On va s'gêner

On va s’gêner ! était une émission de radio diffusée quotidiennement sur Europe 1, en fin d'après-midi, du au et dirigée par Laurent Ruquier, accompagné d’une équipe tournante de chroniqueurs.

On va s'gêner !

Présentation Laurent Ruquier
Pays France
Langue Français
Diffusion
Station Europe 1
Création
Disparition
Horaires du lundi au vendredi,
de 16 h à 18 h 30
Rediffusion le samedi et le dimanche de 16 h à 18 h
Podcast www.europe1.fr
Site web ruquier.europe1.fr

Auparavant d'une durée d'une heure trente, l'émission s'est allongée pour durer deux heures (de à la saison 2008-2009). À partir de la saison 2009-2010, l'émission s'est allongée encore d'une demi-heure. Elle était pré-enregistrée du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h hormis quelques diffusions en direct.

L'émission était diffusée aussi en Belgique, sur la radio Twizz, avant d'être déprogrammée en 2012.

L'émission s'est arrêtée quand Laurent Ruquier a rejoint RTL pour remplacer Philippe Bouvard à la présentation des Grosses Têtes. Elle a été remplacée par Les Pieds dans le Plat de Cyril Hanouna, qui était diffusée auparavant le matin.

Historique

Première formule

L'émission arrive sur les ondes d'Europe 1 le lundi . Laurent Ruquier se donne pour mission de commenter l'actualité entouré de différents chroniqueurs. Pour la première, Valérie Mairesse, Gérard Miller, Philippe Geluck, Jean-Claude Carrière et Jean-Marie Bigard entourent l'animateur[1]. L'émission devait à l'origine s’appeler Ça l'fait. Mais le nom ayant déjà été déposé par Arthur, Laurent Ruquier a dû trouver un autre nom : On va s'gêner[2]. Le mercredi est à l'origine consacré à l'actualité culturelle. Laurent Ruquier retrouve certains de ses camarades côtoyés dans Rien à cirer qu'il animait de 1991 à 1996 sur France Inter, tels Christophe Alévêque ou Jacques Ramade. Il leur adjoint les services d'intellectuels qui se révèleront d'efficaces humoristes : Philippe Tesson, Isabelle Alonso, Pierre Bénichou, ou encore Claude Sarraute rejoignent l'équipe au début des années 2000. En parallèle, certains chroniqueurs de l'émission sont embauchés pour participer à l'émission télévisée phare que Laurent Ruquier animera de 2000 à 2007 sur France 2, On a tout essayé. En 2002, Jérôme Bellay, président d'Europe 1, accuse On a tout essayé de cannibaliser l'audience de On va s’gêner[3]. Le rendez-vous quotidien rue François Ier reste néanmoins incontournable pour les membres de la bande qui, autour des commentaires sur l'actualité, n'hésitent pas à raconter leurs déboires, leur quotidien et à donner leur avis sur les différents livres, films ou disques à la mode.

L'âge d'or du show, selon Laurent Ruquier lui-même, est atteint en 2001 lorsque pendant plusieurs mois se sont croisés Jean Yanne et Jacques Martin, anciens pensionnaires des Grosses Têtes RTL[4], l'émission concurrente qui reste la plus forte audience de la radio en France. Au fil des années, les audiences d'On va s'gêner augmentent, mais restent inférieures à celle des Grosses Têtes[5],[6]. En 2000, et alors qu'il avait été remplacé par Christophe Dechavanne, l'icône historique des Grosses Têtes Philippe Bouvard participe lui-même quelques semaines en tant que chroniqueur à l'émission de Ruquier[7] avant de retrouver son fauteuil rue Bayard[8].

Dès le , et durant quelque temps, les best-of du vendredi sont remplacés par des émissions inédites présentées pour l'occasion par certains chroniqueurs[9].

En , l'émission a failli s'arrêter, Laurent Ruquier refusant de se "fonctionnariser" et souhaitant se concentrer sur ses activités d'écriture pour le théâtre et pour un nouveau one-man-show qui ne verra finalement jamais le jour[10]. L'animateur se rétractera et l'émission est ainsi reconduite sur la grille d'Europe 1 à la rentrée suivante.

Ruquier attache, depuis les premières heures de l'émission, une importance primordiale aux jeunes humoristes qu'il tente de lancer en les invitant autour de la table : Franck Dubosc, Jean-Luc Lemoine, Mustapha El Atrassi ou Mamane croisent, à leurs débuts, dans le même studio des humoristes confirmés comme Jean-François Dérec, Isabelle Mergault, Jacques Ramade ou Jean-Marie Bigard.

La diversité des activités et des opinions politiques des différents chroniqueurs offre un savoureux mélange des cultures : ainsi, on y retrouve des humoristes (Franck Dubosc, Philippe Geluck…), des comédiens ou réalisateurs (Patrice Leconte, Isabelle Mergault, Michèle Bernier…), des sportifs (Vikash Dhorasoo…), des candidats de télé-réalité (Steevy Boulay, Ève Angeli…), des journalistes (Christine Ockrent, Philippe Tesson, Claude Sarraute…), voire des hommes politiques (Stéphane Pocrain, Roger Karoutchi…).

Le , Laurent Ruquier déclare dans TV Magazine "courir" derrière Patrick Timsit afin que ce dernier rejoigne l'équipe, sans jamais avoir réussi à le convaincre. L'animateur évoque lors du même entretien sa sympathie pour le comédien Ary Abittan[11].

