London School of Economics

La London School of Economics, ou LSE (officiellement London School of Economics and Political Science, en français : « École d'économie et de sciences politiques de Londres »), est une université britannique spécialisée dans la recherche scientifique et l'enseignement académique des sciences économiques, politiques, sociales, de droit et des relations internationales.

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La LSE est fondée en 1895 par quatre membres de la Fabian Society, Sidney Webb, Beatrice Potter Webb, Graham Wallas et George Bernard Shaw. Son campus se trouve sur Houghton Street, dans le quartier d'Holborn, au centre du borough londonien de Westminster et à proximité immédiate de la City et des Inns of Court. La bibliothèque de l'université, la British Library of Political and Economic Science, constitue la plus grande bibliothèque des sciences économiques et sociales du monde. L'université fait partie des réseaux universitaires britanniques G5 et Russell Group, ainsi que du Golden triangle anglais.

Elle compte ainsi parmi ses anciens élèves et professeurs 19 prix Nobel, et 52 chefs d'État (dont la majorité ont exercé leurs fonctions dans des pays du British Commonwealth of Nations, de l'Union Européenne et d'Asie-Pacifique). Elle est régulièrement classée parmi les meilleures universités mondiales dans l’enseignement des sciences économiques et sociales.

Histoire

La London School of Economics fut fondée en 1895 par Sidney et Beatrice Webb, Graham Wallas et George Bernard Shaw, membres de la Fabian Society, grâce à des donations privées, notamment un legs de 20 000 livres de Henry Hunt Hutchinson à leur organisation. Sidney et Beatrice, qui, au cours d'un voyage à Paris, rencontrèrent le fondateur de l'École libre des sciences politiques (aujourd'hui Sciences Po Paris) Émile Boutmy et furent enthousiasmés par le modèle français d'éducation supérieur proposé par cette institution ainsi que par les écoles supérieures de commerce françaises. Ils décidèrent de s'en inspirer pour fonder le modèle académique original de la LSE au sein des institutions anglo-saxonnes d'enseignement supérieur et de recherche [trad 1],[1]. La LSE devint en effet une école urbaine d'enseignement libre des sciences économiques et politiques. Son cursus académique fut progressivement centré autour de l'enseignement des arts libéraux et des humanités modernes et contemporaines. Depuis 1902, la LSE se trouve dans un ancien hôtel particulier d'Houghton Street dans le centre de Londres, aux environs d'Aldwych. L'école est adjacente à la Cour royale de justice, à la Somerset House ainsi qu'aux Inns of Court d'Angleterre, dont le Lincoln's Inn.

École urbaine atypique de petite taille, la LSE est rapidement devenu un établissement réputé. Elle a rejoint l'université de Londres en 1900 en tant que faculté d'économie et élargit rapidement son programme pour inclure d'autres sciences sociales : les relations internationales, l'histoire, la philosophie et la sociologie. La LSE fait partie de l'université de Londres et du Russell Group, équivalent anglais de l'Ivy League américaine.

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Sous la direction féconde de l'économiste William Beveridge, la LSE eut un impact considérable sur l'étude des sciences économiques et sociales. Elle leur donna une définition nouvelle qui forme désormais la base de la pensée économique moderne : « l'économie étudie la manière dont les hommes s'y prennent pour arriver à leurs fins avec des moyens rares qui sont susceptibles d'usages multiples et rivaux[trad 2]. »[2] Friedrich Hayek rejoignit la faculté de l'université en 1931, et confirma l'ascendance mondiale de la LSE sur la théorisation et l'enseignement de la science économique grâce à de célèbres débats avec John Maynard Keynes, lorsque ce dernier était enseignant à l'Université de Cambridge et que la LSE était elle-même délocalisée à Cambridge pour échapper aux bombardements de la Blitzkrieg pendant la Seconde Guerre mondiale. L'affrontement entre la LSE d'Hayek et l'Université de Cambridge où enseignait Keynes continue de définir les deux grandes écoles de pensée qui dominent la science économique moderne. Les politiques économiques aujourd'hui préconisées dans le monde oscillent d'ailleurs toujours[réf. nécessaire] entre l'institution d'un État providence ou d'un système économique libéral, contrôlé par les lois du marché plutôt que par l'interventionnisme de l'État. Cependant, l'échec des politiques économiques keynésiennes face à la stagflation des années 1970, la révolution conservatrice consécutive dans les années 1980 (administration Reagan et Thatcher), et l'effondrement de l'Union soviétique au début des années 1990 consacrèrent la victoire idéologique de la LSE à la fin du XXe siècle et augmentèrent le prestige et l'influence de l'école.

