Kaliningrad

Kaliningrad (en russe : Калининград, en allemand : Königsberg, en polonais : Królewiec, en lituanien : Karaliaučius), anciennement Königsberg en Prusse-Orientale, est une ville de Russie située dans une exclave territoriale, l'oblast de Kaliningrad, totalement isolée du reste du territoire russe, entre la Pologne et la Lituanie. Sa population s'élève à 475 100 habitants en 2018.

Pour la ville avant la Seconde Guerre mondiale, voir Königsberg.

Pour la ville de l'oblast de Moscou anciennement appelée Kaliningrad, voir Korolev.

Kaliningrad
(ru) Калининград

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Russie
Région économique Kaliningrad
District fédéral Nord-Ouest
Sujet fédéral Oblast de Kaliningrad
Maire Aleksandr Iarochouk
Code postal 236010
Code OKATO 27 401
Indicatif (+7) 04012
Démographie
Gentilé Kaliningradois
Population 475 100 hab. (2013)
Densité 2 203 hab./km2
Géographie
Coordonnées 54° 44′ nord, 20° 29′ est
Altitude 4,8 m
Superficie 21 570 ha = 215,7 km2
Fuseau horaire UTC+02:00 (USZ1)
Divers
Fondation 1255
Statut Ville depuis 1286
Ancien(s) nom(s) Königsberg (avant 1946)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Russie
Kaliningrad
Géolocalisation sur la carte : Oblast de Kaliningrad
Kaliningrad
Géolocalisation sur la carte : Russie européenne
Kaliningrad
Géolocalisation sur la carte : Russie européenne
Kaliningrad
Liens
Site web www.klgd.ru
Sources

    En 2018, la ville a accueilli quatre matchs de la Coupe du monde de football.

    Histoire

    Kaliningrad se trouve sur le site de l'ancienne Königsberg (nom allemand qui signifie littéralement mont du roi, en l'honneur du roi Ottokar II de Bohême[1] ayant pris part aux croisades dans la région), fondée en 1255 par les Chevaliers teutoniques autour d'un château devant les protéger contre les Prussiens. La ville fit partie de la Ligue hanséatique en 1340. À la suite des défaites des Chevaliers teutoniques contre la Pologne et après la chute du château de Marienburg en 1457, Königsberg devint la capitale de l'Ordre teutonique. Lorsque, en 1525, le dernier Grand-maître de l'ordre, Albert de Brandebourg-Ansbach, sécularisa celui-ci, c'est tout naturellement que Königsberg devint la capitale du nouveau duché de Prusse qu'il venait de créer après sa conversion au luthéranisme. Lorsque le duché fut érigé en royaume par Frédéric III de Brandebourg en 1701, Königsberg devint vice-capitale royale avec Berlin. La ville est alors très majoritairement peuplée d'Allemands, et ce, jusqu'en 1945. Elle fait partie du royaume de Prusse, puis de l'Empire allemand en 1871. Après la Première Guerre mondiale et la défaite allemande, elle est intégrée à l'État libre de Prusse. Comme l'ensemble de la province de Prusse-Orientale, elle est séparée de l'Allemagne par le corridor de Dantzig, établi en 1919.

    Fin du Troisième Reich et rattachement à l'URSS

    La ville et sa population subirent à la fin de la Seconde Guerre mondiale des bombardements anglo-américains sévères. L'assaut de la ville par les troupes soviétiques, sous le commandement du maréchal Vassilievski commença le 6 avril et se termina le par la capitulation de la garnison allemande. Elle fut tragique car Vassilievski, anticipant une résistance acharnée de cette garnison retranchée pour la prise de la ville, n'attendit pas la fin de la préparation d'artillerie pour engager l'assaut de l'infanterie, ce qui causa des pertes considérables parmi les troupes soviétiques. De cette prise témoignent encore des monuments ou des tombes communes (en russe « fraternelles ») des soldats tombés lors de la prise de la ville. Le plus grand d'entre eux est le monument à la mémoire des 1 200 combattants de la garde tombés à cet endroit. Ce monument construit sur leur tombeau constitue le point de rassemblement de la population locale à chaque anniversaire de la victoire de 1945.