Deuxième formule

Initialement programmée de 16h30 à 18h, l'émission On va s'gêner est prolongée d'un demi-heure en janvier 2007 commençant dorénavant à 16h. Le concept change également puisque les chroniqueurs ne commentent plus simplement l'actualité mais répondent à des questions que leur pose Laurent Ruquier, tirées des différents journaux du jour (Quiz Actu)[12].

En mai 2007, il est question d'un nouvel arrêt de l'émission[6], Laurent Ruquier souhaitant se consacrer à ses activités à la télévision et dans l'écriture pour le théâtre. Proche de rejoindre RTL, il rempile finalement sur Europe 1 après de nombreuses discussions avec le patron de la station, Jean-Pierre Elkabbach, contentant un million d'auditeurs fidèles[13].

À partir de 2008, Laurent Ruquier fait le choix de recentrer son équipe autour de chroniqueurs quasi quotidiens alors que, jusque-là, la bande tournait régulièrement. Quelques chroniqueurs historiques, Jean-Bernard Hebey, Philippe Vandel, Maureen Dor, Jean-François Dérec ou encore Paul Wermus (qui n'interviendra plus qu'au téléphone), disparaissent ainsi du studio à la rentrée 2008, laissant place à une équipe rajeunie avec Jérémy Michalak, Fabrice Éboué et Titoff[14] qui sont présents tous les jours. Plus ou moins régulièrement, les chroniqueurs historiques Pierre Bénichou, Christine Bravo, Steevy Boulay, Philippe Geluck, Claude Sarraute et Gérard Miller continuent de participer à l'émission. Les autres (Isabelle Mergault, Isabelle Alonso, Franck Dubosc, Christophe Alévêque, Jean Benguigui, Annie Lemoine…) ne participent plus qu'exceptionnellement. Sur la période 2008/2010, et hormis ceux cités plus haut, Caroline Diament, Jérôme Bonaldi, Philippe Alfonsi, Isabelle Motrot, Michèle Bernier, Arnaud Lemort, Ève Angeli, Danièle Évenou, Philippe Tesson, Vikash Dhorasoo et Charlotte de Turckheim sont les chroniqueurs les plus réguliers. En 2008, l'émission est également élue "meilleure émission de divertissement de la radio" par le magazine France-Savoir.

Très vite, le trio quotidien formé par Fabrice Éboué, Titoff & Jérémy Michalak s'impose comme l'une des associations les plus efficaces de l'émission, toutes périodes confondues. Celle-ci contribue ainsi grandement à la réussite de cette nouvelle formule, marquée par une hausse conséquente de l'audience : au printemps 2009, l'émission enregistre « son meilleur niveau depuis cinq ans »[15].

Les nouveaux chroniqueurs comme Fabrice Eboué ont apporté un souffle nouveau au programme et un ton autrement plus libre et irrévérencieux que celui des Grosses Têtes, toujours programmée sur la même tranche horaire. Hormis les différentes chroniques (voir ci-dessous) et le ton particulier employé, le succès de l'émission se fonde également sur des récurrences qui offrent à l'auditeur un point de repère quotidien comme si celui-ci retrouvait une bande d'amis : le surnom de "Joujou" dont est affublé Jérémy Michalak[n 1], les références quotidiennes de Fabrice Éboué au criminel Guy Georges, le manque de ponctualité de Titoff jusque début 2010, les assoupissements (et réveils) de Pierre Bénichou, les "Virez Miller!", les critiques littéraires acerbes de Yann Moix, les chansons populaires et génériques de séries télévisées et dessins animés entonnés par Christophe Beaugrand, mais aussi les anecdotes que Claude Sarraute répète à chaque émission, ou la présence dans le public de l'émission de la fidèle auditrice Danièle.

À la rentrée 2009, l'émission est prolongée d'une demi-heure, étant alors diffusée de 16h à 18h30. Lors de la dernière demi-heure, les chroniqueurs doivent découvrir l'invité mystère en lui posant des questions (la loge d'honneur est inaugurée par l'écrivain et réalisateur Samuel Benchetrit). Cette prolongation permet à l'émission de gagner de nouveaux auditeurs[16].

À la rentrée 2010, l'émission change d'horaire, étant dorénavant proposée de 15 h 30 à 18h. La partie L'invité mystère a lieu de 17 h 30 à 18 h. Ce changement s'explique par le fait que Laurent Ruquier présente dorénavant une émission sur France 2 de 18 h à 19 h (On n'demande qu'à en rire). En août 2013, l'émission retrouve son créneau précédent (16 h à 18 h 30) à la suite de la déprogrammation d'On n'demande qu'à en rire.

Le , Europe 1 confirme les rumeurs selon lesquelles Laurent Ruquier quitterait la station à la fin de la saison en cours. Dès le lendemain, au micro de la matinale de RTL, le président de cette dernière Christopher Baldelli annonce que l'animateur d'On va s'gêner remplacera Philippe Bouvard à la présentation des Grosses Têtes dès [17]. Lors du même entretien, Christopher Baldelli indique que la nouvelle mouture du programme phare de sa station devrait réunir d'anciens sociétaires de Philippe Bouvard et quelques chroniqueurs attachés à Laurent Ruquier. Le transfert de l'animateur est une surprise pour les très nombreux auditeurs des deux émissions : celui-ci intervient alors que les audiences d'On va s'gêner sont au beau fixe, et dans un contexte où la concurrence frontale entre les deux programmes était particulièrement segmentante. Ainsi, de nombreux auditeurs de RTL font rapidement part de leur hostilité à ce changement inattendu, tandis que les fidèles d'Europe 1 restent en partie perplexes face à ce choix[18]. Selon Le Figaro, Laurent Ruquier aurait notamment mal vécu le fait que rien ne soit organisé au sein d'Europe 1 pour célébrer les 15 ans de son émission emblématique[19].

