Châtelaillon-Plage

Châtelaillon-Plage [ʃatɛlajɔ̃ plaʒ] est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Châtelaillon-Plage

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Intercommunalité Communauté d'agglomération de La Rochelle
Maire
Mandat
Stéphane Villain
2020-2026
Code postal 17340
Code commune 17094
Démographie
Gentilé Châtelaillonnais
Population
municipale
5 871 hab. (2018 )
Densité 891 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 04′ 27″ nord, 1° 05′ 12″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 21 m
Superficie 6,59 km2
Unité urbaine La Rochelle
(banlieue)
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtelaillon-Plage
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Châtelaillon-Plage
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Châtelaillon-Plage
Géolocalisation sur la carte : France
Châtelaillon-Plage
Géolocalisation sur la carte : France
Châtelaillon-Plage
Liens
Site web chatelaillonplage.fr

    Ses habitants sont appelés les Châtelaillonnais et les Châtelaillonnaises[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    La commune de Châtelaillon-Plage se situe dans le nord-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province d'Aunis.

    Sur un plan plus général, Châtelaillon-Plage est située dans le Sud-Ouest de la France[Note 1], au centre de la côte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique »[2].

    Châtelaillon-Plage est avant tout une commune littorale, située à 12 km au sud de La Rochelle et à 18 km au nord de Rochefort. La ville est reliée à ces deux villes par la ligne ferroviaire régionale Nantes - Bordeaux et par une voie express à 2×2 voies, la RD 137 (ex-RN 137).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Châtelaillon-Plage[3]
    Angoulins Salles-sur-Mer
    Océan Atlantique Saint-Vivien
    Yves

    Un site géographique privilégié mais fragile

    Malgré la présence du toponyme balnéaire dans le nom de la commune, la plage de Châtelaillon-Plage est artificielle. Il se trouve en effet que cette plage nécessite un ensablement régulier, sinon la force des courants marins la ferait complètement disparaître[Note 2].

    La commune comprend notamment une partie du village des Bouchôleurs, à vocation mytilicole et ostréicole, partagé avec la commune d'Yves. Ce village a été particulièrement touché par la tempête Xynthia du 28 février 2010. Le gouvernement français y a distingué des zones « dangereuses pour la vie humaine » au sein desquelles toute habitation devrait être détruite. Contestant cette position, certains habitants se sont constitués en association de sauvegarde du village des Bouchôleurs (cf. liens externes).

    Urbanisme

    Typologie

    Châtelaillon-Plage est une commune urbaine[Note 3],[4]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Rochelle, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[7] et 132 151 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,9 %), prairies (29,6 %), terres arables (16,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %), zones humides côtières (0,1 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La commune s'est appelée Chatel Aillon à sa création en 1793, puis Chatelaillon en 1801, puis Châtelaillon (date non précisée). Elle a été réunie à Angoulins en 1823, puis s'en est séparée en 1896. Elle s'appelle Châtelaillon-Plage depuis 1928[16].

    Histoire

    [17],[18],[19]

    Cimetière mérovingien.

    Un cimetière, situé aux Bouchôleurs non loin du cimetière actuel, atteste d'une présence humaine à l'époque mérovingienne.

    Dès le XIe siècle, voire le Xe siècle, se dressait, sur la pointe du Cornard aujourd'hui engloutie sous les flots, la forteresse de Castrum Allionis alors capitale de l'Aunis. C'était une forteresse du comte du Poitou (actif à Angoulins, et en dès le Xe siècle ; l'église d'Angoulins dépend de l'abbaye St-Pierre de Bourgueil fondée en 990 par Emma de Blois fille du Tricheur et épouse du comte Guillaume Fièrebrace), confiée à la famille des Èble(s) et des Isembert. Il semble admis que le nom de Châtelaillon, Castrum Allionis, désigne un possesseur (seigneur, châtelain, viguier/vicaire ?) du nom d'Allio(n), Allionis, Alon : un ancêtre des Èble et Isembert ? Était-ce leur surnom, leur cognomen ? Ou est-ce le nom d'un propriétaire ou tenancier plus ancien ? Toujours est-il que des auteurs font remonter la dynastie à la deuxième ou même à la première moitié du Xe siècle, en ajoutant notamment un ou deux Isembert et un Èble, ce qui décale la numérotation dynastique. C'est du nom Castrum Allionis que viendrait par déformation le nom Aunis.

