Oblats de Marie-Immaculée
Les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée (en latin : Congregatio Missionariorum Oblatorum B. M. V. Immaculatae) forment une congrégation cléricale missionnaire de droit pontifical qui se consacre principalement aux missions.
Pour les articles homonymes, voir Omi.
Oblats de Marie Immaculée | |
Devise : Evangelizare pauperibus misit me, pauperes evangelizantur | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 25 mars 1826 par Léon XII |
Institut | Apostolique |
Type | Congrégation cléricale |
Spiritualité | ignatienne |
Règle | Constitutions et règles des Oblats de Marie Immaculée |
But | Missions et prédications |
Structure et histoire | |
Fondation | 25 janvier 1816 Aix-en-Provence |
Fondateur | Eugène de Mazenod |
Abréviation | O.M.I. |
Branche(s) | sœurs de Marie Immaculée de Marseille, sœurs apostolique de Marie Immaculée, Institut séculier des Coopératrices Oblates Missionnaires de l’Immaculée, |
Site web | http://www.oblatfrance.com/ |
Liste des ordres religieux |
Historique
La congrégation est fondée à Aix-en-Provence le par saint Eugène de Mazenod (1782-1861), prêtre français du diocèse de Marseille. Sa première maison se trouve dans l'ancien couvent des carmélites d'Aix. L'institut, qui jusque-là s'appelait la Société des missionnaires de Provence, a été reconnu la première fois par le pape Léon XII le . Originellement établie dans le but de revivifier l'Église de Provence après la Révolution française notamment par un apostolat missionnaire dans les zones défavorisées, la congrégation missionnaire est aujourd'hui présente dans de nombreux pays. Juridiquement, c'est une congrégation cléricale. Sa spiritualité[1] s'appuie sur une vie de prière et d'action, la dynamique missionnaire représentant l'élan extérieur de la Bonne Nouvelle reçue et vécue intérieurement. Les oblats participent à de nombreux projets de réhabilitation dans le monde et sont à l'origine d'œuvres missionnaires auprès des populations les plus démunies.
En 1841, à la demande de Mgr Ignace Bourget, la congrégation envoie ses premiers missionnaires au Canada. D'abord accueillis à St-Hilaire en Montérégie, les Oblats s'installent bientôt à Montréal et à Bytown (Ottawa). Rapidement, les Oblats prêchent des missions paroissiales et plus tard, acceptent des paroisses en milieu pauvre. Les Oblats essaiment au Témiscamingue et en Abitibi et se rendent jusqu'à Moose Factory et Fort Albany à la Baie James. En 1845, à la demande de Mgr Provencher, les Oblats se rendent à Rivière-Rouge (St-Boniface) au Manitoba. C'est le début des missions de l'Ouest et du Nord canadiens. Les Oblats desservent les populations blanches et métis, mais aussi les Amérindiens et les Inuits dont ils apprennent les langues. En 1852, les Oblats se voient confier des paroisses francophones aux États-Unis où de nombreux Canadiens français ont émigré. On les retrouve à Plattsburgh, Burlington, Buffalo et Lowell. Nicolas Coccola fondera une école amérindienne et une mine d'argent sur le site de la Mission jésuite Saint-Eugène auprès des indiens Kootenai, en Colombie Britannique, à la frontière des États-Unis.
En 1880, les missionnaires prennent en charge les offices de l'église Saint-Thomas de Saint-Hélier à l'île de Jersey. En 1895, ils ouvrent une première communauté en Allemagne à Hünfeld qui va former les missionnaires pour l'Afrique occidentale allemande (future Namibie).
En 1903, les oblats de Marie-Immaculée sont expulsés de France ; ils y reviennent après la Première Guerre mondiale. Pendant la Grande Guerre, environ 200 oblats combattent du côté français (21 trouvent la mort) et 333 du côté allemand (25 sont tués et 3 portés disparus)[2].
Les premiers missionnaires oblats arrivent en 1931 au Congo belge (actuelle République démocratique du Congo). Trois d'entre eux sont assassinés pendant la rébellion muléliste en 1964[3]. Les oblats s'installent au Laos en 1935. En 1938, le pape Pie XI surnomme les oblats les « spécialistes des missions difficiles ».
Le , cinq oblats du scolasticat de La Brosse-Montceaux sont assassinés par la Gestapo : le Père Albert Piat (35 ans), le Père Christian Gilbert (32 ans), le frère Joachim Nio (46 ans), le scolastique Jean Cuny (26 ans) et le scolastique Lucien Perrier (26 ans). Une stèle honore leur mémoire[4],[5].
