Dassault Mirage 2000

Le Mirage 2000 est un avion de chasse conçu par la société française Dassault Aviation, à la fin des années 1970. Bien que la formule à aile delta fasse penser au Mirage III des années 1960 et que le Mirage 2000 soit de taille comparable, il s'agit en fait d'un avion entièrement nouveau, avec une surface alaire plus importante, naturellement instable pour améliorer sa manœuvrabilité et équipé de commandes de vol électriques. Mis en service en 1984, le Mirage 2000 est principalement utilisé par l'Armée de l'air française qui en a reçu 315 exemplaires, tandis que 286 autres ont été exportés vers huit pays différents.

Dassault Mirage 2000

Un Mirage 2000B de l'escadron de chasse 2/5 Île-de-France de l'Armée de l'air en 2010, équipé de missiles air-air Super 530[Note 2].

Constructeur Dassault aviation
Rôle Avion de chasse et de pénétration basse altitude tous temps
Statut En service
Premier vol (2000 C)
Mise en service été 1984 (2000 C), avril 1999 (2000-5)
Nombre construits 601
Équipage
1 pilote (+ 1 navigateur officier système d'armes sur biplace)
Motorisation
Moteur Snecma M53-P2
Nombre 1
Type Turboréacteur avec postcombustion 1 SNECMA M53-P2 de 9 700 kgp de poussées avec P.C.
Poussée unitaire 65 kN (98 kN avec postcombustion)
Dimensions
Envergure 9,13 m
Longueur 14,55 m
Hauteur 5,20 m
Surface alaire 41 m2
Masses
À vide 7 600 kg
Carburant Interne : 3 200 kg
Externe : 6 200 kg
Avec armement 13 800 kg
Maximale 16 500 kg
Mirage 2 000−5 : 17 500 kg
Performances
Vitesse maximale 2 340 km/h (Mach 2,2 à 15 000 mètres
Mach 1,2 à basse altitude
)
Plafond 18 000 m
Vitesse ascensionnelle 18 000 m/min
Rayon d'action (avec réservoirs externes) 1 600 km
Endurance 3 335 km avec réservoirs largables
Charge alaire 337 kg/m2
Rapport poussée/poids (à vide) 1,288
Facteur de charge +9 G / -3,2 G
Armement
Interne 2 canons DEFA 554 de 30 mm (sauf versions N, D et B) - 125 coups par arme.
Externe 6 300 kg de charges (7 000 kg pour le 2000-9), incluant des missiles air-air R550 Magic II (toutes versions), Super 530D (2000 C), MICA (IR ou EM) (2000-5F) ; des bombes freinées ou guidées par laser et des missiles air-sol Apache ou de croisière SCALP-EG (2000 D) et le missile nucléaire ASMPA (2000 N)
Avionique
Commandes de vol électriques, centrale de navigation à inertie, radar RDY (2000-5/-5Mk2) et RDI (2000C/EG) avec capacité Look Down/Shoot Down, pilote automatique et contre-mesures électroniques intégrées

Conception

En , l'Armée de l'air française lance le programme Avion de combat futur (ACF) pour lequel elle demande un avion bi-réacteur doté de Snecma M53 et avec une aile fixe, destiné à des missions de supériorité aérienne. Tout en préparant une réponse à cet appel d'offres, le constructeur Dassault Aviation lance dès l'année suivante, sur fonds privés, l'étude d'un avion monoréacteur à aile delta baptisé « Delta 2000 ». Le , le programme ACF est arrêté, pour des questions de coûts, et le gouvernement décide d'adopter à la place le projet du Delta 2000.

Cockpit du Mirage 2000.

Quatre prototypes d'un avion de chasse monoplace (Mirage 2000C) sont commandés officiellement en 1976. Ils doivent être propulsés par un réacteur M53-2 de 7,5 t de poussée, en attendant le M53-5 plus puissant (poussée de t) destiné aux avions de série. Le premier prototype fait son vol inaugural le . Le premier avion de série s'envole à son tour le , équipé du réacteur M53-5, et les livraisons à l'Armée de l'air française commencent l'année suivante. Le , jour du cinquantième anniversaire de la création de l’Armée de l’air, la 2e escadre de chasse, stationnée à Dijon, fut la première escadre à recevoir le Mirage 2000. Les 37 premiers avions de série sont livrés avec un radar RDM (Radar Doppler Multifonction), car la mise au point du radar RDI (Radar Doppler à Impulsions) s'avère difficile. Il faudra finalement attendre 1987 pour que soient livrés les premiers exemplaires enfin équipés du radar RDI, et qui reçoivent également un réacteur M53-P2 encore plus puissant (9 700 kgp).

L'appareil hérite des souris mobiles[1], déjà présentes sur le Mirage III. Elles permettent de modifier le profil des entrées d'air du réacteur.

Le prototype de la version biplace d'entraînement (Mirage 2000B), entièrement financé par des fonds propres de Dassault Aviation, fait son premier vol le . Dès 1979, l'Armée de l'air française avait commandé une version biplace destinée à l'assaut nucléaire, et capable pour cela d'emporter le missile ASMP-A alors en développement. Désignée Mirage 2000N, elle dispose d'une structure renforcée pour voler à basse altitude et grande vitesse, ainsi que d'un système de navigation et d'attaque basé sur le radar Antilope V, doté d'un mode suivi de terrain qui permet la détection du terrain dans le plan vertical à 12 km et le vol en mode automatique ou manuel à 200 pieds (60 m) d'altitude et 600 nœuds (1 110 km/h). Les canons ont été supprimés, et les souris sont désormais fixes, limitant la vitesse à Mach 1,5. Le siège arrière est occupé par un Navigateur Officier Systèmes d'Armes (NOSA, équivalent du Warfare Systems Officer des pays anglophones). Le premier prototype du 2000N fait son vol inaugural le et la version est mise en service en 1988. Les 31 premiers exemplaires ne peuvent emporter que le missile ASMP, mais les avions suivants (standard 2000N-K2) sont capables de missions conventionnelles, avec un large éventail de bombes classiques, guidées par laser, anti-pistes, ou bien de missiles anti-radars, anti-navires, etc.

