René Fonck

René Fonck, né à Saulcy-sur-Meurthe (Vosges) le et mort dans le 8e arrondissement de Paris le , est un aviateur et homme politique français.

Pour les articles homonymes, voir Fonck.

René Fonck
Fonctions
Député français

(4 ans, 5 mois et 23 jours)
Élection 16 novembre 1919
Circonscription Vosges
Législature XIIe (IIIe République)
Groupe politique GRD
Biographie
Nom de naissance René Paul Fonck
Surnom « L'as des as »
Date de naissance
Lieu de naissance Saulcy-sur-Meurthe (Vosges)
Date de décès
Lieu de décès 8e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Profession Aviateur

Pilote de chasse pendant la Première Guerre mondiale, il est surnommé l'« as des as » français et alliés, avec 75 victoires officiellement homologuées, selon le système français d'homologation de victoires aériennes, plus strict que le système allemand car nécessitant deux témoins oculaires étrangers à l'escadrille victorieuse.

Il est député des Vosges de 1919 à 1924, siégeant au centre droit, sur les bancs du groupe GRD.

Resté fidèle en 1940 au maréchal Pétain, il est brièvement interné à la Libération mais aucune charge n'est finalement retenue contre lui.

Biographie

Jeunesse et formation

Portrait de René Fonck (1915).

Fils d'un sagard, ouvrier des scieries vosgiennes (originaire de Ranrupt), René Fonck est dans sa jeunesse apprenti-mécanicien. Appelé sous les drapeaux le , il est versé au 11e régiment du génie d'Épinal, où il fait ses classes. Fasciné depuis longtemps par les exploits des aviateurs, il réussit à se faire affecter dans l'aéronautique au début de l'année 1915. Il est élève pilote à l'école Caudron du Crotoy. Il entame enfin sa carrière d'aviateur en tant que pilote d'une escadrille d'observation, la C 47, basée près de chez lui à Corcieux[1].

Première Guerre mondiale

René Fonck près de son SPAD S.XIII.

René Fonck est doté d'une capacité exceptionnelle dans le tir de précision.

En tant que pilote d'observation, le , aux commandes d'un Caudron G4, il force un avion de reconnaissance Rumpler C.I allemand à atterrir derrière les lignes alliées[2]. Il obtient plus tard une seconde victoire sur son Caudron d'observation, et après ce nouvel exploit est muté dans la chasse à l'escadrille N 103, une escadrille du groupe de combat no 12, unité d'élite de la chasse française surnommée « Groupe des cigognes ».

Il va s'y révéler un chasseur d'un talent exceptionnel, combinant plusieurs qualités : une vue perçante lui permettant de voir sa cible de loin, une résistance naturelle à la haute altitude (hypoxie) et un talent de tir sans égal lui permettant de maîtriser la déflexion. Sa tactique favorite consiste à repérer un ennemi et à s’approcher par l’arrière et en dessous pour l'abattre d'une courte rafale correctement ajustée. Il est toujours suivi de deux à quatre équipiers qui couvrent ses arrières.

Il arriva qu'il abatte plusieurs avions en une journée, jusqu'à six le 9 mai, puis à nouveau le . Selon les dires de l'aviateur Maurice Boyau, lui aussi as de la grande guerre avec 35 victoires dans les communiqués, Fonck ne sera pourtant jamais touché par le feu adverse :

« Fonck dépasse tout ce que l'on peut imaginer. Ce n'est pas un homme, c'est un oiseau de proie. Là-haut, il sent l'ennemi, il en distingue nettement à 8 ou 10 km sans être vu. Il choisit sa proie. Quelques balles suffisent, il n'y a jamais eu de riposte[3],[4]. »

Meilleur pilote de la SPA 103, Fonck dispose d'une grande autonomie et se voit doté des meilleurs appareils. Volant sur SPAD VII à son arrivée fin avril 1917, il reçoit le premier SPAD XIII de l'unité au mois de septembre 1917, puis se voit mettre à disposition deux SPAD XII-canon en janvier 1918, et termine la guerre (à partir de septembre 1918) sur le premier SPAD S.XVII de présérie équipé d'un moteur de 300 ch.

