Rouyn-Noranda

Rouyn-Noranda est une ville-MRC et depuis 1966, le chef-lieu de la région administrative de l'Abitibi-Témiscamingue[1] à l'ouest du Québec[2], au Canada. Son économie est actuellement basée sur l'exploitation et la transformation des ressources minières et forestières, la fabrication d'équipements pour ces industries et un secteur tertiaire développé, dont les services administratifs.

Rouyn-Noranda

Fontaine près du lac Osisko
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Abitibi-Témiscamingue
Statut municipal Ville et territoire équivalent
Maire
Mandat
Diane Dallaire
2017 - 2021
Code postal
Fondateur Edmund Horne (1924)
Constitution
Démographie
Gentilé Rouynorandien, ienne
Population 42 334 hab. ()
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 14′ 00″ nord, 79° 01′ 00″ ouest
Superficie 600 986 ha = 6 009,86 km2
Divers
Langue(s) Français
Fuseau horaire Heure de l'Est
Indicatif +1 819, +1 873
Code géographique 2486042
Devise Fierté. Solidarité. Savoir
Localisation
Liens
Site web Site officiel

    18e ville en importance au Québec[3], en date de 2021, la ville compte 43 182 habitants[4].

    Rouyn et Noranda furent fondées à la suite de la découverte en 1917 d'un riche gisement de cuivre sur les rives du lac Osisko. La fusion des deux villes fut réalisée en 1986 et avec plusieurs municipalités environnantes entre 1995 et 2001. Cette dernière s'est regroupée d'abord avec les villages limitrophes de Granada, de Lac-Dufault et de Beaudry, puis le avec Bellecombe, Cléricy, Cloutier, D'Alembert, Destor, Évain, McWatters, Arntfield, Montbeillard, Mont-Brun, Rollet et Cadillac, désormais appelées quartiers, ainsi que des ex-territoires non organisés de Lac-Montanier, Lac-Surimau et Rapide-des-Cèdres.

    Même si elle constitue une municipalité régionale de comté, son nom officiel reste « Ville de Rouyn-Noranda ».

    Géographie

    Municipalités limitrophes

    Toponymie

    La ville de Rouyn tira son nom du canton éponyme dans lequel elle se situe. Le nom de Rouyn se veut un hommage à Jean-Baptiste de Rouyn, chevalier, seigneur de Saint-Maurice, en Lorraine, capitaine d'infanterie et membre du régiment Royal-Roussillon[5] de Montcalm[6] en 1759. Gravement blessé durant la bataille de Sainte-Foy en 1760, il reçoit la croix de Saint-Louis, puis retourne en France et y meurt.

    L'appellation Noranda résulte de la contraction de Northern Canada qui, à l'origine, devait prendre la forme de Norcanda, mais se mua en sa forme actuelle par suite de la négligence d'un imprimeur distrait. Le toponyme algonquin de la ville est Conia Asini[7]

    Climat

    Rouyn-Noranda

    JFMAMJJASOND
     
     
    75
     
    −19
    −21
     
     
    38
     
    −15
    −18
     
     
    60
     
    −6
    −16
     
     
    88
     
    6
    −6
     
     
    88
     
    20
    4
     
     
    87
     
    21
    10
     
     
    100
     
    20
    13
     
     
    132
     
    20
    10
     
     
    132
     
    15
    8
     
     
    160
     
    8
    −2
     
     
    92
     
    −3
    −8
     
     
    76
     
    −13
    −17
    Haut: Température maximale moyenne (°C)
    Bas: Précipitations (mm). Total annuel: 1 128mm.
    Source : NASA Earth Observation Data[8]

    Le climat de Rouyn-Noranda est un climat subarctique, un intermédiaire entre le climat tempéré et le climat polaire. Les étés sont moins chauds et les hivers plus rigoureux que dans le climat tempéré. La végétation correspond à la forêt boréale et mixte par endroits. Les températures moyennes oscillent entre −18 °C et −19 °C en janvier et 16 °C et 17 °C en juillet, avec des records de froid tels qu'un −49,5 °C le ou de chaud avec un 34,5 °C le [9]. Si en hiver, il est plus fréquent de rencontrer des températures avoisinant les -20 à −40 °C, les étés sont de plus en plus chauds en général ; cela joue entre 20 et 33 °C, avec de fréquents indices humidex élevés. Fait marquant vers la fin de , une tempête de neige s'est abattue sur la région et qui, aux dires des témoins, fut « la plus terrible que l'on ait vue depuis très longtemps ». La neige tomba ainsi pendant 3 jours, ensevelissant tout sur son passage[10],[11]. La dernière neige tombe parfois dans le mois de juin.

    Histoire

    Occupation autochtone du territoire

    Les alentours de Rouyn-Noranda sont habités depuis 8 000 ans par les peuples autochtones. Selon certaines recherches archéologiques, les peuples algonquiens occupent ce territoire depuis au moins le XIIIe siècle. Au XVIIe siècle, juste avant l'arrivée des Européens, les « Témiscamingues » apparentés aux Algonquins et les « Abitibis », apparentés aux Cris de la baie James se partagent cette zone et les échanges entre ces deux peuples frères semblent pacifiques[12],[13]. Les Témiscamingues peuplent le pourtour du lac Témiscamingue et s'auto-désignent Sagi wan icana bi alors que les Abitibis peuplent le pourtour du lac Abitibi et s'auto-désignent Apittipi anissinape qui signifie « Gens du lac à coloration foncée »[14].

    Au XVIIe siècle

    Entre 1620 et 1630, les Hurons et les Iroquois tissent des alliances privilégiées avec respectivement les Français et les Anglais. Les Iroquois, qui veulent s'assurer de conserver leur avantage commercial dans la vente des fourrures vont lancer vers le nord des raids de guérilla entre 1630 et 1640. N'ayant pu obtenir l'exclusivité du commerce, les Iroquois, qui ont acquis une supériorité militaire avec l'achat de centaines d'arquebuses, vont pratiquer des raids de rapine contre les convois algonquiens de fourrures en route vers les postes de traites français. Vers 1650, l'augmentation des frais demandés par les Outaouais va obliger les Français à recourir au service de traiteurs indépendants et moins onéreux, les coureurs des bois[14].