L'expérience opérationnelle fait apparaître le besoin d'une plus grande capacité en carburant et d'une plus grande capacité en mode air-air. À la suite d'un nouvel appel d'offres de la DGA, 37 Mirage 2000 C sont transformés en Mirage 2000-5. Cette nouvelle version intègre de nouvelles technologies et des fonctionnalités souvent dérivées de celles du Rafale, principalement le radar RDY multifonction capable de détecter 24 cibles simultanément et de suivre 8 cibles dont 4 en mode prioritaire, avec une capacité de détection en mode air-air portée à 130 km contre 120 km pour le RDI (110 km pour le RDM), l'ajout de quatre points d'emport MICA qui permettent de tirer jusqu'à six missiles en mode « tire et oublie », sans avoir recours à la liaison de données. Le Mirage 2000-5 est optimisé pour les opérations d'interception à haute altitude et à des vitesses supersoniques (Mach 2,2 à 15 000 m), avec son moteur Snecma M53-P2, sa masse maximum au décollage est portée de 16,5 à 17,5 t. Le Mirage 2000-5 possède un système interne et intégré de contre-mesures électroniques, comprenant un détecteur de menaces avec des lance-leurres électromagnétiques ou infrarouges.

Cette rénovation a aussi permis de récupérer les 37 radars RDI remplacés par le RDY et de remettre à niveau les 37 Mirage 2000C qui avaient été livrés avec le radar RDM.

Deux versions légèrement différentes, appelées Mirage 2000-5 Mk.2 et Mirage 2000-9 et dotées de capacités multirôle (possibilité de configuration mixte air-air/air-surface), ont été dérivées du Mirage 2000-5 et commandées par la Grèce et les Émirats arabes unis (EAU) respectivement.

Versions

Mirage 2000 C/B/D/N/-5 Armée de l'air.

À l'origine développé pour être un avion d'interception et de supériorité aérienne, le Mirage 2000 a été ensuite commercialisé en différentes versions :

Mirage 2000B

Version biplace d'entraînement. Appareils stationnés sur la base aérienne d'Orange-Caritat. Sept RDI S5 en service au [2] :

  • Mirage 2000B S3, nos 501 à 514 : 14 biplaces équipés de radars RDM, de moteurs M53-5 et armés de missiles air-air R550 Magic II, de missiles air-air Super 530F ;
  • Mirage 2000B S4, nos 515 à 520 : 6 biplaces équipés de radars RDI J1-1 et de moteurs M53-5 ;
  • Mirage 2000B S4-2, nos 521 à 522 : 2 biplaces équipés de radars RDI J2-4 et de moteurs M53-5 (no 521) et M53-P2 (no 522) ;
  • Mirage 2000B S5, nos 523 à 530 : 8 biplaces équipés de radars RDI J3-13 et de moteurs M53-P2.

Mirage 2000C

Version monoplace utilisée pour la défense aérienne et entrée en service en juillet 1984 à l'escadron de chasse 1/2 Cigognes de la base aérienne 102 Dijon-Longvic. Appareils RDI S5 encore en service pouvant, depuis 2016, embarquer quatre bombes. Ils sont stationnés sur la base aérienne d'Orange-Caritat :

  • Mirage 2000C (RDM) : version intérimaire équipée du radar RDM (le radar RDI prévu n'était pas encore disponible) et du moteur M53-5 ;
    • Mirage 2000C S1, nos 1 à 15 : équipés de radar RDM et armés de 2 missiles air-air Matra R550 Magic puis Magic II (à partir de 1985) en externe voilure (Magic II jusqu'à l'apparition du MICA pour les 2000-5 et plus tard sur les 2000D modifiés) et de 2 canons DEFA de 30 mm (valable pour tous les monoplaces : 2 canons types 30-550-F4, avec une cadence de tir nominale de 1800 à 2000 coups/min et cadence lente possible de 1150 à 1300 coups /min, 125 cartouches lovées dans un caisson pour chaque arme) ;
    • Mirage 2000C S2, nos 16 à 19 : équipés de radars RDM à capacité « look down » (détection vers le bas) améliorée ;
    • Mirage 2000C S3, nos 20 à 37 : capables de tirer également des missiles air-air Super 530F ;
  • Mirage 2000C (RDI) : version « définitive » équipée du radar RDI et du moteur M53-P2 à double flux et postcombustion ;
    • Mirage 2000C S4 : nos 38 à 48, équipés de radars RDI J1-1 et capables de tirer des missiles air-air Super 530D ;
    • Mirage 2000C S4-1 : nos 49 à 63, radars RDI J1-2 ;
    • Mirage 2000C S4-2 : nos 64 à 74, radars RDI J2-4 ;
    • Mirage 2000C S4-2A : passage au standard des Mirage 2000C S4, S4-1 et S4-2 avec un radar RDI J2-5 ;
    • Mirage 2000C S5 : nos 75 à 124, radars RDI J3-13 ;
    • Mirage 2000C S5-2C : Mirage 2000C S-5 mis à jour avec de nouveaux équipements ECCM (en) (contre contre-mesures électroniques).

Mirage 2000-5

Version monoplace d'abord uniquement destinée à l'exportation, l'Armée de l'air prend ensuite la décision de porter un certain nombre de ses Mirage 2000C à la norme 2000-5, et rentre ainsi dans le « club des Fox 3 » (Voir article sur Missile air-air : Fonctionnement du mode « Fox 3 » : exemple avec le Mirage 2000-5 équipé du radar RDY). Il dispose d'une avionique profondément rénovée, avec notamment un radar RDY (Radar Doppler Y), d'un viseur tête haute Thomson-CSF VEH-320, de commandes Hotas (en anglais : hands on throttle and stick : « mains sur manette et manche ») et de contre-mesures intégrées ICMS Mk.II. Les Super 530D sont remplacés par 4 MICA EM (missile d'interception et de combat aérien), plus petits et plus modernes, adaptés à l'utilisation en défense aérienne.

  • Mirage 2000-5F : version du Mirage 2000-5 destinée à la France ; ces appareils, entrés en service en avril 1998 à l'Escadron de chasse 1/2 Cigognes de la base aérienne 102 Dijon-Longvic, sont depuis l'été 2011 stationnés sur la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur :
    • Mirage 2000-5F SF1 : 37 Mirage 2000C S4-2A et S-5 mis au standard « -5 » (Les RDI J2-5 ainsi libérés remplacent les RDM) ;
    • Mirage 2000-5F SF1-C : Mirage 2000-5F SF1 équipés de nouvelles fonctionnalités RDY ;
    • Mirage 2000-5F SF1-IR : Mirage 2000-5F SF1C avec la double capacité MICA-EM et MICA-IR ;
    • Mirage 2000-5F Vi : Intégration de la Liaison 16, permettant la transmission de données sécurisées sur le théâtre de guerre entre appareils de l'OTAN ; modules interchangeables entre les avions.
  • Mirage 2000-5 Mk2 : version polyvalente, dont le RDY dispose de deux nouveaux modes anti-navires permettant le tir de missiles AM39 Exocet, et d'un nouveau système de contre-mesures ICMS Mk.III. Cette version est basée sur un nouveau cœur système : l'EMTI développé par Thales et de nouvelles visualisations.