Le , le Père Michael Rodrigo (60 ans), Sri-lankais apôtre du dialogue avec les bouddhistes, est assassiné à la fin de sa messe à Butthala, village majoritairement bouddhiste[6]. Le , Mgr Benjamin de Jesus de nationalité philippine, vicaire apostolique de Jolo, est assassiné à Jolo à l'âge de 56 ans par un islamiste. Il était pourtant soucieux du dialogue avec les musulmans.
En 1997, ils étaient 3 616 prêtres, 584 frères et 560 scolastiques. Un des membres les plus connus des oblats est à cette époque le cardinal Francis George, archevêque de Chicago. En 2012, ils étaient 4 093 membres dont 3 025 prêtres, 383 frères et 42 évêques. Au , ils étaient 3 992 dont 2 985 prêtres dans 979 maisons[7].
Le , à l'occasion du bicentenaire de la fondation de la congrégation, Mgr Christophe Dufour, archevêque d’Aix et Arles, a célébré en présence du supérieur général des missionnaires oblats la messe du Jubilé[8].
Organisation
La congrégation est dirigée par un supérieur général, le premier ayant été son fondateur, Eugène de Mazenod, de 1816 à 1861, année de sa mort. Élu pour un mandat de six ans renouvelable une fois, le supérieur général est assisté d'un vicaire général, d'un premier assistant général, d'un second assistant général, de cinq conseillers généraux responsables chacun des provinces par continent, d'un secrétaire général et enfin d'un trésorier général. La maison générale est à Rome, via Aurelia.
Liste des supérieurs généraux
- Eugène de Mazenod, de 1816 à 1861
- Joseph Fabre (1861-1892)
- Louis Soullier (1893-1897)
- Barthélémy Cassien Augier (1898-1906)
- Auguste Lavillardière (1906-1908)
- Augustin Dontenwill (1908-1931)
- Théodore Labouré (1932-1943), sous sa direction, la congrégation connaît une forte croissance. Cependant, affecté et épuisé par la Seconde Guerre mondiale, il laisse les rênes de la congrégation à son vicaire général, le père Hilaire Balmes, qui dirigera les Oblats jusqu'à la formation d'un nouveau chapitre général en 1947.
- Léo Deschâtelets (1947-1972)
- Richard Hanley (1972-1974) ne sera supérieur que deux ans et demi, car il quitte la congrégation en 1974.
- Fernand Jetté (1974-1986)
- Marcello Zago (1986-1988)
- Wilhelm Steckling (1998-2010), missionnaire au Paraguay et en Argentine est supérieur de la congrégation avant de devenir évêque de Ciudad del Este au Paraguay.
- Louis Lougen (2010-)[9] est de nationalité américaine et anciennement missionnaire au Brésil.
Organisation géographique
L'Europe est désormais organisée en six provinces: province de France avec sa mission du Vietnam, province d'Europe centrale (formée en 2007, elle regroupe l'ancienne province d'Allemagne, l'Autriche et la République tchèque), province de Belgique-Hollande, province de Méditerranée (qui regroupe les anciennes provinces d'Italie et d'Espagne, avec la délégation du Sénégal, la mission du Sahara Occidental et la mission de Roumanie), province anglo-irlandaise et enfin province de Pologne (avec la délégation d'Ukraine et la délégation des Polonais de France et du Luxembourg et la mission de Biélorussie[10] et la mission du Turkménistan, la Pologne s'occupe aussi de la délégation de Madagascar).
L'Asie est organisée en six provinces : Australie avec sa délégation de Chine; Colombo (Sri Lanka) avec sa délégation du Bangladesh, sa délégation du Pakistan, sa délégation du Japon et sa mission de Corée; Jaffna (Sri Lanka); Inde; Indonésie; Philippines avec sa délégation du Laos et de la Thaïlande. L'Afrique est organisée en sept provinces : Cameroun et sa mission du Nigeria, Congo avec sa mission d'Angola, Natal et sa mission du Zimbabwe, Lesotho et sa mission du Botswana, province centrale d'Afrique du Sud, province du Nord d'Afrique du Sud, Namibie.
