Jacques Parizeau
Jacques Parizeau, né le et mort le à Montréal[1],[2], est un économiste, haut fonctionnaire, professeur et homme politique québécois.
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Jacques Parizeau | |
Jacques Parizeau en 2008 | |
Fonctions | |
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26e premier ministre du Québec | |
– (1 an, 4 mois et 2 jours) |
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Lieutenant-gouverneur | Martial Asselin |
Législature | 35e |
Prédécesseur | Daniel Johnson (fils) |
Successeur | Lucien Bouchard |
3e Chef du Parti québécois | |
– (7 ans, 10 mois et 9 jours) |
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Prédécesseur | Pierre Marc Johnson |
Successeur | Lucien Bouchard |
Ministre des Finances du Québec | |
– (7 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Gouvernement | Gouvernement René Lévesque |
Prédécesseur | Raymond Garneau |
Successeur | Yves Duhaime |
Biographie | |
Nom de naissance | Jacques Léon Joseph Parizeau |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal, Canada |
Date de décès | |
Lieu de décès | Montréal, Canada |
Nationalité | Canadien |
Parti politique | Parti libéral du Québec (1960-1967) Parti québécois |
Conjoint | Alice Poznanska, Lisette Lapointe |
Diplômé de | HEC Montréal, Institut d'études politiques de Paris, Faculté de droit de Paris, London School of Economics |
Profession | Économiste, professeur, homme politique |
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Premiers ministres du Québec | |
Il est ministre des Finances du Québec de 1976 à 1984, puis devient le 26e premier ministre du Québec, fonction qu'il occupe du au . Par son action en tant que haut commis de l'État et ministre des Finances, il contribua de manière importante à l'émergence d'un capitalisme franco-québécois (Québec Inc.) à partir des années 1970.
Membre du Parti québécois, il est avec René Levesque une des figures les plus importantes du souverainisme québécois du XXe siècle.
Biographie
Milieu familial
Issu d'un milieu aussi aisé que cultivé, fils de Gérard Parizeau, homme d'affaires, assureur, historien, et de Germaine Biron, de Westmount (dont le père, Édouard Biron, fut secrétaire et président de la Chambre des notaires)[3], Jacques Parizeau est aussi l'arrière-petit-fils de Damase Dalpé dit Parizeau[4], député à l'Assemblée législative du Québec de 1892 à 1897, et l'un des fondateurs de la Chambre de commerce francophone de Montréal[5]. Le premier des Parizeau, Jean Delpué, soldat du régiment de Carignan-Salières de la compagnie LaFreydière, s'établit en Nouvelle-France le [6].
La mère de Jacques, féministe, milite avec Thérèse Casgrain en faveur du droit de vote pour les femmes québécoises[7]. Libéral sur le plan politique et conservateur sur le plan social, son père Gérard Parizeau est un nationaliste canadien-français qui admire Lionel Groulx et Édouard Montpetit, et est membre de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal[8].
Plus tard, Jacques Parizeau dira avoir vécu une enfance et une jeunesse heureuses. Son milieu familial aura grandement influencé son cheminement ultérieur. « Je vis dans une famille bien plus que je vis dans un pays. Mon univers intellectuel est largement façonné pendant ces années-là par la famille que j’ai autour de moi. Tous ceux qu’on voit apparaître dans la famille et les amis de mes parents sont des retours d’Europe. »[9]
Études
Dès sa petite enfance, ses parents, afin de lui inculquer la connaissance de l'anglais, l'inscrivent dans des institutions anglophones. C'est ainsi qu'à cinq ans, il fréquente la maternelle d'une certaine Miss Palmer[10]. Il fera aussi partie d'une meute de louveteaux composée d'Irlandais à l’école Darcy McGee, et sera envoyé, durant l'été, à des camps d'été dirigés par des anglophones[11].
À l'âge de neuf ans, il devient élève au Collège Stanislas de Montréal, où il reçoit une instruction donnée par des professeurs français laïques, et s'implique une dizaine d'années dans le scoutisme au sein du groupe du collège, le 55e Groupe Guynemer d’Outremont, où il fut tour à tour, éclaireur et chef de troupe (sous le nom de «Belette Vibrante»). Il obtient son baccalauréat le , à l'âge de seize ans[12].
Le , Jacques Parizeau fait son entrée à l'école des Hautes études commerciales de Montréal, où le professeur François-Albert Angers fut son mentor. Selon Esdras Minville, directeur des HEC, « le jeune Parizeau [est] l’un des sujets les plus brillants qui soient passés par l’école. (…) Je ne crois pas avoir rencontré son égal depuis 25 ans que je suis dans l’enseignement .»[13] Il obtiendra en 1950 une licence en sciences commerciales. Même s'il étudie dans une institution liée au nationalisme canadien-français[7], il est encore à cette époque un fédéraliste convaincu qui croit que les vrais enjeux économiques se jouent au niveau fédéral[7].