Mirage 2000-9

Version totalement polyvalente avec radar RDY-2 (15 % de portée supplémentaire comparé au RDY), EMTI (Ensemble Modulaire de Traitement de l'Information), pod de désignation laser, vendue aux Émirats arabes unis (EAU) et à la Grèce[réf. nécessaire]. Cette version est capable de missions air-air avec des capacités proches des 2000-5, air-sol avec des missiles Black Shaheen (version du SCALP-EG spécifique aux EAU) et air-surface avec missiles Exocet, le tout avec ravitaillement en vol. L’avion est aussi doté du mode de visualisation des cibles mobiles pour le suivi de véhicules au sol, et un mode air/mer.

La France livre aux EAU soixante-deux Mirage 2000-9 entre 1998 et 2009. Un projet de modernisation des appareils, par Dassault Aviation et Thales, est annoncé en 2017 par les EAU mais n'a pas encore abouti en juillet 2018 selon Le Monde[3],[4],[5]. Le contrat de modernisation est finalement signé en [6].

Des Mirage 2000-9 sont utilisés par les EAU pendant la guerre du Yémen[7],[8],[9].

Mirage 2000N

Version spécialisée dans la frappe nucléaire en service de 1988 à 2018, emportant le missile Air-sol moyenne portée amélioré (ASMP-A) pour le 2000 NK3 (les 2000 NK1 et NK2 emportaient l'ASMP d'origine), désormais remplacé par le Rafale dans ce rôle. Les 2000 NK2 et NK3 pouvaient emporter de l'armement conventionnel comme des bombes ou des lance-roquettes (les 2000 NK1 ne faisaient que du nucléaire à l'origine avec 1 missile ASMP). Tous les 2000 N pouvaient emporter 2 Magic d'autodéfense, ils n'avaient pas de canons de 30 mm (comme tous les 2000 biplaces).

Mirage 2000D

Mirage 2000D de la 30e escadre de chasse

Version biplace air-sol d'assaut conventionnel tout temps spécifique à la France.

  • Mirage 2000D RMV : Rénovation Mi-Vie à effectuer sur 55 appareils jusqu'à 2024.

Mirage 2000E

Appareils réservés à l'exportation, avec possibilités de modifications de l'avionique suivant les clients, mais toujours autour du radar RDM.

Autres caractéristiques

Les autres caractéristiques sont les suivantes :

  • capacité en carburant de la version monoplace : 3 160 kg en interne, 4 150 kg avec le réservoir ventral de 1 300 L, 6 320 kg avec les réservoirs sous voilure de 2 000 L et 7 310 kg avec les trois réservoirs. Soustraire 60 kg à chacune des configurations pour la version biplace ;
  • temps sur zone à 150 NM de la base à 25 000 ft : 2 h 40 min ;
  • rayon d'action à Mach 0,8 et à une altitude de 15 000 ft avec trois réservoirs supplémentaires largués avant le combat : 830 nautiques avec 6 missiles air-air MICA ;
  • possibilité de ravitaillement en vol à l'aide d'une perche démontable ;
  • depuis fin 1999, plusieurs Mirage 2000 français ont vu leur radar équipé du mode Non-Cooperative Target Recognition[10] ;
  • disponibilité démontrée au combat pendant l'opération Chammal en 2015 : plus de 90 %[11].

Engagements

France

Les engagements des Mirage 2000 pour la France sont les suivants :

Grèce

  • contentieux gréco-turc en mer Égée : le , un Mirage 2000 grec abat un F-16 turc au-dessus de la mer Égée[16]. À la suite d'une violation de l'espace aérien grec, les Mirage 2000 envoyés pour intercepter les intrus sont engagés en combat tournoyant par des F-16 turcs. L'un des Mirage tire alors un missile Magic II, atteignant un F-16D (biplace) qui s'écrase en mer. Un des pilotes du F-16 est mort, l'autre a pu s'éjecter et a été secouru par un hélicoptère grec. De toute la carrière du F-16, il s'agit de la seule perte occasionnée par un combat aérien.

Inde

Un Mirage 2000 biplace de l'Armée de l'air indienne.
  • conflit de Kargil (1999) : d'abord utilisés pour des missions de supériorité aérienne, les Mirage 2000 indiens sont ensuite modifiés localement afin de pouvoir effectuer des missions d'attaque au sol (qu'ils sont les seuls à pouvoir mener à ces altitudes)[17]. Au total, ces avions effectuent plus de 500 missions et larguent plus de 55 tonnes de bombes pendant ce conflit. Le 26 février 2019, ils sont engagés dans la confrontation indo-pakistanaise de 2019 en effectuant le bombardement de Balakot.

Émirats arabes unis

Qatar

Pérou

  • Lors de la guerre du Cenepa, les Mirage 2000 péruviens sont engagés dans des missions de supériorité aérienne et d'escorte. À la suite des restrictions budgétaires et dans l'incapacité à acheter des missiles Magic 2 et des Super 530 D, les Mirage 2000 ne sont équipés que de Magic 1.

Pays utilisateurs

La production de Mirage 2000 a été arrêtée en 2007 : 7 prototypes, 4 appareils de présérie et 601 de série — soit 612 machines au total — sont sortis des usines Dassault Aviation. Les derniers ont été livrés à la Grèce le .

France

Un KC-135 Stratotanker de l'US Air Force ravitaille en vol un Mirage 2000D de l'Armée de l'air française au-dessus de l'Afghanistan, le .
Un Mirage 2000-5 appartenant à l'escadron 1/2 Cigognes de l'Armée de l'air française.

314 exemplaires (131 en ligne le )[20] :

  • 124 Mirage 2000 C (nos 1 à 124) perçus entre et [21], parmi lesquels 37 portés au standard 2000-5F (nos 38 à 49, 51 à 59, 61 à 63, 65 à 74 et 76 à 78) entre et (35 en ligne le [2]) ;
  • 30 Mirage 2000 B (nos 501 à 530) entre et (6 en ligne le )[2] ;
  • 75 Mirage 2000 N (nos 301 à 375) entre et (23 en ligne le )[2].

Le retrait des 2000N débute le 21 juin 2018;

  • 86 Mirage 2000 D (nos 601 à 686) entre et (67 en ligne le [22],[2]). 55 seront rénovés jusqu'à 2024.