    En août 1130, le duc d'Aquitaine Guillaume X, voulant mieux contrôler les ports et forteresses de l'Aunis, fait le siège devant le château. Le dernier seigneur du lieu Isembert II de Châtelaillon, dépourvu de soldats face aux troupes de son suzerain, capitule d'autant plus vite que sa seigneurie était en plein désarroi à cause du comportement extravagant de sa femme Aelina, une maîtresse femme. Cette dernière bafouait ouvertement son mari, avait des bâtards, et les incitait à mettre la main sur le fief en commandant aux serviteurs du faible Isembert, ce qui poussait lesdits serviteurs à se rebeller : l'anarchie gagnait la seigneurie... Bien sûr, Guillaume X était aussi attiré par l'essor économique de l'Aunis (vin, sel, commerce maritime), jusque-là plutôt une côte ingrate et désolée. Il garda la moitié des revenus du fief, avec le château ; le reste fut laissé à Isembert, le sire vaincu, retiré à l'île de Ré jusqu'à sa mort. Mais le gendre et la fille de Guillaume X, Louis VII et sa femme Aliénor d'Aquitaine (comtes conjoints du Poitou entre 1137 et 1152), restituèrent l'ensemble ou presque du fief à ses deux héritiers indivis : Èble de Mauléon et Geoffroi III de Rochefort, qui finirent par procéder à un partage.

    Il ne reste plus aucun vestige de cette cité engloutie qui disparut totalement, pour ne laisser au XVIIe siècle qu'un petit hameau, quelques fermes et des cabanes de marais. À partir de Guillaume X, La Rochelle, domaine du comte-duc, va pouvoir commencer son essor.

    Liste des seigneurs de Châtelaillon

    • actif vers 1004-1047 : Èble(s) Ier (ou II), châtelain
    • actif vers 1060-1083 : Isembert Ier (ou II ou III), son fils, seigneur, épouse Claricia (sans doute de Parthenay : cf. Guillaume Ier) ; frère plausible de Rivalia et Osiria ci-dessous
    • actif vers : Èble(s) II, son fils, épouse Iveta ou Julita (possible de La Motte) ; sa sœur Aurengardis épouse Foulque le Réchin comte d'Anjou en 1076, répudiée en 1080. En 1086, avec l'accord du comte-duc, Èble prend la moitié de l'île d'Oléron (prieuré St-Georges) qui appartenait à l'abbaye de la Trinité de Vendôme, et la tient en fief de Guillaume IX, mais doit la restituer en 1096-97 : dans cette affaire, Èble fut excommunié et il y eut peut-être des ravages et des représailles de part et d'autre, car le prieuré de Montierneuf à Saint-Agnant (siège de la présence de La Trinité de Vendôme en Saintonge ; l'abbaye de La Trinité est installée en Saintonge depuis 1040) et le château de Soubise sont incendiés les 4 et 5 juin 1092. Il apparut aussi des tensions, mais peu graves, avec les abbayes de St-Maixent (pour les marais de Mouillepied : entre Yves et Ballon ?) et de St-Jean-d'Angély (pour les marais d'Yves), les sires de Châtelaillon cherchant sans doute à étendre, dans leur politique d'expansion, leurs droits et domaines aux dépens des abbayes.
    • actif vers 1100/1104-1130/1137 : Isembert II (ou III ou IV), son fils, épouse Aelina

    La succession d'Isembert II-III est revendiquée par Èble(s) de Mauléon et Geoffroy III de Rochefort, probablement deux cousins issus de germain et parents à ce même degré d'Isembert II, héritiers aux droits de deux sœurs dont l'ancêtre (sans doute la grand-mère) d'Èble, Rivalia, était l'aînée[20], et celle de Geoffroy, Osiria, la cadette. Rivalia et Osiria pouvaient être les filles d'Èble Ier de Châtelaillon, et donc les sœurs d'Isembert Ier. Rivalia aurait épousé Raoul de Mauléon grand-père d'Èbles, et Osiria : Geoffroy Ier de Rochefort grand-père de Geoffroy III. On remarque aussi que les Châtelaillon tenaient le château de Soubise juste au sud de Rochefort, puis ce furent peut-être les Mauléon (si c'est le cas : dès le mariage de Rivalia ou à la succession d'Isembert II ?), puis en tout cas les Lusignan[21], dont le tiendront les Parthenay ci-dessous.