Il existe encore quatre provinces en Amérique du Nord, trois au Canada (dont une accompagne une mission au Kenya) et une aux États-Unis (qui s'occupe aussi de la mission de Zambie). Les trois provinces oblates canadiennes sont la province Notre-Dame-du-Cap qui regroupe les œuvres francophones de l'Est du Canada, la province Lacombe qui est la province anglophone et la province l'Assomption qui regroupe les œuvres polonaises et qui est basée à Toronto. L'Amérique du Sud est partagée en six provinces[11].
Bienheureux et saint de la congrégation
En 1975, Eugène de Mazenod est béatifié ; suivi en 1988 de Joseph Gérard, omi (1831-1914), missionnaire en Afrique du Sud. En 1995, Eugène de Mazenod est porté au nombre des saints. Le Polonais Józef Cebula (1902-1941), martyrisé à Mauthausen est béatifié par Jean-Paul II en 1999.
En 1936, vingt-deux oblats espagnols (dont la plupart avaient moins de vingt-cinq ans) sont tués avec leur provincial le P. Francisco Esteban Lacal pendant la Guerre d'Espagne et les massacres de Paracuellos. Ils sont béatifiés à Madrid le . Ce sont Juan Antonio Pérez Mayo, prêtre et professeur, 29 ans ; Manuel Gutiérrez Martín, étudiant, sous-diacre, 23 ans ; Cecilio Vega Domínguez, étudiant, sous-diacre, 23 ans ; Juan Pedro Cotillo Fernández, étudiant, 22 ans ; Pascual Aláez Medina, étudiant, 19 ans ; Francisco Polvorinos Gómez, étudiant, 26 ans ; Justo González Lorente, étudiant, 21 ans - fusillés le - puis ce sont le suivant José Vega Riaño, prêtre et enseignant, 32 ans, et Serviliano Riaño Herrero, scolastique, 30 ans. Le , treize autres trouvent la mort Francisco Esteban Lacal, provincial, 48 ans ; Vicente Blanco Guadilla, supérieur, 54 ans ; Gregorio Escobar García, nouvellement ordonné prêtre, 24 ans ; Juan José Caballero Rodríguez, étudiant, sous-diacre, 24 ans ; Publio Rodríguez Moslares, étudiant, 24 ans ; Justo Gil Pardo, étudiant, diacre, 26 ans ; Angel Francisco Bocos Hernández, frère, 53 ans ; Marcelino Sánchez Fernández, frère, 26 ans ; José Guerra Andrés, étudiant, 22 ans ; Daniel Gómez Lucas, étudiant, 20 ans ; Justo Fernández González, étudiant, 18 ans ; Clemente Rodríguez Tejerina, étudiant, 18 ans ; Eleuterio Prado Villarroel, frère, 21 ans.
En 2008, s'ouvre le procès informatif diocésain en vue de la béatification de missionnaires oblats martyrisés au Laos entre 1961 et 1969: Joseph Boissel, Michel Coquelet, Louis Leroy, Vincent L'Hénoret et Jean Wauthier[12]. Leur cause est transférée à Rome en 2010. Le , le pape François reconnait leur martyre ainsi que d'autres fidèles dont un jeune oblat italien, Mario Borzaga (1932-1960), et signe leur décret de béatification. La cérémonie a lieu le au Laos, en la cathédrale de Vientiane[13].
Au Canada
Fondation de l'Université d'Ottawa
Les Oblats fondent l'Université d'Ottawa en 1848 sous le nom de Collège de Bytown. Ils en assurent la direction jusqu'en 1966. Les Oblats construisent en 1885 l'immense scolasticat Saint-Joseph d'Ottawa qui abrite plusieurs centaines de séminaristes. Il ferme en 1971 pour devenir une maison d'accueil, dénommée après 1974 Maison Deschâtelets (du nom du supérieur général de la congrégation, le T.R.P. Léo Deschâtelets, supérieur général de 1947 à 1972), et de diverses activités. La congrégation vend l'édifice en 2016 à une société immobilière qui le transforme en immeuble d'appartements de standing[14].
Les Oblats sont célèbres pour leurs missions importantes à partir de la seconde moitié du XIXe siècle auprès des Inuits (appelés alors Esquimaux). Toute une littérature missionnaire concernant le Grand Nord canadien tient en haleine les foyers catholiques jusqu'au milieu du XXe siècle et suscite alors de nombreuses vocations en Europe et en Amérique du Nord.