    Königsberg fut renommée Kaliningrad (du nom du président du Præsidium du Soviet suprême et membre du Comité central du Parti, Mikhaïl Kalinine) en 1946, lorsque l'URSS reçut ce territoire (oblast de Kaliningrad) en compensation des destructions et des pertes subies lors de la Seconde Guerre mondiale. Le partage de la Prusse-Orientale entre la Pologne et l'URSS résulte aussi d'une volonté d'empêcher la résurgence des revendications territoriales, naguère élevées par Hitler, à propos du couloir de Dantzig.

    La population allemande subsistante reçut l'ordre de quitter ce territoire sous quelques jours avec le droit d'emporter seulement quelques affaires personnelles. La population implantée par l'URSS était constituée des peuples composant l'URSS, et pas exclusivement des Russes. Les survivants de plusieurs villages biélorusses détruits par les nazis furent déplacés dans la région de Kaliningrad. Plusieurs villages de l'oblast en témoignent actuellement, dont le Novobobrouïsk (littéralement « Nouveau Bobrouïsk »), fondé par les rescapés de la région biélorusse de Bobrouïsk, ou bien Mozyri, fondé par les rescapés de Mozyr.

    Deux projets de région autonome dans l'oblast de Kaliningrad ont été suggérés par des groupes ethniques, au moyen de lettres adressées au Comité central (exhumées par l'historien Nikolaï Bougaï (ru)) et rejetés. En 1956, lors de la réhabilitation des victimes de Staline, des Juifs d'URSS ont suggéré le transfert à Kaliningrad de l'oblast autonome juif, jusque-là établi au Birobidjan, en Sibérie orientale. En 1989-1995, ce fut au tour des Allemands de la Volga, déportés par Staline au Kazakhstan, de réclamer le rétablissement de leur république autonome (supprimée en 1941) au sein de l'oblast de Kaliningrad.

    Un troisième projet, économique cette fois et réclamé par les habitants actuels de l'oblast de Kaliningrad, a été rejeté par le gouvernement russe et l'Union européenne : celui d'une zone franche en union douanière avec les pays voisins.

    Depuis la chute du bloc communiste

    Selon un article de Der Spiegel de 2010, lors la réunification allemande, des réformateurs soviétiques, anticipant des troubles à Kaliningrad, proposèrent l'idée d'un retour de la Prusse-Orientale dans le giron allemand, proposition rejetée par Bonn, capitale de la RFA, à l'époque, soucieuse de concentrer la réunification entre la RFA et la RDA[2].

    La ville est encore de nos jours associée à la mémoire d'un dignitaire soviétique, tandis que Stalingrad (renommée Volgograd après la mort de Staline), Léningrad, Gorki, Kalinine, Kirov ou Sverdlovsk ne sont plus employés. L'emploi du nom allemand originel Königsberg ayant été massivement rejeté par l'opinion locale et par la municipalité, bien que l'appellation familière courante soit en russe Kenig (Кениг pour König), de nombreuses propositions furent faites dans les années 1991-1995, sans qu'aucune ne soit adoptée : « Korolovets » comme le font déjà les Polonais (« Królewiec »), les Tchèques (« Královec ») ou les Lituaniens (« Karaliaučius »), rejetées comme traductions de Königsberg, « Kantograd » (ville de Kant) rejeté parce que Kant était allemand[3], « Korolevsk » ou « Korolevgrad » en hommage au « père » de l'astronautique russe Sergueï Korolev, rejetée parce qu'encore trop proche de l'idée de « roi » (Korolev est l'équivalent de Leroy en russe) et parce que Korolev était ukrainien, « Boroussk » en référence à la Borussie ou encore « Tvansk », rejetés parce que baltes et non russes. Il semble que les générations élevées en Union soviétique et leur descendance, dont beaucoup sont des familles de militaires, attachent d'autant plus de valeur au nom soviétique de Kaliningrad, que leur ville n'a pas de nom antérieur historiquement russe, comme les autres villes de Russie rebaptisées par le gouvernement communiste.

