Wissembourg
Wissembourg [visɑ̃buʁ] (prononcé Waïssebouaïsch[pas clair] en francique méridional, le dialecte germanique local) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Weißenburg.
Wissembourg | |
Hôtel de ville de Wissembourg. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Haguenau-Wissembourg |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Wissembourg (siège) |
Maire Mandat |
Sandra Fischer Junck ( DVD) 2020-2026 |
Code postal | 67160 |
Code commune | 67544 |
Démographie | |
Gentilé | Wissembourgeois |
Population municipale |
7 519 hab. (2018 ) |
Densité | 156 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 18″ nord, 7° 56′ 49″ est |
Altitude | Min. 133 m Max. 527 m |
Superficie | 48,18 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Wissembourg (partie française) (ville isolée) |
Aire d'attraction | Wissembourg (partie française) (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Wissembourg (bureau centralisateur) |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | wissembourg.fr |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ses habitants sont appelés les Wissembourgeois.
Elle avait le statut de sous-préfecture jusqu'au , date du rattachement de l'arrondissement avec celui de Haguenau pour former l'arrondissement de Haguenau-Wissembourg[1].
Géographie
Situation
Wissembourg est située dans l'extrême nord de l'Alsace, à la pointe nord-est de la France. Elle est à la frontière avec l'Allemagne, plus précisément l'État de Rhénanie-Palatinat. La commune est traversée par la Lauter, affluent gauche du Rhin, qui prend sa source en Allemagne.
Wissembourg est aussi éloigné à vol d'oiseau de Kaliningrad, dans l'enclave russe du même nom, que de Hendaye dans les Pyrénées-Atlantiques, soit 987 km.
La partie ouest du ban communal de Wissembourg fait partie du parc naturel régional des Vosges du Nord. La ville est, par ailleurs, ville-porte du parc. Traversée par l'itinéraire cyclable de la Lauter (Lauterbourg – Dahn) et par un des chemins de Compostelle en provenance de Rhénanie-Palatinat, elle est ville départ du sentier de grande randonnée 53 (rectangle rouge) qui, par les crêtes des Vosges, rallie Masevaux, à l'extrémité sud.
La commune de Wissembourg administre également la forêt du Mundat située sur le territoire allemand.
La gare de Wissembourg se trouve sur l'axe ferroviaire Strasbourg – Landau in der Pfalz via Haguenau.
Lors de l'effondrement du fossé rhénan, les terrains jurassiques ont été érodés. Au sud des Vosges, l'érosion s'est poursuivie, s'attaquant également aux terrains triasiques, mettant le socle hercynien à nu, alors qu'au nord des Vosges, les terrains triasiques recouvrent encore le socle. Seul à Windstein, de rares effleurements du granite sont visibles, et à Weiler, lieu-dit de Wissembourg, on peut voir des grauwackes[2].
Écarts et lieux-dits
- Altenstadt, un village à part entière de 1 012 habitants et qui a fusionné avec Wissembourg en 1974 ;
- Geisberg, avec implantation mennonite ;
- Geitershof ;
- Weiler ;
- Welschdorf.
Communes limitrophes
Bobenthal ( Allemagne) Schweigen-Rechtenbach ( Allemagne) |
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Climbach | N | Salmbach Schleithal | ||
O Wissembourg E | ||||
S | ||||
Cleebourg | Rott Oberhoffen-lès-Wissembourg Steinseltz Riedseltz |
Seebach |
Urbanisme
Typologie
Wissembourg est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Wissembourg (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 1 communes[6] et 7 537 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Wissembourg (partie française), dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,1 %), terres arables (22,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), cultures permanentes (3,4 %), prairies (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
- Le nom latin, utilisé dans les sources ecclésiastiques, était Sebusium[13].
- D'un nom de personne germanique Wizzo(n) + burg[14].
- Anciennes mentions : Wizunburg (774)[14], Wizenburg (780)[14], Wissembourg (1793)[15], Vissembourg (XIXe siècle).
- Au XVIIIe siècle, les Allemands, pour distinguer ce Wissembourg de plusieurs autres endroits du même nom, l'appelait Kronweissenbourg[16].
- Waisseburch ou Weisseburch en francique méridional, Wisseburi en alémanique, Weißenburg en allemand.[réf. nécessaire]
Histoire
- L'abbaye Saint-Pierre-et-Saint-Paul est fondée sur le site au VIIe siècle par des nobles austrasiens sur une île de la Lauter. Saint Pirmin y a introduit la règle de saint Benoît. Elle s'éleva bientôt à la tête d'un vaste domaine de plus de 200 km2, et s’enrichit au point de devenir l’abbaye la plus riche d’Alsace et d'obtenir le rang de principauté en 974.