Réserves et pensionnats autochtones
Les Oblats ont joué un rôle important dans la colonisation des Premières Nations et dans l'implantation des réserves Autochtones. Ils ont créé et administré 48 pensionnats autochtones au Canada où plusieurs enfants ont été victimes de graves sévices sexuels, physiques et psychologiques et où plusieurs d'entre eux ont également perdu la vie faute de soins appropriés[15],[16]. À ce jour, les Oblats de Marie-Immaculée n'ont toujours pas présenté d'excuses aux Autochtones à qui ils ont fait subir ces sévices. Ils sont même toujours propriétaires de certaines terres[17] appartenant en fait aux Autochtones, de qui ces derniers ont peine à réclamer ce qui leur est dû.
Les fonds d'archives des Oblats de la province de l'Est du Canada sont conservés aux Archives Deschâtelets-NDC des missionnaires Oblats de Marie Immaculée à Richelieu, Québec. Un fonds d'archives des Oblats de Marie Immaculée est conservé au centre d'archives de la Côte-Nord de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[18].
Agressions sexuelles
Le , l'émission Enquête de Radio-Canada dévoile que près de dix oblats auraient agressé sexuellement des enfants et des femmes[19]. Les victimes de ces agresseurs ont principalement été des Autochtones. La journaliste rapporte que les victimes ont porté plainte à répétition contre les agresseurs, mais que les autorités religieuses de l'époque avaient préféré étouffer le problème.
En Pologne
Les Oblats arrivent en 1920 en Pologne. Ils y ont aujourd'hui vingt-et-une maisons. Leur maison de formation est à Obra (Wolsztyn) et leur noviciat à Łysa Góra. C'est aujourd'hui la province la plus dynamique d'Europe avec de nombreuses missions ad extra (Biélorussie, Ukraine, Turkménistan, Madagascar, etc.).
Aujourd'hui en France
La France a connu de nombreuses vocations d'oblats jusque dans les années 1960-1970, avant que la crise de l'Église n'éclate et que l'indifférence, voire l'hostilité, de la société française vis-à-vis du catholicisme ne se développe. En 2016, des missionnaires français au Laos ont été béatifiés pour leur martyre ; il s'agit des PP. Michel Coquelet, Vincent L'Hénoret, Louis Leroy et Jean Wauthier aux côtés de Laotiens[20].
La maison provinciale, siège de la province de France, se trouve toujours à Lyon. Elle est sous la responsabilité du P. Vincent Gruber qui a été élu en 2014 comme provincial des 137 (en 2016) oblats de France qui représentent aujourd'hui 15 nationalités différentes. La province regroupe plusieurs communautés: à Orly où les oblats animent la paroisse Saint-Martin; à Pontmain où ils animent le sanctuaire de Notre-Dame de Pontmain et la maison de retraite des missionnaires anciens (une vingtaine); à Charleville-Mézières; à Strasbourg; à Neunkirch où ils animent le pèlerinage de Notre-Dame de Neunkirch; à Lyon avec trois maisons dont une pour les frères âgés et dépendants; à Lourdes où ils s'occupent de la pastorale des jeunes depuis les années 1980; à Aix-en-Provence avec deux maisons, le centre international Mazenod[21] (qui se trouve être la première maison de la congrégation) et Le Cagnard, maison d'accueil et de ressourcement près d'Aix; à Marseille; à Nice où la communauté regroupe sept oblats autour du sanctuaire (dont trois résidents à l'extérieur) et est engagée dans divers mouvements sociaux (l'Amicale du Nid, la Croix-Rouge, etc.); et enfin en Corse à Vico au couvent Saint-François.
Les oblats sont aussi connus en France auprès des populations d'origine polonaise. Ils ont toujours une institution à Vaudricourt (Pas-de-Calais). Comme la plupart des congrégations françaises, la province est confrontée à la pyramide des âges, car il n'y a plus de vocations depuis plusieurs années (contrairement à d'autres provinces toujours appelantes), mais elle relève les défis des années à venir en favorisant les échanges avec les communautés d'oblats venant d'autres pays.
Quelques institutions fondées par les Oblats
- Le couvent d'Aix-en-Provence (ou « centre international Eugène de Mazenod ») est la première fondation des oblats en 1816. On peut y voir la chambre du fondateur.
- L'Université d'Ottawa a été fondée par des Oblats en 1848.
- Bien que fondé par des laïcs avec l'appui des Oblats, le journal Le Droit d'Ottawa eut pour principal administrateur le père Charles Charlebois, o.m.i. dans les années suivant sa fondation. Les Oblats demeurèrent actionnaires principaux du journal jusqu'en 1983.