Dans les années 1990 et 2000, la LSE connût cependant une nouvelle impulsion féconde à gauche, nuançant l'idéologie économique libérale qu'elle avait postulé, sous l'impulsion du sociologue Anthony Giddens, directeur de l'établissement de 1996 à 2003, théoricien de la Troisième voie, et lui-même diplômé de la LSE et de King's College. Il influença durablement les politiques économiques socialistes des grandes puissances occidentales en devenant successivement le conseiller économique officiel du Président des États-Unis Bill Clinton, du Premier ministre britannique Tony Blair et du Premier ministre espagnol José Luis Rodríguez Zapatero. La Troisième voie, qui opère une synthèse entre l'État providence et les lois du marché, fut une source d'inspiration pour de nombreux pays autour du monde qui cherchent un juste équilibre entre croissance économique et redistribution des richesses[réf. nécessaire].

Parmi les professeurs de la LSE figurent des experts de la réforme du secteur public tels que Gwyn Bevan[3], Nicholas Barr[4] ou encore Sir Julian Ernest Michael Legrand.

De 2003 à 2011, la LSE est dirigée par Sir Howard Davies, diplômé de l'université d'Oxford et de l'université Stanford, précédemment ambassadeur du Royaume-Uni en France, avocat du cabinet McKinsey & Company, membre du conseil de direction de Morgan Stanley, de la Government of Singapore Investment Corporation et de Temasek Holdings.

En 2011, la London School of Economics annonce la rupture de ses liens politiques et financiers avec Saïf al-Islam Kadhafi[5] qui avait obtenu un doctorat ès sciences politiques de l'université et avait promis un don philanthropique de trois millions de livres (dont 300 000 livres déjà versées) à l'université. Plus tard, il a été révélé que la thèse du doctorat que la LSE lui a décerné avait été réalisée par une agence d'audit et consulting privée britannico-américaine et qu'elle était en partie un plagiat d'œuvres de divers intellectuels. Bien que les enseignants ayant évalué la thèse de Saïf al-Islam Kadhafi n'étaient pas au courant du plagiat, la réalité et l'ampleur des liens entre la LSE et le régime libyen, impliquant un vaste programme d'éducation publiquement financé par la Libye pour former la future élite universitaire et administrative nationale, est révélée. Sir Howard Davis, directeur de l'école, est contraint à la démission par l'ampleur de la polémique[6],[7],[8]. À l'heure actuelle, la LSE n'a cependant toujours pas remboursé les 300 000 livres versées par le régime libyen de Saïf al-Islam Kadhafi.

De 2011 à 2012, la direction de la LSE est confiée à Dame Judith Rees. De 2012 à 2016, la LSE est dirigée par Craig Calhoun, docteur en sciences sociales et politiques à l'université d'Oxford et ancien professeur de sciences sociales à l'Université Columbia et à l'Université de New York.