    Lieu de passage et de commerce

    Les Témiscamingues (Algonquins) et les Abitibis (Cris) au XVIIe siècle.

    En 1658, Gabriel Druillettes[15] fait une première description géographique de la région. Il retrace la route des canots se rendant en Jamésie, celle qui franchit le partage des eaux par le lac des Quinze, l'Outaouais et le lac Abitibi. Cette route emprunte ici les lacs Opasatica[16], Dasserat[17], Duparquet[18] puis Abitibi.

    Le territoire abitibien voit donc les premières expéditions européennes vers 1670 sous la direction de Radisson, expéditions inhérentes à une stratégie de développement de la traite des fourrures dans la région de la baie d'Hudson et des colonies de la Nouvelle-France.

    Au milieu du XVIIe siècle, les Amérindiens de la région se détournent des Français avec l'ouverture d'un poste de traite anglais, plus généreux et situé à la Baie d'Hudson. En 1686, afin d'éliminer la concurrence, Pierre Chevalier de Troyes monte donc une expédition afin d'y déloger les Anglais. À cette occasion, il dirige la troupe de Pierre, Paul et Jacques Le Moyne et d'une centaine d'hommes dont 30 Français et 70 Canadiens. Parti de Montréal au mois de , l'expédition se trouve dans les environs des lacs Opasitica et Dasserat au mois de . Pierre de Troyes décrit que « Le trente unie., et dernier jour du mois (de mai 1686), nous partimes et entrâmes dans un petit ruisseau[19] dont l'eau estoit a peine suffisante pour porter nos canots. Nous finies cinq lieues ce jour la et trois portages au dernier desquels je fus ou estoit la séparation des eaux[20], et par conséquent la hauteur de la terre[21] et du monde, que dans ce voiage la mer estoit egallement basses aux costes du Canada et de la baye du nord (...) Le premier jour de juin, le reste de nos gens arriva et le temps s'estant mis au calme, nous nous mîmes en route sur le dix heures du matin et traversâmes le lac (Dasserat), qui a cinq lieux d'un portage a l'autre. (...) Nous en fimes quatre cette journée la, qui ne sont qu'a une portée de fusil les uns des autres, et traversés par de petits lacs[22]. Je fus camper au bas du quatriesme[23]. »

    En 1713, le traité d'Utrecht concède aux Anglais le territoire de la Baie d'Hudson sans que l'on[Qui ?] sache vraiment où s'arrêtent les frontières intérieures. Le Fort Témiscamingue, érigé en un point névralgique sur la berge est du lac Témiscamingue par un commerçant français Guillaume Pothier de Pommeroy et six hommes en 1720 sur des terres Anicinabeg, devient à l'époque un important carrefour pour la traite des fourrures le long de la route de traite de la baie d'Hudson[14].

    La défaite française est officialisée par le traité de Paris en 1763 et vient mettre fin à la guerre de Sept Ans. À ce moment, la France doit choisir entre sa colonie de Nouvelle-France ou ses colonies des Antilles. La France opte pour les Antilles à cause de la présence de ressources naturelles facilement exploitables et aussi parce qu'elle sait qu'elle est incapable de défendre sa petite colonie de Nouvelle-France face aux prospères colonies britanniques.

    La nouvelle compagnie du Nord-Ouest de Montréal, principal employeur de la région entre en concurrence directe avec la Compagnie de la Baie d'Hudson qui opère déjà depuis un siècle. Cette concurrence dégénère en affrontements armés de 1795 jusqu'en 1821, date de leur fusion. En Europe, la mode de la soie sonne le glas du castor et dès les débuts du XIXe siècle, l'économie de la traite laisse place à une économie agricole et forestière. En 1836, c'est aussi un autre type d'entreprise qui se met en place, les missionnaires des Oblats vont forcer à l'évangélisation des Anichinabeks qui semblent désormais être un groupe de symbiose.

    1898 : nouveau territoire québécois

    Arrivée de Radisson dans un camp amérindien en 1660.

    Le , après une quinzaine d'années de pourparlers, le ministre Marchand obtient le rattachement de ce territoire à la province de Québec. Avant cette date, la région n'avait fait l'objet d'aucune évaluation ou cession de ressources forestières. Aucun accès routier n'existait et la ligne du partage des eaux était depuis toujours un frein au développement de la région. Le réseau hydraulique favorisait en fait la colonisation en permettant un flottage efficace et peu couteux vers le bassin versant du fleuve Saint-Laurent.

    En 1897, le milieu minier canadien entrevoit un avenir prometteur pour ce territoire avec l'existence d'une large bande de roches huronniennes. Quarante neuf cantons sont arpentés et Adélard Turgeon, ministre de la Colonisation et des Mines choisit des noms à la mémoire des soldats ayant pris part à la campagne de Montcalm en 1760 (Rouyn, Cadillac, Bellecombe, Cléricy[24], Montbeillard[25], Destor[26], D'Alembert[27]...etc)

    Débuts de la colonisation

    Couple d'Algonquins vers 1700 et 1720.

    Au début des années 1900, la région de Rouyn-Noranda n'était qu'une vaste forêt sauvage traversée de rivières et de nombreux lacs pratiquement inaccessibles. Un prospecteur de la Nouvelle-Écosse, Edmund Horne, s'aventura sur les rives du lac Osisko pour la première fois en 1911. Il revint deux autres fois pour fouiller le sol et y découvrit finalement des gisements de cuivre d'une grande teneur. Edmund Horne jalonne 670 acres sur la rive nord du lac Osisko, qui signifie « rat musqué » en algonquin.

    En 1922, le Thomson-Chadbourne Syndicate, un syndicat minier de New York, se porte acquéreur des terrains et fonde la société Noranda Mines Limited. Dans son premier rapport annuel daté de 1923, la compagnie estime les réserves à 7 500 000$. Cela déclenche une ruée minière.