Angers lui propose de poursuivre ses études doctorales en France. Durant ce séjour, l'école lui versera un salaire de professeur, car il est entendu qu'il reviendra enseigner aux HEC de Montréal à son retour d'Europe. Il obtient deux diplômes, l'un de l'Institut d'études politiques de Paris, l'autre de la Faculté de droit de Paris[7].
Ayant constaté qu'à l'époque, dans la discipline économique, tant en Angleterre qu'aux États-Unis, on accorde moins de valeur aux diplômes français, il décide de s'inscrire en 1953 au doctorat à la London School of Economics. Il y va, écrit-il à ses parents, pour se « spécialiser en économétrie et en théorie mathématique »[14]. Il y étudie avec le futur Prix Nobel James Edward Meade. Jacques Parizeau sera le premier Canadien français à obtenir un Ph.D. de cette prestigieuse institution.
Enseignement et recherche
Il revient au Québec en 1955 et devient professeur aux HEC. On lui confie alors le cours de commerce international[15]. Il enseignera au sein de l'institution durant les vingt années suivantes. De 1955 à 1961, il sera aussi secrétaire général de la rédaction de L'Actualité économique, revue de l'école. En sus de ses activités d'enseignement et de recherche, il assume plusieurs fonctions administratives aux HEC, dont la direction du Département d'économie (1973-1975)[16] et celle de l'Institut d’économie appliquée (1973-1975).
Haut fonctionnaire de l'État québécois
Partisan de l'intervention de l'État dans l'économie, il fut un des conseillers les plus influents du gouvernement du Québec durant les années 1960, jouant un rôle-clé en coulisses pendant la Révolution tranquille, notamment dans la nationalisation de l'électricité, l'abolition du monopole des syndicats financiers torontois sur l'émission des obligations du gouvernement du Québec, et dans la création du Régime des rentes du Québec. Il fut conseiller économique auprès des premiers ministres des partis successifs au pouvoir, dont : Jean Lesage (Parti libéral du Québec) et Daniel Johnson (Union nationale) et l'un des principaux acteurs de la création de la Société générale de financement (SGF) en 1962 et de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) en 1965.
Vie politique
D'abord en faveur du fédéralisme canadien, Jacques Parizeau, à mesure qu'il prend conscience de la situation économique du Québec, de la possibilité que celui-ci s'affranchisse du reste du Canada et acquière une plus grande autonomie sur la scène politique mondiale et au sein des ensembles économiques multinationaux, devient ainsi souverainiste en 1967 sur le train qui le mène à Banff (Alberta) pour y prononcer une conférence[17]. Il se joint au Parti québécois le .
Sous la bannière de ce parti, Jacques Parizeau est d'abord candidat défait aux élections générales de 1970 et de 1973. Il est élu député de la circonscription de L'Assomption aux élections de novembre 1976 et devient ministre des Finances, poste qu'il occupera jusqu'en 1984. Parizeau joue un rôle important dans le référendum de 1980 au Québec, défendant la proposition du gouvernement péquiste pour la souveraineté-association, c'est-à-dire la souveraineté politique du Québec assortie d'une association économique avec le Canada.
Lors de son passage de huit ans au poste de ministre des Finances du Québec, il a été l'architecte de la politique économique du gouvernement de René Lévesque. Il a présidé à l'émergence d'un capitalisme québécois francophone qu'il a appuyé en instaurant notamment le Régime d'épargne-actions et en permettant la création du Fonds de solidarité de la FTQ. Il a aussi guidé le Québec au cours de la récession du début des années 1980 et imposé des réductions de salaire temporaires aux employés de l'État, un facteur qui a contribué à la défaite du Parti québécois à l'élection générale québécoise de 1985.
Jacques Parizeau retourne aux HEC après 1984, année où il rompt avec René Lévesque et son idée du « beau risque » : après l'échec de négociations constitutionnelles entre les provinces et le fédéral, Lévesque s'était départi de l'objectif de réaliser à court terme l'indépendance du Québec et s'occupait plutôt de le gouverner et accordait une dernière occasion au fédéralisme canadien en accueillant favorablement le projet de réforme constitutionnelle envisagé par le premier ministre fédéral Brian Mulroney. Jacques Parizeau, comme plusieurs de ses collègues, s'opposèrent à ce changement d'orientation. Lui et six autres ministres quittent alors le conseil des ministres à la fin . René Lévesque se retire lui aussi, peu après, et sera remplacé par Pierre-Marc Johnson.