- En 1902, les Oblats s'installent à Dinant, en Belgique. Cette cité de la Haute Meuse, au sud-ouest du pays, avait vu apparaître un établissement thermal en 1875, les Thermes Dinantais. Progressivement agrandis jusque 1896, les bâtiments sont cédés à la société anglaise du Kursaal of Dinant ltd, qui fit faillite dès 1902. À cette date, les oblats rachètent le domaine et s'y établissent pendant cinquante ans. Ce qui fut la salle des fêtes du casino devient alors... la chapelle du couvent, avant d'être utilisée par l'arsenal des pompiers, en 1955. Le site a fait l'objet de fouilles archéologiques en 2008, sous la direction du ministère de la Région wallonne. Toutefois, les bâtiments conventuels, construits entre 1875 et 1896, étaient bien documentés par le cadastre, des photographies d'époque et des témoignages de riverains : les fouilles ne se sont pas arrêtées à cette phase d'occupation du site.
- En 1934, les oblats installent un nouveau noviciat en Seine-et-Marne à La Brosse-Montceaux. Il est fermé à la fin des années 1970.
- Paroisse et collège des Saints-Anges de Buffalo aux États-Unis.
- Église catholique de Vientiane (Laos), construite en 1928.
- Maison des Oblats de Pontmain avec la chapelle, le musée des missions et l'ancienne école missionnaire.
- Couvent Saint-Boniface en Allemagne, ancien scolasticat de la province d'Allemagne; depuis 2007 maison-mère de la province d'Europe centrale.
- Couvent Maria Engelport, maison de formation de la province d'Allemagne; fermée en 2013.
Membres célèbres
- saint Eugène de Mazenod (1782-1861), France, archevêque de Marseille
- Joseph-Hippolyte Guibert (1802-1886), France, archevêque de Paris
- Joseph-Eugène-Bruno Guigues (1805-1874), Suisse, premier évêque d'Ottawa
- Jean-Nicolas Laverlochère (1812-1884), France, missionnaire au Canada
- Louis-Joseph d'Herbomez (1822-1890), France, missionnaire au Canada
- Louis Babel (1826-1912), Suisse, missionnaire au Canada
- Charles Arnaud (1826-1914) Canada
- Louis-Étienne-Delille Reboul (1827-1877), Canada
- Vital-Justin Grandin (1829-1902), France, missionnaire au Canada, premier évêque du diocèse de Saint-Albert
- Pierre-Paul Durieu (1830-1899), France, missionnaire au Canada, évêque de l'archidiocèse de Vancouver
- Albert Pascal (1848-1920), Canada, premier évêque de Prince Albert
- Émile-Joseph Legal (1849-1920), France, missionnaire au Canada, archevêque d'Edmonton
- Jean-Marie Le Jeune (1855-1930), France, missionnaire au Canada
- Adéodat Thérien (1862-1936), Canada
- Ovide Charlebois (1863-1933), Canada, évêque
- Émile Hoffet (1873-1946), France
- Victor Lelièvre (1876-1956), France, apôtre du Sacré-Cœur auprès des populations ouvrières du Canada, serviteur de Dieu
- Jean-Baptiste Rouvière (1881-1913), France, missionnaire au Grand Nord canadien
- Jean-Antoine Trocellier (1888-1958), France, missionnaire au Canada, évêque titulaire d'Adramytte, vicaire apostolique de Mackenzie
- Thomas Benjamin Cooray (1901-1988), Sri-Lanka, archevêque de Colombo, créé cardinal en 1965
- Ludwik Wrodarczyk (1907-1943), Pologne, martyrisé en Ukraine
- Joseph Boissel (1909-1969), France, martyr du Laos béatifié en 2016
- Roger Buliard (1909-1978), missionnaire chez les Inuits, auteur de plusieurs livres sur le Nord canadien.
- Louis-Marie Parent (1910-2009), Canada
- Jérôme Louis Rakotomalala (1913-1975), Madagascar, créé cardinal en 1969
- Vincent L'Hénoret (1921-1961), France, martyr du Laos béatifié en 2016
- Louis Leroy (1923-1961), France, martyr du Laos béatifié en 2016
- Pierre Babin (1925-2012), France
- Jean Wauthier (1926-1967), France, martyr du Laos béatifié en 2016
- Michel Coquelet (1931-1961), France, martyr du Laos béatifié en 2016
- Hubert Constant (1931-2011), Haïti, archevêque émérite de Cap-Haïtien
- Mgr Louis Mwol Mpasi (1931), ancien évêque d'Idiofa, RD Congo
- Mario Borzaga (1932-1960), Italie, martyr du Laos béatifié en 2016
- Francis George (1937), États-Unis, créé cardinal en 1998
- Orlando Quevedo (1939), Philippines, archevêque de Cotabato
- Pierre-Antoine Paulo (1944), Haïti, évêque de Port-de-Paix
- Alexis Joveneau (?-1992), Belgique, missionnaire au Canada chez les Inuits
- Jean-Baptiste Malenge Kalunzu (1960), République démocratique du Congo
- Mgr Gerard Tlali Lerotholi, archevêque de Maseru (Lesotho).
