médicaux et industriels : Sociétés SAGA et SAGA Médical passées sous le contrôle d'Air Products en 2010.
    • Constructions métalliques
    • Tissage de la laine.

    Le macaron de Massiac

    Ce macaron a été créé en 1932 par le pâtissier Joseph Varenne. Le savoir faire a ensuite été perpétué par Bernard Delos, un de ses anciens apprentis[23], puis par de nouveaux successeurs. Il s'agit d'un macaron à la noisette très tendre dont la composition complète reste secrète, sa texture est fondante et il est préférable de le consommer dans les cinq jours qui suivent sa fabrication. D'autres pâtissiers du village proposent une interprétation de cette pâtisserie.

    Culture locale et patrimoine

    à Massiac

    • Église Saint-André

    L'église date du XIIe et fut reconstruite aux XIVe et XVe siècles. Le portail a été créé par l'architecte Aigueparse (1870). On y voit la statue de Notre-Dame-de-Chalet, provenant de la chapelle Sainte-Madeleine. C'est une Vierge en majesté qui date du XIIIe. Une Vierge ouvrante du XVe siècle et une Nativité de Guy François complètent l'ornementation.

    • Vestiges de remparts et de château féodal.
    • Mairie : restes du second château des Espinchal XVIIIe.
    • Musée Élise-Rieuf[24] : école de femmes peintres au XXe siècle, plus de 200 toiles.
    • Collections d'orfèvrerie à la mairie.

    aux environs

    • Chapelle castrale Sainte-Madeleine

    Classée monument historique[25] elle date du XIIe siècle, et fut agrandie au XVe siècle.

    Chapelle Sainte-Madeleine XIIe siècle
    • Site médiéval du plateau de Chalet

    On y voit les restes d'un château XIVe et des traces d'enceinte.

    • Site néolithique et protohistorique
    Refuge du rocher St-Victor

    Situé sur le plateau de Saint-Victor, il comporte un oppidum, des remparts et un village médiéval ruiné.

    • Hameau perché et église de Bussac

    Une chapelle (chœur de l'actuelle église) fut construite vers le milieu du XVIIe siècle dans le hameau. En 1852, elle fut agrandie et accéda au rang d'église paroissiale. Le décor intérieur ne fut terminé que six ans plus tard. Les vitraux du chœur sont signés J.F. Faure (1861). Après son rattachement à Massiac, l'église perdit son statut d'église paroissiale mais elle continua à servir parfois. L'église est voûtée d'ogives et l'essentiel de son intérêt réside dans son décor peint, entièrement conçu et réalisé dans l'esprit néo-gothique. Le mobilier, entièrement en place, date également du XIXe siècle. l'église Saint-Victor de Bussac et son décor intérieur sont inscrits à l'IMH[26].

    Attraits et équipements touristiques

    La piscine de Massiac
    • Office du tourisme du Pays de Massiac[27]
    • Musée Élise-Rieuf[28]
    • Rives de l'Alagnon. Pêche.
    • Ferme équestre.
    • Sentiers de randonnée balisés.
    • Station verte. Ville labellisée Village étape A75.
    • Piscine, tennis, camping, hôtels, chambres d'hôtes, gîtes ruraux, etc.
    • Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle la « Via Arvernha » de Clermont-Ferrand à Cahors 506 km.

    Personnalités liées à la commune

    Élise Rieuf - Autoportrait au camélia (1935)
    Musée E.Rieuf - Massiac
    Christiane Lambert (2012)
    • Alain Marleix (1946), maire de la ville de jusqu'en 2008, secrétaire d'État à la Défense chargé des Anciens combattants dans le 1er gouvernement de François Fillon puis secrétaire d'État aux Collectivités dans le 2e gouvernement de François Fillon.
    • Alphonse Vinatié (1924-2005), instituteur et archéologue. Précurseur de la méthode Freinet, il enseigne à Chausse de Saint-Poncy, à Auriac-l'Église et à Massiac. Tout au long de sa vie, il organisera de nombreux chantiers de fouilles archéologiques dans le Nord-Cantal. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet et de nombreuses notes scientifiques. Ses découvertes enrichissent aujourd’hui les musées d’Aurillac et de Saint-Flour.
    • Antoine Avinin (1902-1962), résistant et député.
    • Élise Rieuf (1897-1990), peintre française née et décédée à Massiac au terme de nombreuses pérégrinations. Ses œuvres sont exposées au musée municipal.
    • Eugène Bizeau (1883-1989), poète moderne d'inspiration anarchiste, a vécu dans la cité.
    • Paul Malassagne (1918-2007), chirurgien dentiste né à Anglards de Salers, figure de la résistance cantalienne durant la Seconde Guerre mondiale sous le pseudo "Guy", conseiller général du canton de Massiac de 1952 à 1988, maire de la ville de 1971 à 1983, sénateur du Cantal de 1971 à 1989, à l'origine du Syndicat des Eaux de la Grangeoune.
    • Christiane Lambert (1961), massiacoise d'origine est aujourd'hui présidente[29] de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) depuis le .