En 1987, Pierre-Marc Johnson quitte la direction du Parti québécois, après avoir été défait lors de l'élection générale de 1985. Jacques Parizeau est choisi pour le remplacer en tant que chef du parti le et, se faisant élire à nouveau dans L'Assomption le , devient le Chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale du Québec. Parizeau dénonce d'abord la « mollesse » du gouvernement Bourassa, particulièrement dans le domaine constitutionnel, puis « tend la main à (s)on premier ministre » à la suite de la déclaration du 22 juin 1990. En 1992, le premier ministre Bourassa fait amender la loi 150 qui, constatant l'échec de l'accord du lac Meech, prévoyait la tenue d'un référendum sur la souveraineté du Québec, et en fait changer le libellé pour que la consultation populaire porte sur la ratification de l'accord de Charlottetown, par lequel le Québec révise à la baisse ses exigences. Les populations du Québec et du Canada rejettent l'accord et Jacques Parizeau devient premier ministre moins de deux ans plus tard.
Premier ministre du Québec
Le , Jacques Parizeau mène le Parti québécois à la victoire électorale, formant un gouvernement majoritaire et devenant premier ministre du Québec. Parizeau promet de tenir un référendum sur la souveraineté du Québec.
En tant que premier ministre, il est l'artisan du référendum du 30 octobre 1995 qui a rejeté par une faible marge le projet souverainiste dont il s'est fait le défenseur indéfectible depuis son adhésion au Parti québécois en 1969. La date du référendum est fixée au . L'appui à la souveraineté se situe d'abord à environ 40 % dans les sondages d'opinion. À mesure que la campagne avance, toutefois, les appuis à l'option du « Oui » augmentent. Malgré cela, l'option souverainiste finit par plafonner, devant quoi Parizeau, sensible aux pressions pour qu'il s'adjoigne les services de Lucien Bouchard, le populaire chef du Bloc québécois (au fédéral), nomme celui-ci « négociateur en chef » du Québec advenant la victoire du « oui ». Ce faisant, Jacques Parizeau accepte de jouer un second rôle pour la suite de la campagne.
La nuit du , le Québec s'approche, à quelques milliers de votes près, de l'indépendance, mais le « non » l'emporte par 50,6 % des voix. Le soir de cette défaite, le court discours de Jacques Parizeau comporte quelques phrases amères au sujet de « l'argent et des votes ethniques » (critiquant surtout ainsi les dépenses illégales engagées par les forces fédéralistes du « non » [18],[19] et la tendance chez les communautés ethnoculturelles non-francophones du rejet massif et systématique du projet souverainiste[20],[21]. À titre d'exemple, les circonscriptions de D'Arcy-McGee et de Jacques-Cartier, très majoritairement anglophones, ont voté « non » dans une proportion respective de 96,38 % et de 91,02 %, dont certaines sections de vote à 100 %). Parizeau parle de « Nous », c'est-à-dire les francophones qui ont voté « oui », déclarant que ce groupe majoritaire, pour la première fois, n'avait plus peur de l'indépendance politique. En effet, 60 % des francophones québécois (qui représentent 80 % de la population québécoise) ont voté « oui », ce qui s'avère malgré tout insuffisant pour que le Québec accède à sa souveraineté. Toutefois, ce chiffre inclut les Québécois francophones issus des communautés ethnoculturelles que son discours semble pourtant exclure, de là toute la complexité de la problématique : le discours déçoit, le soir-même, des partisans issus de ces communautés présents lorsqu'il est prononcé. Parizeau déclare aussi que « la prochaine fois » il ne faut que voter « oui » à « 62 ou 63 % et ça passera », ce qui, pour certains, remet en cause la nécessité d'attirer des non-francophones et des communautés ethnoculturelles au projet souverainiste. Il admettra aussi, en 1997, qu'il considère que c'est la langue qui influence l'orientation du vote pour l'indépendance et non l'origine ethnique. Jacques Parizeau est aussitôt vivement critiqué pour ses commentaires[22],[23],[24],[25].
Ayant promis de partir si le « Non » l'emportait, il respecte sa promesse en démissionnant le lendemain comme chef du Parti québécois et premier ministre du Québec.
Quelques semaines plus tard, le quotidien français Le Monde révèle la collaboration nouée entre Jacques Parizeau et l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing, pour aider les souverainistes à proclamer l'indépendance juridique du Québec 10 jours seulement après les résultats du scrutin.
Départ de la vie politique
Jacques Parizeau est remplacé par Lucien Bouchard à la direction du Parti québécois et du gouvernement du Québec le .
Parizeau, depuis lors dépourvu de tout poste électif mais néanmoins encore doté d'un statut politique certain, continue de commenter très publiquement la situation politique courante, notamment la lenteur du nouveau gouvernement Bouchard et ses hésitations dans la promotion de l'indépendance du Québec.
En 1999, il devient membre correspondant de l'Académie des sciences morales et politiques, l'une des cinq académies de l'Institut de France[26].