Saisons 2009/2014 : déroulement et chroniqueurs

Après avoir présenté ses chroniqueurs du jour, Laurent Ruquier lit quelques e-mails des auditeurs s'adressant le plus souvent aux six chroniqueurs présents, et raconte des blagues envoyés par ceux-ci. Des auditeurs passent parfois à l'antenne pour réagir à l'émission de la veille. Ensuite, l'animateur commence à poser des questions sur l'actualité, prenant parfois au téléphone un invité.

Après les flashes de 16 h et de 17 h16 h 30 et 17 h 30 dès la saison 2013/2014) a lieu Le Challenge des auditeurs (5 à 10 minutes) où deux auditeurs (un homme et une femme) affrontent les chroniqueurs présents. Le gagnant du jeu remporte un filet garni (places de théâtre, livres, disques etc.) puis, à partir de 2009, un voyage.

Vers 17 h 20 (17 h 50 pour la saison 2009/2010 et dès la saison 2013/2014) ont lieu les différentes chroniques qui peuvent différer selon les jours : le challenge Paul Wermus qui tente de répondre, après deux heures d'enquête, à 4 ou 5 questions posées en début d'émission par l'animateur, la chronique cinéma d'Isabelle Motrot et de Monique Pantel ou les objets incroyables de Jérôme Bonaldi.

À partir de 17h30 (18h pour la saison 2009/2010 et dès la saison 2013/2014), les chroniqueurs tentent de percer l'identité d'un invité mystère caché dans une loge jouxtant le plateau et dont la voix est informatiquement déformée.

Saison 2009/2010

Après la rentrée novatrice de 2008 évoquée précédemment, lors de laquelle Jérémy Michalak, Fabrice Éboué et Titoff s'imposent comme des piliers de l'émission, celle de 2009 est un autre tournant : outre le prolongement d'une demi-heure et l'apparition de « l'invité d'honneur », cette nouvelle saison est marquée par l'arrivée d'Olivier de Kersauson, figure historique des Grosses Têtes auxquelles il participa pendant près de 30 ans[20], et la révélation de Gaspard Proust, jeune humoriste au ton cynique, froid et désabusé, apparu deux fois en fin de saison 2008/2009. De nombreux essais moins concluants sont également effectués tout au long de la saison : révélé par Le Grand Journal de Michel Denisot sur Canal+, l'humoriste Philippe Lacheau ne parvient pas à s'imposer malgré dix passages dans l'émission. C'est également le cas de Miss France 2009 Chloé Mortaud, de Christelle Chollet, de l'animatrice Marlène Mourreau, de l'actrice Agnès Soral ou encore de l'ex secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement et proche de Paul Wermus, Roger Karoutchi, tous cantonnés à un seul et unique passage. La jeune humoriste suisse Charlotte Gabris rejoint enfin la bande, sa collaboration prend fin un an plus tard après vingt-et-une émissions.

Saison 2010/2011

La rentrée 2010 offre peu de nouveautés, si ce n'est le changement d'horaire. Les chroniques en place sont conservées, essentiellement celle de "l'invité d'honneur" qui s'est avérée être un succès. Diverses personnalités ont rejoint la bande lors de cette rentrée : l'animateur radio de la matinale de Virgin Radio Florian Gazan, le spécialiste cuisine Jean-Pierre Coffe, les journalistes Christophe Beaugrand et Anne-Solenne Hatte et l'historienne et philosophe Diane Ducret. La chanteuse Juliette, l'animatrice Valérie Bénaïm et les humoristes Laurent Baffie et Élisabeth Buffet font également de rares apparitions. Cette nouvelle saison marque enfin le retour régulier de chroniqueurs absents depuis quelque temps tels Isabelle Alonso, Péri Cochin, Jean Benguigui et Elsa Fayer. En raison des emplois du temps chargés des uns et des autres (tournée dans toute la France et tournage à Cuba de Case départ pour Fabrice Éboué, enregistrement de C à vous pour Jérémy Michalak…), du recrutement de nombreux chroniqueurs et du retour d'anciens, l'équipe tourne à nouveau quotidiennement comme c'était le cas quelques années plus tôt.

À la fin du mois de , Laurent Ruquier offre aux pensionnaires de son émission télévisée On n'demande qu'à en rire la possibilité de s'illustrer à la radio : Olivier de Benoist, Kev Adams, Les Lascars gays et Jérémy Ferrari se succèdent ; Arnaud Tsamere rejoint, pour sa part, la bande en et sera, avec Jérémy Ferrari, le seul à revenir régulièrement. En décembre également, le réalisateur de l'émission, François Renucci, s'installe pour la première fois autour de la table pour pallier les absences imprévues de chroniqueurs, confirmant la drôlerie que Laurent Ruquier lui a souvent prêtée au cours des années.

À la fin de la saison, Florian Gazan annonce qu'il ne sera plus chroniqueur dans l'émission la saison suivante, en raison de son arrivée comme animateur de la matinale sur Fun Radio, qui appartient à un groupe concurrent d'Europe 1. Lors de la dernière de la saison, le jeudi , Laurent Ruquier fait part de sa déception face au départ de ce chroniqueur apprécié[21]. En dehors d'Arnaud Tsamere et Jérémy Ferrari qui reviendront épisodiquement, seuls Christophe Beaugrand et François Renucci s'imposent comme des chroniqueurs récurrents. Cette saison, est, enfin, marquée par le départ définitif dès le mois de décembre de Philippe Alfonsi, chroniqueur historique présent dès les premiers mois de l'émission, et qui était régulièrement raillé pour son nombre limité d'interventions.

