Musée de l'Air et de l'Espace
Le musée de l'Air et de l'Espace (MAE) du Bourget est le plus important musée aéronautique de France ; il est le plus ancien et l'un des plus grands du monde. Situé sur le territoire des communes de Dugny et Le Bourget, ses espaces ouverts au public sont dans la partie sud-est de l'emprise de l'aéroport du Bourget, qui est lui-même au nord-est de Paris. Ils sont à proximité de l'aérogare du Bourget et du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA).
Pour les articles homonymes, voir MAE.
Une partie de l'exposition se trouve dans des halls, dont le plus important est la « Grande galerie » ; les avions les moins fragiles sont à l'air libre. Les réserves du musée (entre autres, plus de 150 avions) sont essentiellement conservées dans le sud-ouest de l'enceinte de l'aéroport, sur le territoire de la commune de Dugny.
L'accès du musée est payant[2], sauf le premier dimanche du mois[3].
Histoire
Fondé en 1919 sur proposition d'Albert Caquot, la collection commence à prendre forme dans un hangar du terrain d'Issy-les-Moulineaux. Le musée est inauguré en 1921, à Chalais-Meudon, puis le , boulevard Victor, dans le 15e arrondissement de Paris. Durant la Seconde Guerre mondiale et l'Occupation, les Allemands le font fermer : toutes les pièces exposées boulevard Victor sont rapatriées à Chalais-Meudon après la guerre. C'est seulement à partir de 1973 que le musée déménage progressivement de Chalais-Meudon à l'aéroport du Bourget, sous l'impulsion de son nouveau directeur, le général de brigade aérienne Pierre Lissarrague. En 1974, la création du nouvel aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle libère de la place au Bourget et le regroupement des collections dispersées dans une partie du hall de l'aéroport est étudié. Le premier hall (le hall B) est inauguré en 1975 peu avant le Salon du Bourget.
Rénovation
Lors de son déménagement au Bourget en 1975, le musée occupait une partie de l'esplanade ainsi qu'un hangar, au sud de l'aérogare. En 1977, la disparition du trafic commercial entraîne une reconversion rapide de l’aéroport dans l’aviation d'affaires, et libère de l'espace pour l'extension du MAE qui ouvre, en moyenne, un nouveau hall tous les deux ans jusqu'en 1983.
C'est en 1987 que l'aérogare, en partie désaffectée depuis 1977, devient « La Grande Galerie », qui présente la plus belle collection d’avions originaux des débuts de l’aviation et de la « Grande Guerre ». Le « Hall Concorde », conçu par Jean-Luc Chancerel, est construit en 1994.
L'esplanade est réhabilitée en 1999, et le « Hall de l'Espace », ainsi que le Planétarium sont entièrement rénovés en 2000. En 2008, la Galerie des maquettes est ouverte : de nombreuses maquettes anciennes, autrefois présentes dans les réserves du musée, sont maintenant visibles.
Le musée est un établissement public administratif (EPA) dépendant du ministère des Armées, placé sous la tutelle de la DMPA (Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives). Depuis le , il est doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
- Une partie de la Grande galerie
- Fusées-sondes et missiles dans le hall de l'Espace
- Le hall consacré à l'aviation de loisirs et aux avions de voltige
La salle des 8 colonnes, faisant partie de la Grande Galerie, fait l'objet à partir de d'une restauration importante[4], avec décapage de sa voûte et autres divers travaux. Une déviation extérieure des visiteurs est installée. Ce chantier se poursuit en 2013 malgré l'installation[5] du 50e Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget.
En 2011, les trois anciens Fouga CM-170 Magister trônant à l'entrée du musée ont été déposés pour des raisons d'entretien, à la suite de l'usure extrême de leur cellule. Ils n'ont pas été remis en place, mais remplacés par des répliques construites en polyuréthane et en résines[6]. Ces copies ont été hissées en mai 2013[7]. En raison de vents violents survenus le , une des répliques se décroche et tombe au sol[8].
Le musée a eu une fréquentation de 315 787 visiteurs en 2019[1].
Collections
Avant 1900 : les pionniers
Le musée présente dans la Grande Galerie de nombreuses maquettes et dessins en commençant par Icare. Il y a également une importante collection de moteurs, nacelles et autres éléments plus légers que l'air (montgolfières, ballons et dirigeables) ainsi que de nombreux objets courants (vaisselle...) illustrés sur le thème des dirigeables.
- Médaillon des frères Montgolfier par Jean-Antoine Houdon (1783)
- Reproductions d'aquarelles sur papier de Nicolas-Jacques Conté sur la fabrication des aérostats militaires au château de Meudon fin du XVIIIe siècle.
Découpage des toiles pour composer des fuseaux (1/5). Assemblage des fuseaux (2/5). Préparation du vernis (3/5). Étalage du vernis et vérification des joints (4/5). Aérostat au campement sous sa tente de protection (5/5).
