Saint-Cibard

Saint-Cibard est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Saint-Cybard.

Saint-Cibard

L'église et le bourg.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Saint-Émilionnais
Maire
Mandat
Pascal Amoreau
2020-2026
Code postal 33570
Code commune 33386
Démographie
Gentilé Saint-Cibardais
Population
municipale
187 hab. (2018 )
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 12″ nord, 0° 01′ 15″ ouest
Altitude Min. 38 m
Max. 108 m
Superficie 3,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Nord-Libournais
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Cibard
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Saint-Cibard
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cibard
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cibard
Liens
Site web www.saint-cibard.fr

    Géographie

    Commune située près de la source du Palais, affluent de l'Isle, en pays du Libournais.

    Collines et vignobles au nord-est de l'église

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes en sont Tayac au nord, Francs à l'est, Les Salles-de-Castillon au sud-est, Saint-Philippe-d'Aiguille au sud-ouest et Puisseguin à l'ouest.

    Voies de communication et transports

    Le bourg est traversé par la route départementale D123 qui mène, vers le nord, à Saint-Seurin-sur-l'Isle et vers le sud à Castillon-la-Bataille.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 843 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Émilion », sur la commune de Saint-Émilion, mise en service en 1995[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 802,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 41 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Cibard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (69,2 %), prairies (20,6 %), forêts (10,1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Politique et administration

    La mairie

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2008 2014 Jean-Claude Roussille    
    2014 2020 René Jean   Retraité
    2020 En cours Pascal Amoreau    

    Intercommunalité

    Saint-Cibard fait partie de la communauté de communes du Grand Saint-Émilionnais qui regroupe 22 communes avoisinantes.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

    En 2018, la commune comptait 187 habitants[Note 5], en diminution de 4,59 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    345303291296277274295291270
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    276274274275285240247231254
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    269299299297274280279265248
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    247207191190201192196223183
    2018 - - - - - - - -
    187--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Équipements, services et vie locale

    Salle des fêtes, près de la mairie

    La Mairie a un site internet ou l'on trouve toutes les informations pratiques locales (entreprises, commerces, gites ruraux, propriétés viticoles etc): http://mairiesaintcibard.wix.com/st-cibard

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Saint-Cibard sur Géoportail, consulté le 20 octobre 2015.
    2. Saint-Cibard sur Géoportail, consulté le 20 octobre 2015.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Saint-Émilion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Cibard et Saint-Émilion », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Saint-Émilion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Cibard et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « Notice MH de la cloche de l'église », notice no PM33000672, base Palissy, ministère français de la Culture.
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