Saison 2011/2012

La rentrée de la saison 2011/2012 a lieu le lundi . Aucun changement n'a lieu quant à l'organisation de l'émission, et l'ensemble des chroniques sont reconduites. Frédéric Chevit participe à sa première émission dès le vendredi de la première semaine. D'autres chroniqueurs intègrent la bande le mercredi  : le journaliste Pierre Lescure et l'écrivain et réalisateur Yann Moix, qui avait déjà collaboré avec Laurent Ruquier par le passé. Les 14 et , ce sont respectivement l'imitatrice Sandrine Alexi et l'ancien auteur des Guignols de l'Info Bruno Gaccio qui rejoignent la bande. Le , Laurent Ruquier accueille Yves Lande, un internaute dont les tweets sont très populaires sur Twitter. Seul Yann Moix devient finalement un chroniqueur régulier, en étant présent chaque mercredi et chaque vendredi. Le , Willy Rovelli, déjà chroniqueur dans l'émission de Michel Drucker diffusée sur la même antenne, fait ses premiers pas dans l'émission. Le marque le retour de Mustapha El Atrassi après plus de trois ans d'absence, mais sa présence reste très épisodique. Jean-Luc Lemoine est quant à lui réinvité régulièrement après avoir été en froid avec Laurent Ruquier durant plusieurs années[22]. Il se retirera toutefois quelques mois plus tard, préférant se consacrer à ses activités au sein de la bande de Cyril Hanouna, notamment à l'émission télévisée Touche pas à mon poste !. Par ailleurs, cette saison est celle qui voit Jean-Marie Bigard devenir un chroniqueur récurrent de l'émission, l'humoriste intervenant désormais deux fois par semaine, alors qu'il n'était présent jusque-là qu'épisodiquement, avec quelques rares apparitions chaque année.

Saison 2012/2013

Peu de changements interviennent à la rentrée 2012/2013 :

  • deux nouvelles rubriques, le « kikalemieubossé » vers 15 h 50, au cours de laquelle les chroniqueurs répondent à tour de rôle à des questions à élimination directe jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un, désigné alors « roi » ou « reine » du jour, et le « Qui est pour ? Qui est contre ? » vers 16 h 50, pendant laquelle les chroniqueurs se prononcent pour ou contre une question d'actualité. Cette dernière rubrique sera cependant rapidement abandonnée ;
  • une retouche mélodique du générique de l'émission.

Dès la première semaine sont réinvités Lulu et Eddy Murté, apparus pour la première fois à la toute fin de la saison passée, et Philippe Geluck, absent pendant près de deux ans. Yann Renoard et Guy Carlier, qui interviendra deux fois par semaine, sont quant à eux les recrues de cette nouvelle saison, tout comme Stéphane Bak, invité pour la première fois le . À 15 ans seulement, ce jeune humoriste couvé par Navo, le coauteur de la série Bref, devient le plus jeune chroniqueur de l'histoire de l'émission. Eloïse Labro, fille du journaliste, écrivain et cinéaste Philippe Labro, fait à son tour un essai le , mais Laurent Ruquier annonce dès la semaine suivante (lors de l'émission du ) qu'elle ne sera pas réinvitée. Le , l'animateur ouvre les portes du studio à un nouveau pensionnaire d' On n'demande qu'à en rire, Kevin Razy, connu pour ses sketchs irrévérencieux et engagés. L'essai ne s'avérant pas concluant, Ruquier donne sa chance, le , à Donel Jack'sman, autre pensionnaire des saisons 2 et 3 d' On n'demande qu'à en rire, qui s'illustre dans le même domaine humoristique que Kevin Razy, puis le à son camarade Vérino. Le , l'émission accueille ensuite pour la première fois le journaliste sportif Alexandre Delpérier, qui effectue par la même occasion son retour sur les ondes d'Europe 1, trois ans après sa mise à pied puis sa démission consécutives à une fausse interview de Raymond Domenech et Thierry Henry présentée comme un entretien exclusif alors qu'il s'agissait en réalité d'une conférence de presse. Puis le , c'est au tour d'Enora Malagré d'intégrer la bande, l'une des révélations télévisées de l'année popularisée par son franc-parler et sa gouaille dans Touche pas à mon poste !, le talk-show quotidien de Cyril Hanouna diffusé sur D8. Enfin, l'ancien sociétaire des Grosses Têtes (de 2001 à 2011) Éric Laugérias est la dernière recrue de cette fin de saison, celui-ci participant à l'émission du .

De tous les nouveaux chroniqueurs, seul Guy Carlier devient un intervenant régulier sur l'ensemble de la saison. Outre l'arrivée de celui-ci, cette nouvelle saison est principalement marquée par le retour de Mustapha El Atrassi dans le costume de chroniqueur récurrent. L'humoriste intervient ainsi une fois par semaine jusqu'au mois de janvier 2013, puis deux à partir de février. C'est également le cas de Caroline Diament, chroniqueuse depuis 2004, et Christophe Beaugrand qui étaient réduits à un seul passage hebdomadaire jusque juin 2012, et sont désormais présents deux fois chaque semaine. Ce dernier s'impose d'ailleurs cette année-là comme un pilier de l'émission, notamment par sa très large connaissance de chansons populaires modernes, célèbres comme oubliées voire méconnues, et de génériques d'émissions télévisées, de feuilletons et de dessins animés : en décembre 2012 naît ainsi le JukeBeauXGrand, petit quiz improvisé aux débuts des émissions auxquelles il participe, et où les auditeurs lui proposent (par mail ou par téléphone) des titres de chansons dont il doit chantonner l'air et les paroles.