De plus, il agit à titre de conférencier régulier et particulièrement apprécié auprès des jeunes dans les institutions d'enseignement du Québec. En 2003, de présumées déclarations de Jacques Parizeau, véhiculées par le quotidien trifluvien Le Nouvelliste (déclarations qui se sont avérées par la suite sans fondement)[réf. nécessaire], ont fait dérailler la campagne de Bernard Landry pendant le débat des chefs.
Il devient commandeur de la Légion d'honneur de France en 2000.
Aux élections de 2007, Jacques Parizeau soutient le Parti québécois, alors dirigé par André Boisclair, qui subit la défaite.
Durant la campagne électorale de 2012, Jacques Parizeau appuie officiellement l'élection de Jean-Martin Aussant, chef d'Option nationale. M. Parizeau a aussi fait un don de 200 $ à sa campagne[27]. L'épouse de M. Parizeau, Lisette Lapointe, a fait un don de 740 $[28] et a aidé à l'élection de monsieur Aussant. Le couple figure parmi les appuis les plus connus de la jeune formation souverainiste.
Le , Option nationale annonce que Jacques Parizeau sera orateur invité lors de son congrès des 2-[29].
Le , un discours vidéo de 32 minutes est projeté durant l'événement DestiNation (rassemblement citoyen pour l'indépendance), auquel assistent entre 800 et 1 000 personnes[30],[31],[32].
Décès
Jacques Parizeau meurt le [33]. Sa femme, Lisette Lapointe, en a fait l'annonce en s'exprimant ainsi : « Immense peine ce soir. L’homme de ma vie est parti. Tout en douceur, entouré de plein d’amour. Après un combat titanesque, hospitalisé durant cinq mois, traversant les épreuves, les unes après les autres avec un courage et une détermination hors du commun, il a dû rendre les armes ce soir, 1er juin, un peu avant 20 heures. Nous sommes dévastés. Nous l’aimons et l’aimerons toujours ». Dans les jours suivants, des milliers de personnes défilent devant sa dépouille, exposée en chapelle ardente à Montréal, à l'édifice de la Caisse de dépôt et placement, puis à Québec, au Salon rouge de l'Assemblée nationale. Des funérailles d'État sont organisées en son honneur le en l'église Saint-Germain-d'Outremont, auxquelles participent le premier ministre et cinq anciens premiers ministres.
Vie privée
Jacques Parizeau était marié, depuis le , à Alice Parizeau (Poznańska de son nom de fille), une femme de lettres, journaliste et criminologue québécoise d'origine polonaise. Le couple aura deux enfants : Isabelle et Bernard. En 1992, soit deux ans après le décès d'Alice Parizeau, Jacques Parizeau se remarie avec Lisette Lapointe qui, lors de l'élection générale de 2007, se présente comme candidate du Parti québécois dans la circonscription de Crémazie. Au lendemain de ce scrutin, Lisette Lapointe devint députée de cette circonscription.
Il est le frère de l'homme d'affaires Robert Parizeau.
Distinctions
- Désigné personnage historique en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel le [34]
- Doctorat honorifique de l'Université de Montréal, en
- Diplômé émérite, 2009 - HEC Montréal[35]
- Grand officier de l'Ordre national du Québec (G.O.Q.), 2008[36]
- Prix Louis-Joseph-Papineau du Rassemblement pour un pays souverain, le [37]
- Commandeur de la Légion d'honneur, 2000
- Professeur honoraire - HEC Montréal en 1997[16]
Hommages
- Rue Jacques-Parizeau, une rue de la ville de Québec qui honore la mémoire de Jacques Parizeau depuis le [38]
- Édifice Jacques-Parizeau, l'édifice qui abrite, à Montréal, le bureau principal de la Caisse de dépôt et placement du Québec, créée par Parizeau en 1965[39]
- Parc Jacques-Parizeau, un parc public de l'arrondissement d'Outremont (Montréal), autrefois connu comme le parc de Vimy, a été rebaptisé en sa mémoire en [40]. Parizeau a vécu une bonne partie de sa vie sur l'avenue Robert, face à ce parc[41]
- Le , la ville de Drummondville a inauguré le parc Jacques-Parizeau, anciennement appelé parc Joly[42].
- Le prix Jacques-Parizeau, institué en 2011 par les Intellectuels pour la souveraineté du Québec, « vise à reconnaître l’apport d’un intellectuel pour ses contributions remarquées à l’avancement des connaissances ou des arts au Québec et pour ses prises de positions publiques insignes en faveur de la souveraineté du Québec »[43].