En tant que directeur de la London School of Economics and Political Science (LSE), Calhoun a été au cours de l'année universitaire 2012-13 le bénéficiaire de « l'une des plus fortes augmentations de salaire et d'avantages » dans le secteur de l'enseignement supérieur britannique[9],[10],[11],[12]. En tant que directeur, Calhoun a réussi à lever des fonds pour la LSE, y compris des millions de la Fondation Marshall, Atlantic Philanthropies et de nombreux autres donateurs. Au cours de son mandat, LSE a également commencé à travailler sur un nouveau Centre mondial pour les sciences sociales et a considérablement progressé dans le classement mondial des universités, passant de la 71e à la 35e meilleure université au monde entre 2014 et 2015 dans le classement mondial des universités QS[13],[14].

En août 2017, les médias britanniques ont publié des rapports critiques selon lesquels Calhoun avait reçu 1,7 million de livres sterling sur quatre ans et un appartement à Londres avec un loyer du marché de 120 000 £ par an, en dépit du fait que la London School of Economics and Political Science ait été critiquée pour ses faibles normes d'enseignement[15],[16].

Le ministre des Universités, Jo Johnson, a appelé à la fin de la « montée en flèche » de la rémunération du vice-chancelier à un moment où les frais de scolarité atteignent 9 250 £ par an. La LSE - « un foyer notoire pour les militants d'extrême gauche » selon le Daily Mail - a reçu une médaille de bronze au TEF cette année, la note la plus basse possible[17],[18].

En 2016, Calhoun est remplacé par Nemat Shafik. Dame Nemat Talaat Shafik est une économiste anglo-américaine d'origine égyptienne, diplômée de la LSE, de l'Université d'Oxford et de l'Université américaine du Caire, ancienne député-gouverneur de la Banque d'Angleterre, anoblie par la Reine Élisabeth II en 2015.

Campus

Entrée principale au Old Building.
Bâtiment sur Lincoln's Inn Field, le New Academic Building.
Le 32 Lincoln's Inn Field, siège de la faculté d'économie.
John Watkins Plaza et sa passerelle.
Houghton Street vue du Old Building.

Depuis 1902, le campus de la LSE se situe dans le quartier historique de Clare Market dans le centre de la ville de Londres, tout près de la Cour royale de justice. Le Old Building fut consacré par le Roi George V en 1920 et demeure le bâtiment principal du campus. Ces dernières années, l'école s'est agrandie sur un périmètre qui s'étend de Kingsway à Aldwych.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la LSE est déplacée à Cambridge afin d'être protégée des bombardements allemands. Son campus londonien abrite alors de manière temporaire le siège du War Office, l'équivalent britannique du Ministère de la Guerre, dont le siège londonien originel avait été endommagé durant la Blitzkrieg. En 1969, lors de manifestations contre la guerre du Vietnam, des étudiants occupent certains des bâtiments de l'établissement[19].

Depuis 2013, la LSE a entrepris la rénovation de la partie historique du campus en accord avec les objectifs de développement durable que l'université s'est fixée. Un nouveau bâtiment principal a été créé. La structure du 1 Sheffield Street, achevée en 2015, est conçue en acier, verre, carbone et aluminosilicate. Ses revêtement extérieurs sont conçus en composants thermo-isolants et durables[20].

Étudiants

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L'université accueille près de 11 960 étudiants[21], dont 29 % proviennent du Royaume-Uni, 21 % des autres pays de l'Union européenne et 50 % de 130 autres pays étrangers. La LSE est donc l'institution académique au corps étudiant le plus internationalisé au monde. L'université compte 51 % de postgraduates et 49 % d'undergraduates. Avec en moyenne 16 inscriptions pour une place, la LSE est l'institution académique la plus sélective du Royaume-Uni. Pour certains programmes (économie et relations internationales), le processus de sélection retient moins d'un élève sur trente. Au niveau undergraduate, avec 7,2 % de candidats admis, la LSE était l'université la plus sélective au monde en 2013 et la quatrième la plus sélective au monde en 2016 après Harvard, Yale et Columbia.