En fin de saison, Laurent Ruquier annonce les venues probables de Daniela Lumbroso (lors de l'émission du ) et Christophe Dechavanne (émission du ) dans la bande pour la saison 2013 - 2014. L'animateur confirme par ailleurs lors de cette dernière émission que Stéphane Bak et Enora Malagré devraient intervenir en tant que chroniqueurs réguliers lors de cette prochaine année tandis que le , Florian Gazan annonce son retour dans la bande sur son compte Twitter pour la rentrée 2013[23].

Saison 2013/2014

Christophe Dechavanne, Enora Malagré et Florian Gazan sont effectivement présents dès la première semaine de cette nouvelle saison, tout comme Eric Laugérias. L'ancien animateur de Coucou c'est nous ! participe ainsi à l'émission inaugurale du et revient dès le lendemain, ainsi que le jeudi de la même semaine. Il est la principale recrue de cette nouvelle année et effectue par la même occasion son retour à la radio après huit ans d'absence simplement entrecoupés d'une pige estivale dans La Bonne Touche sur RTL en juin et . C'est sur la demande du présentateur d'Une famille en or lui-même, et par l'intermédiaire de Christine Bravo, que cette nouvelle collaboration prend forme[24]. Aucun changement majeur n'intervient, si ce n'est la réfection du studio Merlin dans lequel l'émission est enregistrée. Les différentes chroniques sont à nouveau reconduites, tout comme le "kikalemieubossé". Seule nouveauté, le "jeu du portrait" vers 17h10, lors duquel Laurent Ruquier confie successivement à chaque chroniqueur un élément biographique d'une personnalité permettant d'en découvrir l'identité, jusqu'à ce que l'un d'entre eux trouve la bonne réponse. Proposée le jour de la rentrée, cette rubrique disparaît finalement dès le lendemain.

Rarement l'équipe de l'émission aura comptée autant de chroniqueurs récurrents. Laurent Ruquier admet lui-même qu'il lui est difficile, au contraire de certaines années passées, de faire participer tout le monde sans froisser les égos des uns et des autres, et qu'il doit composer avec les promesses faites à certains[24]. Dans ces conditions, seul Pierre Bénichou bénéficie de trois passages hebdomadaires au micro. Jérémy Michalak, Steevy Boulay, Titoff, Yann Moix, Caroline Diament, Christophe Dechavanne, Christine Bravo, Jean-Marie Bigard et parfois Florian Gazan profitent généralement de deux participations par semaine, tandis que les autres n'interviennent qu'une fois. Aux présences plus disparates de Fabrice Éboué, Mustapha El Atrassi ou Christophe Beaugrand (désormais animateur de la matinale de Virgin Radio en compagnie de Florian Gazan) comme aux absences de longue durée pour raisons de santé de Guy Carlier et Claude Sarraute se substitue le retour comme chroniqueuse récurrente, dès le mois de septembre, d'Isabelle Mergault.

Le marque le retour dans la Bande à Ruquier de Florence Belkacem : celle-ci avait déjà collaboré avec Laurent Ruquier dans Rien à cirer sur France Inter puis dans l'éphémère On n'a pas tout dit sur France 2 en 2008. Elle est suivie, trois jours plus tard, par Ève Angeli dont les apparitions sont désormais rarissimes. Annoncé comme chroniqueur récurrent, Stéphane Bak n'effectue finalement son retour que le .

Le roulement des chroniqueurs s'avère finalement assez instable. Enora Malagré ne participe en réalité qu'à six émissions avant de disparaître de la programmation, tout comme Isabelle Mergault ou Florence Belkacem. À l'inverse, Isabelle Alonso se voit régulièrement réinvitée dès la fin de l'année 2013, et Yvan Le Bolloc'h fait son retour dans la bande début 2014. Le retour en quotidienne à la télévision de Laurent Ruquier, avec L'Émission pour tous bouleverse la rentrée de janvier où la présence des uns et des autres est désormais aussi liée à leur participation au programme télévisé. Les comédiennes Gwendoline Hamon (à partir du ) et Gyselle Soares () profitent de leur statut de pensionnaire dans la nouvelle émission de télévision pour s'installer dans le même temps autour de la table d'On va s'gêner. Elles suivent ainsi de quelques jours les débuts de la jeune journaliste Johanna Kawa. Toutes trois ne parviennent pas à s'imposer en tant que chroniqueurs récurrents. C'est pourquoi, le , la comédienne Julie Arnold fait à son tour une première apparition autour de la table. Elle est suivie, deux jours plus tard, par le jeune humoriste Vincent Dedienne.

L'un des faits marquants de la saison reste par ailleurs la défection de Claude Sarraute, pilier des années durant de l'émission, dont les problèmes de santé ne lui permettent plus d'assister tôt le matin aux enregistrements. Elle n'intervient ainsi plus que lors des rares directs diffusés dans l'après-midi.