- Maison Jacques-Parizeau, une résidence d’artistes située à L'Assomption[44] (en construction)
Résultats électoraux
Résultats électoraux de Jacques Parizeau
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
François Cloutier | Libéral | 17 208 | 45,5 % | 972 | |
Jacques Parizeau | Parti québécois | 16 236 | 43 % | - | |
Euclide Laliberté | Union nationale | 3 760 | 9,9 % | - | |
Arcade Trudeau | Ralliement créditiste | 588 | 1,6 % | - | |
Total | 37 792 | 100 % | |||
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/a.html |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean Bienvenue | Libéral | 15 993 | 50,2 % | 1 396 | |
Jacques Parizeau | Parti québécois | 14 597 | 45,8 % | - | |
H.-Jacques Desjardins | Créditiste | 783 | 2,5 % | - | |
Daniel Rock | Union nationale | 450 | 1,4 % | - | |
Marc Blouin | Communiste | 50 | 0,2 % | - | |
Total | 31 873 | 100 % | |||
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/c2.html |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jacques Parizeau | Parti québécois | 26 449 | 54,5 % | 14 439 | |
J.-Roland Comtois | Libéral | 12 010 | 24,7 % | - | |
Michel Duval | Union nationale | 8 155 | 16,8 % | - | |
Louis Comtois | Ralliement créditiste | 1 724 | 3,6 % | - | |
henri Kelada | Parti national populaire | 205 | 0,4 % | - | |
Total | 48 543 | 100 % | |||
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/l2.html |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jacques Parizeau (sortant) | Parti québécois | 22 605 | 61,6 % | 10 455 | |
André Ouellette | Libéral | 12 150 | 33,1 % | - | |
Paul Marsan | Union nationale | 1 934 | 5,3 % | - | |
Total | 36 689 | 100 % | |||
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/l2.html |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jacques Parizeau | Parti québécois | 18 590 | 55,5 % | 5 134 | |
Jean-Guy Gervais (sortant) | Libéral | 13 456 | 40,2 % | - | |
Bryan Speight | Vert | 1 439 | 4,3 % | - | |
Total | 33 485 | 100 % | |||
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/l2.html |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jacques Parizeau (sortant) | Parti québécois | 21 809 | 56 % | 10 992 | |
Luc Archambault | Libéral | 10 817 | 27,8 % | - | |
Éric Boisselle | Action démocratique | 5 925 | 15,2 % | - | |
Lisette Proulx | Loi naturelle | 366 | 0,9 % | - | |
Total | 38 917 | 100 % | |||
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/l2.html |
Résultats électoraux du Parti québécois sous Parizeau
Partis | Chef | Candidats | Sièges | Voix | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1985 | diss. | Élus | +/- | Nb | % | +/- | ||||
Libéral | Robert Bourassa | 125 | 99 | 97 | 92 | -7 | 1 702 808 | 50 % | -6,04 % | |
Parti québécois | Jacques Parizeau | 125 | 23 | 19 | 29 | +6 | 1 369 067 | 40,2 % | +1,47 % | |
Égalité | Robert Libman | 19 | 4 | +4 | 125 726 | 3,7 % | - | |||
Vert | Jean Ouimet | 46 | 67 675 | 2 % | +1,85 % | |||||
NPD Québec | Roland Morin | 55 | 41 504 | 1,2 % | -1,20 % | |||||
Parti Unité | James Atkinson | 16 | 33 862 | 1 % | - | |||||
Parti citron | Denis R. Patenaude | 11 | 7 550 | 0,2 % | - | |||||
Travailleurs | 19 | 5 497 | 0,2 % | - | ||||||
Progressiste conservateur | André Asselin | 12 | 4 750 | 0,1 % | -0,89 % | |||||
Parti indépendantiste | Gilles Rhéaume | 12 | 4 607 | 0,1 % | -0,31 % | |||||
Marxiste-léniniste | 30 | 4 245 | 0,1 % | - | ||||||
Parti 51 | 11 | 3 846 | 0,1 % | - | ||||||
Crédit social uni | Jean-Paul Poulin | 11 | 2 973 | 0,1 % | +0,04 % | |||||
Mouvement socialiste | 10 | 2 203 | 0,1 % | +0,01 % | ||||||
République du Canada | 11 | 1 799 | 0,1 % | -0,02 % | ||||||
Communiste | Samuel Walsh | 10 | 808 | 0 % | +0,00 % | |||||
Libertarien[note 1] | 1 | 192 | 0 % | - | ||||||
Indépendant | 33 | 2 | 29 797 | 0,9 % | +0,44 % | |||||
Total | 557 | 122 | 118 | 125 | 3 408 909 | 100 % | ||||
Le taux de participation lors de l'élection était de 75 % et 92 159 bulletins ont été rejetés. Il y avait 4 670 690 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Partis | Chef | Candidats | Sièges | Voix | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1989 | diss. | Élus | +/- | Nb | % | +/- | ||||
Parti québécois | Jacques Parizeau | 125 | 29 | 33 | 77 | +48 | 1 751 442 | 44,8 % | +4,59 % | |
Libéral | Daniel Johnson | 125 | 92 | 77 | 47 | -45 | 1 737 698 | 44,4 % | -5,55 % | |
Action démocratique | Mario Dumont | 80 | 1 | 1 | +1 | 252 721 | 6,5 % | - | ||
NPD Québec | Jocelyne Dupuis | 41 | 33 269 | 0,9 % | -0,37 % | |||||