    Finalement les deux cousins héritiers se partagent la seigneurie :

    Geoffroy de Rochefort hérite d'Isembert II la moitié de Châtelaillon : Yves dont Voutron, Ballon, Thairé dont Mortagne, Le Thou, donc le sud et l'est du domaine, plus le Petit Fief (ou Petite Baillie) de Rochefort à l'est de La Rochelle ; l'autre moitié allant à son cousin Èbles de Mauléon : le château, le nord de la seigneurie-châtellenie, plus les îles et la mer[22],[23].

    Succession de la seigneurie châtelaine : les deux fils d'Èble de Mauléon : < Raoul et Guillaume < Savary fils de Raoul et sénéchal de Saintonge < Raoul († vers 1251) ; sa demi-sœur Alix x Guy Ier de Thouars : d'où la suite des vicomtes de Thouars ; une autre demi-sœur est mariée à Geoffroy de Tonnay-Charente ; une autre demi-sœur, Marquise de Mauléon dame de Châtelaillon, épouse Guillaume II de Lusignan dit de Valence, petit-fils d'Hugues VIII < Valence de Lusignan dame de Châtelaillon, Soubise, Moncontour, Mouchamps, Mervent et Vouvant x vers 1247 Hugues II de Parthenay († 1271)

    < Guillaume VI de Parthenay († vers 1315-1322) x 1° Jeanne dame de Montfort-le-Rotrou, Vibraye, Bonnétable et Semblançay et x 2° Marguerite de Thouars arrière-petite-fille de Guy et Alix ci-dessus < Jean Ier de Parthenay, fils de Jeanne de Montfort-le-Rotrou < Guillaume VII de Parthenay [sa demi-sœur Isabelle de Parthenay dame de Montfort-le-Rotrou, Vibraye, Bonnétable, Semblançay x Jean IV premier comte d'Harcourt, vicomte de Châtellerault, seigneur d'Arschot < Jean V comte d'Aumale, vicomte d'Abbeville et baron de Montgomery, exécuté en 1356 < son fils cadet Jacques Ier baron de Montgomery < Jacques II ci-dessous] < la fille de Guillaume VII : Jeanne héritière de Parthenay et de Châtelaillon x Guillaume IV vicomte de Melun et comte de Tancarville, sire de Montreuil-Bellay et Varenguebec(† 1415 à Azincourt)

    < Marguerite vicomtesse de Melun et comtesse de Tancarville, baronne de Parthenay, dame de Châtelaillon x Jacques II d'Harcourt baron de Montgomery ci-dessus < Marie d'Harcourt x Dunois fils de Louis duc d'Orléans < les Orléans ducs de Longueville, comtes de Dunois et de Tancarville, barons de Parthenay, princes de Neuchâtel et Valangin, princes de Châtelaillon...

    Aux XVe et XVIe siècles, le règne des Parthenay puis des Orléans-Longueville n'alla pas sans des interruptions : Châtelaillon fut temporairement à des princes Valois (Charles VII dauphin et comte de Poitiers ; aussi son fils Louis XI et son beau-frère Charles du Maine) ; au connétable de Richemont alias Arthur III duc de Bretagne comte de Richmond/Richemont ; en 1541 à l'amiral Chabot neveu par alliance de François Ier ; le 27 mars 1546 Antoinette d' Amboise rachète la principauté à la veuve de ce dernier; en 1596 c'est Antoine Courault, procureur du Roi au Présidial de la Rochelle qui en est le propriétaire.

    Châtelaillon fut cédé, le 31 août 1615, et définitivement le 5 février 1699, aux Green (ou Grain) de Saint-Marsault (ou Saint-Marceau), qui devinrent marquis de Châtelaillon en 1780 avec Henri-Charles Benjamin, grand-sénéchal de La Rochelle et de l'Aunis (père de Louis-Alexandre-Benjamin Green de Saint-Marsault). Cette famille était protestante lors des premières acquisitions (Daniel fut un combattant rochelais lors du siège de 1622), mais Pharamond se convertit au catholicisme sous Louis XIV.