La vie étudiante de la LSE est particulièrement animée : pas moins de 200 sociétés étudiantes sont présentes, reflétant des centres d'intérêt éclectiques et souvent politisés[21]. Le bureau des étudiants de la LSE (LSE Student Union) est particulièrement actif et souvent véhément à l'encontre des mesures prises par la direction de l'établissement — une réputation qu'il a su conserver depuis les manifestations étudiantes exceptionnelles de 1968 et 1969.

Depuis le , le LSE Student Union publie également un journal universitaire hebdomadaire d'obédience sociale-libérale, Beaver, qui demeure la publication politique et économique étudiante la plus suivie du Royaume-Uni, et du monde anglo-saxon dans son ensemble, à l'exception des États-Unis.

Enseignement

La LSE offre plus de 120 Masters différents (MSc, MA, LLM) et plus de trente Licences (BSc, BA), enseignés au sein d'une trentaine de Centres de recherche et de vingt-et-un départements académiques. Parmi les matières enseignées figurent l'économie, la gestion et le management, la finance, les relations internationales, les politiques publiques, le droit, l'histoire des relations internationales, la sociologie, le journalisme, la philosophie, l'anthropologie, la géographie et la psychologie sociale. De nombreux étudiants poursuivent également des recherches au sein de l'École, que ce soit au sein des Masters recherche (MPhil) ou dans le cadre d'un Doctorat (PhD).

De nombreux partenariats académiques internationaux sont également offerts avec des établissements tels que l'université Columbia, Sciences Po, HEC, l'université de Hong Kong, la Bocconi de Milan, l'université de Pékin ou encore la Hertie School of Governance de Berlin. Les partenariats d'échange postgraduate sont particulièrement nombreux avec Sciences Po et l'université Columbia.

Elle a développé plusieurs formations très sélectives en management international avec une approche comparative pour des cadres supérieurs en situation de reponsabilité : l'executive global master in management (enseigné à Londres, Bangalore et Pékin), le Trium EMBA (avec HEC en France et NYU aux Etats-Unis).

L'institution est connue pour être très sélective dans son recrutement[22] (taux de sélectivité de 7,2 % en 2013).

Recherche

La LSE est membre du Russell Group, réseau réunissant 24 universités britanniques concentrant 56 % des graduate students du pays et plus de 80 % du budget national alloué à la recherche. Elle est aussi membre du « Golden Triangle », réseau informel de six universités (Oxford, Cambridge, Imperial College, UCL et King's College) toutes situées dans un « triangle géographique » ayant pour points cardinaux Oxford, Cambridge et la City de Londres. Elles sont considérées comme les six meilleures universités du pays en termes de niveau de la recherche supérieure et d'employabilité à la sortie. Enfin, la LSE est membre du G5, un réseau stratégique de cinq universités (Oxford, Cambridge, Imperial College et UCL) visant à établir une concentration oligopolistique à leur bénéfice des fonds publics et privés alloués à la recherche supérieure au Royaume-Uni.

L'école accueille également des think tanks de tels que le Centre for the Analysis of Social Exclusion, le Centre for Climate Change Economics and Policy, le Centre for Macroeconomics, le Financial Markets Group, le Grantham Research Institute on Climate Change and the Environment, LSE Cities, LSE IDEAS et LSE Public policy Group, tous deux à la deuxième position des meilleurs think tanks universitaires du monde d'après le classement du Think Tank and Civil Societies Program de l'université de Pennsylvanie[23].

Classements internationaux

Le Classement mondial des universités QS classe l'université selon plusieurs spécialités. De 2013 à 2019[24], ce classement plaçait la LSE à la seconde place au niveau mondial dans le domaine des sciences sociales. Elle fut aussi nommée 6e mondiale pour sa réputation auprès des employeurs[25]. Ce même classement classait la LSE au quatrième rang mondial en « politiques publiques »[26], en « économie et économétrie »[27] ainsi qu'en « politique et études internationales »[26] et au 5e rang mondial en « sociologie »[28] et en « finance/comptabilité »[29]

Le classement mondial d'économétrie de l'université Yale16 la place en première position mondiale pour l'enseignement de l'économie (première position en microéconomie et en macroéconomie). En 2016, elle est classée deuxième école urbaine la plus influente en sciences sociales et économiques dans le monde par QS Wold University Rankings, après l'université Columbia de New York.