    En 1924, Joseph Dumulon et ses fils construisent un magasin général sur la rive sud du lac[28]. Le , un jeudi, l'abbé Fougère y célébra la première messe. Sur ce coin de terre plein de promesses, une cinquantaine de personnes prièrent ensemble pour la première fois, regroupées autour d'un comptoir servant d'autel. Outre un hôtel rudimentaire, l'hôtel Osisko et quelques cabanes qui abritaient les colons, un grand camp se dressa sur une pointe avançant dans le lac. À l'est, s'élevait à quelques acres le camp des garde-feux, puis en face, le bureau du syndicat dans lequel les emplacements de la future ville étaient vendus. Albert Pelletier, suivi de trois religieuses, est le premier curé à s'installer dans l'école Saint-Louis, érigée la même année.

    Rue principale, Rouyn.

    Les deux villes furent érigées en municipalités la même année, soit le pour Noranda, et le 5 mai pour Rouyn. Elles ont donc fait leurs premiers pas ensemble pour ensuite prendre une allure différente, s'adaptant à leur caractère et à leurs besoins. En 1926, Rouyn-Noranda comptait 27 abonnés au téléphone. L'unique annuaire pour toute la région québécoise et ontarienne s'intitulait : Temiscaming Telephone Directory. Il contenait 88 pages, annonces incluses. Les numéros privilégiés étaient le 1 pour le curé Pelletier, et le 10 pour la mine Noranda. Le curé dut plaider sa cause pour obtenir le numéro 1. Le théâtre Régal, l'hôpital des Saints-Anges et l'église anglicane St. Bede's sont construits ainsi que l'ouverture de la route vers Macamic.

    Durant la crise économique de 1929, le gouvernement du Québec encouragea l'implantation de colons vers le Nord pour contrer l'exode vers la Nouvelle-Angleterre. Des gens affluèrent de partout, gonflés d'espoir et d'enthousiasme. Une mine s'érigea, des cabanes de bois apparurent ici et là sur les bords du lac et il sera bientôt question d'un village.

    En 1966, la ville devint la capitale administrative régionale, siège de plusieurs bureaux régionaux de différents ministères du gouvernement du Québec. La région conserve encore ses activités industrielles (minières et forestières) et a su développer des activités touristiques (randonnées, pourvoiries, etc). Les deux villes seront fusionnées en 1986, pour former une nouvelle entité.

    En 1997, les émissions d'anhydride sulfureux (dioxyde de soufre) dans l'atmosphère sont évaluées à 150 000 tonnes annuellement. Métallurgie du cuivre Noranda prévoyait réduire à 90 % les émissions de dioxyde de soufre dans l'air d'ici la fin de l'an 2001. Il est évalué à environ 50 000 tonnes seront rejetées annuellement. Par comparaison, la grande région de Montréal produit 23 000 tonnes de SO2 par année. La même année, Transports Canada cédait la propriété de l'aéroport de Rouyn-Noranda à la Ville. Depuis, l'aéroport, situé sur la rive est de la rivière Kinojévis à 16 km de la ville, joue un rôle majeur sur l'échiquier du développement économique et industriel de la communauté.

    Rue principale Rouyn-Noranda

    À la suite des réorganisations municipales québécoises de 2002, l'ensemble des municipalités de la MRC de Rouyn-Noranda fusionnent en une seule. Aujourd'hui la Ville de Rouyn-Noranda a le double statut de MRC et de municipalité locale[29],[30].

    Démographie

    Scène représentant un gros canot à marchandises de la Compagnie de la Baie d'Hudson passant devant une chute.

    Des fouilles archéologiques attestent d'une présence amérindienne vieille d'environ 8 000 ans sur le territoire de l'Abitibi-Témiscamingue. Le peuplement caucasien de la région, récent car effectué en grande partie dans les premières décennies du XXe siècle, est surtout le résultat de l'exploitation minière et agricole. Frappé par la Grande Dépression, l'état du Québec, en collaboration avec les sociétés de colonisation sous l'égide du clergé diocésain, prend la relève du mouvement de colonisation naturel vieux de trois siècles au Québec[31]. Des colons sont dès lors recrutés par des sociétés de colonisation de certaines paroisses spécifiques, tels de l'Estrie, du Bas-Saint-Laurent ou dans les régions autour de Montréal, entre autres.

    Bien que la population soit maintenant très majoritairement d'origine québécoise (canadienne-française), dans les débuts, un grand nombre de nationalités cohabitaient dans les villes-sœurs. Ce phénomène particulier est dû en grande partie à la main-d'œuvre étrangère engagée par la mine Noranda pour son exploitation. Les Polonais formèrent le groupe le plus nombreux et ils ont déjà été très actifs en fondant une chorale mixte, un groupe de danses folkloriques ainsi qu'une équipe de football. Les ressortissants d'Europe centrale et de l'Est formaient le gros des ressortissants étrangers : des Ukrainiens, des Tchécoslovaques, des Finlandais, des Russes, des Allemands et sans compter les habitants de souche britannique, très nombreux, venus de Grande-Bretagne, de l'Ontario ou du reste de la province de Québec. Pour les Québécois francophones de l'époque, peu habitués aux étrangers non-anglophones, les Européens de langues slaves seront les fro's, prononcé frô en québécois, une expression qui vient de la contraction du mot anglais foreigners, c'est-à-dire « les étrangers »[32].

    Le contexte de travail à la mine Noranda devant privilégier le français comme langue courante, beaucoup de ceux qui n'avaient pas appris le français, comme la communauté juive, quittèrent la ville face à l'avènement de la loi 101. Leur minorisation graduelle face au poids démographique francophone et la perte de vitesse de l'anglais comme langue des services publics sont des facteurs qui entraînèrent une partie de cette communauté à s'exiler au courant des années 1970 et 1980, surtout vers le reste du Canada anglophone. Noranda, dont la population, en grande partie anglophone qu'elle était au début, est devenue francophone à environ 80 %. Le recensement de 1948 situe l'époque de ce revirement[33].

