Pierre Marc Johnson

Pierre Marc Johnson, né le à Montréal, est un avocat, médecin et homme politique québécois. Ministre sous René Lévesque et le premier chef à lui succéder à la tête du Parti québécois, il devient le 24e premier ministre du Québec, fonction qu'il occupe du au .

Pour les articles homonymes, voir Johnson.

Pierre Marc Johnson
Fonctions
24e premier ministre du Québec

(2 mois et 9 jours)
Lieutenant-gouverneur Gilles Lamontagne
Législature 32e
Prédécesseur René Lévesque
Successeur Robert Bourassa
2e Chef du Parti québécois

(2 ans et 1 mois)
Prédécesseur René Lévesque
Successeur Jacques Parizeau
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal
Nationalité Canadien
Parti politique Parti québécois
Fratrie Daniel Johnson (fils)
Diplômé de Université de Sherbrooke
Université de Montréal
Profession Médecin
Avocat

Premiers ministres du Québec

Biographie

Pierre Marc Johnson

Né à Montréal (Québec, Canada), il complète ses études au Collège Jean-de-Brébeuf en 1968. Il termine une licence en droit à l'Université de Montréal en 1970, il devient membre du Barreau du Québec en 1971 et complète un doctorat de médecine à l'Université de Sherbrooke en 1975. Il pratique la médecine en début de carrière avant de se lancer en politique[1].

Aux côtés de son frère et de son père, chaque Johnson a mené un parti politique différent et occupé la plus haute fonction politique de la province de Québec pendant un court laps de temps. Daniel, père, était chef de l'Union nationale, conservateur, et avait une position plutôt ambiguë sur la question de l'indépendance du Québec et a été premier ministre du Québec de 1966 à 1968. Pierre-Marc était chef du Parti québécois, souverainiste et fut premier ministre pendant 2 mois en 1985. Son frère, Daniel fils, était chef du Parti libéral du Québec, fédéraliste et a été premier ministre du Québec pendant neuf mois en 1994.

Alors député de la circonscription d'Anjou, Pierre Marc succède au fondateur du PQ, René Lévesque, en tant que chef du parti et premier ministre du Québec, mais est défait par les libéraux de Robert Bourassa lors de l'élection du . Le , il démissionne du PQ. Il refuse d'appuyer le référendum de 1995 au Québec sur la souveraineté. Il est un ancien professeur de droit à l'Université McGill et est actuellement avocat-conseil pour le cabinet d'avocats Lavery, De Billy à Montréal. Il est nommé avocat émérite en 2017[2].

Il siège au conseil d'administration du CORIM depuis et il en est le président depuis .

Actualités

En décembre 2005, il a créé des remous au sein du mouvement souverainiste en appuyant le candidat du Parti libéral du Québec à l'élection partielle dans Outremont, Raymond Bachand.

En , à la suite de l'effondrement du viaduc de la Concorde au-dessus de l'Autoroute 19 à Laval (viaduc du boulevard de la Concorde), Pierre Marc Johnson a été choisi pour présider la commission d'enquête publique. Cet incident a causé cinq morts et six blessés graves[3]. Cette nomination avait alors causé un certain malaise à cause des relations entre les entreprises qui ont participé à la construction du viaduc de la Concorde, leurs concurrents, et les membres de la commission dont monsieur Johnson lui-même[4].

Résultats électoraux

Résultats électoraux de Pierre Marc Johnson

Élection générale québécoise de 1976 dans Anjou
Nom Parti Nombre
de voix
 % Maj.
     Pierre Marc Johnson Parti québécois 19 440 56,1 % 8 324
     Yves Tardif (sortant) Libéral 11 116 32,1 % -
     Albert Rossi Union nationale 2 938 8,5 % -
     Fernand Roy Ralliement créditiste 744 2,1 % -
     Réjean Pelletier Parti national populaire 233 0,7 % -
     John Penner NPD Québec 151 0,4 % -
Total 34 622 100 %  
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/a.html
Élection générale québécoise de 1981 dans Anjou
Nom Parti Nombre
de voix
 % Maj.
     Pierre Marc Johnson (sortant) Parti québécois 20 355 56,8 % 5 420
     Pierre Brien Libéral 14 935 41,7 % -
     Frank Anselmo Union nationale 543 1,5 % -
Total 35 833 100 %  
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/a.html
Élection générale québécoise de 1985 dans Anjou
Nom Parti Nombre
de voix
 % Maj.
     Pierre Marc Johnson (sortant) Parti québécois 16 258 48,6 % 354
     Denis Ricard Libéral 15 904 47,5 % -
     Claire Brassard NPD Québec 977 2,9 % -
     Rolf Bramann Vert 317 0,9 % -
Total 33 456 100 %  
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/a.html

Résultats électoraux du Parti québécois sous Johnson

élections précédentes • Résultats des élections générales de 1985 • élections suivantes
Partis Chef Candidats Sièges Voix
1981 diss. Élus +/- Nb  % +/-
     Libéral Robert Bourassa 122 42
-
99 +57 1 910 307 56 % +9,91 %
     Parti québécois Pierre-Marc Johnson 122 80
-
23 -57 1 320 008 38,7 % -10,57 %
     NPD Québec Jean-Paul Harney 90
-
-
-
-
82 588 2,4 % -
     Progressiste conservateur André Asselin 48
-
-
-
-
35 210 1 % -
     Parti indépendantiste Denis Monière 39
-
-
-
-
15 423 0,5 % -
     Socialisme chrétien 103
-
-
-
-
11 712 0,3 % -
     Union nationale André Léveillé 19
-
-
-
-
7 759 0,2 % -3,77 %
     Vert 10
-
-
-
-
4 613 0,1 % -
     Parti humaniste 17
-
-
-
-
3 050 0,1 % -
     République du Canada 28
-
-
-
-
2 240 0,1 % -
     Mouvement socialiste 10
-
-
-
-
1 809 0,1 % -
     Crédit social uni 12
-
-
-
-
1 650 0 % +0,01 %
     Communiste Samuel Walsh 10
-
-
-
-
834 0 % +0,00 %
     Indépendant[note 1] 22
-
-
-
-
9 380 0,3 % +0,14 %
     Sans désignation[note 2] 14
-
-
-
-
5 024 0,1 % -
Total 666 122 122   3 411 607 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 75,7 % et 52 625 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 4 576 600 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.

Notes et références

  1. Maude-Emmanuelle Lambert, « Pierre Marc Johnson » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
  2. « Pierre Marc Johnson | Avocats au Québec | Lavery », sur Lavery (consulté le )
  3. Québec ordonne une enquête publique (Presse canadienne, 1er octobre 2006)
  4. La Presse, 13 octobre 2006.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la politique québécoise
  1. Parmi les 22 candidats indépendants, on retrouve 3 candidats du Regroupement autonome des jeunes. Ils recueilleront 2 161 voix (voir : Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989. 3e éd., Québec, Assemblée nationale du Québec, , 962 p. (ISBN 2-551-12466-2).).
  2. Parmi les 14 candidats sans désignation, on retrouve 4 candidats qui s'identifaient au Parti des travailleurs du Québec. Ils recueilleront 387 voix.
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.