La LSE est classée au Research Excellence Framework de 2014 en troisième position au Royaume-Uni, derrière Imperial College et UCL, et devant Oxbridge[30].

Anciens élèves ou professeurs célèbres

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Parmi les 80 000 anciens élèves de l'école, on compte un Président américain (John Fitzgerald Kennedy), l'actuelle Commissaire européenne et ancienne ministre de la Défense et ministre de la Santé et des Affaires sociales allemande (Ursula von der Leyen), un Chancelier de l'Allemagne de Weimar, une reine du Danemark, un Premier ministre d'Israël, trois Premiers ministres du Japon, trois Premiers ministres canadiens, un Premier ministre québécois, un Président du Conseil italien, l'actuel prince héritier de Norvège, un Président du Liban, un Président indien, deux Présidents du Conseil des ministres de Pologne, un Premier ministre de Singapour, un Premier ministre finlandais, deux Premiers ministres grecs, un Premier ministre indonésien, un fils de dirigeant libyen, cinq fils de dirigeants saoudiens ou émiratis, un sous-secrétaire général de l'ONU, deux chief economists de la Banque mondiale, un président de la Commission européenne, un Commissaire européen au marché intérieur et aux services, une secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, un Président de la Banque nationale tchèque, un gouverneur de la Reserve Bank of Australia, un gouverneur de la Banque d’Israël, et plus de vingt Premiers ministres des pays du British Commonwealth of Nations.

Parmi les anciens diplômés, on compte l'écrivain et diplomate Stéphane Hessel, l'ancienne agente de la CIA, Valerie Plame, ainsi que la femme politique franco-américaine et actuelle Secrétaire d'état à la transition écologique, Brune Poirson. On retrouve également des chefs d'entreprise comme la directrice franco-américano-iranienne de l'incubateur Station F financé par Xavier Niel, Roxanne Varza, la franco-ivoirienne Swaady Martin, la féministe Amina Doherty, la fille de Bernard Arnault, Delphine Arnault ou Louis Dreyfus, membre des conseils de direction des journaux français Le Monde, Libération et Le Nouvel Observateur et principal financeur de la campagne présidentielle de 2016 d'Emmanuel Macron ou encore l'écrivain et conseiller d'Etat Erik Orsenna. L'économiste franco-béninois, ancien Premier ministre du Bénin, président du fonds d'investissement PAI Partners et actuel président du think-tank français Terra Nova, Lionel Zinsou, y a également étudié.

La LSE a également nourri le champ de sciences sociales des contributions de nombreux enseignants-chercheurs. Parmi ses anciens étudiants, on retrouve notamment les sociologues Zygmunt Bauman, Anthony Giddens, Ulrich Beck, Hartmut Rosa et Eric Kaufmann. David Graeber fut l'un de ses enseignants, de son licenciement de l'Université Yale à son décès.

Des politologues et activistes politiques comme Susan Strange ou Naomi Klein y ont étudié.

De nombreux économistes français ont étudié, effectué un post-doctorat ou enseigné à la LSE. C'est notamment le cas de Thomas Piketty, Lucas Chancel, Etienne Wasmer ou Gabriel Zucman.

C'est l'université européenne qui a formé le plus de milliardaires (douze au total, dont deux de nationalité française)[31].

Lauréats du prix Nobel

Plusieurs anciens élèves ou professeurs de la LSE ont reçu un prix Nobel. À ce jour, 27 % des prix Nobel d'économie ont étudié ou enseigné à la LSE.