    Époque contemporaine

    De l’histoire antérieure au XIXe siècle, il demeure quelques bâtisses agricoles ou ostréicoles (village des Boucholeurs). Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle, avec l'apparition du chemin de fer, que se construisit la station balnéaire pour accueillir les premiers amateurs des bains de mer ; de plus de 1500 villas 1900 parsèment depuis la côte. L'église et le marché couvert furent construits dès 1885, tandis que la construction d'une nouvelle gare en lieu et place de l'ancienne halte, allait précipiter le développement de la station. La digue du front de mer, quant à elle, date de 1894. Les rues jusqu'alors ensablées furent empierrées en 1899, et c'est en 1900 que furent construits le groupe scolaire, et la poste. L'éclairage public a été installé en 1906, à l'époque un éclairage à l'acétylène remplacé depuis par l'éclairage électrique[24].

    En 1988, la commune a décidé de procéder à un réaménagement total de la zone englobant le Casino, son parc, et une partie du parc municipal pour construire un ensemble immobilier baptisé « Les Principautés du Casino ». Lors des travaux de terrassement, le Casino construit sur une dune, a subi des dommages considérables avec l'écroulement complet de sa partie centrale. Mais l'édifice centenaire a aussitôt bénéficié d'une restauration pour lui rendre sa splendeur d'antan.

    En 1991, la piscine Tournesol, de l'architecte Bernard Schoeller construite en 1975, située au no 1 de la rue Barraud, a été détruite. L'emplacement est resté libre, servant de parking, avant d'accueillir en 1998 la résidence Atlantica. Ce même emplacement était aussi celui d'un parc d'enfants, créé en 1937. Il possédait deux entrées (une sur la rue Barraud, et une dans le parc du Casino, et abritait jeux de ballon, échasses, manèges, portique et balançoires, et un théâtre de Guignol qui divertissait les enfants deux fois par semaine[25].

    Un ouvrage récent[Quand ?] donne un aperçu de toutes les découvertes archéologiques effectuées sur le coteau du Vieux Châtelaillon (occupation gallo-romaine, nécropole des Sables, christianisation du site, découvertes de sépultures, mobilier funéraire découvert dans les sarcophages, etc.). De plus, on y trouve un article capital traitant de la localisation du château médiéval réfutant les thèses d'une implantation au Cornard ou à la Turge[26].

    Héraldique

    Blasonnement :
    D’or à l’aigle bicéphale de sable, à la bordure de gueules.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1974 1984 Paul Michaud    
    1984 1995 Jean-Louis Léonard RPR Ingénieur
    1995 1996 Alain Lemaire   Professeur
    1996 2020 Jean-Louis Léonard UMP puis LR Ingénieur, ancien député
    2020 En cours Stéphane Villain DVD  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

    En 2018, la commune comptait 5 871 habitants[Note 5], en diminution de 0,94 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1901 1906 1911 1921 1926
    1471421701348149871 1831 2671 724
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    2 1062 2334 1254 9675 2345 3775 3545 4394 993
    1999 2006 2007 2012 2017 2018 - - -
    5 6255 9115 9595 9375 8465 871---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (28,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 46 % d'hommes (0 à 14 ans = 13,8 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 17,2 %, 45 à 59 ans = 21,5 %, plus de 60 ans = 32,1 %) ;
    • 54 % de femmes (0 à 14 ans = 11,2 %, 15 à 29 ans = 14,3 %, 30 à 44 ans = 15,7 %, 45 à 59 ans = 21,6 %, plus de 60 ans = 37,1 %).
    Pyramide des âges à Châtelaillon-Plage en 2007 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90  ans ou +
    2,2 
    11,4 
    75 à 89 ans
    15,7 
    19,8 
    60 à 74 ans
    19,2 
    21,5 
    45 à 59 ans
    21,6 
    17,2 
    30 à 44 ans
    15,7 
    15,4 
    15 à 29 ans
    14,3 
    13,8 
    0 à 14 ans
    11,2 
    Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2007 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,5 
    8,6 
    75 à 89 ans
    11,9 
    16,4 
    60 à 74 ans
    17,1 
    21,3 
    45 à 59 ans
    21,1 
    19,1 
    30 à 44 ans
    18,5 
    16,8 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,3 
    0 à 14 ans
    15,1 

    Les services

    Enseignement

    Les écoles

    Châtelaillon-Plage dispose de trois écoles de l'enseignement primaire public qui sont réparties dans les différents quartiers de la ville.