    Outre le grand arsenal naval de l'URSS en mer Baltique, les ports civils de Kaliningrad jouèrent un rôle important pour le commerce maritime et l'industrie de la pêche. En URSS, la ville pouvait se targuer d'avoir plusieurs navires simultanément présents dans tous les océans de la planète. L'arsenal naval jouait un rôle militaire de premier ordre dans le Pacte de Varsovie, et fut la base de départ des expéditions soviétiques en Antarctique (musée du Vityaz).

    Une fête pour les 750 ans (700 d'histoire allemande, 50 d'histoire russe) de la ville le a rassemblé les présidents Poutine, Chirac et le chancelier allemand Schröder. Depuis l'adhésion de dix pays de l'Est à l'Union européenne, la ville est désormais une exclave russe dans l'UE.

    Le , le commandant des forces américaines en Europe a confirmé qu'en 2008 Dimitri Medvedev a transféré à Kaliningrad des missiles balistiques Iskander[4] et y a ensuite mené des exercices de frappe nucléaire, et qu'il y a des armes anti-navires, des défenses aériennes et des équipements de guerre électronique[5].

    Longtemps symbole de ville détruite et d'architecture soviétique typique, Kaliningrad a vu son centre historique réhabilité à partir de la fin des années 2000, des travaux de reconstruction des anciens bâtiments ayant commencé. Un projet de reconstruction du château de Königsberg est régulièrement évoqué, soutenu par Vladimir Poutine[6].

    En 2018, la ville de Kaliningrad est devenue l’une des villes hôtes de la Coupe du monde de football.

    Géographie

    Königsberg, édifiée sur l'estuaire de la Pregolia (Pregel, en allemand), occupe les deux berges de ce fleuve, ainsi qu'une île centrale, le Kneiphof. Le port est naturellement séparé de la mer Baltique par une presqu'île, la Sambie (Samland), fermant la lagune de la Vistule. Un canal de 43 km de longueur, le canal maritime de Kaliningrad (de), relie la ville au port maritime de Baltiisk (Pillau). Par voie de terre, Berlin se trouve à environ 650 km de cette ancienne capitale de la Prusse. La presqu'île de Sambie est très fréquentée l'été en raison de ses stations balnéaires : Zelenogradsk (Cranz), Svetlogorsk (Rauschen), Iantarny (Palmnicken) et Pionerski (Neukühren).

    Climat

    • Température record la plus froide : −33,3 °C ()
    • Température record la plus chaude : 36,5 °C ()
    • Nombre moyen de jours avec neige dans l'année : 65
    • Nombre moyen de jours de pluie dans l'année : 159
    • Nombre moyen de jours avec de l'orage dans l'année : 22
    • Nombre moyen de jours avec tempête de neige dans l'année : 11
    Relevé météorologique de Kaliningrad
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −3,8 −3,2 −0,8 2,7 7,4 10,6 12,9 12,8 8,8 5,1 0,3 −1,9 4,2
    Température moyenne (°C) −1,9 −1,4 1,7 6,6 12,1 15,4 17,4 17,1 12,7 8,2 3,1 −0,1 7,6
    Température maximale moyenne (°C) 1,3 2,3 6,1 11,6 17,7 20,4 22 22,1 17,2 11,9 5,3 2,4 11,7
    Précipitations (mm) 62 46 45 40 51 78 74 84 83 85 78 78 804
    Source : Le climat à Kaliningrad (en °C et mm, moyenne mensuelles) Pogoda.ru.net

    Transports

    Transport ferroviaire

    La gare de Kaliningrad-Passajirski (Калининград-Пассажирский), construite du temps de la Prusse-Orientale, connue aussi comme la gare du Sud (Южный вокзал), est la gare principale de la ville. Elle est desservie à la fois par les trains locaux (circulant dans les confins de l'oblast de Kaliningrad) et les trains longues distances. Cette gare est reliée à la fois au réseau ferroviaire russe à voie large et au réseau européen à voie normale. C'est pourquoi les trains allemands et polonais peuvent accéder à cette gare sans changer de boggies.