Biographies
- L'Évêque errant[22] (sur Mgr Ovide Charlebois o.m.i.)
- Monseigneur Provencher et les missions de la Rivière-Rouge[23]
- Vie de Mgr. Taché, archevêque de St.-Boniface[24] (volume 1)
- Vie de Mgr. Taché, archevêque de St.-Boniface[25] (volume 2)
- Mgr Grandin, oblat de Marie Immaculée, premier évêque Saint-Albert[26]
- Vie de Mgr Langevin, Oblat de Marie Immaculée, archevêque de Saint-Boniface[27]
- J'étais routier en terre stérile[28]
Notes et références
- Issue de l'école française de spiritualité et de Saint-Sulpice avec des éléments originaux inspirés de la spiritualité mariale de saint Alphonse de Liguori.
- Histoire des oblats
- Les PP. Gérard Defever (44 ans), Nicolas Hardy (45 ans) et Pierre Laebens (44 ans), tous de nationalité belge.
- Cf. J. Thosac, Missionnaires et Gestapo, Paris, Les trois nefs, 1945.
- Article du Parisien
- Article des O.M.I. du 23 novembre 2011
- Annuaire pontifical de 2016.
- Bicentenaire des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée
- (en) Élection du P. Lougen
- Où travaillent sept oblats: trois originaires de Biélorussie et quatre de Pologne.
- (en) Présence au monde
- La cause du frère Alexis Guémené (1924-1961) assassiné au Laos en juin 1961, alors qu'il se rendait en visite dans une infirmerie militaire, n'a pour l'instant pas été reconnue.
- Photographie des six oblats martyrisés
- (en) Closing of Maison Deschâtelets
- Marie-Michèle Sioui et Sarah R. Champagne, « Les Oblats et les Sœurs de Saint-Joseph promettent d’ouvrir leurs livres le », Le Devoir, 26-06-2021.
- Film de l'ONF, Le peuple invisible (nation algonquine du Canada), sur les abus sexuels, voir à partir de 55:09
- « La communauté de Winneway se sent exclue des décisions concernant son territoire », sur Radio-Canada, (consulté le )
- Fonds Oblats de Marie Immaculée (P56) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
- Anne Panasuk, « Le silence des Oblats », ICI Radio-Canada.ca, (lire en ligne, consulté le )
- Missions étrangères de Paris, La béatification de dix-sept martyrs du Laos célébrée à Vientiane augure d'un avenir renouvelé pour l'Église locale, 12 décembre 2016
- (fr) (en) (es) Site du Centre international Mazenod
- Père Germain Lesage, o.m.i., L'Évêque errant, Ottawa, les Éditions de l'Université d'Ottawa, 1950 ?, 193 p.
- Abbé Georges Dugas, Monseigneur Provencher et les missions de la Rivière-Rouge, Montréal, C.O. Beauchemin & fils, libraires-imprimeurs, , 331 p.
- Benoît Joseph Paul Augustin, Vie de Mgr. Taché, archevêque de St.-Boniface, Montréal, Beauchemin,
- Benoît Joseph Paul Augustin, Vie de Mgr. Taché, archevêque de St.-Boniface, Montréal, Librairie Beauchemin,
- Révérend Père Émile Jonquet, Mgr Grandin, oblat de Marie Immaculée, premier évêque Saint-Albert, Montréal, Compagnie d'imprimerie moderne,
- Révérend Père Adrien Gabriel Morice, o.m.i., m.a., Vie de Mgr Langevin, Oblat de Marie Immaculée, archevêque de Saint-Boniface, , 374 p.
- Henri-Paul Dionne, o.m.i., J'étais routier en terre stérile, Montréal, Rayonnement,
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel (fr), (en), (es)
- Site des OMI Lacombe Canada
- Site du Centre Missionnaire Oblat (CMO), Montréal, Canada
- Site OMI Province de France
- Archives Deschâtelets-NDC
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