    • École maternelle et élémentaire Pierre-Jonchery
    • École maternelle Les Sables
    • École élémentaire Paul-Michaud

    À savoir qu'une autre école était située dans le bâtiment abritant aujourd'hui l'Hôtel de ville, accueillant à l'époque les filles dans sa partie droite et les garçons dans sa partie gauche, telles qu'en témoignent les inscriptions toujours présentes sur sa façade. L'école a ensuite déménagé juste derrière la mairie dans de nouveaux locaux jusqu'en 1932, où ces locaux sont devenus une bibliothèque, et ensuite la médiathèque actuelle, depuis 2004[25].

    Le collège

    Le collège André-Malraux est un établissement de l'enseignement secondaire public, situé près du Centre de formation professionnelle et qui a été implanté dans la ville dans le cadre d'une politique de dissémination des collèges dans l'agglomération de La Rochelle. Il regroupe 607 élèves à la rentrée 2018 qui sont enseignés par 41 enseignants[32].

    Le CIPECMA

    CIPECMA (Centre Interconsulaire de Perfectionnement et d'Enseignement de la Charente-Maritime) géré par la Chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle. Présent sur 4 sites, à Châtelaillon-Plage, à Jonzac, à Bordeaux et Fontenay-le-Comte, le Cipecma assure des stages en formation continue, prépare en alternance à 9 BTS, 1 bac pro, 1 licence pro, 2 bachelors, 1 CAP et propose aussi des formations métier : titres professionnels et formations certifiantes.

    Services de la santé

    Châtelaillon-Plage dispose d'un certain nombre de services dans les secteurs médicaux, paramédicaux et médico-sociaux[33] qui en font une station balnéaire bien équipée dans ce domaine, situation particulière qu'elle doit beaucoup à sa fonction de villégiature.

    Les services médicaux

    La ville dispose de cinq cabinets médicaux, dont les médecins généralistes exercent tous dans le centre-ville, et de quatre cabinets dentaires.

    Châtelaillon-Plage ne dispose d'aucuns médecins spécialistes, les habitants vont habituellement consulter ceux situés à La Rochelle.

    De même, la station balnéaire n'est pas équipée d'un centre de radiologie médicale ou IRM, elle dépend de La Rochelle pour ce type de prestation[Note 6].

    L’hôpital général le plus proche est le Centre Hospitalier de La Rochelle, situé à environ une douzaine de kilomètres au nord ; il offre une palette fort étendue de soins et est en fait le plus grand établissement hospitalier de la Charente-Maritime.

    Les services paramédicaux

    Dans ce domaine, Châtelaillon-Plage possède une gamme plus élargie de prestations. Ainsi, la ville dispose d'un laboratoire d'analyses médicales[Note 7], de trois centres en soins infirmiers, de cinq cabinets de kinésithérapie, de six cabinets en diététique, de deux cabinets de pédicure-podologue, d'un orthophoniste, deux ostéopathes ainsi que trois cabinet de psychothérapie.

    À cela s'ajoutent trois pharmacies, un audioprothésiste et deux opticiens-lunettiers. De plus, un laboratoire de prothèses dentaires y est en activité.

    Un service d’ambulanciers est présent dans la ville et assure des interventions qui s'étendent jusque dans le canton voisin de La Jarrie.

    Châtelaillon-Plage est également équipée d'un centre de secours où les pompiers sont habilités à intervenir en situation d'urgence médicale. Cette caserne, qui relève du SDIS de la Charente-Maritime, dépend plus précisément du Centre de secours principal de La Rochelle.

    Par ailleurs, une clinique vétérinaire y est en activité et intervient en partie sur les communes voisines du canton de La Jarrie.

    Les services médico-sociaux

    La ville possède une maison de retraite qui a également le statut d'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

    Un important institut médico-pédagogique pour enfants y est implanté dans la ville : l'Esat - Œuvre d'Emmanuelle[34].

    Patrimoine et équipements

    Le centre Beauséjour

    Centre Beauséjour.

    Beauséjour fut construit à la fin du XIXe siècle lors de l'installation de la gare de Châtelaillon-Plage et de son essor en tant que station balnéaire. Sa première vocation fut l'hôtellerie. Il devint au début du XXe siècle une colonie de vacances puis hébergea l'école maternelle de Châtelaillon-Plage avant d'être rénové entièrement en 2007.