Plusieurs Mirage 2000 B et 3 Mirage 2000 N servent en sus en 2018 au DGA Essais en vol[23]

Brésil

12 exemplaires :

  • 10 Mirage 2000 C (nos 13, 15, 21, 22, 25, 29, 32, 34, 35 et 36) et 2 Mirage 2000 B (nos 502 et 513) achetés d'occasion à la France, qui ont été livrés en 3 lots de 4 exemplaires en 2006, 2007 et 2008. Désignés localement F-2000, ces avions sont au standard RDI-S4 et motorisés en M53-5. Ils ont été retirés du service fin 2013[24].

Égypte

20 exemplaires :

  • 16 Mirage 2000 EM (nos 101 à 116) ;
  • 4 Mirage 2000 BM (nos 201 à 204).

Émirats arabes unis

68 exemplaires :

  • 22 Mirage 2000 EAD (nos 731 à 752) ;
  • 8 Mirage 2000 RAD (nos 711 à 718) ;
  • 6 Mirage 2000 DAD (nos 701 à 706) ;
  • 30 Mirage 2000 EAD/RAD/DAD sur les 36 précédents ont été portés au standard « -9 », tous les monoplaces devenant RAD ;
  • 20 Mirage 2000-9 RAD monoplaces (nos 719 à 730 et 753 à 760) ;
  • 12 Mirage 2000-9 DAD biplaces (nos 707 à 710 et 761 à 768) ;

En 2009, 62 Mirage 2000-9 ont été livrés. Il avait été envisagé qu'ils puissent être repris par la France et revendus sur le marché international de l'occasion, en échange de l'achat de 60 Rafale sur la période 2012-2014[25].

Grèce

Un Mirage 2000 EG grec au décollage.

55 exemplaires :

  • 36 Mirage 2000 EG (nos 210 à 245) : 10 d'entre eux ont été portés au standard « -5 Mk.2 » (Les 2000 EG : 211, 214, 227, 230, 234, 235, 236, 240, 243 et 245 deviennent 2000-5 EG : 511, 514, 527, 530, 534, 535, 536, 540, 543 et 545) ;
  • 4 Mirage 2000 BG (nos 201 à 204) ;
  • 10 Mirage 2000-5 EG monoplaces (nos 546 à 555) ;
  • 5 Mirage 2000-5 BG biplaces (nos 505 à 509).

Inde

Un Mirage 2000 indien et un F-15 de l'US Air Force sur la base aérienne de Gwalior (en), durant l'exercice Cope India (en) 04, en 2004.

59 exemplaires :

  • 46 Mirage 2000 H (nos KF101 à KF146) ;
  • 13 Mirage 2000 TH (nos KT201 à KT213).

Un contrat de modernisation des 49 Mirage 2000 H/TH indiens restants a été signé en juillet 2011 pour les porter au standard I/TI. Il consiste en une mise à jour complète de l'électronique embarquée (intégration de cinq systèmes de visualisation, nouvelle liaison de données, radar RDY-3, système de navigation TOTEM, suite de guerre électronique ICMS Mk4, nouveau système IFF) et des systèmes d'armes (capacité de tir MICA notamment), destinée à prolonger la vie opérationnelle des appareils d'une vingtaine d'années. Deux appareils sont modifiés en France, au Centre d'Essais en Vol de Dassault Aviation, à Istres. Le premier appareil modernisé en France a effectué son premier vol le 5 octobre 2013 et a été réceptionné par les forces aériennes indiennes le 25 mars 2015[26],[27]. Les autres appareils sont pris en charge localement par Hindustan Aeronautics Ltd (HAL). Ce contrat est divisé en plusieurs lots, dont environ 1,4 milliard d'euros pour rénover les cellules (1 milliard d'euros pour Thales et 400 millions pour Dassault Aviation), 900 millions d'euros pour 500 missiles MICA (MBDA) et des kits de lancement (Thales et l'Indien HAL)[28].

Pérou

12 exemplaires :

  • 10 Mirage 2000 P (nos 050 à 054 et 060 à 064) ;
  • 2 Mirage 2000 DP (nos 193 et 195).

Qatar

12 exemplaires :

  • 9 Mirage 2000-5 EDA (nos QA90 à QA98) ;
  • 3 Mirage 2000-5 DDA (nos QA85 à QA87).

Taïwan

Mirage 2000-5 taïwanais.

60 exemplaires :

  • 48 Mirage 2000-5 EI (nos 2001 à 2048) ;
  • 12 Mirage 2000-5 DI (nos 2051 à 2062).

Accidents

Entre 1984 et 2019, au moins 89 appareils ont été perdus à la suite d'accidents[29].

Armée de l'air égyptienne

  •  : Un tweet de l'entreprise Martin-Baker du 12 avril 2019 indique un accident de Mirage 2000 dont les pilotes se sont éjectés[30]. Aucune information publique en date du 28 avril 2019 sur cet incident.

Force aérienne des Émirats arabes unis

  •  : un Mirage 2000DAD (704) s'écrase[31].
  •  : un Mirage 2000-9RAD (DAD11) s'écrase[31].
  •  : un Mirage 2000-9RAD s'écrase dans le désert entre Liwa à Al-Aïn et la base aérienne Al Dhafra durant un vol d'entrainement, le pilote est tué[31].
  •  : le Mirage 2000-9DAD n° 768 s'écrase au Yémen (Gouvernorat d'Aden, district de Al-Burayqah) durant une mission de combat lors de l'Opération Restoring Hope, vraisemblablement en raison d'un problème technique. Les pilotes sont tués[31].

Armée de l'air française

Les accidents suivants ont été enregistrés dans l'Armée de l'air française :

