Saint-Cybardeaux
Saint-Cybardeaux est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Saint-Cybardeaux | |||||
Le théâtre gallo-romain des Bouchauds | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Cognac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Rouillacais | ||||
Maire Mandat |
Francis Jean Roy 2020-2026 |
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Code postal | 16170 | ||||
Code commune | 16312 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Éparciens | ||||
Population municipale |
822 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 46′ 10″ nord, 0° 01′ 40″ ouest | ||||
Altitude | Min. 74 m Max. 164 m |
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Superficie | 21,00 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Angoulême (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Val de Nouère | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.stcybardeaux.fr | ||||
Géographie
Localisation et accès
Le bourg important de Saint-Cybardeaux est situé à 3 km à l'est de Rouillac, et 20 km au nord-ouest d'Angoulême.
Saint-Cybardeaux est aussi à 11 km au nord d'Hiersac, 12 km à l'ouest de Vars, 25 km au nord-est de Cognac, 43 km de Saint-Jean-d'Angély[2].
Située à un carrefour historique, la principale voie de communication est aujourd'hui la D.939 d'Angoulême à La Rochelle par Saint-Jean-d'Angély, qui traverse le bourg et la commune d'est en ouest avant la déviation construite en 1990. La D 14, route de Rouillac à Hiersac et Châteauneuf, limite la commune au sud-ouest[3].
Hameaux et lieux-dits
Les hameaux sont nombreux ; parmi les plus importants, se trouvent :
- les Bouchauds, au pied du mamelon portant l'ancien théâtre gallo-romain ;
- Dorgeville, près de la voie romaine ;
- Grosville à la limite de la commune de Rouillac ;
- les Rochereaux, sur la D 939 ;
- Cougoussac, près des Bouchauds ;
- Dauves et les Bruns, au nord de la commune, sur la route de Gourville ;
- Sainte-Catherine, dont une partie appartient à la commune d'Échallat ;
- Brelinge ;
- la Bergerie ;
- Chez Proullaud[3]...
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune occupe un plateau calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien sur une grande moitié nord-est et Portlandien au sud-ouest). La vallée de la Nouère est occupée par des alluvions du Quaternaire[4],[5],[6].
La partie centrale de la commune de Saint-Cybardeaux, de l'est à l'ouest, est occupée par la vallée de la Nouère. De chaque côté de cette vallée, s’élèvent des plateaux mamelonnés, dont certains sommets atteignent des cotes élevées, notamment 146 m dans l'est de la commune, et 144 m au bois des Bouchauds.
Le point culminant de la commune est à une altitude de 164 m, situé en limite nord près de Grosville. Le point le plus bas est à 74 m, situé le long de la Nouère en limite sud-est près de Bois Raymond. Le bourg est à 88 m d'altitude[3].
Hydrographie
La commune est arrosée par la Nouère, affluent en rive droite de la Charente, qui baigne le pied de l'église du bourg et dont la source est dans la commune voisine de Rouillac.
Un ruisseau de 2 km rejoint la Nouère sur sa rive gauche au bourg, alimenté par la Font de Grosville et la Font Franchaud[3].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
Typologie
Saint-Cybardeaux est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), cultures permanentes (15,1 %), forêts (11,1 %), prairies (2,6 %), zones urbanisées (1,8 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Les formes anciennes sont Ilice, Illice, Sanctus Eparchius de Ylice en 1200, Sanctus Eparchius de Hylice en 1293[13], Sanctus Eparchius de Aquis, olim de Ilice[14], S. Eparchii de Ilicibus peu avant 1139, Sainct Cybard d'Elz[15].
Le nom de Saint-Cybardeaux signifie donc « Saint-Cybard de l'Yeuse », formé sur saint Cybard (Eparchius, ermite du VIe siècle vénéré à Angoulême et en Aquitaine) et du latin ilex, chêne vert, appelé "yeuse" localement. Saint-Cybardeaux s'est aussi appelé « Saint-Cybard des Eaux », et il est difficile de savoir si cette seconde forme dérive de la première[15],[Note 3]. Le gentilé Éparcien est formé sur le nom latin de Cybard.
Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Cibardeaux-sur-Nouère (ou Cybardeaux), en frimaire de l'an 2[16].
Histoire
Époque romaine
L'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon, la voie d'Agrippa traverse la commune d'ouest en est.
Au sommet du mamelon élevé qui porte le bois des Bouchauds, se dressent des ruines importantes, très longtemps appelées dans le pays « château des Fades », et qui passèrent longtemps pour avoir appartenu à un château féodal. En réalité, se trouve là le site du théâtre gallo-romain des Bouchauds, daté du Haut Empire romain[17].
Moyen Âge et Ancien Régime
Il a existé, au village des Bouchauds, un fief relevant de la baronnie de Montignac. À la fin du XVe siècle, ce fief appartient à Benoît Geoffroy. La famille Geoffroy le conserve jusque dans la première moitié du XVIIIe siècle. En 1735, Jean Geoffroy, descendant de Benoît Geoffroy, vend à Pierre Boisnier, sieur de Crèvecœur, la terre des Bouchauds, qui est rachetée, en 1775, par Charles Green de Saint-Marsault, baron de Châtelaillon. La Révolution dépossède ce dernier, et la terre des Bouchauds est vendue comme bien national, le .
Deux autres fiefs étaient Puyromain et Andreville; comme le fief des Bouchauds, ces deux fiefs relèvent de la baronnie de Montignac.