Notes et références

Traductions
  1. (en) « The provincial Écoles supérieures de commerce are turning out the most highly cultivated businessman. »
  2. (en) « Economics is a science which studies human behaviour as a relationship between ends and scarce means which have alternative uses. »
Références
  1. (en) Webb Sydney, The provision of higher education in London, 6 août 1897
  2. définition de Lionel Robbins de 1932
  3. James Browne, « Professor Gwyn Bevan - People - Department of Management - Home », sur www.lse.ac.uk (consulté le )
  4. (en) « Nicholas Barr »
  5. Libye: Seïf Al-Islam, l'héritier de Kadhafi ? - Marie Simon, L'Express, 24 février 2011
  6. (en) LSE investigates Gaddafi's son plagiarism claims - BBC News, 1er mars 2011
  7. (en) London Economics School to Investigate Dealings With Libya - The New York Times, 4 mars 2011
  8. (en) LSE head quits over Gaddafi scandal - The Guardian, 4 mars 2011
  9. http://www.timeshighereducation.co.uk/news/big-pay-rises-for-russell-group-chiefs-in-9k-fees-era/2010075.article
  10. https://www.theguardian.com/commentisfree/2014/mar/03/new-breed-fat-cats-university-boss-vice-chancellors?CMP=twt_gu
  11. Richard Garner, « The academic fat cats: Vice-chancellors at Britain's top universities get £22,000 pay rises – as lecturers are stuck on 1 per cent », The Independent, London, (lire en ligne)
  12. « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
  13. (en-GB) Judith Burns, « London keeps top university city title », (consulté le )
  14. (en-US) « LSE Asks for 'Further Work' To Be Done on Shortlisted Designs », sur ArchDaily, (consulté le )
  15. (en) University given one of the UK's lowest teaching ratings paid vice chancellor £1.7, telegraph.co.uk, 1er août 2017
  16. (en) London School of Economics spent thousands on farewell gifts for director, thetimes.co.uk, 2 août 2017
  17. (en) They might have Bill Gates and Mark Carney but LSE’s absent academics are failing students, thetimes.co.uk, 24 juin 2017
  18. University given the lowest rating for teaching hands vice-chancellor £1.7m deal, dailymail.co.uk, 31 juillet 2017
  19. Valeria Costa-Kostritsky, « London School of Economics - L'école de tous les pouvoirs », GQ no 78, août 2014, pp. 58-63
  20. http://www.lse.ac.uk/intranet/LSEServices/estatesDivision/buildingAndConstruction/Centre-Buildings-Redevelopment/Centre-Buildings-Redevelopment-(CBR).aspx
  21. (en-GB) London School of Economics and Political Science, « LSE at a glance », sur London School of Economics and Political Science (consulté le )
  22. (en) « London School of Economics & Political Science (LSE) », The Independent, (lire en ligne, consulté le ).
  23. LSE Web Editor, « LSE IDEAS and Public Policy Group ranked 2nd best university think tank in the world - 01 - 2015 - News archive - News - News and media - Home », sur www.lse.ac.uk (consulté le )
  24. (en) « LSE ranked second in the world for social sciences in latest university league table », sur www.lse.ac.uk, (consulté le ).
  25. (en) « LSE Ranked Second in the World for Social Sciences », sur lse.ac.uk, (consulté le ).
  26. « QS World University Rankings by Subject 2015 - Politics & International Studies », sur Top Universities, (consulté le ).
  27. « QS World University Rankings by Subject 2015 - Economics & Econometrics », sur Top Universities, (consulté le ).
  28. « QS World University Rankings by Subject 2015 - Sociology », sur Top Universities, (consulté le ).
  29. « QS World University Rankings by Subject 2015 - Accounting & Finance », sur Top Universities, (consulté le ).
  30. « REF 2014 results: table of excellence », sur Times Higher Education (consulté le )
  31. (en-GB) Sean Coughlan, « Where do billionaires go to university? », BBC News,

Annexes

Liens externes

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