    Parc à fleur d'eau.
    Origines ethniques de la population de Rouyn-Noranda
    VillesOrigines ethniques193119411951196119711981
    RouynCanadiens français57 %76 %85 %90 %94 %N/A
    Canadiens anglais14 %10 %7 %4 %1 %N/A
    Autres29 %14 %8 %6 %5 %N/A
    Population3 2258 80814 63318 74117 82116 941
    NorandaCanadiens français23 %33 %N/A62 %72 %N/A
    Canadiens anglais27 %45 %N/A22 %21 %N/A
    Autres50 %22 %N/A16 %7 %N/A
    Population2 2464 5769 67211 47110 7418 670
    Rouyn-NorandaPopulation totale5 47113 38424 30530 21228 56225 611

    Par le passé, en plus des églises catholiques francophones, la ville comptait plusieurs temples, chapelles et églises de diverses confessions, reflet de la diversité de la population. Parmi ces nombreux lieux de culte, on trouvait : une église catholique anglophone, un temple de l'Église unie du Canada, deux églises anglicanes (épiscopale), des églises baptiste, pentecôtiste, évangélique, une église orthodoxe russe, une église catholique ukrainienne, une synagogue, une salle du royaume des Témoins de Jéhovah. Plusieurs existent toujours et servent encore au culte.

    Évolution démographique de Rouyn-Noranda
    1931 1941 1951 1956 1961 1966 1971 1976 1981
    5 471[34]13 38424 30527 39930 19330 10228 56227 48725 991
    1986 1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021 2026
    26 13528 958[35]28 81939 621[36]39 92441 01242 334--

    Recensement actuel

    Carte de la région en 1849.

    En 2021, le gouvernement du Québec estime que Rouyn-Noranda et ses quartiers regroupent 43 182 habitants[2].

    Caractéristiques de la population de Rouyn-Noranda en 2006[50],[51]
    Caractéristiques Population Pourcentage
    Pas une minorité visiblePopulation totale38 35597,22 %
    AutochtonesPopulation totale7651,94 %
    Autochtones52067,97 %
    Métis (allochtones/autochtones)24532,03 %
    Minorités visibles[52].Population totale3300,84 %
    Noir10030,30 %
    Chinois7522,73 %
    Arabe6519,70 %
    Asiatique du Sud-Est4012,12 %
    Latino-Américain309,09 %
    Sud-Asiatique103,03 %
    Philippin103,03 %
    Autres statistiques
    ImmigrantsPopulation totale4901,24 %

    Politique municipale

    Ville de Rouyn en 1920.
    Dès 1924, Jos Dumulon établit son magasin général ainsi qu'un bureau de poste.

    Le conseil municipal de Rouyn-Noranda comprend un maire et douze conseillers représentant chacun un district de la ville. Tous les membres sont élus au suffrage universel lors d'élections municipales pour un mandat de quatre ans. Diane Dallaire est actuellement la mairesse de Rouyn-Noranda.

    Le , Roger Caouette, fils de l'ancien chef créditiste Réal Caouette est élu maire. Il succède à Jean-Claude Beauchemin, ancien conseiller politique des premiers ministres Jacques Parizeau et Bernard Landry, en poste depuis 2002. Mario Provencher devient maire par intérim le [53], élu par ses pairs au lendemain de la démission de Roger Caouette pour des raisons de santé. En lice avec Jean-Claude Beauchemin et Philip Bradley, Mario Provencher se fait élire maire avec 47 % des suffrages le .

    Liste des maires

    Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les douze conseillers[54].

    Rouyn-Noranda
    Maires depuis 2005
    Élection Maire Qualité Résultat
    2005 Roger Caouette Voir
    2009 Mario Provencher Voir
    2009 Voir
    2013 Voir
    2017 Diane Dallaire Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Vie culturelle

    Rouyn-Noranda est la ville natale d'un poète francophone d'Amérique, Richard Desjardins. D'ailleurs, une murale a été réalisé dans le viaduc du boulevard Rideau en 2018 en son honneur[55],[56]. Riche d'une communauté artistique unique, Rouyn-Noranda bénéficie de la présence de nombreux artistes en son sein.

    La vie culturelle de Rouyn-Noranda est enrichie par la présence du Musée d'art de Rouyn-Noranda, de L'Écart… Lieu d'art actuel, du Cabaret de la dernière chance, du Petit Théâtre du Vieux Noranda et de plusieurs autres lieux favorisants l'émergence de la vie artistique.

    C'est là, en 1976, qu'est né le Salon du livre de l'Abitibi-Témiscamingue, le plus vieil événement culturel de l'Abitibi-Témiscamingue.[57]

    Festivals, évènements et organismes

    Événements annuels Dates Fondation
    Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue fin octobre / début novembre 1982
    Fête d'hiver de Rouyn-Noranda[58] 3e semaine de février 1988
    NorAndBlues[59] mi-novembre 2000
    Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue début septembre 2003
    Festival du documenteur de l'Abitibi-Témiscamingue 1re semaine d'avril 2004
    Osisko en lumière[60] début août 2004
    Festival des guitares du monde en Abitibi-Témiscamingue[61] fin mai / début juin 2005

    Différents centres culturels tels que le Musée d'art de Rouyn-Noranda anciennement le CERN[62] ou l'Écart, Lieu d'art actuel[63] font la promotion d'œuvres artistiques. Le Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue (CCAT), un conseil régional de la culture, accompagne le développement d'artistes professionnels et d'organismes culturels de la région de l'Abitibi-Témiscamingue et est localisé dans la ville de Rouyn-Noranda[64]. Le Centre régional de services aux bibliothèques publiques de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec (CRSBPATNQ) , communément appelé Réseau BIBLIO ATNQ[65], y a son bureau régional. Cet organisme dessert 71 bibliothèques (2021) dans l'ensemble de ces régions.