Jusqu'au XVIIIe siècle, le fief de Puyromain demeure la possession de la famille de Marcossaine, famille remarquable qui paraît être venue d'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans. Le , a lieu le mariage de Marie de Marcossaine, fille de Pierre de Marcossaine, seigneur de Puyromain, avec Pierre de Massougnes, écuyer, seigneur de Charenton. La famille de Marcossaine est éteinte depuis le XVIIIe siècle.
Les premiers possesseurs nettement connus du fief d'Andreville sont les Martin, longtemps appelés Martin de la Pile, et plus tard, Martin de Bourgon. Cette famille est issue au XVIe siècle de l'échevinage d'Angoulême. En 1573 et 1574, « Noble Maistre Mathurin Martin, conseiller du Roy et garde des sceaulx en la sénéchaussée et siège présidial d'Engoulmoys, maire et capitaine de la ville d'Engoulesme », est dit sieur d'Andreville.
Par adjudication du , la seigneurie d'Andreville est acquise par Antoine Lebesgue, sieur de La Pinotte, maître de la poste à Saint-Cybardeaux et, le , Judth Lebesgue épouse François de Massougnes, seigneur de Saint-Romain[18].
Route de la Poste
Saint-Cybardeaux était aussi situé avant le XVIIIe siècle sur l'ancienne route de la Poste entre Paris et Bordeaux, directe entre Chaunay et Barbezieux par Villefagnan, Aigre, Moulidars et Châteauneuf, avant que celle-ci ne soit déviée pour desservir Angoulême par Turgot, intendant de la généralité de Limoges[19],[20],[21].
La bringue
Un jeu traditionnel a perduré jusqu'au milieu du XIXe siècle. S'apparentant au football actuel, il s'agissait de se rendre maître d'une boule en bois, qui était lancée le jour de Noël dans un pré le long de la Nouère, et d'aller frapper cette boule trois fois dans un mur désigné d'avance. Le nombre de joueurs venant des alentours était assez considérable ce jour-là[18].
Temps modernes
Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la ligne d'Angoulême à Matha, petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer départementaux appelée le Petit Rouillac[18]. Son tracé a été repris dans les années 1980 par la déviation de la route d'Angoulême à Saint-Jean-d'Angély.
Héraldique
Blasonnement :
écartelé au 1) et au 4) d’azur aux deux chevrons d’or au 2) et au 3) d’argent aux trois fasces de gueules ; au filet en croix d’argent brochant sur l’écartelé[22]. |
Administration
Fiscalité
La fiscalité est d'un taux de 19,72 % sur le bâti, 43,55 % sur le non bâti, et 9,28 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).
La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80 % de taxe professionnelle.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2018, la commune comptait 822 habitants[Note 4], en diminution de 0,48 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[29].
Équipements, services et vie locale
Enseignement
Saint-Cybardeaux possède une école primaire publique comprenant quatre classes, dont une de maternelle. Le secteur du collège est Rouillac[30].
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église Saint-Cybard, cure de l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême, dès le règne de Charlemagne. L'église qui ne possède plus rien de cette époque, mais peut-être des restes du XIe siècle à la base de son clocher, a été remaniée dans toutes ses parties. Sa nef comporte un bas-côté du XVIe siècle; le chœur est du XVIIe siècle, la façade est romane avec un bas-côté du XVIe siècle. Le clocher, carré et nu, a quatre baies brisées et un toit bas à quatre pans[31].
Patrimoine civil
Le théâtre gallo-romain occupe un site naturel, la colline des Bouchauds, située près du croisement de deux voies romaines, offrant une importante étape. Il est accompagné d'un sanctuaire.
- Pigeonniers à l'entrée du stade
- Lavoir
- 2elavoir
Patrimoine environnemental
- Écluse sur
- La Nouère
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Saint Cybard a aussi donné son nom aux communes de Saint-Cibard (Gironde), Saint-Cybard (Charente), Saint-Ybard (Corrèze), Saint-Ybars (Ariège).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Matha », sur Infoterre, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 130,284
- Jean Nanglard, « Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. I », dans Bulletin et mémoires de la société archéologique et historique de la Charente, t. II-IV, Angoulême, imprimerie Chasseignac, 1892-1894, 683 p. (lire en ligne), p. 478Publié sur trois années ; en 1892: p. 1-324, lire en ligne sur Gallica ; en 1893: p. 1-291, lire en ligne sur Gallica ; en 1894: p. 1-66, lire en ligne sur Gallica.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 592.
- Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, Bulletins et mémoires, Société archéologique et historique de la Charente, , « Toponymie révolutionnaire en Charente », p. 272-278 [lire sur le site d'André J.Balout (page consultée le 19 juillet 2012)] [PDF]
- « Théâtre gallo-romain des Bouchauds », notice no PA00104497, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 325-326
- Atlas de Trudaine - 1745 ; généralité de La Rochelle - vol. II, base Mistral, Ministère de la Culture
- Georges Reverdy, Histoire des routes de France du Moyen Âge à la Révolution, Presses de l'École nationale des ponts et chaussées, , 271 p. (ISBN 285978280X, lire en ligne), p. 231
- Société archéologique et historique de la Charente, Documents historiques sur l'Angoumois, Aubry, (lire en ligne), p. 236-237
- Jean-Paul de Gassowski, « OLDJP - La banque du blason 2 », (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Saint-Cybardeaux en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., et t.IV
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Catillus Carol, « Saint-Cybardeaux », (consulté le )
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