René Fonck en 1918.

René Fonck termine la guerre avec tous les honneurs, arborant une croix de guerre 1914-1918 enrichie de 25 palmes et d'une étoile[N 1].

Afin d'obtenir confirmation pour une victoire aérienne, il fallait pour un aviateur français avoir le témoignage de trois personnes indépendantes (à l'exclusion des membres de sa propre escadrille), le type d'appareil ennemi ainsi que le lieu, la date et l'heure du combat. Aussi, un pilote victorieux ne recevait pas automatiquement confirmation pour sa victoire, et le fait que les combats avaient le plus souvent lieu au-delà du front allemand rendait la présence de témoins éventuels encore plus improbable. Alors que toutes les victoires déclarées avaient une existence officielle, seules celles pouvant soutenir la procédure de confirmation faisaient l'objet d'une inscription dans les communiqués militaires, les autres étant considérées comme « probables derrière les lignes allemandes[5] » Ce mode de fonctionnement sévère donna lieu parfois à une grande disparité entre le nombre de victoires inscrites aux communiqués et le nombre de victoires déclarées par les combattants. René Fonck reçut confirmation pour 75 de ses victoires déclarées, ce qui fut plus qu'aucun autre pilote de chasse français et alliés (bien que toute comparaison entre les palmarès soit douteuse, puisque résultant de procédures d'homologation différentes). Le nombre de ses victoires probables, selon le journal de marche de l'escadrille SPA 103, est de 32 et non 52 comme Fonck l'affirma dans ses mémoires[réf. souhaitée].

René Fonck porte-drapeau de l'aviation française.

La dernière citation de Fonck qui lui attribue le grade de commandeur de la légion d'honneur le 16 juin 1920, précise : « Pilote de chasse légendaire, pendant quatre ans, a fait une guerre sans merci à l'aviation ennemie, l'attaquant partout où elle se rencontre sans jamais se laisser arrêter par le nombre de ses adversaires. A remporté 75 victoires officielles, dont 39 depuis sa promotion au grade d'officier de la légion d'honneur - 23 citations. » À ces 75 victoires officielles, le journal de marche de l'escadrille SPA 103 permet de recenser 30 autres victoires non confirmées, plus deux autres non confirmées obtenues à l'escadrille C 47, soit un total de 32 victoires non confirmées[6]. Il n'a jamais pu obtenir les 52 victoires non confirmées qu'il indique dans ses mémoires : le tableau figurant en fin d'ouvrage contient en effet plusieurs contradictions avec le journal de marche de la SPA 103, mais aussi les carnets de comptabilité de campagne de l'escadrille qui précisent que l'as est en permission à plusieurs dates où ses mémoires revendiquent des victoires non homologuées[réf. souhaitée].

Ce total de 75 victoires officielles fait de lui l'as des as de l'aviation française, mais aussi alliée. Il n'est dépassé que par l'Allemand Manfred von Richthofen, qui s'est vu reconnaître 80 victoires (système de comptage allemand).

Terminant la guerre avec le grade de lieutenant, René Fonck est le porte-drapeau de l'aviation française lors du défilé de la victoire le [7].

Député des Vosges

Sur demande du président du Conseil, Georges Clemenceau, qui cherche à faire élire dans sa coalition du Bloc national des héros de guerre, René Fonck se présente aux élections législatives de 1919 dans les Vosges. Élu, il représente son département comme député au sein de la « Chambre bleu-horizon », sous les couleurs de la Gauche républicaine démocratique (centre droit), de 1919 à 1924[8]. Il siège à la commission de l'armée et à celle des comptes définitifs[9].

Aux élections législatives de 1924, il se présente comme en 1919 en deuxième position sur la liste d'union républicaine conduite par Constant Verlot, mais celle-ci n'obtient qu'un élu et René Fonck perd son siège à la Chambre. Par la suite, aux élections législatives de 1932 et à une élection partielle en 1933, il tente sans succès de retrouver un mandat de député.