    Tourisme et sites historiques

    Vue aérienne de Rouyn et de Noranda en 1929

    56 bâtiments d'intérêt patrimonial ont été répertoriés par l'Hôtel de ville[66].

    • La Maison Dumulon[67] est le premier bâtiment de Rouyn-Noranda. Il fait revivre l'ambiance des années 1920 sur un site historique regroupant un magasin général, un bureau de poste ainsi que la résidence familiale de l'époque.
    • Église orthodoxe russe Saint-Georges, construite en 1954-1955 par la communauté russe composée alors d'une vingtaine de familles. Convertie en musée religieux après sa fermeture en 1981, la célébration de la messe, les rites religieux ainsi que le rôle important des ethnies étrangères y sont commentés.
    • La Synagogue Beit Knesset Israel de style néo-roman fut construite en 1948 sur le même site où une première synagogue en bois avait été édifiée en 1932. La communauté juive représenta à son zénith une quarantaine de familles dans les années 1950.
    • Circuit d'interprétation historique du Vieux-Noranda. Misant sur la mise en valeur de ses quartiers anciens, la ville de Rouyn-Noranda développa des circuits patrimoniaux destinés aux piétons et aux cyclistes. Des panneaux d'interprétation, réalisés par le Comité du Vieux-Noranda, mettent en évidence certains éléments du cadre architectural.
    • La fonderie Horne est l'une des plus importantes fonderies de cuivre et de métaux précieux au monde. Elle a fait ses débuts en 1926 et la première coulée de cuivre s'est tenue le . Aujourd'hui, elle traite le minerai qui provient de 18 pays. Visite du musée, de l'usine de smeltage et des services connexes. D'ailleurs, l'histoire de la fonderie Horne de Noranda, maintenant propriété de Glencore, fut décrite en 2008 dans un livre bilingue intitulé "Noranda: de Murdoch à Pannell" par l'auteur Pierre Barrette et comprenant des photos historiques et d'archives[68].

    Éducation

    Ville de Noranda avec la fonderie Horne en 1942.

    Rouyn-Noranda bénéficie de la présence d'un cégep et d'une université.

    • L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), depuis 1983, année de sa fondation, éduque, cohorte après cohorte, des jeunes prêts à conquérir le marché du travail et ce dans plusieurs domaines dont l'éducation, le génie civil, le multimédia, la comptabilité, etc[69].
    • Le Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue (CEGEPAT), depuis sa création, en 1967, innove afin d'offrir des formations à la hauteur des espoirs des jeunes de la région et d'ailleurs. Pour desservir un territoire de 65 143 km2, le Cégep a trois campus d'enseignement régulier, situés aussi à Amos et Val-d'Or, de même que les centres de formation continue de Ville-Marie et de La Sarre[70].

    Sports

    • Les Huskies de Rouyn-Noranda évoluent dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec[71].
    • Les Citadelles Midget Espoir de Rouyn-Noranda évoluent dans la Ligue d´excellence du Québec[72].
    • Les As de Rouyn-Noranda évoluent dans la ligue Midget AA Norbord Nexfor de l'Abitbi-Témiscamingue.
    • Les Gaillards et Astrelle du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue évoluent dans les grands circuits collégiaux.

    Rouyn-Noranda a accueilli les Jeux du Québec durant l'été 1973. Dans les années 1940 et 1950, les villes de Rouyn et de Noranda étaient réputées pour produire un grand nombre de hockeyeurs talentueux. Il était commun de dire que si l'Abitibi avait été plus rapproché géographiquement des grands centres, un grand nombre de ses joueurs auraient joué dans la LNH. Sam Pollock maintenait de constantes et bonnes relations avec les gens du hockey abitibien. Plusieurs hockeyeurs qui jouent ou qui ont joué dans la Ligue nationale de hockey viennent de Rouyn-Noranda, dont Dave Keon, Jacques Laperrière, Réjean Houle, Pierre Turgeon, Sylvain Turgeon, Éric Desjardins, Dale Tallon, Stéphane Matteau, Jacques Cloutier, Christian Bordeleau, Jean-Pierre Bordeleau, Paulin Bordeleau, André Racicot, Hubert Martin, Gordie McRay, Jacques Cossette, Jean Lemieux, Roland Cloutier, Marc-André Cliche, Wayne Connely, Maurice St-Jacques, Rogatien Vachon, Serge Savard, K.Douglas, Ted Ouimet, Steve Sutherland.

    Médaillée d'or aux Jeux olympiques de Turin, et médaillée d'OR aux Jeux olympiques d'hiver 2010 de Vancouver la hockeyeuse Gina Kingsbury a grandi à Rouyn-Noranda.

    La "Grande Dame du badminton canadien", Denyse Julien, vient de Rouyn-Noranda. Un gymnase y porte même son nom.

    La ville de Rouyn-Noranda a plusieurs associations sportives dont le Club d'escalade le Rappel du Nord[73],[74],[75] qui a été créé le 8 novembre 2010, mais aussi le Club de ski de fond Granada, le Club les Dauphins[76], etc.

    Une ligue de Ultimate, la LURN (Ligue d'Ultimate de Rouyn-Noranda), a vu le jour en 2013.

    Territoire de la ville de Rouyn-Noranda

    La ville possède de nombreux sites écotouristiques ainsi que des infrastructures importantes. Le plus connu des sites est le parc national d'Aiguebelle dont la majeure partie du territoire est située dans le quartier de Mont-Brun. Il y a aussi une réserve aux Lacs-Vaudray-et-Joannès qui protège la biodiversité de la région naturelle des Basses-Terres du lac Témiscamingue ainsi qu'une station de ski alpin aménagée sur le mont Kanasuta depuis 1961. Les collines Kékéko, principalement accessibles par la route 391, offrent de magnifiques paysages pour la randonnée pédestre.

    Parmi les infrastructures principales autres que les mines, il y a les centrales hydroélectriques de Rapide-2 et de Rapide-7 qui sont des infrastructures d'Hydro-Québec érigées sur la rivière des Outaouais ainsi qu'un aéroport régional dont le code IATA international est YUY.