    Ce magnifique hôtel particulier est aujourd'hui un espace culturel et un lieu de loisirs pour les Châtelaillonnais.

    Pour les enfants : ateliers ludiques et créatifs le matin pour les 7/ 13 ans.

    Pour les adultes : danse de salon, danse orientale, jeux de carte, scrabble, bridge…

    En été, tous les après-midis, c’est cinéma ! Du lundi au vendredi, à 15h, une sélection de films pour enfants et adolescents est projetée dans l’auditorium climatisé (300 places). Entrée gratuite.

    Beauséjour, c’est aussi une salle de spectacles, les ateliers « Temps Libre » et des salles de séminaires, réception et de congrès.

    Le centre aquatique

    Centre aquatique.

    Une première piscine « Tournesol », issue d'un programme national de construction, vit le jour en 1975 à Châtelaillon-Plage. Le Centre aquatique lui succéda et ouvrit ses portes en juin 1991. Deux bassins intérieurs, deux jacuzzis, deux bassins extérieurs, deux toboggans géants et un moyen le constituent.

    On pioche dans la diversité des activités proposées :

    • 5 bassins, 3 toboggans et 1 splash aqualudique de 200 m² parsemé de jeux (tunnel, jets, parapluie d’eau…)
    • des cours de natation pour les tout petits sur la plage et pour ls plus grands in situ
    • des cours d'initiation au sauvetage aquatique
    • des cours de gym, d'aquagym, des activités de longe côte
    • 1 espace bien-être avec hammam, sauna et douche sensorielle, une salle de repos que l'on peut privatiser
    • 1 food truck et des espaces pique nique à disposition en haute saison

    Le casino

    Casino (vu côté océan).

    Il fut construit en 1893 lorsque Châtelaillon se transforma en station balnéaire recherchée. Après des dégâts causés par la Seconde Guerre mondiale, l'entrée fut reconstruite, un cinéma installé ainsi qu'une salle de spectacle en plein air. Détruit pendant la deuxième moitié du XXe siècle, il fut reconstruit à l'identique.

    Il est toujours le lieu central des soirées châtelaillonnaises avec ses machines à sous, jeux de tables, jeux de tables électroniques, ses bars, son restaurant "L'Eiffel" et sans oublier son rooftop. La privatisation d'espaces pour des événements est possible.

    L'église Sainte-Madeleine

    Èglise Sainte-Madeleine

    Au XIXe siècle, Châtelaillon était un hameau de la commune d'Angoulins. La chapelle Sainte-Madeleine y a été édifiée en 1882-1883[35]. Châtelaillon est devenue une commune à part entière en 1896 et la chapelle est devenue une église[35]. Elle s'est agrandie en 1906 puis 1933 par l'adjonction de deux collatéraux et d'une abside[35]. Hormis deux vitraux de Gustave Pierre Dagrant (mort en 1915), ceux du chœur sont l'œuvre de Louis Gouffault dans les années 1930[35]. En 2020, l'artiste Amaury Dubois a peint en totalité la voûte de l'église, passant de couleurs sombres (bleu nuit, mauve) depuis l'entrée de la nef à des bleus de plus en plus clairs jusqu'aux couleurs vives du chœur (jaune, rouge, orange)[35].

    Transports

    Les infrastructures routières

    Châtelaillon-Plage est accessible par la D137, voie express reliant La Rochelle à Rochefort. A 12 kilomètres de La Rochelle et 18 kilomètres de Rochefort.

    Transports en commun

    La commune est desservie par les transports en commun de l'agglomération de La Rochelle par la ligne 19, 20 et 21 du réseau Yélo. En été, le dimanche la ligne D6 est mise en place.

    Desserte ferroviaire

    La commune est desservie par des TER Nouvelle-Aquitaine à destination de La Rochelle, Rochefort et Saintes, mais aussi par des Corail Intercités à destination de Nantes ou Bordeaux. La desserte est d'ailleurs améliorée en saison estivale, afin de garantir un accès optimal à la station pour les vacanciers arrivant par TGV à la gare de La Rochelle-Ville.