  • Le , le Mirage 2000C no 2, second prototype, s'écrase ; le pilote d'essais de Dassault Jean-Marie Saget s'éjecte[32] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 7 de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes s'écrase[32] en Corse sur une panne électrique totale ; le pilote est très légèrement blessé lors de l'éjection réussie  ;
  • Le , le Mirage 2000C no 26 de l'escadron de chasse 3/2 Alsace de Dijon s'écrase[32] près de la BA Luxeuil ; le pilote s'est éjecté ;
  • Le , le Mirage 2000N no ? de l'escadron de chasse 1/4 Dauphiné, s'écrase[32] ;
  • Le , le Mirage 2000B no ? de l'escadron de chasse 2/?, s'écrase[32] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 23 de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes, s'écrase[32] ; le pilote est tué ;
  • Le , deux Mirage 2000C no 50/5-NK et no 60/5-NP de l'escadron de chasse 15, s'écrasent (collision en vol?) dans la mer Méditerranée au large de la base aérienne 126 Solenzara en Corse ; le commandant D. Pujol et le commandant Hartel parviennent à s'éjecter[32] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 10/2-LB de l'escadron de chasse 3/2 s'écrase à Dijon ; le pilote est tué[32] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 24/2-FM de l'escadron de chasse 2/2 Côte-d'Or s'écrase ; le pilote parvient à s'éjecter[32] ;
  • Le , le Mirage 2000N no 321/4-BJ de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette entre en collision avec des mouettes, qui sont ingérées par les entrées d'air, ce qui cause une panne moteur à 500 ft (environ 150 m d'altitude); à Fontiès-d'Aude proche de Carcassonne ; le pilote et le passager parviennent à s'éjecter ; le pilote est sérieusement blessé[32] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 31/2-LP de l'escadron de chasse 2/2 Côte-d'Or s'écrase ; le commandant J. M. Dall'Aglio parvient à s'éjecter[32] ;
  • Le , le Mirage 2000N no 328 de l'escadron de chasse 3/4 Limousin entre en collision avec un hélicoptère de la Marine au-dessus du département du Puy-de-Dôme ; le bilan est de dix morts : les huit occupants de l'hélicoptère, qui s'est écrasé sur la commune de Cros, et les deux occupants du Mirage, qui a continué à voler quelques instants pour aller s'écraser près du lac de Montcineyre[33] ;
  • Le , le Mirage 2000N K2 no 352 de l'EC 02.003 Champagne, basé à Nancy, en patrouille avec 3 autres 2000, percute le mont Chapeloune à 2 km à l'ouest du Puy Mary dans le Cantal ; les deux membres d'équipage, le commandant Olivier Festas, pilote et chef de l'EC 02.003 (leader de la Patrouille de France en 1990), et le lieutenant Nicolas Rachwalski, meurent dans le crash ;
  • Le , un Mirage 2000B de l'escadron de chasse 2/2 Côte-d'Or en entraînement de présentation aérienne s'écrase sur l'emprise de la base aérienne de Dijon.
  • Le , le Mirage 2000N no 324, se présente en courte finale à Istres, les deux membres d'équipage s'éjectent à la suite d'une collision aviaire, moteur défaillant ; l'avion poursuit sa trajectoire et s'écrase dans l'enceinte de la base. Après cinq ans de tergiversations et quinze mois de chantier à l'AIA Clermont–Ferrand, échange de la voilure, des trains et réparation de la partie inférieure du fuselage, l'avion est remis en vol le  ;
  • Le , le Mirage 2000D no 608 3-XB de la base de Nancy-Ochey subit une défaillance de calculateur de réacteur. Les pilotes réussissent leur éjection ;
  • Le , deux Mirage 2000D de la base de Nancy-Ochey se heurtent en vol de nuit en circuit de piste ; l'un des avions (no 633 3-JT), la dérive arrachée par le choc, s'écrase dans la forêt de Maron ; les deux pilotes réussissant à s'éjecter ; l'autre avion (no 646 3-IC) parvient à se poser ;
  • Le , le Mirage 2000B no 511/5-OR de la base aérienne 115 Orange-Caritat s'écrase en bout de piste lors d'un entraînement en vue d'une démonstration de voltige aérienne ; les deux membres d'équipage se sont éjectés à temps[34] ;
  • Le , le Mirage 2000D no 656/33-LH de l'escadron de chasse 4/33 Vexin s'écrase à Djibouti ; l'avion a percuté le sol lors d'un entraînement au bombardement nocturne, entraînant la mort des deux membres d'équipage[35] ;
  • Le , le Mirage 2000D no 622 de l'escadron de chasse 3/3 Ardennes est accidenté à N'Djaména (Tchad) lors d'un vol d'entraînement. Un oiseau a été happé par le réacteur lors du décollage, entraînant une sévère perte de puissance moteur ; le pilote a cependant réussi à faire demi-tour, il largue ses bidons, et pose l'avion. Celui-ci finit sa course par une sortie de piste à faible vitesse. Le principal dégât est l'arrachage de la ferrure du vérin de contrefiche avant sous les pieds du pilote. L'avion sera réparé par l'AIA Clermont -Ferrand[36] ;
  • Le , l'équipage du Mirage 2000D no 621/3-JG de l'escadron de chasse 2/3 Champagne est contraint à l'éjection lors d'un vol d'entraînement nocturne à basse altitude car l'avion est devenu incontrôlable ; le Mirage s'écrase dans une zone inhabitée de la commune de Mas-Saint-Chély[37] ;
  • Le , la perche du Mirage 2000N no 318/4-BP de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette se brise lors d'un entraînement au ravitaillement en vol, et les débris endommagent le réacteur, qui prend feu ; le pilote déroute l'avion au-dessus de la Méditerranée, l'équipage s'éjecte et l'avion s'abîme en mer. Les deux pilotes sont légèrement blessés[38] ;
  • Le , le Mirage 2000N no 362/4-CU de la base aérienne 125 Istres-Le tubé percute en vol un ULM au-dessus de l'Auvergne. Les deux occupants de l'ULM sont tués[39] ;
  • Le , l'équipage du Mirage 2000D no 663/3-XS de l'escadron de chasse 3/3 Ardennes s'éjecte au-dessus de la base aérienne 132 Colmar-Meyenheim, à la suite d'un problème réacteur lors d'un entraînement au combat à haute altitude ; le pilote est blessé, le navigateur indemne[40],[41] ;
  • Le , les deux Mirage 2000-5F no 53/2-FA et no 72/2-EE de la base aérienne 102 Dijon-Longvic se heurtent en vol près de Nancy ; un des pilotes est contraint de s'éjecter à la suite de la collision, et son appareil s'écrase au sol ; l'autre pilote a pu regagner la base de Saint-Dizier et se poser[42],[43] ;
  • Le , le Mirage 2000D no 684/3-IW s'abîme en mer au large de la Corse, à cause d'une collision avec un oiseau, semble-t-il ; les deux membres d'équipage peuvent s'éjecter et sont sains et saufs ; l'avion, habituellement basé à Nancy-Ochey, était déployé temporairement sur la base aérienne 126 Solenzara[44] ;
  • Le , le pilote du Mirage 2000-5F no 69/2-FE de la base aérienne 102 Dijon-Longvic est contraint de s'éjecter à la suite d'un problème technique sur son avion, qui s'est écrasé sur un local technique de la SNCF sans faire de victime[45] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 116/12-KH de la base aérienne 103 Cambrai-Épinoy s'abîme en mer au large de Bonifacio ; son pilote est décédé. Temporairement déployé sur la base aérienne 126 Solenzara, l'avion effectuait une mission d'entraînement[46],[47] ;