À noter que cette rentrée a lieu dans un climat conflictuel entre deux des recrues phares de la saison, Enora Malagré et Christophe Dechavanne, qui ont passé une partie du mois de septembre à s'écharper par presse interposée et sur Twitter, la première considérant le second comme son "pire ennemi", lui reprochant notamment de l'avoir mal considérée à l'époque où elle était stagiaire[25]. De ce fait, jamais encore les deux chroniqueurs n'ont été réunis par Laurent Ruquier autour de la table d'On va s'gêner, Christophe Dechavanne intervenant les lundis ou mardis et jeudis, tandis qu'Enora Malagré est invitée (avant de ne plus intervenir du tout) le mercredi.

Organisation de l'émission

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Les chroniqueurs réguliers ont une place attribuée autour de la table triangulaire. Pour la saison 2008 / 2009, Laurent Ruquier se situe à la base avec, à sa gauche, Fabrice Éboué et à sa droite, Titoff. À la pointe se trouvent généralement Jérémy Michalak sur la gauche et Pierre Bénichou sur la droite. Enfin, Christine Bravo prend place au centre entre Jérémy Michalak et Fabrice Éboué. En face d'elle se trouve le dernier chroniqueur présent, par exemple Claude Sarraute, Michèle Bernier ou Gérard Miller qui remplissent également les sièges des intervenants précédemment cités s'ils sont absents.

Par la suite, et alors que l'équipe tourne à nouveau régulièrement, certains chroniqueurs gardent leurs habitudes. Ainsi, Olivier de Kersauson se voit attribuer prioritairement le siège précédemment destiné à Jérémy Michalak. Lorsqu'ils sont présents, Fabrice Éboué, Titoff, Pierre Bénichou, Christine Bravo et Claude Sarraute conservent leur fauteuil attitré, les autres s'installant ensuite selon les places laissées libres. Chacun conserve toutefois des préférences lorsque ceux cités précédemment sont absents, Yann Moix privilégiant ainsi en priorité le fauteuil d'Olivier de Kersauson, Isabelle Motrot celui de Claude Sarraute ou encore Guy Carlier celui de Fabrice Éboué.

L'émission est enregistrée en public, dans le studio Merlin qui peut contenir une quarantaine de personnes environ. L'enregistrement se fait souvent le matin aux alentours de 9h30. Les inscrits sont invités à patienter devant l'entrée de la radio dans la rue François Ier avant d'être conduits dans le studio. L'organisation est prise en charge par la société My Clap TV (anciennement Clap), spécialisée dans l'accueil du public pour les émissions télévisées et radiophoniques (Le Grand Journal, On n'demande qu'à en rire, Les Grosses Têtes, Vivement Dimanche etc.).

Lors des directs, l'émission est désormais diffusée en live vidéo sur le site Internet d'Europe 1. Ce fut le cas en 2011 pour les émissions en direct du Festival de Cannes[26], de la Foire de Paris[27] ou du Zénith de Lille[28] ou pour celles enregistrées directement dans les locaux d'Europe 1. Depuis la rentrée 2012, ces directs sont transformés en tweet live, permettant ainsi aux auditeurs non seulement de la suivre sur internet comme précédemment, mais aussi de la commenter par l'intermédiaire de Twitter et de voir leurs tweets être lus en direct à l'antenne par Laurent Ruquier.

Délocalisations ou émissions spéciales

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Le , à l'occasion de la 100e représentation de la pièce de théâtre Grosse Chaleur écrite par Laurent Ruquier, l'animateur invite exceptionnellement autour des chroniqueurs habituels Pierre Bénichou, Jean Benguigui (tous deux présents dans la pièce) et Gérard Hernandez, les comédiennes Annick Alane, Catherine Arditi et Brigitte Fossey.

Le , Laurent Ruquier offrait la possibilité à ses auditeurs de composer exceptionnellement une équipe type de chroniqueurs par le biais de votes sur Internet. C'est Pierre Bénichou qui, avec plus de 400 voix, est arrivé en tête devant Fabrice Éboué, Christine Bravo, Philippe Geluck, Michèle Bernier et Jérémy Michalak. À noter que Franck Dubosc participait également exceptionnellement à cette émission spéciale, ainsi que Gérard Miller qui remplaçait Michèle Bernier, indisponible ce jour-là.. Le , l'émission est en direct depuis le festival de l'alpes d'huez.

L'émission a fêté ses dix ans d'existence le lors d'une soirée spéciale et gratuite de trois heures à l'Olympia et diffusée sur Europe 1 et France 4. Ont été présents l'ensemble des chroniqueurs ayant participé au programme depuis sa création[29]. Lors d'une quotidienne diffusée lors du mois d'octobre 2009, Laurent Ruquier a admis être en froid avec Philippe Bouvard qui n'était donc pas présent à l'Olympia malgré sa participation de quelques semaines à l'émission.

Le 1er avril 2010, la station a déplacé ses animateurs de leur tranche horaire. C'est Michel Drucker qui a présenté l'émission. Laurent Ruquier était pour sa part "l'invité d'honneur" que ses chroniqueurs durent découvrir en fin d'émission.

Chaque 8 mars depuis 2007, à l'occasion de la journée internationale des femmes, les chroniqueuses sont mises à l'honneur. Ainsi, l'équipe était pour la première fois exclusivement féminine, réunissant, autour de Laurent Ruquier, Isabelle Alonso, Isabelle Motrot, Danièle Évenou, Marianne Sergent, Caroline Diament et Michèle Bernier. La tradition est, depuis, respectée chaque année. Seule entorse à la coutume en 2011Olivier de Kersauson était le seul homme invité, entouré ce jour-là de Christine Bravo, Claude Sarraute, Anne-Solenne Hatte, Caroline Diament et Michèle Bernier.