Loi naturelle | 102 | 33 206 | 0,8 % | - | ||||||
Égalité | Keith Henderson | 17 | 4 | 1 | -4 | 11 526 | 0,3 % | -3,67 % | ||
Souveraineté du Québec | 19 | 5 566 | 0,1 % | - | ||||||
Vert | Éric Ferland | 11 | 5 499 | 0,1 % | -1,85 % | |||||
Parti citron | Denis R. Patenaude | 10 | 4 087 | 0,1 % | -0,12 % | |||||
Canada ! | 10 | 2 567 | 0,1 % | - | ||||||
République du Canada | 18 | 2 258 | 0,1 % | -0,01 % | ||||||
Développement Québec | 11 | 1 876 | 0 % | - | ||||||
Parti innovateur | 11 | 1 861 | 0 % | - | ||||||
Parti économique | 9 | 1 759 | 0 % | - | ||||||
Marxiste-léniniste | 13 | 1 171 | 0 % | -0,09 % | ||||||
Communiste | Ginette Gauthier | 10 | 1 062 | 0 % | +0,01 % | |||||
Indépendant | 68 | 4 | 66 221 | 1,7 % | +0,82 % | |||||
Total | 680 | 125 | 116 | 125 | 3 913 789 | 100 % | ||||
Le taux de participation lors de l'élection était de 81,6 % et 78 239 bulletins ont été rejetés. Il y avait 4 893 465 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. | ||||||||||
Source : DGEQ, Rapport des résultats officiels du scrutin. Élections générales du 12 septembre 1994 et élection du 24 octobre 1994 dans la circonscription de Saint-Jean, , 947 p. (ISBN 2-550-09762-9) |
Citations
- « Je ne suis pas entré en politique pour travailler seize heures par jour et pour être ministre des Finances d'une province. Je travaille pour devenir ministre des Finances d'un pays » — Jacques Parizeau, en 1985, lors de sa démission du cabinet Lévesque[45] (Pierre Duchesne[46], Jacques Parizeau, tome 2, Québec Amérique, 2002, p. 505)
- « Mon Dieu, je botterais le derrière de quiconque au Québec qui ne saurait parler l'anglais. En effet, à notre époque, un petit peuple comme nous se doit de le parler. » — Jacques Parizeau (Time Magazine, 1992)[47]
- « ...On a été battu par quelques dizaines de milliers de voix. Ben, dans ce temps-là, qu'est-ce qu'on fait ? On se crache dans les mains et pis on r'commence ! » — Jacques Parizeau (discours du )[48]
- « C'est vrai, c'est vrai qu'on a été battus, au fond, par quoi ? Par l'argent puis des votes ethniques, essentiellement. Alors, ça veut dire que, la prochaine fois, au lieu d'être 60 ou 61 % à voter « Oui », on sera 63 ou 64 % et ça suffira. » — Jacques Parizeau (discours du )[45]
- « La souveraineté telle que nous la concevons est le contraire du repli sur soi » - Jacques Parizeau, en 1994
- « La souveraineté du Québec, c'est le prolongement de cette volonté d'ouverture, de participation au concert des nations, aux échanges des idées, des cultures et des produits. » - Jacques Parizeau, en 1994[48]
- « Notre tâche donc est de convaincre ces Québécois qui ont le goût et la volonté de prendre en main leur destinée qu'il n'y a qu'une façon d'être plus autonome, c'est d'être souverain » - Jacques Parizeau, en 1994[49]
- « La force politique du Québec au sein du Canada s'efface progressivement. Il faut en sortir » - Jacques Parizeau, en 1995
- « Car si on se dit non, on sera de nouveau condamnés à la stratégie de la survivance, au repli défensif pour tenter de protéger notre langue et notre culture avec les moyens du bord: ceux d'une province, ceux d'un peuple non reconnu, d'un peuple condamné à être de plus en plus minoritaire, avec tous les risques que comporte le statut minoritaire » - Jacques Parizeau, en 1995[50]
- « Plusieurs d'entre vous seront surpris d'apprendre qu'à ce jour, la Constitution canadienne et les institutions canadiennes refusent de reconnaître l'existence des sept millions de Québécois en tant que nation, en tant que peuple, ou en tant que société distincte. » - Jacques Parizeau, (devant l'Institut France-Amériques, en 1995)
- « Bien des années plus tard, en voyant avec quelle facilité la Slovaquie se sépare paisiblement de la République tchèque avec un simple vote de son parlement, j'aurai comme un coup de cœur. » - Jacques Parizeau, en 1997[51]
- « Je demeure convaincu que le seul critère important quant à l'orientation du vote sur la souveraineté, c'est la langue. Ce n'est pas ni la race, ni la couleur; c'est la langue. Je connais beaucoup de souverainistes d'origine haïtienne alors que je n'en connais aucun chez les Jamaïcains. » - Jacques Parizeau, en 1997[52]
Bibliographie
Deux fonds d'archives portent entièrement sur Jacques Parizeau : le fonds d'archives Jacques Parizeau (P686) conservé à BAnQ Vieux-Montréal[53] et le fonds d'archives Jacques Parizeau, député de L'Assomption (P0030)] conservé aux Archives Launaudière[54]. De nombreuses sources d'archives complémentaires peuvent également être consultées[55].