    L'autre gare importante est la gare du Nord (Северный вокзал). Elle est seulement desservie par les trains locaux, notamment les trains électriques vers le littoral : Zelenogradsk, Svetlogorsk et Pionerski.

    Il y a aussi quelques autres petites gares dans la ville.

    Transport aérien

    L'aéroport international Khrabrovo se trouve à 24 km de la ville.

    Transports en commun

    La ville possède un réseau de tramway à voie métrique, un réseau de trolleybus et une multitude de lignes d'autobus. Les réseaux de tramway et de trolleybus sont gérés par une entreprise municipale, mais la plupart des lignes d'autobus sont exploitées par des entreprises privées.

    Culture

    Musique

    Kaliningrad accueille tous les deux ans depuis 1999 le Concours international d'orgue Mikaël Tariverdiev[7].

    Monuments historiques

    Monuments culturels

    • Le Théâtre dramatique régional de Kaliningrad

    Monuments religieux

    • L'ancienne cathédrale de la ville, datant du XIVe siècle se trouve au centre-ville, sur l'île qui était appelée par les Allemands Kneiphof et qui est aujourd'hui connue comme l'île de Kant. En effet, cette île faisait partie de l'ancien quartier du centre de la ville datant du Moyen Âge, mais à la fin de la Seconde Guerre mondiale ce quartier a été totalement détruit, puis transformé en parc. La cathédrale est le seul bâtiment qui soit resté car les Soviétiques n'ont pas osé détruire les ruines de la cathédrale pour la simple raison que le philosophe Emmanuel Kant y était enterré. Après la restauration des années quatre-vingt-dix, la cathédrale fonctionne maintenant comme un centre culturel avec un musée et des salles de concert et il existe à l'intérieur une petite chapelle luthérienne et une petite chapelle orthodoxe. Elle abrite un grand orgue remarquable[8].
    • La cathédrale du Christ-Sauveur, qui est la cathédrale moderne orthodoxe de la ville, a été achevée en 2006 et se trouve sur la place de la Victoire.
    • L'église de Juditten construite en 1288 située alors à Juditten par les chevaliers teutoniques
    • Eglise de la Résurrection

    Fortifications

    Aujourd’hui, une partie de ses anciennes fortifications est encore debout.

    Les fortifications du deuxième entourage

    Le deuxième entourage comporte des bastions, demi-lunes, portes ville, etc. et a été construit au milieu du XIXe siècle. Vers le début du XXe siècle, ce système de défense était devenu obsolète et empêchait le développement de la ville. C'est pourquoi on les a partiellement démolies en 1910.

    Les parties les plus connues du deuxième entournage qui subsistent aujourd'hui sont :

    • Les sept portes de la ville néogothiques, dont la Porte Royale (Königstor) est la plus célèbre. Elle a d'ailleurs été choisie comme symbole des célébrations du 750e anniversaire de la fondation de la ville en 2005. La Porte Royale et la Porte de Friedland sont aujourd'hui des musées.
    • Les tours Dohna (où se trouve le Musée de l'ambre) et Wrangel.
    • La caserne fortifiée Kronprinz.
    • Les bastions Sternwarte et Grolman.
    L’entourage des fortins

    L'entourage des fortins a été construit dans les années 1870. Il consiste en douze grands fortins et cinq petits fortins. Tous les fortins ont été préservés, mais ils ne sont pas ouverts aux touristes.