Le musée expose plusieurs reconstitutions des premiers engins volants du XIXe siècle :
- le planeur Massia-Biot (30 kg) : le plus vieux « plus lourd que l'air » original, dans le plus vieux musée aéronautique au monde ;
- le planeur de Otto Lilienthal ;
- la Barque ailée de Jean-Marie Le Bris.
Débuts de l'aviation
Les débuts de l'aviation jusqu'en 1918 sont exposés dans la Grande galerie avec :
- la Demoiselle d'Alberto Santos-Dumont (130 kg avec le moteur) ;
- le Voisin-Farman de 1907 (530 kg) qui réalisa le premier circuit fermé d'un kilomètre (réplique construite par les ateliers Voisin en 1919) ;
- la reconstitution de l'atelier des constructeurs, les deux frères Voisin ;
- un Blériot XI du type de celui qui traversa la Manche le ;
- l'hydravion d'Henri Fabre qui décolla en 1910 de l'étang de Berre ;
- le Deperdussin « monocoque », un des premiers à dépasser les 200 km/h ;
- le Morane-Saulnier type « H », un des premiers appareils fiables qui permit à Roland Garros de traverser la mer Méditerranée ;
- la réplique du Coandă-1910, le premier avion à réaction (exposé dans le Hall Concorde).
Première Guerre mondiale
Le musée présente dans l’aérogare du Bourget une grande exposition permanente interactive sur la guerre aérienne de 1914-1918. Au début du conflit, les avions sont essentiellement utilisés pour la reconnaissance, mais très vite, les pilotes engagent le combat avec les appareils ennemis. La première victoire aérienne est remportée par Joseph Frantz et Louis Quenault, le , sur un biplan Voisin III. Le début de la bataille de Verdun (1916) marque le début de la chasse aérienne. C'est le temps des as comme René Fonck et Georges Guynemer dont on présente l’appareil : un SPAD S.VII.
De nombreux autres appareils, témoins de l'essor engendré par la Première Guerre mondiale, sont présentés :
Le musée recrée aussi l'atmosphère d'une base aérienne avec ses baraquements Adrian abritant le bureau du chef d'escadrille et le bar.
Entre-deux-guerres
De l'entre-deux-guerres les progrès sont à l'initiative des États-Unis malgré les :
- Bernard 191 (Oiseau Canari) qui a réalisé la première traversée française de l’Atlantique avec trois hommes d'équipage (Jean Assollant, René Lefèvre et Armand Lotti) et un passager clandestin (Arthur Schreiber), du Maine vers l'Espagne, les 13 et ;
- Breguet 19 Point d'interrogation de Costes et Bellonte qui réalisa Paris-New York le ;
- Caudron C.60[9] et Caudron Simoun ;
- Potez 53 vainqueur de la coupe Deutsch de la Meurthe à 322 km/h en 1933 ;
- Pou-du-ciel petit monomoteur destiné à l'aviation populaire (1934).
- Morane-Saulnier MS.317.
Le musée dispose de l'unique relique de l'Oiseau blanc, l'avion à bord duquel disparurent Charles Nungesser et François Coli en 1927 lors de leur tentative de rallier Paris et New York par les airs. Il s'agit du train d'atterrissage largué quelques minutes après leur décollage du Bourget le (en réserves sous caisse). Il fut dévoilé au public dans le cadre d'une exposition sur les liaisons aériennes vers l'Outre-mer qui s'est déroulée du au .
Aviation militaire durant la Seconde Guerre mondiale
Plusieurs appareils allemands (Focke-Wulf Fw 190), américains (P-47) (P-51 Mustang), britanniques (Spitfire), soviétiques (Yak-3) de la Seconde Guerre mondiale voisinent avec les témoins français, le Dewoitine D.520. Le musée possède également dans ses collections un bombardier CASA 2.111 présenté sous la cocarde de l'Ejército del aire, la force aérienne espagnole. Ce n'est pas le seul bimoteur présent puisqu'un Douglas C-47 Skytrain y est aussi exposé, quant à lui, sous les couleurs des États-Unis.
Le musée conserve aussi les restes du P-38 Lightning d'Antoine de Saint-Exupéry, retrouvés près de l'île de Riou en et formellement identifiés le grâce au numéro de série de l'appareil.