  • Le , un Mirage 2000N no 337 de la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur heurte en vol un avion de tourisme léger lors d'un vol d'entraînement à la navigation à vue ; l'avion de tourisme s'écrase au sol et son pilote est tué ; bien qu'endommagé, le Mirage 2000 réussit à regagner un terrain pour se poser[48] ;
  • Le , lors d'une mission d'entraînement, l'équipage du Mirage 2000N no 315/4-BF de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, basé sur la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, a été contraint à l'éjection à la suite de l'arrêt de son réacteur ; cet arrêt a été causé par l'ingestion d'un panier de ravitaillement en vol ; après que les pilotes ont écarté l'avion de zones habitées, il s'abîme en mer au large de l'estuaire de la Gironde[49],[50] ;
  • Le , le Mirage 2000N no 363/4-BK de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, basé sur la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, s'écrase sur la commune de Laurenan (Côtes-d'Armor) lors d'une mission d'entraînement ; le pilote et le navigateur s'éjectent et sont sains et saufs[51] ;
  • Le , le Mirage 2000-5F no 76 de l'escadron de chasse 05/330 Côte d'Argent basé sur la base aérienne 118 Mont-de-Marsan s'écrase sur une zone inhabitée de la commune de Pouydesseaux (Landes) ; le pilote, qui est légèrement blessé, s'est éjecté après avoir dirigé l'appareil vers une zone inhabitée à environ sept kilomètres de la BA 118[52] ;
Mirage 2000D no 612 accidenté le en Afghanistan, récupéré par un M88 Recovery Vehicle de l'USMC lors d'une opération franco-américano-italienne.
  • Le vers 21 h 20, au cours d'un vol d'entraînement, le Mirage 2000N no 309 / 116-AO non armé de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, basé à Luxeuil-Saint-Sauveur, disparaît des radars au-dessus de la Creuse ; le capitaine Xavier Cazalbou, pilote, et le lieutenant Nicolas Papadacci-Stéphanopoli, navigateur officier système d'armes, meurent dans l'accident[53] ;
  • Le , le Mirage 2000D no 612 (voir photo) de la base de Nancy-Ochey s'écrase en Afghanistan, à 5 km à l'ouest de Farâh ; le pilote et le navigateur ont pu s'éjecter et sont sains et saufs[54] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 79/115-LE de l'escadron de chasse 2/5 Île-de-France a été percuté en vol par un avion d'entrainement L-39 Albatros ZA des Forces armées lituaniennes près de la base de Zokniai, au nord de la Lituanie[55],[56] ; l'appareil a pu rejoindre la base de Siauliai, où l'escadron stationne, tandis que les deux occupants de l'appareil lituanien ont été contraints de s'éjecter ; l'escadron composé de quatre Mirage 2000C assure la surveillance aérienne des États baltes pour le compte de l'OTAN dans le cadre de l'opération Baltic 2011 ;
  • Le , le Mirage 2000D no 619 / 188-IM de l'escadron de chasse 3/11 Corse percute un F-15C de la force aérienne saoudienne lors d'exercices dans la province de Tabuk, en Arabie saoudite. L'équipage mixte franco-saoudien et le pilote du F-15 s'éjectent et sont sains et saufs[57] ;
  • Le , le Mirage 2000-5F no 68, appartenant à l'escadron de chasse 1/2 Cigognes, s'écrase peu après son décollage de la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, tuant son pilote ; de nationalité taïwanaise, ce dernier était « officier en échange » dans l'Armée de l'air ; l'avion est tombé à 500 mètres d'habitations dans une zone boisée sur la commune de Froideconche[58] ;
  • Le , le Mirage 2000-5F no 73, appartenant à la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, s'écrase près de Montcourt dans la Haute-Saône ; alors que le pilote participait à un exercice d'entraînement à basse vitesse et basse altitude, une défaillance moteur serait survenue à la suite d'une absorption de volatile ; le pilote a alors appliqué la procédure de sécurité en vidant et larguant ses réservoirs avant de trouver un espace sécurisé pour faire s'écraser son appareil ; le pilote a été légèrement blessé à la jambe[59] ;
  • Le , le Mirage 2000-5F no 70, s'écrase à Ozerailles en Meurthe-et-Moselle sans faire de victime ; l'avion appartenait à l'escadron de chasse 1/2 Cigognes de la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur[60] ;
  • Le , le Mirage 2000D no 665 de l'escadrille SPA 102, escadron de chasse 2/3 Champagne, s'écrase en territoire nigérien à mi chemin entre Gao (au Mali) et Niamey, la capitale du Niger ; l'équipage a été contraint à l'éjection à la suite d'une panne technique[61] ;
  • Le , le Mirage 2000B no 526 de la base d'Orange, en mission d'entraînement, s'écrase sur la commune de Viens (Vaucluse) ; ses deux pilotes sont retrouvés sains et saufs après s'être éjectés[62] ;
  • Le , les Mirage 2000D no 651 et 669 sont détruits au sol lorsqu'un F-16D grec s'écrase au décollage à Albacete, pendant un exercice de l'OTAN[63]. Le pilote et la navigatrice d'un des deux appareils, appartenant à l'escadron de chasse 1/3 Navarre et qui étaient déjà installés à bord, font partie des neuf personnes tuées au sol[64].
  • Le 28 septembre 2017, un Mirage 2000N de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette de la base aérienne d'Istres s'écrase lors de la phase de décollage à N'Djamena (Tchad). Le pilote et le navigateur se sont éjectés[65].
  • Le le Mirage 2000D no 667 de l'escadron de chasse 1/3 Navarre, parti de sa base de Nancy-Ochey, s'écrase à la limite des départements du Jura et du Doubs. Le lendemain soir, la ministre des armées Florence Parly annonce que des restes du pilote et de la navigatrice ont été retrouvés, ce qui signifie qu'ils n'ont pas pu s'éjecter. La boite noire est trouvée le surlendemain mais n'indique pas de cause mécanique pour l'échec de ce vol en rase-motte. L'enquête conclut à une erreur de pilotage liée à un manque d'entrainement de l'ensemble de l'escadron : « La 3e EC connait depuis plusieurs années un déficit en entraînement organique. Celui-ci est dû à un engagement important en opérations extérieures et à une faible disponibilité des Mirage 2000D ». Ce vol était justement un vol d'entrainement « dans des conditions météorologiques défavorables » de précipitations neigeuses, alors que les militaires basés au Mali, n'avait pas vu de précipitations depuis des mois, les militaires « n'avaient pas volé depuis plusieurs mois et effectuaient un vol délicat »[66],[67],[68],[69].
  • Le 20 juillet 2021 un Mirage 2000D de la force Barkhane s’est écrasé au Mali dans la région d’Hombori. Les deux pilotes ont pu s’éjecter et être récupérés.