    Musées

    Bateau Vitiaz au musée océanographique.

    La ville possède cinq musées et quelques filiales. Les musées sont:

    • Musée d'art et d'histoire (Калининградский областной историко-художественный музей)
    • Musée de l'ambre (Музей янтаря), situé dans la tour ancienne Der Dona
    • La galerie d'art (Калининградская художественная галерея)
    • Musée océanographique (Музей Мирового океана), avec trois bateaux et un sous-marin
    • Musée Porte de Friedland (Фридландских воротах) avec de nombreux objets anciens (couverts, récipients, plaque de nom des rues, etc.)
    • Musée des fortifications et du génie militaire (Калининградский негосударственный музей фортификации и военной техники) (artillerie, etc.), situé dans le fort n° 5, une des quinze anciennes casernes de la ville.

    Sites d’attraction touristique

    En 2018 le stade Kaliningrad Arena a été construit sur les rives de l’île Oktiabrski, à proximité immédiate du quai de la rivière Staraïa Pregolia. La capacité du stade est 35 000 places.

    Économie

    En 1996, Kaliningrad a été désignée « Zone Économique spéciale ».

    Lors de la préparation pour la Coupe du Monde de football 2018 4 hôtels ont été construits, y compris un hôtel 5 étoiles : résidence hôtelière Crystal House[9].

    Sport

    La ville abrite le club de football du Baltika Kaliningrad, qui évolue depuis 2006 en deuxième division russe.

    Coupe du Monde de football 2018 à Kaliningrad

    La ville a accueilli quatre matchs lors du tournoi :

    • , Croatie Nigéria
    • , Serbie Suisse 
    • , Espagne Maroc
    • , Angleterre Belgique

    Un Festival des supporteurs a eu lieu à Kaliningrad sur la place centrale en face de la Maison des Soviets (rue Chevtchenko). La capacité de la piste du Festival est 15 000 personnes. Les supporteurs ont pu voir les matchs sur grand écran (à peu près 120 mètres carrés). En outre, une aire de restauration, des spectacles et une zone d’hospitalité étaient disponibles[10].

    Le stade et le terrain de Festival sont équipés de manière à créer un milieu accessible pour les personnes à mobilité réduite.

    Population

    Vue du quartier dit « historique » proche de la cathédrale de Königsberg.
    date population
    188 000
    204 000
    296 962
    354 788
    401 280
    430 003
    423 651
    421 678

    Pratiquement vidée de ses habitants en 1945, Kaliningrad affiche aujourd'hui presque un demi-million d'habitants, russes à plus de 90 %. Le reste de la population est composé de Biélorusses, d'Ukrainiens et de Polonais. Il reste moins de 200 Allemands, souvent âgés.

    Rattachements géopolitiques

    Quelques personnalités de Kaliningrad

    Jumelage

    La ville de Kaliningrad est jumelée avec[11] :

    Notes et références

    1. (de) Michael Ludwig, « An Friedrich bleibt es hängen - Kaliningrad feiert », sur faz.net,
    2. Der Spiegel, 21 mai 2010: Wiedervereinigung: Moskau bot Verhandlungen über Ostpreußen an
    3. Luc Maffre et Thomas Malbec dans Regards sur l'Est, du 2 février 2016 sur .
    4. Dimitri Medvedev à Moscou, le 5 novembre 2008.
    5. Debka 13-12-2015 (en).
    6. « A Russian Enclave Renewed: Kaliningrad Wants Its Castle Back », Der Spiegel, 2 février 2007.
    7. http://www.organcompetition.ru/.
    8. « sobor-kaliningrad.ru/eng/the_cathedrals_history.html »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    9. (ru) « Вне игры: новые отели в городах ЧМ-2018 - Телеканал Поехали! », sur www.poehali.tv (consulté le ).
    10. (en-US) « Фанзона », sur kgd2018.ru (consulté le ).
    11. (en) Jumelages de Kaliningrad.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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