- Le XIe siècle est marqué par la construction d’une église romane, dont il subsiste le clocher-beffroi.
- Pendant le XIIe siècle et le XIIIe siècle, le village qui naît autour de l'abbaye s'étend rapidement et cherche à s'émanciper de sa tutelle, d'où de nombreux conflits.
- La ville obtient d'avoir des membres au conseil et atteint alors son apogée. Sa richesse lui vient de la production de draps, de vins et de châtaignes.
- Au XIVe siècle, Wissembourg accentue son indépendance vis-à-vis de l’abbaye, et la ville devient membre de la Décapole en 1354. Ses dirigeants refusent alors de prêter allégeance au nouvel abbé.
- À la mort de l'abbé Philippe d'Erpach, en 1469, il laissa l'abbaye considérablement endettée. Le nouvel abbé, Jean de Bruck, essaya de relever l'abbaye. Cependant le comte palatin Frédéric Ier le Victorieux, landvogt de Haguenau, décida d'intervenir en tant que préfet de la Décapole. Il envoya dans l'abbaye des inspecteurs et des moines de la congrégation de Burckfeld. Mais l'abbé décida de se retirer au château de Drachenfels avec le prieur Antoine de Linange. Les interventions des moines remirent en cause les biens-fonds que possédaient des bourgeois de Wissembourg qui se révoltèrent et chassèrent les hommes du comte palatin. Ils demandèrent alors à l'abbé de revenir à Wissembourg. Les dégâts importants qui en résultèrent sur les biens poussèrent les deux partis à discuter en février 1470. Cependant l'empereur Frédéric III attisa le conflit. En décembre 1471, la paix fut conclue. L'abbé Jean de Bruck et son prieur restèrent en place, mais aussi les moines réformateurs.
- Ces différents conflits mènent au XVe siècle à la destruction de la ville par le comte Palatin, allié de l’abbaye. Le comte palatin décida d'assiéger la ville et de la bombarder.
- De 1485 à 1503, Jean de Dratt, grand maréchal du comte palatin Philippe l'Ingénu, tyrannisa les habitants de Wissembourg. Il est à l'origine de la légende de Hans Trapp.
- Au XVIe siècle, la Réforme fait son apparition dans la ville et connaît un grand succès. Arrive alors une période sombre : Guerre des paysans en Alsace et en Lorraine (1525), guerre de Trente Ans et les passages des multiples armées. En 1648, il ne lui reste plus alors que 140 habitants.
- À la signature du deuxième traité de Westphalie en 1648, qui clôt cette guerre de Trente Ans, la France considère que les villes de la Décapole, dont Wissembourg, passent sous sa domination (avec les possessions des Habsbourg en Alsace, et non toute l'Alsace comme on le voit souvent écrit). Ce traité de Münster, en effet, est ambigu et sujet à interprétation. Cependant, la Décapole n'entend nullement se soumettre aux Français, et ses villes refusent de reconnaître Louis XIV comme leur souverain. Il s'ensuivra une sévère campagne militaire de mise au pas, et Wissembourg sera prise, incendiée et pillée le . Elle finira alors, avec ses consœurs de la Décapole, par se soumettre à la France en 1680, le Saint-Empire romain germanique n'ayant pas pu les secourir.
- Stanislas Leszczynski, roi de Pologne en exil, séjourne à Wissembourg de 1719 à 1725, avec sa famille, notamment sa fille Marie. Ils sont hébergés dans une maison prêtée par le bailli Weber, ensuite appelée palais Stanislas. Protégé par le duc de Bourbon, principal ministre depuis la mort du Régent, Stanislas envisage de lui faire épouser Marie. Mais, en 1725, le duc d'Antin arrive de Paris et annonce que c'est Louis XV, le roi de France (âgé de 15 ans), qui a pour se marier fixé son choix sur Marie (22 ans).
Un mariage par procuration (le roi est représenté par Louis d'Orléans) a lieu à la cathédrale de Strasbourg le (Marie devient dès cette date la reine), avant la cérémonie définitive, le , à Fontainebleau.
- À la Révolution, les moines sont expulsés et les biens de l’abbaye sont vendus.
- La bataille de Wissembourg (décembre 1793) fut une bataille de la Révolution française. Elle est inscrite en hommage sur l'Arc de Triomphe.