    Selon les données statistiques annuelles compilées par le MAMH (Ministère des affaires municipales et de l'Habitation du Québec), la valeur foncière totale des bâtiments et terrains taxables sis sur le territoire de la Ville de Rouyn-Noranda s'établissaient à 5,115 milliards ($CAD) en 2019 et 5,198 milliards ($CAD) en 2020, soit un bond de 83 millions ($CAD)[77].

    Personnalités

    Littérature

    Le célèbre Mont Chaudron, situé à l'extrême ouest du territoire de Rouyn-Noranda, nourrira un thriller mystico-scientifique digne d'intérêt publié en 2017. L'ultime trésor[78], écrit par Joël Pagé, met en vedette un jeune couple professionnel abitibien propulsé dans une saga aux dimensions internationales sans précédant et où le monde entier, par des circonstances exceptionnelles qui s'imposent, s'y donne rendez-vous.

    Divisions de recensement voisines

    Pont suspendu du lac La Haie.
    Parc à résidus de la Fonderie Horne.

    Elles sont au nombre de six et se divisent entre deux provinces.

    Au Québec:

    En Ontario:

    Évêché

    • Diocèse de Rouyn-Noranda, constitué par le pape Paul VI, le [79]. Jean-Guy Hamelin[80] en est le premier évêque du diocèse; nommé à cette fonction par le pape Paul VI le et intronisé par le cardinal Maurice Roy, archevêque de Québec, le [81]. Il est décédé le [82]. Il est remplacé par Dorylas Moreau qui est intronisé à la fonction épiscopale par Hamelin le , en présence de Luigi Ventura, nonce apostolique au Canada, et de Roger Ébacher, archevêque de Gatineau-Hull[83]. Le , le pape François accepte la démission de Dorylas Moreau pour raisons de santé et nomme Gilles Lemay, évêque du diocèse d'Amos, à titre d'administrateur apostolique du diocèse de Rouyn-Noranda[84]. Moreau est décède le [85]. Le , le pape François nomme l'abbé Guy Boulanger comme troisième évêque du diocèse de Rouyn-Noranda[86]
    • Ancienne cathédrale St-Michel-Archange (église de la première paroisse de l'ancienne ville de Rouyn, érigée en 1925[87], elle fut église cathédrale depuis la fondation du diocèse de Rouyn-Noranda en 1974 jusqu'au transfert de la cathédrale à l'église St-Joseph en 2003). Détruite par un violent incendie en [88], l'église fut reconstruite mais, signe des temps, avec un volume et une architecture très modestes. Le bâtiment à l'extérieur recouvert de tôle fut érigé sur les fondations de l'église incendiée et conçu de manière à servir à la fois au culte et comme salle paroissiale. Un beffroi en forme de chevalement minier lui fut annexé afin d'accueillir les cloches. Après la dé-consécration de l'église cathédrale St-Michel-Archange, les cloches furent transférées à l'hôtel de ville de Rouyn-Noranda pour former le carillon municipal. Le carillon, composé de onze cloches dont 5 proviennent du patrimoine sacré des anciennes églises St-Michel-Archange et Ste-Bernadette, est installé sur le mur principal de l'hôtel de ville et a été inauguré le [89].
    • Cathédrale St-Joseph de Rouyn-Noranda[90] (église de l'ancienne paroisse St-Joseph, fondée le [87], devenue église cathédrale le ; consacrée le )[91]. La cathédrale St-Joseph et l'église de l'Immaculée-Conception sont les deux lieux de culte de la paroisse de la Ste-Trinité de Rouyn-Noranda[92]. Cette paroisse, fondée en 2005, résulte de la fusion des 6 paroisses francophones du centre-ville de Rouyn-Noranda soit les paroisses St-Joseph, St-Michel-Archange, Immaculée-Conception, Ste-Bernadette, Sacré-Cœur et Notre-Dame-de-la-Protection[93].