Depuis 2009, il arrive que l'émission soit délocalisée en province à l'occasion de journées organisées par Europe 1 dans différentes villes de France. On va s'gêner s'est ainsi déroulée exceptionnellement à Lille en février 2009, à Marseille et Lyon au printemps, et à Nantes en octobre.

En 2010, les délocalisations ont eu lieu à Strasbourg en février, Nice et Marseille en mars, Bordeaux en avril, à Lyon le 2 septembre, à Rouen le 14 octobre, à l'arsenal de Metz le 21 décembre et à Bruxelles au Théâtre national de Belgique pour célébrer le partenariat entre la station Europe 1 et l'antenne belge Twizz. En effet, l'émission était diffusée aussi en Belgique, sur la radio Twizz, avant d'être déprogrammée en 2012[30].

En 2011, Europe 1 renouvelle l'expérience et l'émission a eu lieu le 27 janvier aux Champs Libres de Rennes. Ainsi que le au Corum (Montpellier) devant plus de 750 personnes ou encore le 15 juin, où la Bande à Ruquier retourne au Zénith de Lille. Durant cette émission, des chanteurs comme Ycare ou Mickaël Miro sont intervenus pour chanter en direct. Le , l'émission est enregistrée au théâtre de la Sinne à Mulhouse et diffusée le lendemain à l'antenne.

Les 6 et , l'émission est délocalisée à Lyon à l'occasion de la Fête des Lumières. Il s'agit, au passage, du premier déplacement effectué par Olivier de Kersauson. Le , Laurent Ruquier et sa bande se rendent pour la première fois à Angoulême pour assister au Festival international de la bande dessinée.

Le , Laurent Ruquier et ses chroniqueurs célèbrent les cinquante ans des hypermarchés Carrefour, partenaire commercial de la station Europe 1, en diffusant l'émission du jour depuis le magasin situé à Montesson. Une semaine plus tard, le , ce sont les 80 ans d'Air France qui sont fêtés par On va s'gêner : à cette occasion, Pierre Bénichou, Steevy Boulay, Christine Bravo, Christophe Dechavanne, Caroline Diament et Yann Moix embarquent à bord d'un Airbus A380 à destination de New York afin d'y enregistrer, depuis la cabine de l'avion, une émission diffusée trois jours plus tard, le .

L'émission se délocalise également de manière plus régulière dans des lieux comme la Foire de Paris, au Festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez ou encore Festival de Cannes.

Le est lancé sur Europe 1 un feuilleton radiophonique créé par Gérard Miller et coécrit par Coralie Miller, sa fille, et Nicolas Terrier, le compagnon de cette dernière. Intitulé "La Malédiction des 3 Corbeaux", ce feuilleton met en scène principalement les membres de la Bande à Ruquier mais également des personnalités de la station comme Julie, Denis Olivennes, Nicolas Canteloup ou encore Jean-Marc Morandini. Au total, 56 personnages sont mis en scène dans cette aventure policière, clin d’œil à Signé Furax crée dans les années 1950 par Pierre Dac et Francis Blanche. Des habituels chroniqueurs entourant Laurent Ruquier, seuls Mustapha El Atrassi et Yann Moix manquent à l'appel. Elle est diffusée chaque jour à 11h20 et rediffusée à 17h50.

Adaptation télévisuelle

À partir de , une adaptation télévisuelle, toujours présentée par Laurent Ruquier, est diffusée tous les premiers mercredis du mois sur France 4 en prime time à 20h35. L'émission est enregistrée au studio Gabriel, et avec son équipe Laurent Ruquier dessine les grandes lignes d'un magazine imaginaire retraçant les moments forts du mois, tous thèmes confondus (faits divers, people, politique, sport, société…). Les chroniqueurs participants sont: Steevy Boulay, Titoff, Gérard Miller, Claude Sarraute, Florian Gazan, Jérôme Bonaldi, Michèle Bernier, Caroline Diament, Christine Bravo, Jérémy Michalak, Pierre Bénichou, Fabrice Éboué, Gaspard Proust, Philippe Lacheau et sa bande ainsi que Michaël Gregorio. Ils commencent par définir la "une du mois" puis abordent tous les thèmes déjà cités au cours de différentes chroniques comme celle de La Bande à Fifi, "Quoi de neuf Jérôme?", une chanson de Michaël Gregorio ou encore les "scoops" de Jérémy Michalak. Mais fin 2010 la direction de France Télévisions décide d'arrêter cette adaptation, pour motif qu'elle ne souhaite pas qu'un animateur soit présent sur plusieurs chaînes du groupe. La dernière émission a donc été diffusée le premier .

Chroniqueurs

Chroniqueurs récurrents

Chroniqueurs récurrents hors plateau

  • Serge Llado : « Do Ré Mi Fa Si Llado » (par téléphone)
  • Monique Pantel : « Ciné, Motrot, Panpan » (uniquement par téléphone)
  • Paul Wermus : « Le Challenge Wermus » (uniquement par téléphone le lundi et mercredi généralement) Il est présent sur le plateau de manière exceptionnelle. Ce dernier est l'invité d'honneur le . À la suite d'un problème technique, il est obligé de siffler mais il avoue en arrivant dans le studio que c'est un technicien qui sifflait à sa place.

