Élections municipales québécoises de 2005

Les élections municipales québécoises de 2005 sont les scrutins tenus le dans l'ensemble des municipalités de même que dans huit municipalités régionales de comté au Québec. Elles permettent de déterminer les maires et les conseillers de chacune des municipalités locales de même que certains préfets. Ces élections sont les premières tenues en vertu de la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités adoptée en 2001 par l'Assemblée nationale du Québec, qui instaure une nouvelle procédure prévoyant de tenir les élections de tous les postes municipaux dans toutes les municipalités la même journée[1].

Élections municipales québécoises de 2005
Type d’élection Élections municipales
Postes à élire 8 préfets
1 099 maires
6 993 conseillers
Participation
44,5%

Cadre législatif

La Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités adoptée en 2001 par l'Assemblée nationale du Québec, instaure de nouvelles règles prévoyant de tenir tous les quatre ans les élections de tous les postes municipaux dans toutes les municipalités la même journée, soit le premier dimanche de novembre[1]. Auparavant, les élections municipales ont lieu à l'automne et un terme dure quatre ans. Dans certaines municipalités, les conseillers municipaux sont élus sur la base d'une division territoriale, le district, alors que dans d'autres, les élections sont tenues sans division territoriale. Ces éléments demeurent avec la nouvelle loi. Toutefois, auparavant, chaque année une partie des municipalités va en élections, sur une base rotative. De plus, dans certaines municipalités, le conseil municipal est élu en bloc, c'est-à-dire le maire et tous les conseillers vont en élections en même temps, alors que dans d'autres municipalités, une partie seulement des conseillers se retrouvent en élections, là encore de manière rotative. La nouvelle loi privilégie l'élection de tous les postes une fois tous les quatre ans la même journée. Un autre changement est l'introduction des partis politiques.

Ces élections s'inscrivent à la suite des fusions municipales de 2002, de la constitution des arrondissements et de la reconstitution de municipalités fusionnées[2]

Le greffier ou secrétaire-trésorier de la municipalité est responsable d’assurer la tenue de l’élection, de veiller à son déroulement, depuis les mises en candidature jusqu’à la proclamation d’élection qui suit le scrutin. Le trésorier assure que les aspects financiers entourant les élections respectent les règles, soit le financement politique, le financement des campagnes à la direction des partis politiques et le contrôle des dépenses électorales. Le Directeur général des élections du Québec apporte un soutien aux présidents d’élection et aux trésoriers, veille à l’application des dispositions de la loi, tient le registre des partis politiques et des candidats autorisés, et enfin procède aux enquêtes et aux poursuites requises, le cas échéant. La Commission de la représentation électorale supervise les exercices de délimitation des districts électoraux municipaux. Le ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire a la responsabilité d’appliquer la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités et de promouvoir l’exercice de la démocratie municipale[1].

Contexte et déroulement

Lors du scrutin, 1 099 postes de maires sont à pourvoir. La plus grande partie (604) des postes de maire est attribuée sans opposition, 495 maires étant élus par la population[3].

Profil des élus, Québec[4]
PostesÉlus par scrutinFemmesRéélus
Préfet84 (50,0 %)- (0,0 %)5 (62,5 %)
Maire1 099495 (45,0 %)144 (13,1 %)648 (59,0 %)
Conseiller6 9632 662 (38,2 %)1 855 (26,6 %)3 347 (48,1 %)
Total8 0703 161 (39,2 %)1 999 (24,7 %)4 000 (49,6 %)

Résultats

Principales villes

Par région

  1. Bas-Saint-Laurent
  2. Saguenay–Lac-Saint-Jean
  3. Capitale-Nationale
  4. Mauricie
  5. Estrie
  6. Région de Montréal
  7. Outaouais
  8. Abitibi-Témiscamingue
  9. Côte-Nord
  10. Nord-du-Québec
  11. Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
  12. Chaudière-Appalaches
  13. Région de Laval
  14. Lanaudière
  15. Laurentides
  16. Montérégie
  17. Centre-du-Québec

Statistiques

Élections de préfets[5]
CodeMRCÉlecteursPréfet éluRééluNb candidats % voixTaux de participation
04Haute-Gaspésie10 128Majella Émond4.51 %
11Les Basques.André Leblondxa......
13Témiscouata17 061Serge Fortin2.40 %
14Kamouraska17 520Jean-Guy Charest5.39 %
30Le Granit17 175Maurice Bernier3.45 %
41Haut-Saint-François.Michel Gendronxa......
41Pays-d'en-Haut.Charles Grenierxa......
83Vallée-de-la-Gatineau.Pierre Rondeauxa......
Élections municipales, municipalités de plus de 5 000 habitants[6]
CodeMunicipalitéÉlecteursMaire éluRééluNb candidats % voixTaux de participationNb chefs d'arr.Nb conseillersNb conseillers élus
66023Montréal1 113 059Gérald Tremblayx..35 %19..
23027Québec383 493Andrée P. Boucher..51 %.3737
71133Rigaud5 143Réal Brazeauxa......-63

Notes et références

Signes conventionnels : - Néant ou non significatif . Non disponible ...N'ayant pas lieu de figurer. x Confidentiel a Sans opposition

  1. Ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, « Élections municipales au Québec », Je m'informe, Gouvernement du Québec, (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Élections municipales 2005 », Québec Politique, (lire en ligne, consulté le ).
  3. Ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire du Québec, « Élections municipales 2005 - Résumés des résultats pour tout le Québec », Archives des résultats des élections municipales 2005, Gouvernement du Québec, (lire en ligne, consulté le ).
  4. MAMOT, Profil des élus aux élections municipales 2005, Québec, Gouvernement du Québec, , 5 p. (lire en ligne).
  5. MAMOT, « Élections municipales 2005 - Résultats pour le poste de préfet d'une MRC », Archives des résultats des élections municipales 2005, Gouvernement du Québec, (lire en ligne, consulté le ).
  6. MAMOT, « Élections municipales 2005 - Résultats des élections pour les postes de maire et de conseiller », Archives des résultats des élections municipales 2005, Gouvernement du Québec, (lire en ligne, consulté le ) : Montréal, Québec, Rigaud

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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