    Les évènements

    Festival de cerfs-volants

    Il a débuté en 1993 grâce à un groupe de cervolistes passionnés. Il est aujourd'hui le lieu de rassemblement des passionnés de cerfs-volants et du vent. Il se déroule chaque année durant le week-end de Pâques sur la plage de Châtelaillon. Atelier création de cerfs-volants pour les plus jeunes, baptêmes de char à cerf-volant et démonstration de power kite pour les plus sportifs, vol synchronisé par l’Équipe de Voltige de l'Armée de l'Air et biens d'autres surprises vous attendent sur le sable de Châtelaillon-Plage. Un moment fort du début de saison en Charente-Maritime.

    Chatel en Fête

    Le projet d'une fête communale rassemblant les habitants de Châtelaillon-Plage est né lors de la célébration du centenaire de la station. Au vu de l'enthousiasme des Châtelaillonnais, cette fête est devenue annuelle et représente chaque année un thème nouveau : l'Inde, l'Amérique latine, l'Espagne, les îles, l'Asie… Chaque quartier s'investit durant toute l'année pour ces 2 jours des festivités. Marché artisanal, spectacle de rue, défilé géant rythment ces 2 jours de fête. Chatel en Fête ouvre tous les ans le Festival de Charente-Maritime Sites en Scène.

    La Fête des Boucholeurs

    Le village des Boucholeurs.

    Au mois d'août, Châtelaillon-Plage fête son patrimoine ostréicole et conchylicole. Les Boucholeurs est un village de pêcheurs sur les communes d'Yves et de Châtelaillon-Plage. Cette fête est l'occasion de rappeler ce patrimoine local, de faire revivre les jeux d'antan avec le foot dans la vase, la course de brouettes, la pêche au canard vivant et de déguster les huîtres et moules des îles.

    Le marché nocturne

    Marché artisanal nocturne tous les dimanches soir en juillet et août à partir de 19 heures. Se situe sur le boulevard de la République, en face de la Place Jean-Moulin où se trouve la fête foraine.

    Châtelaillon-Plage en images

    Les touristes peuvent profiter de la plage, du casino, d'hôtels et de campings. Le village pittoresque des Bouchôleurs donne un aperçu intéressant des activités issues de la production des moules et des huîtres.

    Personnalités liées à la commune

    • Charles Amable Lenoir (1860-1926), peintre, né dans la commune.
    • Dominique Lapierre, journaliste, écrivain, est né dans la commune en 1931.
    • Le 13 février 2016, les collégiens de l’établissement André Malraux entrent en contact audio avec le spationaute Thomas Pesquet, dans le cadre du projet pédagogique ARISS.[36]