Édition de l’œuvre
Jacques Parizeau est à titre d'économiste l'auteur de nombreux articles, chapitres, comptes-rendus, etc. Il a été directeur de la revue L'Actualité économique de 1955 à 1961. À titre d'intellectuel et de politique, il a publié des articles, des discours, des conférences et quelques essais. Il a été chroniqueur de l'hebdomadaire Québec-Presse de 1969 à 1974 et éditorialiste du journal Le Jour en 1974 et 1975. En 2014, il est chroniqueur invité au Journal de Montréal[37].
- Jacques Parizeau (trad. Robin Philpot), An independent Quebec : the past, the present and the future, Montréal, Baraka Books, , 242 p. (ISBN 978-0-9812405-6-5)
- Jacques Parizeau, La souveraineté du Québec : hier, aujourd'hui et demain, Montréal, Éditions Michel Brûlé, , 254 p. (ISBN 978-2-89485-455-6, présentation en ligne)
- Jacques Parizeau, Entre l'innovation et le déclin : l'économie québécoise à la croisée des chemins, Montréal, HEC Montréal, , 40 p. (ISBN 978-2-921485-26-5 et 2-921485-26-5, lire en ligne)
- Jacques Parizeau, Lettre ouverte aux juges de la Cour suprême, Montréal, VLB éditeur, , 30 p. (ISBN 2-89005-699-6)
- Jacques Parizeau, Le Québec et la mondialisation : une bouteille à la mer?, Montréal, VLB éditeur, , 45 p. (ISBN 2-89005-688-0)
- Jacques Parizeau, Pour un Québec souverain, Montréal, VLB éditeur, , 351 p. (ISBN 2-89005-655-4, lire en ligne)
Ouvrages
- Victor-Lévy Beaulieu, Monsieur Parizeau : la plus haute autorité : recueillement, Trois-Pistoles, Éditions Trois-Pistoles, , 176 p. (ISBN 978-2-89583-320-8, présentation en ligne)
- Jacques Parizeau : l'homme de l'État québécois, Montréal, Le Devoir, , 218 p. (ISBN 978-2-924423-06-6)
- Paul-Émile Racan-Bastien, Généalogie ascendante de Jacques Parizeau, 26e premier ministre du Québec, Longueuil, Éditions historiques et généalogiques Pepin, , 457 p. (ISBN 978-2-554-08241-1)
- Pierre Dubuc et Gabriel Sainte-Marie, Compte-rendu de quatre allocutions économiques de Jacques Parizeau, Montréal, L'aut' journal, , 27 p. (présentation en ligne)
- Pierre Duchesne, Jacques Parizeau, t. III : Le Régent - 1985-1995, Montréal, Éditions Québec Amérique, , 578 p. (ISBN 978-2-7644-3035-4)
- Pierre Duchesne, Jacques Parizeau, t. II : Le Baron - 1970-1985, Montréal, Éditions Québec Amérique, , 544 p. (ISBN 978-2-7644-3034-7)
- Pierre Duchesne, Jacques Parizeau, t. I : Le Croisé - 1930-1970, Montréal, Éditions Québec Amérique, , 624 p. (ISBN 978-2-7644-3033-0)
- Laurence Richard, Jacques Parizeau, un bâtisseur, Montréal, Éditions de l'Homme, , 249 p. (ISBN 2-7619-1050-8)
Articles
- Pierre Duchesne, « Jacques Parizeau et les bâtisseurs du Québec moderne », sur fondationlionelgroulx.org,
- « Jacques Parizeau (1930-2015) », sur assnat.qc.ca,
- Jacques Parizeau sur L'Encyclopédie canadienne
- Dossier Jacques Parizeau 1930-2015, Le Devoir, 2015
Audiovisuel
- Pierre Duchesne (invité) et Éric Bédard (animateur), «Jacques Parizeau et les bâtisseurs du Québec moderne», 10e rencontre de la série Figures marquantes de notre histoire, MAtv, . (en ligne)
- Michel Lacombe (journaliste), «Le PQ a perdu son âme, selon Parizeau», Radio-Canada, , 54 min. (en ligne)
- «Bazzo.tv reçoit Jacques Parizeau», à l'émission de télé Bazzo.tv, Télé-Québec, 2011-2012, 72 min. (en ligne)
- «Jacques Parizeau, homme de conviction : 1962-2005 », Archives de Radio-Canada, 12 clips télé, 9 clips radio. (en ligne)
- Pierre Lacombe et Jacques Lacoursière, Jacques Parizeau, Montréal, CinéFête, 2005, 47 min.