Prototypes de l'aviation française d'après-guerre
Parmi les collections permanentes sur la période d'après-guerre, le musée rassemble dans les halls C et D quelques prototypes français témoins d'une intense activité :
- SO.6000 Triton, de la SNCASO, premier prototype à réaction français (1949) ;
- Leduc 010 et 022, destinés à tester la formule du statoréacteur ;
- Nord 1500 « Griffon II », chasseur équipé d'un statoréacteur ;
- Payen Pa-49, prototype destiné à tester la formule de l'aile delta ;
- Hirsch H-100, bimoteur pour tester un système absorbeur de rafales de René Hirsch (1954) ;
- Hurel-Dubois HD-10 (1948) ;
- Atar volant, plateforme ADAV (avion à décollage et atterrissage vertical) ;
- SO.9000 Trident, de la SNCASO avec moteur-fusée (1953) ;
- Dassault Ouragan, premier chasseur à réaction français (1954) ;
- Breguet Br.1001 Taon, prototype de chasseur français pour l'OTAN (1956) ;
- Sud-Aviation Ludion, prototype d'ADAV individuel (1967) ;
- Dassault Mirage III V, prototype de chasseur français ADAV (1965) ;
- Dassault Mirage G, prototype à géométrie variable de chasseur français (1971).
Aviation militaire d'après guerre
Les produits de l'avionneur Marcel Dassault sont également bien représentés avec les prototypes des Mirage 4000, Mirage 2000 et Dassault Mirage III, Étendard, Dassault Mystère IV A. Le démonstrateur technologique Rafale A a également rejoint les collections.
- Douglas AD Skyraider, exposé dans le hall de la Seconde Guerre mondiale à laquelle il n'a jamais participé[10]
- Breguet Atlantic
- Lockheed P2V-7 Neptune
- MiG-21F
- Saab 32 Lansen
- Lockheed F-104 Starfighter
- F-105G
- Fiat G.91
- Saab Draken
- Gloster Meteor
- SEPECAT Jaguar, les monoplaces A1, A04, et A91 ainsi que le biplace E3[11]
- MiG-23 Flogger
- C-160 Transall R18
- Tucano[12]
Aviation civile
Les modèles présentés comprennent :
- deux Concorde, dont le prototype 001 avec lequel André Turcat a réalisé les essais en vol ;
- un Boeing 747-128 d'Air France entièrement visitable ;
- un Boeing 727 de FedEx ;
- une Sud-Aviation Caravelle ;
- le De Havilland DH.89 Dragon Rapide ;
- le HFB 320 Hansajet.
- le jet d'affaire Aérospatiale Corvette ;
- un Airbus A380, depuis le [13].
Sur le tarmac, un ancien bombardier d'eau Canadair CL-215 de la Sécurité civile est également visible dans sa traditionnelle livrée jaune.
Voilures tournantes
Plusieurs prototypes et hélicoptères de série sont exposés dans un hall dédié.
- Breguet G.111, prototype à deux rotors coaxiaux (1951)
- Autogire Cierva C.30 (Leo C302) (1932)
- Ariel (1952)
- Hiller 360
- Sud-Est 3.111
- Djinn (1953)
- Sikorsky H-34 portant l'emblème de l'École du personnel navigant d'essais et de réception (Epner)
- Alouette III F-ZBAN portant la livrée de la Sécurité Civile
- Eurocopter X3 remis le . Début 2017, il est transféré dans les Bouches-du-Rhône, au musée de l'aviation à Saint-Victoret[14]
- etc.
Entre les hall E et F sont exposés également une Alouette II et un Super Frelon.
Aviation de loisirs du XXe siècle
Des avions de voltige et des planeurs d'avant et après la Seconde Guerre mondiale sont stockés dans le Hall E, fermé au public[réf. nécessaire].
Parmi les planeurs, on peut voir les avions suivants :
- Breguet 901 ;
- Siren C.30 Edelweiss ;
- DFS Habicht planeur personnel de Marcel Doret (1939) ;
- Schneider SG38 monoplace école allemand en versions brute et carénée ;
- Arsenal Air 101 (1947) ;
- PZL SZD-24 Foka ;
- Caudron C.800 biplace côte à côte ;
- Emouchet SA-104 très répandu en France dans les années 1950 ;
- Fauvel AV-36 planeur aile volante (1954) ;
- Castel C-301S.
Espace
Le musée dispose d'un hall entier consacré à l'exploration spatiale avec :
- la première fusée française EA-41 (1945) ;
- la maquette de la fusée Ariane 1 à l'échelle 1 (à l'extérieur sur le tarmac) ;
- la maquette de la fusée Ariane 5 à l'échelle 1 (à l'extérieur sur le tarmac) ;
- la Fusée Diamant-A (non lancée) ;
- deux missiles S3 (dont l'un est présenté couché, par tronçons) ;
- la capsule de rentrée du vaisseau spatial Soyouz T-6 ;
- un moteur de missile V2 (non lancé) ;
- une fusée-sonde Véronique (non lancée) ;
- la maquette de plusieurs autres fusées-sondes françaises.