Force aérienne grecque

Les accidents suivants ont été enregistrés au sein de la Elleniki Polemikí Aeroporía :

  • de 1991 à 2018, la Grèce a perdu une quinzaine de ses Mirage 2000 lors de différents accidents ; on signalera en particulier la collision de deux avions lors d'un combat simulé le (un Mirage perdu, l'autre endommagé mais ayant pu se poser)[70] ;
  • le , le Mirage 2000 EG n° 215 de la 332 MPK est endommagé durant la phase d'approche sur la piste de la base aérienne de Tanagra en raison d'une avarie réacteur ; le lieutenant-colonel A.Tzanavaras s'éjecte. L'appareil sera réparé et remis en service[32] ;
  • le , le Mirage 2000 EG n° 229 de la 331 MPK s'écrase à la suite d'une collision volatile ; le pilote G. Kormentzas s'éjecte[32] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 238 de la 332 MPK et le F-16 C n°137 de la 330 MPK entrent en collision en vol durant un exercice au large de l'île de Skyros ; le pilote du Mirage D. Bratsios s'éjecte, mais celui du F-16, A Bridak, est tué[32] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 225 de la 331 MPK s'écrase en mer en raison d'une avarie mécanique au large de l'île d'Andros ; l'aspirant Lakides s'éjecte ; il sera secouru sur son canot de sauvetage[32] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 244 de la 332 MPK s'écrase à 25 km au nord de l'île de Skyros ; le pilote est porté disparu[32] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 210 de la 332 MPK[32] s'écrase en mer durant une approche à très base altitude au large de l'île de Skyros ; le pilote Dimitrios Stratakias est tué durant l'éjection (bloqué par le pare-brise) ; l'avion a été récupéré après 3 jours dans l'eau salée, démonté, traité anti-corrosion puis remonté. Il est remis en service en mars 2003 ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 223 de la 331 MPK s'écrase près d'Oropos à la suite d'une avarie des systèmes hydraulique et électrique ; le pilote Nikolaos Paroysis s'éjecte mais est tué[32] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 228 de la 332 MPK est détruit sur la base aérienne de Tanagra lors du décollage : l'éclatement d'un pneu provoque un incendie qui se propage jusqu'à un des réservoirs pendulaires ; le sous-lieutenant Konstantinos Xantzigiannis interrompt le décollage et évacue l'appareil. L'étendue des dégâts fait que l'avion ne sera pas réparé ; ce dernier sert de stock pour pièces de rechange[32] ;
  • le , le Mirage 2000 BG no 203 de la 331 MPK s'écrase en mer à l'ouest de Chios après une avarie réacteur ; le commandant Kiriakos Dimitrakoulas et le lieutenant Ioannes Xatzoudis s'éjectent[31] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 224 de la 332 MPK s'écrase en mer à 20 milles nautiques au nord de Skyros après une collision avec le Mirage 2000 EG no 236 lors d'un entraînement au combat ; le pilote s'éjecte. Le Mirage 2000 EG n° 236 parvient à se poser puis sera réparé ; il deviendra le Mirage 2000-5 EG n° 536[31] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 241 de la 331 MPK s'écrase sur le Mont Ptoon à 20 milles nautiques au nord de la base aérienne de Tanagra durant une tentative de retour à la base après un problème technique au décollage, le capitaine Panteleimon Gelis est tué[31] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 222 de la 332 MPK percute une montagne à proximité du Golfe d'Eubée peu après le décollage ; le lieutenant Vasilios Doukas s'éjecte[31] ;
  • le , le Mirage 2000 BG no 204 de la 332 MPK s'écrase au sud de l'île de Samos après un perte de puissance du réacteur au cours d'un vol à basse altitude ; le capitaine Michael Kourtis et le sous-lieutenant Michael Mitsiou s'éjectent[31] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 239 de la 332 MPK s'écrase à 15 milles nautiques au sud des îles Sporades au cours d'un exercice avec un autre mirage 2000 ; le pilote s'éjecte[31];
  • le 12 avril 2018, le Mirage 2000-5 n° 546 de la 331 MPK s'écrase au nord-est de l'île de Skyros, de retour d'une mission d'interception d'appareils turcs qui avaient violé l'espace aérien grec. L'appareil volait en basse altitude, dans des conditions de visibilité dégradée par un vent de sable venu du Sahara ; le capitaine Giorgios Baltadoros est tué.

Force aérienne indienne

Les accidents suivants ont été enregistrés au sein de l'Indian Air Force :