    Notes et références

    1. Rouyn-Noranda est le chef-lieu avec de l'Abitibi et Ville-Marie du Témiscamingue
    2. Répertoire des municipalités : Ville de Rouyn-Noranda (Hors MRC), sur le site des Affaires municipales, régions et occupation du territoire.
    3. « Rouyn-Noranda d'aujourd'hui | Ville de Rouyn-Noranda – Abitibi-Témiscamingue – Québec », sur www.ville.rouyn-noranda.qc.ca (consulté le )
    4. « Rouyn-Noranda d'aujourd'hui | Ville de Rouyn-Noranda – Abitibi-Témiscamingue – Québec », sur www.ville.rouyn-noranda.qc.ca (consulté le )
    5. « Lettres du chevalier de Lévis concernant la guerre du Canada (1756-1760) » par François Gaston de Lévis
    6. Gourd (1988), p. 1890.
    7. L'homme de Neawigak : et autres histoires algonquines de Joseph 'Josie' Mathias, (ISBN 2-920579-12-6). Fiche sur le site de la « http://services.banq.qc.ca/sdx/coba/query_notice.xsp?v=Histoires+algonquines&f=sujet&sortfield=bureau&order=ascendant »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)Bibliothèque et Archives nationales du Québec
    8. « NASA Earth Observations Data Set Index » (consulté le )
    9. Statistiques: Rouyn-Noranda, QC
    10. Zone Environnement- ICI.Radio-Canada.ca, « Il y a 70 ans, l'Abitibi-Témiscamingue subissait la plus importante tempête de son histoire | Abitibi-Témiscamingue inusitée », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
    11. Une tempête comme on n'en avait jamais vue… par Louise-Hélène Audet, Source Journal La Frontière, 27 mars 1947.
    12. Tiré de la relation de la Nouvelle France en 1639 et 1640 du Père Vimont jésuite.
    13. Selon le père Antoine Silvy prêtre jésuite, missionnaire, né le 16 octobre 1638, à Aix-en-Provence, France, mort le 24 septembre 1711, à Québec.
    14. Histoire de l'Abitibi Témiscamingue. Collectif Odette Vincent, M. Asselin, B. Beaudry Gourd, C. Mercier, R. Viau, M. Côté, J-P Marquis, M. Riopel, C. Sabourin, 1995, IQRC, Collection Les régions du Québec, (ISBN 2-89224-251-7)
    15. Parti de Sillery le 29 août 1646, ce père fut le premier missionnaire qui remonta la rivière Chaudière jusqu'au Kénébec. En 1652, les Abénaquis lui portaient tant d'estime qu'ils le naturalisèrent abénaquis.
    16. Le nom Opasatika serait formé du mot algonquin Obié ou Opa, qui signifie « rétréci », et du mot Satika qui veut dire « il y a des trembles ».
    17. Ou le lac kopigigotek en algonquin
    18. Ou le lac Agotawegami en algonquin.
    19. Petit cours d'eau qui réunit le lac Foudras au lac Opasitika.
    20. Bassins versants - L'Observatoire de l'Abitibi-Témiscamingue
    21. Après avoir traversé le lac Opasitika, ils entrèrent dans le lac Massia (ancien Summit). C'est entre ce dernier et le lac Berthemer (ancien Ogima) que se trouve la ligne de séparation des eaux.
    22. Les sauvages appellent les trois premiers de ces portages: "Nistotek". Le quatrième porte le nom de "Kopigigotek"
    23. "Journal de l'expédition du chevalier de Troyes à la baie d'Hudson en 1686"
    24. Le nom de ce canton identifie un officier du régiment de Languedoc de l'armée de Montcalm, Honoré-Louis de Cléricy de Justonne. Le nom du canton de Cléricy, accepté par le ministre des Terres et Forêts en 1907, a paru sur la carte de la région de l'Abitibi de 1911.
    25. En souvenir du capitaine Fiacre-François Potot de Montbeillard du régiment du Royal-Roussillon de l'armée de Montcalm.
    26. En souvenir d'un capitaine de grenadiers du régiment du Royal-Roussillon de l'armée du général Montcalm
    27. En souvenir du capitaine d'Alembert, membre du régiment du Royal-Roussillon de l'armée de Montcalm
    28. C'était la demeure de monsieur Jos Dumulon, originaire de Ville-Marie, qui en plus de loger sa famille, servait de magasin et de bureau de poste.
    29. Toponymie : Rouyn-Noranda (ville)
    30. Rouyn-Noranda (territoire équivalent à une MRC)
    31. Jean-Charles Fortin, INRS-Urbanisation Culture et Société
    32. Cinéma au Québec: tradition et modernité par Stéphane-Albert Boulais, page 178.
    33. Histoire de Rouyn-Noranda « Copie archivée » (version du 8 septembre 2011 sur l'Internet Archive)
    34. Données compilées de Noranda et Rouyn
    35. Inclut la population de Granada, Lac-Dufault et Beaudry, fusionnés à Rouyn-Noranda respectivement en 1995, 1997 et 2000.
    36. Inclut la population de Bellecombe, Cléricy, Cloutier, D'Alembert, Destor, Évain, McWatters, Arntfield, Montbeillard, Mont-Brun, Rollet, Cadillac, Lac-Montanier, Lac-Surimau et Rapide-des-Cèdres, fusionnés à Rouyn-Noranda en 2001.
    37. Bureau fédéral de la statistique, « Septième recensement du Canada, 1931. Population, 1871-1931 » (consulté le )
    38. Bureau fédéral de la statistique, « 1941 Huitième recensement du Canada. Volume II - Population par subdivisions locales » (consulté le )
    39. Bureau fédéral de la statistique, « 1951 Neuvième recensement du Canada. Volume I - Population, Caractéristiques générales » (consulté le )
    40. Bureau fédéral de la statistique, « Recensement du Canada 1956. Volume I - Population, Caractéristiques générales, ménages et familles » (consulté le )
    41. Bureau fédéral de la statistique, « Recensement du Canada 1961. Population, Groupes ethniques, Comtés et subdivisions » (consulté le )
    42. Bureau fédéral de la statistique, « Recensement du Canada 1966. Population, Cités, villes et villages constitués » (consulté le )
    43. Statistique Canada, « Recensement du Canada 1971. Population, Divisions et subdivisions de recensement (Québec) » (consulté le )
    44. Statistique Canada, « Recensement du Canada de 1976. Volume 1 - Population : Répartition géographique, Divisions et subdivisions de recensement, Québec » (consulté le )
    45. Statistique Canada, « Recensement du Canada de 1981, Divisions et subdivisions de recensement, Population, logements privés occupés, ménages privés, familles de recensement dans les ménages privés, Certaines caractéristiques, Québec » (consulté le )
    46. Statistique Canada, « Recensement Canada 1986, Estimations de la population selon la première langue officielle parlée » (consulté le )
    47. Statistique Canada, « Profil des divisions et subdivisions de recensement, recensement de 1996 - Rouyn-Noranda, V » (consulté le )
    48. Statistique Canada, « Profils des communautés de 2006 - Rouyn-Noranda, V » (consulté le )