- Francine Pelletier, Monsieur, Montréal, Macumba International, 2003, 52 min.
- Anne de Coudenhove (journaliste), «Dossier : Québec invité : Jacques Parizeau», à l'émission de télé Le Soir, France 3, , 4 min 55 s. (en ligne)
Notes et références
Notes
- Le Parti libertarien n'est officiellement pas reconnu par le Directeur général des élections lors de l'élection de 1989. Toutefois, l'auteur Pierre Drouilly retrace un candidat lors de cette élection (Voir : Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989. 3e éd., Québec, Assemblée nationale du Québec, , 962 p. (ISBN 2-551-12466-2)
Références
- « «Monsieur» Jacques Parizeau est mort | Philippe Teisceira-Lessard et Jasmin Lavoie | Politique québécoise », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Décès de Jacques Parizeau, l'un des bâtisseurs du Québec moderne | Jacques Parizeau 1930-2015 », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Pierre Duchesne, Jacques Parizeau. Tome 1. Le Croisé - 1930-1970, Montréal, Éditions Québec Amérique, , p. 56
- « Damase Dalpé dit Parizeau » — Notice biographique, Assemblée nationale du Québec.
- Pierre Duchesne, Jacques Parizeau. Tome 1. Le Croisé - 1930-1970, Montréal, Éditions Québec Amérique, , p. 60
- Pierre Duchesne, Jacques Parizeau. Tome 1. Le Croisé - 1930-1970, Montréal, Éditions Québec Amérique, , p. 56-57
- Pierre Duchesne, « Jacques Parizeau et les bâtisseurs du Québec moderne », sur Fondation Lionel-Groulx,
- Pierre Duchesne, Jacques Parizeau. Tome 1. Le Croisé - 1930-1970, Montréal, Éditions Québec Amérique, , p. 73-74
- Jacques Parizeau. Tome 1. Le Croisé - 1930-1970, Montréal, Éditions Québec Amérique, , p. 65Entrevue de Pierre Duchesne avec Jacques Parizeau, le 29 juillet 1997
- Pierre Duchesne, Jacques Parizeau. Tome 1. Le Croisé - 1930-1970, Montréal, Éditions Québec Amérique, , p. 66
- Pierre Duchesne, Jacques Parizeau. Tome 1. Le Croisé - 1930-1970, Montréal, Éditions Québec Amérique, , p. 68
- Pierre Duchesne, Jacques Parizeau. Tome 1. Le Croisé - 1930-1970, Montréal, Éditions Québec Amérique, , p. 38
- Lettre de Esdras Minvile, datée du 23 mai 1950. Cité par Pierre Duchesne.
- Lettre de Jacques Parizeau à ses parents depuis Paris, le 13 juin 1953. Cité par Pierre Duchesne.
- Jacynthe Tremblay, « Monsieur le professeur Jacques Parizeau », sur mag.hec.ca (consulté le )
- « Fonds Jacques Parizeau », sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec
- Jean-Marie Tremblay, « Jacques Parizeau, POUR UN QUÉBEC SOUVERAIN. », sur classiques.uqac.ca, (consulté le )
- « Référendum québécois de 1995 »
- « Référendum sur la Souveraineté du Québec de 1995 - Point de Rupture (2/2) »
- « L'argent et les votes ethniques »
- « Que pensait Parizeau du vote des non-francophones? »
- « La déclaration sur « l’argent et le vote ethnique », l’expression d’une profonde colère | Jacques Parizeau 1930-2015 », sur Radio-Canada.ca, Société Radio-Canada, (consulté le )
- Kathleen Lévesque, « Après "le vote ethnique", Landry a exigé de Parizeau sa démission », sur Le Devoir, (consulté le )
- Régys Caron, « L’«énorme demi-bêtise» de Jacques Parizeau », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
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- Jean-Marie Tremblay, « Jacques Parizeau, POUR UN QUÉBEC SOUVERAIN. », sur texte, (consulté le )
- « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
- « Fonds Jacques Parizeau », sur banq.qc.ca (consulté le )
- « Fonds Jacques Parizeau » [PDF], sur archives-lanaudiere.com, (consulté le )
- « Jacques Parizeau : Archives », sur assnat.qc.ca (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel du Parti québécois
- Ressources relatives à la recherche: Les Classiques des sciences sociales
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