    Héraldique

    • Les armes traditionnelles des Espinchal, anciens seigneurs de Massiac, sont utilisées pour représenter la ville de Massiac. La commune les reprend sur son site Internet : D’azur au griffon d’or accompagnés de trois épis effeuillés du même, posés en pal.
    • En 1429 les habitants de Massiac obtinrent leur charte communale. Ils choisirent alors un blason pour la ville : D'or, au dextrochère d'argent, tenant une massue de sable, posée en barre. En 1693, lors du retour de Massiac dans le domaine de la famille royale, on y ajouta « Au canton dextre, d'azur à la fleur de lys d'or ». Le sceau communal était accompagné de la devise : «Regis hostes morte micto», ce qui signifie « Je frappe à mort les ennemis du Roi ».

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Rieuf, Massiac, ses origines, ses seigneurs, sa paroisse, sa commune, 1958, Aurillac, imprimerie Moderne, XVIII-150 pp.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
    2. Le hameau actuel de Saint-Étienne-sur-Massiac se trouve sur les hauteurs, au sud de la commune de Massiac, à proximité de l'ancienne RN 9.
    3. Les Chabannes, près du hameau de Bussac.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Francinfo consulté le 06/07/2018
    2. Aujardin.org - Climat France
    3. « Climatologie mensuelle à Toulon », sur climate-data.org (consulté le )
    4. « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
    8. « Atelier occitan à Massiac. Parlez occitan à Massiac ! », sur http://www.massiac.fr/ ; site officiel de la commune de Massiac : « Maciac, en occitan chez nous on ne prononce pas les finales, et le i fait chuinter, on prononce donc bien comme vous en avez l'habitude : [masha]. »
    9. Pierre Chassang - La révolution dans le district de Saint-Flour - Éditions Créer (ISBN 9782848190921)
    10. Jean Rieuf - Massiac et son Canton - Éditions Gerbert - 1971, réédité par Lorisse (1 décembre 2004), Collection : Mvvf
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Production effectuée par la Compagnie des mines de La Lucette
    13. Voir et Savoir - Le Pays de Massiac – Éditions Chamina - 1991
    14. CRÉMIEUX Albert., sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, mouvement social.
    15. « Une installation du conseil municipal atypique, et à huis clos, à Massiac (Cantal) », sur La Montagne, (consulté le )
    16. http://www.afccre.org/fr/nos-membres/annuaire-des-villes-jumelees
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. INSEE Commune de Massiac consulté le 21/06/2019
    21. Doctolib consulté le 15/02/2017
    22. Commune de Massiac - Page des associations consultée le 16/05/2017
    23. Centre France, « BISCUITs D’ici (1/7) - Rencontre avec Bernard Delos, propriétaire de la marque « Macaron de Massiac » », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
    24. site officiel
    25. « Chapelle Sainte-Madeleine de Chalet », notice no PA00093541, base Mérimée, ministère français de la Culture
    26. Ministère de la Culture, Architecture et patrimoine, http://chateau.rochefort.free.fr/patrimoine/cantal/fiche.php?i=15119&m=2
    27. Office du tourisme du Pays de Massiac
    28. Musée Elise Rieuf
    29. Eric de La Chesnais, « Christiane Lambert, présidente par intérim de la FNSEA », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
    • Portail des communes de France
    • Portail du Massif central
    • Portail du Cantal et de la Haute-Auvergne
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.