    Jumelages

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Certains y voient une appartenance géographique au Midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy - ainsi Châtelaillon-Plage comme le département de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Sud-Ouest français et parfois le Grand Ouest français.
    2. Pour mémoire, il n'y avait pas de sable avant les années 1970.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    6. Les onze villes de la Charente-Maritime équipées au moins d'un centre de radiologie médicale sont par ordre alphabétique les suivantes : Jonzac, Marennes, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon et Surgères
    7. Liste des villes de la Charente-Maritime équipées au moins d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale (par ordre alphabétique) : Aytré, Châtelaillon-Plage, Jonzac, Marans, Marennes, Montendre, Pons, Puilboreau, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon, Surgères, Tonnay-Charente et La Tremblade. À cette liste de 19 villes s'ajoute le centre rural de Montguyon dans la Double saintongeaise.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de La Rochelle », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    13. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistique du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. « Observations sur les seigneurs et la seigneurie de Châtelaillon », sur Revue de la Saintonge et de l'Aunis, t. XIX, 1993 ; par Jacques Duguet
    18. « d'après la « Petite histoire de Châtelaillon », d'Eric Birrier, Rupella, 1996 », sur Périgny Story
    19. « Châtelaillon », sur forum-jeux Château du Poitou
    20. Observation sur les seigneurs et la châtellenie de Châtelaillon (XIe siècle-(XIIIe siècle) Bull. Soc. Géographie de Rochefort, 2e série, t. II, no 9, 1971, p. 255-275.
    21. La venue de Soubise aux Lusignan n'est pas claire. C'est bien Valence de Lusignan qui la transmet par son mariage aux Parthenay : elle pouvait la tenir de sa mère Marquise de Mauléon, issue des Châtelaillon. Mais son oncle Geoffroy II la Grand'Dent, † 1248, pilleur et incendiaire de l'abbaye de Maillezais en 1225, frère aîné de Guillaume le père de Valence, était déjà seigneur de Soubise, Moncontour, Mervent et Vouvant, et déclarait tenir ses fiefs de son cousin Hugues X de Lusignan comte de la Marche, chef de Maison. Si Soubise est bien compris dans le lot, cela signifie qu'à une date indéterminée Soubise est devenue un fief Lusignan, ce qui est corroboré par le fait que le père de Geoffroy II et Guillaume, Geoffroy Ier de Lusignan (né avant 1150 - † vers 1224 ; fils cadet d'Hugues VIII), possédait aussi ces seigneuries. On peut donc imaginer que Soubise a été saisi sur les Châtelaillon par le comte-duc, par exemple à la suite de l'intervention de 1130. Puis un comte-duc ultérieur, donc un Plantagenêt roi d'Angleterre ou même ensuite un Capétien roi de France, a pu en gratifier Geoffroy Ier, qui fut le vassal d'Henri II, Richard Cœur-de-Lion, Jean sans Terre (le petit-neveu de Geoffroy, Hugues X de Lusignan, sera d'ailleurs le demi-frère d'Henri III fils de Jean sans Terre), Philippe Auguste voire Louis VIII ! Mais Geoffroy II la Grand'Dent a aussi déclaré qu'il ne tenait Soubise qu'au nom et au droit de sa nièce Valence, en quelque sorte comme une seigneurie utile mais non éminente, comme un bail : cela semble renforcer l'idée d'un bien propre de Valence, venu de sa mère, d'autant que son père Guillaume ne semble pas en avoir été bénéficiaire. Mais alors, pourquoi Geoffroy Ier est-il dit seigneur de Soubise ? Peut-être Soubise était-elle partagée en plusieurs fiefs...
    22. Outre la seigneurie-châtellenie de Châtelaillon (dont la limite passait par L'Houmeau/la pointe du Plomb, Lagord, La Rochelle avec Laleu, Lafond et St-Maurice, Périgny, Saint-Rogatien, Clavette, La Jarrie, Le Thou, Ballon, Yves, et comprenait Aytré, Angoulins, Salles, Saint-Vivien, Thairé, mais aussi Soubise au sud de la Charente), l'Aunis était composée, au nord : du Grand Fief d'Aunis (Marsilly, Nieul, Saint-Xandre, Villedoux, Esnandes, Puilboreau, Andilly) issu du fief (plus tard comté de) Benon/Benaon, et des seigneuries conjointes de Mauzé et Marans ; à l'est : de la seigneurie de Surgères avec Aigrefeuille ; au sud : de la seigneurie de Rochefort, avec Fouras et son fort, Saint-Laurent, Loire, Breuil-Magné, Vergeroux, puis vers le milieu du XIIe siècle Geoffroy III de Rochefort agrandit son domaine du Petit Fief rochelais plus la moitié méridionale et orientale de la seigneurie de Châtelaillon, en héritage de son cousin Isembert II (Yves dont Voutron, Ballon, Thairé dont Mortagne, Le Thou) ; à l'ouest : des îles, notamment et Oléron.
    23. « La constitution de la banlieue rochelaise à la fin du Moyen Âge : Formes d’emprise urbaine sur un espace rural, par Mathias Tranchant », sur Histoire urbaine 2003/2, n° 8, Société française d'histoire urbaine
    24. Guide du baigneur (1926)
    25. Châtelaillon-Plage, mémoire de notre ville en images, Bernard Alvarez - Jacky Lancereau (2009)
    26. Histoire et patrimoine d'Angoulins-sur-Mer
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. « Évolution et structure de la population à Châtelaillon-Plage en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    31. « Résultats du recensement de la population de la Charente-Maritime en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    32. Académie de Poitiers, « Indicateurs du Collège André Malraux »,
    33. Site de l'annuaire de la santé
    34. Site de présentation de l'œuvre d'Emmanuelle
    35. Jenny Delrieux, « Embarquement vers la lumière », Le Mag no 439, supplément à Sud Ouest, , p. 22-26.
    36. « VIDÉO - Des collégiens de Châtelaillon-Plage sont entrés en contact avec Thomas Pesquet », sur France Bleu, (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

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