Des éléments de lanceur spatiaux sont exposés avec :
- de nombreuses maquettes de satellite à l'échelle 1 : Spoutnik 1, Vostok 1, Lunokhod 1, SPOT-1, Arabsat, Molnyia 1A, etc. ;
- différents équipements :
- un four Méphisto (expérience scientifique embarquée dans la navette spatiale),
- des combinaisons spatiales russes ;
ainsi que de nombreux éléments de la conquête spatiale.
Réserves
Les réserves sont accessibles à la visite publique en moyenne une fois par an, lors des Journées européennes du patrimoine[15]. Cependant la concordance entre ces dernières et la Fête de l'Huma qui se tient dans le parc de La Courneuve tout proche, obligent souvent les responsables du musée à repousser cette ouverture exceptionnelle lors des Aéropuces[16].
Un important incendie est survenu le dans les réserves du musée, au cours duquel une grande partie de la collection fut perdue, dont 44 appareils[17].
Hommage et monuments
À l'entrée du musée, différents monuments commémorent l'histoire de l'aviation : une statue en hommage de Charles Nungesser, François Coli et Charles Lindbergh ayant tenté ou réussis la traversée sans escale Paris-New York et une statue en hommage au régiment Normandie-Niémen. Sur la façade, trois statues réalisées par Armand Martial représentent des femmes symbolisent les principales destinations (avec la mention de villes) desservies : l’Occident (en bas, avec New York, Athènes et Paris), l’Afrique (au centre, avec Tananarive et Dakar) et l’Extrême Orient (en haut, avec Hanoï et Saïgon).
Direction
- 1919-1928 : capitaine Auguste Édouard Hirschauer
- 1928-1958 : Charles Dollfus, conservateur des collections de l’aéronautique
- 1958-1972 : Jacques Rougevin-Baville
- 1973-1986 : général de division aérienne Pierre Lissarrague
- 1987-1990 : général Alain Brossier
- 1990-1995 : général Antoine Dumas
- 1995-2001 : général de brigade aérienne Jean-Paul Siffre
- 2001-2004 : général de division aérienne Marc Alban
- 2005-2010 : Gérard Feldzer
- 2010-2017 : Catherine Maunoury
- 2017 : général de corps aérien Gérard Vitry (intérim)
- Depuis : Anne-Catherine Robert
Notes et références
- « Musée de l'Air et de l'Espace : Rapport d’activité 2019 » [PDF], sur museeairespace.fr, (consulté le ) : « 315 787 visiteurs au total sont venus au musée. », p. 10.
- « Musée Air + Espace : tarifs », sur museeairespace.fr (consulté le ).
- « Musée Air + Espace : Gratuité (s’applique sur Check In & Boarding Pass) », sur museeairespace.fr (consulté le ).
- Travaux de 2012 - Présentation de la restauration du bâtiment, sur museeairespace.fr, consulté le 20 avril 2013.
- Le Bourget en chantier, article du 17 avril 2013, sur avionslegendaires.net. Consulté le 20 avril 2013.
- Musée de l'Air et de l'Espace - Présentation - Les 3 Fouga Magister, sur museeairespace.fr, consulté le 25 juillet 2013.
- Les Fouga du musée de l’Air et de l’Espace sont revenus !, article du 8 juillet 2013, sur avions-de-combat.com, consulté le 25 juillet 2013.
- Le Bourget : un avion du musée au sol après les vents violents.
- « Caudron C.60 », sur le site du Musée de l'Air et de l'Espace (consulté le ).
- Arnaud, « Inauguration du nouveau hall 39/45 au Musée de l’Air et de l’Espace », sur avionslegendaires.net, (consulté le ).
- Arnaud, « Le célèbre Jaguar A91 rejoint le Musée de l’Air et de l’Espace », sur avionslegendaires.net, (consulté le Date invalide (x janvier 2021)).
- « Lifting pour le tarmac du musée de l'Air et de l'Espace », sur avionslegendaires.net, article du 15 mars 2014 (consulté le ) : « Puis on tourne la tête vers la deuxième machine, un Embraer Emb-312F, autrement dit le Tucano. ».
- Claire Guédon, « Le Bourget : une seconde vie au musée de l’Air pour cet A380 », leparisien.fr, (consulté le ).
- Site du musée de l'aviation de Saint-Victoret, consulté le .
- Réserves et Ateliers du MAE 2009 - Les trésors cachés du musée de l'Air et de l'Espace, sur avionslegendaires.net. Consulté le 17 août 2012.
- Aéopuces 2012, brocante aéronautique, sur museeairespace.fr. Consulté le 17 août 2012.
- 17 mai 1990 - L'incendie des réserves, sur pyperpote.tonsite.biz, (archive consultée le 8 septembre 2020).
Voir aussi
Bibliographie
- Les trésors du musée de l'air et de l'espace, Ed. Cherche midi, 2013, (ISBN 9782749129891)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- List'in MAE (site d'informations sur le musée de l'Air)
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