    49. Statistique Canada, « Profils des communautés de 2016 - Rouyn-Noranda, V » (consulté le )
    50. Profil de la population autochtone de 2006 de Rouyn-Noranda
    51. Profils des communautés de 2006 de Rouyn-Noranda
    52. L'article 3 de la Loi sur l'équité en matière d'emploi de 1995 précise que Font partie des minorités visibles les personnes, autres que les autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche. Loi sur l'Équité en matière d'emploi, sur le site du Ministère de la Justice du Canada
    53. Le 9 mars 2009, Monsieur Roger Caouette remettait officiellement sa démission
    54. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
    55. « MURALE « Des territoires coulés dans nos veines » | Quoi faire à Rouyn-Noranda | CLD de Rouyn-Noranda Tourisme », sur tourismerouyn-noranda.ca (consulté le )
    56. David Prince, « L’œuvre de Desjardins dans une immense murale », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
    57. « Publications | L'Observatoire de l'Abitibi-Témiscamingue », sur www.observat.qc.ca (consulté le )
    58. Site de la Fête d'hiver de Rouyn-Noranda
    59. Site officiel de NorAndBlues
    60. Osisko en lumière, Le festival pyromusical en Abitibi-Témiscamingue
    61. Site de la Festival des guitares du monde en Abitibi-Témiscamingue
    62. Centre d'exposition de Rouyn-Noranda. Créé en 1973, le Centre d'exposition de Rouyn-Noranda est un organisme sans but lucratif accrédité par le ministère de la Culture et des Communications du Québec. Le Centre d'exposition est un lieu de diffusion, de création, d'animation et d'éducation. Le Centre d'exposition de Rouyn-Noranda considère la conservation comme un volet de plus en plus important de sa mission avec la constitution de sa collection permanente d'œuvres d'artistes professionnels de l'Abitibi-Témiscamingue et des autres régions du Québec.
    63. L'ÉCART... LIEU D'ART ACTUEL. Le Centre des artistes en arts visuels de l'Abitibi-Témiscamingue (CAAVAT) est un regroupement d'environ 70 artistes représentatif de différentes disciplines et tendances des arts visuels de la région. Issu de ce regroupement est né L'écart... Lieu d'art actuel, un centre d'artistes autogéré qui agit comme lieu de diffusion en art actuel. La diffusion du travail récent d'artistes de la région et d'ailleurs ou priment la recherche, l'expérimentation et l'innovation y est privilégiée. Par le biais de ses expositions et de ses activités parallèles, il se veut un lieu de ressourcement, de confrontation, d'information, de documentation et de diffusion de l'art actuel.
    64. « Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue », sur ccat.qc.ca (consulté le )
    65. « Réseau Biblio de l'Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec », sur www.mabiblio.quebec (consulté le )
    66. Étude d'ensemble et inventaire du patrimoine bâti de Rouyn-Noranda ANNEXE 3 - Liste des bâtiments évalués à la page 49. Ville de Rouyn-Noranda - Culture, Communications et Condition féminine, Québec, décembre 2003
    67. site officiel
    68. Lancement officiel du livre NORANDA : DE MURDOCH À PANNELL
    69. Site officiel du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue
    70. Site officiel de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
    71. Site officiel des Huskies de Rouyn-Noranda
    72. Site officiel des Citadelles de Rouyn-Noranda
    73. « Ville de Rouyn-Noranda – Abitibi-Témiscamingue – Québec », sur www.ville.rouyn-noranda.qc.ca (consulté le )
    74. « Rappel du nord – Le Rappel du Nord » (consulté le )
    75. Zone Sports- ICI.Radio-Canada.ca, « Le Club d'escalade le Rappel du Nord veut former de futurs champions », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
    76. « Ville de Rouyn-Noranda – Abitibi-Témiscamingue – Québec », sur www.ville.rouyn-noranda.qc.ca (consulté le )
    77. MAMH - Ministère des Affaires Municipales et de l'Habitation du Québec, « Données statistiques sur l'évaluation foncière pour les exercices financiers 2008 à 2020 », (consulté le )
    78. Joël Pagé, L'ultime trésor : un thriller mystico-scientifique (roman), Rouyn-Noranda, Éditions En Marge, , 371 p. (ISBN 978-2-924691-10-6, lire en ligne)
    79. Site officiel du diocèse de Rouyn-Noranda
    80. Mgr Jean-Guy Hamelin est né à St-Séverin-de-Proulxville le 8 octobre 1925 et est décédé à Rouyn-Noranda le 1er mars 2018 à l'âge de 92 ans (Sources: http://diocese-rouyn-noranda.org/spip.php?article1209 et https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1086807/deces-monseigneur-jean-guy-hamelin-eveque-rouyn-noranda)
    81. Richard Aubry, « L'évêque fondateur - Diocèse de Rouyn-Noranda », sur diocese-rouyn-noranda.org (consulté le )
    82. Site officiel du diocèse de Rouyn-Noranda: http://diocese-rouyn-noranda.org/spip.php?article1209
    83. Richard Aubry, « Notre évêque - Diocèse de Rouyn-Noranda », sur diocese-rouyn-noranda.org (consulté le )
    84. Lettre diocésaine: http://diocese-rouyn-noranda.org/IMG/pdf/Informations_administateur_apostolique_nov_19.pdf
    85. Site officiel du diocèse de Rouyn-Noranda: http://diocese-rouyn-noranda.org/spip.php?article1257
    86. « Notre nouvel évêque - Diocèse de Rouyn-Noranda », sur diocese-rouyn-noranda.org (consulté le )
    87. Site officiel de la ville de Rouyn-Noranda
    88. Le monde en images
    89. Communiqué de presse officiel de la Ville de Rouyn-Noranda
    90. Les églises de mon quartier
    91. GCatholic.org
    92. Lors de sa création, la paroisse de la Ste-Trinité comptait un troisième lieu de culte: l'église du Sacré-Cœur. Ce lieu de culte a été fermé le 10 septembre 2011 Site officiel du diocèse de Rouyn-Noranda
    93. Site officiel du diocèse de Rouyn-Noranda

    Annexes

    Bibliographie

    • Côté, Marc et Gaëtan L. Lessard (1993). Traces du passé Image du présent : Anthropologie amérindienne du moyen-nord québécois, Rouyn-Noranda, Cégep-Éditeur, 213p.
    • Côté, Marc (2002). Voyage au-delà de la mémoire : 8000 ans d'activités humaines dans la MRC de Rouyn-Noranda, Rouyn-Noranda, Archéo-O8, 16p.
    • Vincent, Odette (1995). Histoire de l'Abitibi-Témiscamingue, coll. Les régions du Québec, no. 7, Institut québécois de recherche sur la culture, 763 p.

    Articles connexes

    Liens externes

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