Chroniqueurs occasionnels

Anciens chroniqueurs ou chroniqueurs occasionnels

Les chroniqueurs marqués en gras correspondent à ceux qui ont marqué l'émission, ou ceux qui ont été présents régulièrement durant plusieurs années.

Controverses

  • Le , alors qu'il était invité de l'émission, l'humoriste Jean-Marie Bigard défend la thèse du complot intérieur à propos des attentats du 11 septembre 2001 : il déclare notamment que les avions utilisés le « volent toujours » et que le Pentagone a été frappé par un missile américain et non par un avion[35]. Ses déclarations déclenchent une polémique et une condamnation de plusieurs médias. Quelques jours plus tard, par communiqué de presse, il fait marche arrière[36]. Il n'a plus été réinvité dans l'émission pendant plusieurs mois, mais a fait son retour lors de l'anniversaire à l'Olympia et a ensuite été présent chaque semaine à partir de la rentrée 2011.
  • Le , Europe 1 est mise en garde par le CSA pour des propos tenus lors de l'émission du par Pierre Bénichou qui qualifiait les Polonais "d'antisémites"[37]. Le , le chroniqueur s'était déjà distingué pour avoir tenu des propos similaires, ce qui avait valu à la station un rappel à l'ordre du CSA, saisi par l'Ambassadeur de Pologne en France [38]. Ce dernier se verra adresser une lettre d'excuses signée par la station.

Annexes

Notes

  1. Le surnom vient d'une question posé par Ruquier en 2008 sur un nain célèbre à la Cour polonaise du XVIIIe siècle, Józef Boruwłaski, surnommé Joujou. En octobre 2010, Laurent Ruquier décide de moderniser le surnom en l'anglicisant : Joujou devient ainsi Toytoy.

Références

  1. (fr) « Émission du 19 novembre 2009 »,
  2. (fr) « Émission du 21 juin 2011 »,
  3. (fr) « Ruquier bouc émissaire de Bellay », sur radioactu.com,
  4. (fr) « Jacques Martin, le retour aux sources », sur radioactu.com,
  5. (fr) « Laurent Ruquier prend de la distance », sur radioactu.com,
  6. (fr) « Laurent Ruquier arrête sa quotidienne », sur radioactu.com,
  7. (fr) « Réactions », sur leparisien.fr,
  8. (fr) « Ruquier-Bouvard : match nul », sur lepoint.fr,
  9. http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/bonaldi-s-installe-a-europe-1-16-02-2002-2002823100.php
  10. (fr) « Dernière saison pour Laurent Ruquier », sur radioactu.com,
  11. (fr) « Ruquier, il était temps de me dévoiler », sur tvmag, le figaro.fr,
  12. (fr) « Laurent Ruquier face à Philippe Bouvard », sur radioactu.com,
  13. (fr) « La valse-hésitation de Laurent Ruquier », sur radioactu.com,
  14. (fr) « Laurent Ruquier tous les jours à 16 h », sur ozap.com,
  15. (fr) « Europe 1 - 4ème hausse d'audience consécutive », sur radioactu.com,
  16. (fr) « Audiences septembre-octobre 2009 », sur lepoint.fr,
  17. (fr) « RTL confirme le remplacement de Philippe Bouvard par Laurent Ruquier à la tête des Grosses Têtes », sur ozap.com,
  18. (fr) « Les auditeurs de RTL pleurent déjà le départ de Philippe Bouvard », sur ozap.com,
  19. (fr) « Laurent Ruquier quitte Europe 1 et rejoint RTL », sur tvmag.lefigaro.fr,
  20. Julien Lalande, « Olivier de Kersauson quitte Bouvard pour Ruquier », sur ozap.com, (consulté le )
  21. (fr) « Bruno Guillon et Florian Gazan à la matinale de Fun Radio », sur labandearuquier.com,
  22. (fr) « Jean-Luc Lemoine s'explique sur son clash avec Laurent Ruquier »
  23. (fr) « Merci à @BRUNOFUNRADIO pour ces 2 années sur Fun et merci à @ruquierofficiel pour la prochaine sur @Europe 1! », sur twitter.com,
  24. (fr) « Laurent Ruquier : il faut précéder le goût du public, pas le suivre », sur puremedias, ozap.com,
  25. (fr) « Christophe Dechavanne pire ennemi d'Enora Malagré : il répond! », sur closer, closermag.fr,
  26. Festival de Cannes 2011 : Laurent Ruquier en direct dans On va s'gêner
  27. On va s'gêner à la Foire de Paris
  28. EN DIRECT - On va s'gêner au Zénith de Lille !
  29. (fr) « On va s'gêner : Les 10 ans à l'Olympia », sur premiere.fr,
  30. (fr) « Laurent Ruquier passe à la trappe », sur rtl.be, .
  31. (fr) « Europe 1 - Rentrée dans la continuité », sur radioactu.com,
  32. (fr) « Isabelle Alonso et Laurent Ruquier à propos de la polémique Roselyne Bachelot »
  33. (fr) « Roselyne Bachelot ne veut plus voir Laurent Ruquier »
  34. (fr) « "Touche pas à mon poste" du 16 octobre 2012, voir à la 59ème minute »
  35. (fr) « Bigard dérape sur les attentats du 11 septembre », sur nouvelobs.com,
  36. (fr) « Jean-Marie Bigard demande "pardon" », sur lemonde.fr,
  37. (fr) « Émission On va s’gêner : Europe 1 mise en garde », sur csa.fr,
  38. (fr) « Émission On va se gêner du 29 juin 2005 : lettre à Europe 1 », sur csa.fr,

Liens externes

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