- La bataille de Wissembourg (1870), qui fut la première des batailles de la guerre de 1870, a lieu sur les hauteurs au sud de la ville, le , sur le Geisberg. À l'issue de la guerre et de la défaite de la France, l’Alsace et la ville deviennent allemandes. La ville recouvre alors une certaine prospérité[réf. nécessaire]. Son histoire suit depuis lors celle du reste de l’Alsace.
- Pendant l'hiver 1944-1945, Wissembourg a été endommagé par les tirs d'artillerie et les combats qui se sont déroulés dans la région. Libérée une première fois le , puis reprise par les Allemands, la ville n'a été définitivement reconquise que le , par l'opération Undertone de la 7e armée du général Patch.
Héraldique
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Les armes de Wissembourg se blasonnent ainsi : |
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Le village d'Altenstadt a son propre blason.
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Les armes d'Altenstadt se blasonnent ainsi : « d'argent à un fer à cheval de sable ». |
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Économie & Industrie
Personnalités liées à la commune
- Le moine Otfried de Wissembourg (790–870), écrivain. Le collège de la ville porte aujourd'hui son nom.
- Stanislas Leszczyński, roi de Pologne de 1704 à 1709, s'exila à Wissembourg et y vécut de 1719 à 1725. Le lycée de la ville porte aujourd'hui son nom.
- Pierre-Paul Botta, général né à Wissembourg en 1741 et mort à Vannes en 1795.
- Jacob Job Elie (1746-1825), général ayant participé à la prise de la Bastille.
- Jean-Gotthard Grimmer (1749-1820), pasteur à Wissembourg puis député à la Convention nationale le 10 ventôse an III () en remplacement de Philibert Simond.
- Ferdinand Daniel Marx (1761-1839), général de cavalerie français et baron du Premier Empire.
- Frédéric Michel Lajolais, général né à Wissembourg en 1765 et mort au château d'If en 1809.
- Georges Michel Léopold Labbé de Waudré, général né à Wissembourg en 1766 et mort à Toulouse en 1815.
- Louis Apffel (1777-1847), avocat, maire, conseiller général et amateur d'art, né à Wissembourg.
- Charles Westercamp (1799-1871), député du Bas-Rhin, né à Wissembourg.
- Louis Moll, agronome né à Wissembourg en 1809 et décédé en 1880.
- Jean Frédéric Wentzel (1807-1869) et l'Imagerie de Wissembourg.
- Joseph Guerber, écrivain et député protestataire, né à Wissembourg en 1824 et décédé en 1909.
- Philippe Gaspard Gauckler (1826-1905) ingénieur en génie civil, officier de la Légion d’honneur auteur de la formule de Gauckler-Manning-Strickler.
- Auguste Dreyfus (1827-1897), grand financier et homme d'affaires français.
- Joseph von Stichaner (1838-1889), Kreisdirektor à Wissembourg (monument au sud de la ville), président du Bas-Rhin.
- Charles-Emile Matthis travailla comme lithographe dès 1863 pour l'imprimerie Wentzel de Wissembourg[20].
- Charles Marbach Karl Marbach, (1841-1916), Évêque de Paphus et membre du clergé de Strasbourg de 1891 à 1901.
- Charles Mewès (1858-1914), architecte ;
- Charles de Foucauld (1858-1916), explorateur et religieux, habita quelques années de son enfance à Wissembourg.
- Alexander zu Hohenlohe-Schillingsfürst, (1862-1924) député du Reichstag pour la circonscription électorale du Reichsland Elsaß-Lothringen 10 (Alsace-Lorraine) de 1893 à 1903, diplomate, éditeur, nommé citoyen d'honneur de Wissembourg en 1903.
- André Bloch (1873–1960), compositeur français.
- Heinrich Boell (1890–1947), musicien allemand organiste et chef de chœur.
- Oskar Joost (1898–1941), musicien allemand.
- Marie Gross née Krebs (1899-1964), résistante ayant permis l'évasion d'une soixantaine de prisonniers de guerre français pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Götz Harbsmeier (1910–1979), théologien protestant allemand. Voir : Götz Harbsmeier.
- Paul Collowald (né en 1923 à Wissembourg), journaliste français.
- Jean-Pierre Hubert, écrivain et musicien né à Strasbourg en 1941 et décédé à Wissembourg en 2006.
- Gérard Collin-Thiébaut (né en 1946), artiste plasticien, vécu à Wissembourg de 1969 à 1975, au 5 rue Saint-Jean.
- Valérie Mischler, actrice et chanteuse française.
- Christophe Bouisse, acteur.
- Christophe Kern (né en 1981), cycliste français.
- Jean-François Kornetzky (né en 1982), gardien de but français.