  • le 24 avril 1987, un Mirage 2000H du Squadron no 7 s'écrase ; le Flight Lieutenant Anil Ganpatrao Ghatge décède dans l’accident ;
  • le 15 septembre 1987, un Mirage 2000H s'écrase sur la piste de la base de Gwalior ; le Squadron Leader Gill s'éjecte ;
  • le , le Mirage 2000H no KF-102 du Squadron no 7 s'écrase sur la base de Dehli-Palam lors d'une démonstration de voltige, pendant le défilé annuel de l'Indian Air Force ; le Wing Commander Ramesh "Joe" Bakshi et deux personnes au sol sont tués[71],[32] ;
  • le 27 janvier 1994, un Mirage 2000H s'écrase à proximité l’aéroport de Mahaharajpur peu de temps après le décollage, à la suite d'une collision avec un vautour africain à 170 m d’altitude ; le Flight lieutenant S.Kumar s'éjecte[32] ;
  • le 23 septembre 2004, un Mirage 2000H s'écrase dans la région du Singpur, entre Bhopal and Gwalior ; l’avion a perdu l’une des roues du train avant peu après le décollage ; le Squadron Leader Harser Singh Gill reçoit l’ordre de s'éjecter[32] ;
  • le 04 octobre 2004, un Mirage 2000H se pose sur le ventre, train rentré, sur la piste de l’aéroport de l’Ile Maurice, après une participation à un show aérien à Port-Louis ; l’appareil faisait partie d’un groupe de six Mirage 2000 de retour d’un exercice commun à la force aérienne d’Afrique du Sud ; le pilote quitte l’avion indemne ; ce dernier sera réparé puis remis en service ;
  • le 12 octobre 2004, le Mirage 2000TH n° KT-207 s'écrase à 4 km de la base de Gwalior juste après le décollage, à la suite d'une avarie réacteur ; le Wing Commander N.S. Venkateshvar et le Flight Lieutenant Rangachari tentent de ramener l’appareil mais doivent s’éjecter. L’avion était engagé dans un exercice commun avec des appareils de la Singaporean Air force ;
  • le 09 novembre 2004, un Mirage 2000H s'écrase à 50 km au nord-est de Gwalior, lors d'un vol d'entraînement de nuit, à la suite d'un feu réacteur ; le Flight Lieutenant Neehar Gururani meurt dans l'accident, qui est alors le quatrième impliquant un Mirage 2000 à survenir cette année[72] ;
  • le 24 janvier 2007, un Mirage 2000H s’écrase près de Morena, dans la région du Madhya Pradesh, après avoir décollé de Mahaharajpur ; l’avion effectuait un vol d’entraînement de nuit ; le Squadron Leader Manish Mani Tripathi décède dans l’accident ;
  • le , le Mirage 2000TH n° KT-203 s'écrase près du village de Gorelalkapura, à 100 km de Gwalior, 5 minutes après le décollage alors qu’il est en phase d’ascension, à la suite d'une avarie réacteur ; l’Air Marshal Anil Chopra et le Wing Commander Ram Kumar s'éjectent[73] ;
  • le , onze jours après le précédent, le Mirage 2000TH n° KT-210 s’écrase peu après le décollage près de Sawai Madhopur, dans la région du Rajasthan ; le Squadron Leader Raj Kumar et le Flight Lieutenant Kanav s'éjectent[74] ; à la suite de ce nouvel accident, les Mirage 2000 indiens sont temporairement interdits de vol pour vérifications, et ne reprennent leurs vols qu'à la fin du mois d'avril 2012[75] ;
  • le , un Mirage 2000TI s'écrase au décollage depuis l'usine HAL de Bangalore ; l’avion effectuait son second vol à l’issue de sa modernisation au standard TI ; les Squadron Leader Siddartha Negi et Samir Abrol s'éjectent mais par manque d'altitude retombent dans le brasier, et décèdent à l’hôpital[76].

Force aérienne de Taïwan

  • le 10 octobre 1999, le Mirage 2000-5DI n° 2053 s'abîme dans le détroit de Taïwan à la suite d'une avarie réacteur, conséquence d'une absorption volatile. Les deux occupants s'éjectent et sont récupérés blessés ; ils seront hospitalisés ;
  • le 14 décembre 1999, le Mirage 2000-5EI n° 2036 s'abîme en mer, à 55 km au large du canton de Su'ao. Le contact radio est perdu. Le commandant Jiang Jin-Liang est porté disparu ;
  • le 14 , le Mirage 2000-5DI n° 2058 s'abîme en mer au cours d'une mission d'entraînement, 40 km au large de Hsinchu : l'équipage signale une avarie réacteur 20 minutes après le décollage puis s'éjecte ; le lieutenant-colonel Chang Chien-Hsiang est récupéré par les secours mais décède des suites d'une hypothermie ; le sous-lieutenant Liu Hao-Fan est porté disparu. Taïwan a temporairement interdit de vol ses Mirage 2000, pour inspection par des ingénieurs français ;
  • En novembre 2002, le Mirage 2000-5DI n° 2057 prend feu au sol. Les deux aviateurs sont saufs. L'avion est réparé et remis en service ;
  • le 3 octobre 2012, un pilote taïwanais se tue en France lors de sa formation ; Taïwan a temporairement interdit de vol ses Mirage 2000, pour protestation et demande d'explications ;
  • le 20 mai 2013, le Mirage 2000-5DI n° 2052 s'écrase au large de Hsinchu ; le lieutenant-colonel Liu Yuan-Hsiang et le sous-lieutenant Cheng Yu-Teng s'éjectent ;
  • le 7 novembre 2017, le Mirage 2000-5EI n° 2040 s'abîme en mer, à 167 km au nord-nord-ouest de Keelung, 34 minutes après avoir décollé. La raison de la disparition est toujours inconnue, le capitaine Ho Tzu-Yu[77] et son avion n'ont toujours pas été retrouvés[78].

Marquages et unités françaises

Dans la culture populaire

Le Mirage 2000 est mis en scène dans les jeux vidéo et autres simulateurs suivants :

Actuellement la réplique la plus fidèle du Mirage 2000 est disponible sur le simulateur DCS World avec la version 2000-C réalisée par RAZBAM.

Il est aussi l'un des éléments principaux du film français Les Chevaliers du ciel, réalisé par Gérard Pirès et sorti en 2005.

Notes et références

Notes

  1. Retiré du service fin , il s'agit du dernier des Mirage 2000 produits de 1980 à 1985 à avoir été dotés du turboréacteur M53-5 de 9 000 kgp de poussée avec postcombustion. Il ne reste plus, à cette date, que des Mirage 2000 équipés avec le M53-P de 9 700 kgp.
  2. Retiré du service fin , il s'agit du dernier des Mirage 2000 produits de 1980 à 1985 à avoir été dotés du turboréacteur M53-5 de 9 000 kgp de poussée avec postcombustion. Il ne reste plus, à cette date, que des Mirage 2000 équipés avec le M53-P de 9 700 kgp.

Références

  1. Mirage 2000-N in Portail-Aviation.com
  2. « Question N° 72354 », sur Assemblée nationale, (consulté le ).
  3. Anne Poiret, Mon pays vend des armes, Paris, Les Arènes, , 297 p. (ISBN 978-2-7112-0106-8), p. 140-141
  4. Michel Cabirol, « Les Emirats Arabes Unis lancent la modernisation des Mirage 2000-9 », La Tribune, (lire en ligne)
  5. Jacques Follorou, « Les Emirats arabes unis, hub international du renseignement », Le Monde, (lire en ligne)
  6. « Les Emirats Arabes Unis lancent vraiment la modernisation de leurs Mirage 2000-9 »,
  7. Benoît Collombat, cellule investigation de Radio France et Disclose, « Révélations : voici la carte des armes françaises au Yémen, selon un rapport "confidentiel Défense" », France Inter,
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Voir aussi

Développement lié

Aéronefs comparables

Ordre de désignation

Articles connexes

Bibliographie

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  • Pierre Argouse et Dassault Aviation, Mirage 2000, Paris, Jean-Pierre Taillandier, (ISBN 978-2-86562-092-0)
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  • (en) Mike Spick, The great book of modern warplanes : featuring full technical descriptions and battle action from Baghdad to Belgrade, Osceola, Wis, MBI Pub. Co, , 520 p. (ISBN 0-7603-0893-4)
  • (en) Hellenic Defence Report 2009-2010, édition annuelle du magazine Hellenic Defence & Security

Liens externes

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