- Pokey LaFarge, de son vrai nom Drew Heissler (né en 1983), chanteur de Bluegrass américain dont la famille est originaire de Wissembourg.
- David Ulm (né en 1984), footballeur français.
- Lydie Lescarmontier (née en 1985), glaciologue et auteure française.
- Ophélie Cyrielle Etienne (née en 1990), médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Londres en 2012 (natation).
Lieux et monuments
Monuments classés monuments historiques
- Église Saint-Pierre-et-Paul, ancienne abbatiale et dernier vestige de l'abbaye du XIIIe siècle, classée en 1930[21]. Cette église est le deuxième plus grand bâtiment de style gothique original en Alsace après la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. On y a trouvé le Christ de Wissembourg, plus ancien vitrail figuratif connu, exposé au musée de l'Œuvre Notre-Dame à Strasbourg. La tour carrée côté ouest est datée de 1075. Côté nord se trouvent les restes du cloître de l'abbaye, jamais achevé, qui permet d'accéder à une chapelle romane du XIe siècle. L'église contient également une monumentale peinture murale de 11 mètres de haut, datant probablement du XIVe siècle et représentant saint Christophe tenant l'enfant Jésus dans ses bras. D'autres fresques anciennes et vitraux sont également visibles.
- La chapelle Saints-Pierre-et-Paul et le passage vouté reliant la chapelle à l'église sont inscrits depuis 1973[22].
- Église Saint-Ulrich, située à Altenstadt (à l'est de Wissembourg). Classée depuis 1898[23], elle date des XIe et XIIe siècles.
- Église Saint-Jean, où la Réforme a été prêchée par Martin Bucer en 1522 (clocher roman du XIIIe siècle). Classée en 1898[24].
- L'hôpital Stanislas, 7 rue Stanislas, classé en 1929[25].
- L'hôtel de ville, classé en 1932[26].
- La maison Kobold, 26 rue de l'Étoile, classée en 1929[27].
- Une maison du XVIe siècle, située 20 et 22 rue de la Laine, classée depuis 1929[28].
Monuments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
- L'ancien doyenné, actuellement sous-préfecture de Wissembourg, inscrite en 1994[29].
- La maison du Sel (XVe siècle), bâtiment qui servait à la collecte de la gabelle, inscrite en 1998[30].
- L'ancien hôtel du prêteur royal Von Neubeck, inscrit en 1987[31].
- L'ancienne maison Bürgerhof, inscrite en 1935[32].
- L'ancienne maison des Tanneurs, inscrite en 1929[33].
- L'ancienne église des Dominicains, inscrite en 1982[34].
- Le canal de la Lauter, inscrit partiellement en 1997[35].
- Le château Saint-Rémy d'Altenstadt, inscrit en 1989[36].
- Le château du Geisberg, inscrit en 1990[37].
- Une maison du XVIIe siècle, située 27, rue Neuve, inscrite en 1935[38].
- Une maison du XVIe siècle, située 2 rue Nationale, inscrite en 1935[39].
- Une maison du XVIIe siècle, située 35 rue de la Laine, inscrite en 1935[40].
- La maison Vogelsberger, située 2 quai Anselmann, inscrite en 1929[41].
- La maison Wagenführer, située 5 quai Anselmann, inscrite en 1938[42].
- La maison dite maison des Chevaliers, 1 avenue de la Sous-Préfecture, inscrite en 1990[43].
- La maison dite Stern, 28 rue de l'Étoile, inscrite en 2008[44].
- Le musée Westercamp, inscrit en 1935[45].
- L'obélisque du roi de Rome, inscrit en 1989[46].
- Les restes des fortifications de la ville (XIIIe siècle), bien conservés par endroits, inscrits en 1933[47].
- L'intersection du 49e parallèle nord et du 8e méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).
- Synagogue la première datée de 1805, remplacée par une nouvelle en 1872 et détruite au cours de la Seconde Guerre mondiale. Une troisième fut construite après la guerre[48].
- Cimetières : cimetière de l'église paroissiale Saint-Ulrich, cimetière chrétien, cimetière juif[49],[50],[51].
Église Saints-Pierre-et-Paul. Tour romane de l'église Saints-Pierre-et-Paul. Fresque Saint Christophe tenant l'enfant Jésus dans ses bras (XIVe siècle). Église Saint-Jean. La maison du Sel. Hôtel Stanislas. Maison dite de « l'ami Fritz ». Maison Vogelsberger construite en 1540. Détail de la maison Vogelsberger. La grange aux Dîmes. Sous-préfecture, ancien doyenné. Musée Westercamp.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
En 2014, la liste conduite par Christian Gliech (DVG) remporte l'élection municipale de Wissembourg avec 28 voix d'avance sur la liste de Jean-Max Tyburn (DVD)[52]. Toutes les listes présentes au premier tour se sont maintenues au second tour [53], à l'exception de celle conduite par Michèle Motsch, qui a fusionné avec celle de Jean-Max Tyburn[54].
Tête de liste | Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | CM | CC | |||
Christian Gliech * | DVG | 1 169 | 32,93 | 1 422 | 39,16 | 21 | 10 | |
Jean-Max Tyburn | DVD | 818 | 23,04 | 1 394 | 38,39 | 6 | 3 | |
André Krieger | UMP | 573 | 16,14 | 464 | 12,77 | 1 | ||
Michèle Motsch | DVD | 532 | 14,99 | |||||
Gabriel Bastian | FN | 457 | 12,87 | 351 | 9,66 | 1 | ||
Inscrits | 5 861 | 100,00 | 5 861 | 100,00 | ||||
Abstentions | 2 222 | 37,91 | 2 116 | 36,10 | ||||
Votants | 3 639 | 62,09 | 3 745 | 63,90 | ||||
Blancs et nuls | 90 | 2,47 | 114 | 3,04 | ||||
Exprimés | 3 549 | 97,53 | 3 631 | 96,96 | ||||
* Liste du maire sortant |
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[62].
En 2018, la commune comptait 7 519 habitants[Note 3], en diminution de 3,07 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Histoire postale
Un bureau de poste a été créé à Wissembourg en 1648[64].
À partir de 1792, ce bureau utilise des marques postales linéaires qui sont libellées avec le numéro 67 (par exemple 67 WISSEMBOURG - on trouve également des marques un peu plus rares avec l'orthographe 67 WEISSEMBOURG)[64]. Les premiers cachets à date apparaissent en 1831[65].
En 1852, la poste affecte le numéro de cachet petit chiffre 3693 à Wissembourg. En 1862, ce numéro est remplacé par le cachet « Gros Chiffres » 4345 (voir figure). En 1872, à la suite de l'annexion par l'Allemagne, ce numéro est affecté à la commune de Saint-Just-la-Pendue[66].
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Aspects culturels de Wissembourg et de sa région à travers les âges : exposition, 14-, Relais culturel régional, Wissembourg, 1981, 60 p.
- Fritz Eyer, Wissembourg, art et histoire, Éd. de la Tour blanche, Wissembourg, 1980, 65 p.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- le décret 2014-1722 du 29 décembre 2014 voit la suppression de l'arrondissement de Wissembourg fusionné à celui de Haguenau à compter du 1er janvier 2015.
- Alsace, des fossiles et des hommes. Jean-Claude GALL. p. 66. (ISBN 2-7165-0655-8).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Wissembourg (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Wissembourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jaucourt, L'Encyclopédie, édition 1re, (1751), Vol. XVII, pp. 595-96.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, Volume 2 (1996)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Géographie Universelle traduite de l'Allemand de Mr. Büsching, tome 4, contenant la France (première partie), Strasbourg, Bauer & Cie, 1770
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- « Emploi, chômage : les contrastes du Grand Est » (consulté le ).
- « Insee - Chiffres clés : Commune de Wissembourg (67544) », sur www.insee.fr (consulté le ).
- François Lotz, Artistes-peintres alsaciens décédés avant 1800 : Avec un complément concernant des artistes-peintres alsaciens ayant œuvré après 1800 (Artistes-peintres alsaciens.), Printek, , 383 p., p.223.
- Notice no PA00085247, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085243, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085244, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085246, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085249, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085251, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085252, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085256, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00132524, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA67000023, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- [Notice no PA00085250, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085258, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085253, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085245, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA67000021, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085275, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085288, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085260, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085259, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085257, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085254, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085255, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- [Notice no PA00085287, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA67000080, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085261, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085262, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00085248, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA67008057, base Mérimée, ministère français de la Culture Synagogue
- Notice no IA67008250, base Mérimée, ministère français de la Culture Cimetière de l'église paroissiale Saint-Ulrich
- Notice no IA67008058, base Mérimée, ministère français de la Culture Cimetière chrétien
- Notice no IA67008059, base Mérimée, ministère français de la Culture Cimetière juif
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- Article du journal Le Monde en date du 15 septembre 1980
- Notice NetDBA de BERTRAND Pierre, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
- [PDF] Liste des maires sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- Christian Gliech a été candidat du mouvement La République en marche aux élections législatives des 11 et 18 juin 2017 dans la 8e circonscription du Bas-Rhin
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