Il publie ses mémoires, intitulés Mes Combats (1920), et ses vues sur l'aviation militaire et civile sont synthétisées dans l'ouvrage L'Aviation et la sécurité française (1924)[10].

Missions aériennes

René Fonck en 1920.

Envoyé officiellement en mission sur plusieurs continents (Afrique du Nord, Amérique latine, Europe centrale, États-Unis), il rejoint en 1925 un projet américain de traversée de l'Atlantique en avion. Faisant équipe avec l'ingénieur Igor Sikorsky, il prend les commandes d'un bimoteur, le S-35 (en), pour lequel il a demandé nombre d'améliorations, dont la principale est l'ajout d'un moteur. Après divers entraînements, l'équipage Fonck-Curtin-Clavier-Islamoff fait péniblement décoller le trimoteur le 21 septembre 1926. Un mauvais largage du train annexe, un terrain inégal, une charge exceptionnelle de carburant et l'avion s'écrase au décollage tuant deux membres de l'équipage (l'opérateur radio Charles Clavier et le mécanicien Jacob Islamoff). Avant qu'il ne puisse retenter la traversée sur un autre avion, le Sikorsky S-37, Lindbergh avait réalisé l'exploit en mai 1927, et empoché le prix Orteig de 25 000 dollars[8].

L'état-major de l'armée de l'air fait appel à ses compétences en 1935 pour rédiger une étude de l'état de l'aviation de chasse, des méthodes d'apprentissage et des améliorations qu'il envisagerait d'y apporter. À cette occasion, le commandant Fonck met sur pied son concept d'« avion cavalier », aéronef rapide et bien armé, destiné à l'assaut terrestre.

Sous l'Occupation

Colonel d'aviation et ancien combattant, l'as des as, entre « sans fonction officielle » au service du gouvernement du maréchal Pétain. Fonck se montre ainsi fidèle à la figure historique du « Vainqueur de Verdun », dont il se souvient qu'il était favorable au développement de l'aviation militaire. Pierre Laval aurait annoncé aux Allemands que le colonel Fonck avait rassemblé « une escadrille de 200 pilotes », se tenant prête à attaquer la Grande-Bretagne[réf. nécessaire] : aucune archive, notamment allemande, ne confirme cette déclaration.

De fait très opposé à Pierre Laval, il reste « les yeux et les oreilles » de Pétain chez les Allemands, auprès desquels il a gardé ses entrées. Finalement désavoué par le Maréchal, il prend peu à peu ses distances avec Vichy. Toutefois, au mois d'août 1942, le magazine américain Life publie une liste noire de « collaborateurs » condamnés par la Résistance à être tués, ou jugés après la libération du pays : le nom de René Fonck y figure, en compagnie de 38 autres[11]. Certains lui reprochent également d'avoir signé, en 1941, la préface d'un livre intitulé Le Sabotage de notre aviation, cause principale de notre défaite, dans lequel André Maroselli dénonce les atermoiements politiques et les choix critiquables qui ont conduit à la défaite. Fonck déclare dans cette préface, saluant la mémoire des aviateurs français tués durant la bataille de France : « Ce qui fait défaut à la France, ce ne sont pas les aviateurs intrépides et valeureux, mais le matériel moderne dont nos aviateurs avaient besoin pour lutter et pour vaincre. »

Devenu également suspect aux yeux des Allemands par ses interventions au profit de résistants et son opposition à Laval, Fonck est arrêté à la Libération, en septembre 1944, interné à la Santé et libéré à la fin de l'année, aucune charge n'étant retenue à son encontre. Il a également bénéficié d'un « certificat de participation » à la Résistance, signé le par le commandant Sautereau, chef du réseau Rafale, avec la mention « Monsieur Fonck, René, membre sans uniforme des forces françaises combattantes, a participé en territoire occupé par l'ennemi, aux glorieux combats pour la libération de la patrie. »

Mort

Tombe de René Fonck à Saulcy-sur-Meurthe (Vosges).

Retiré de toute vie publique après la Libération, il se consacre à la gestion d'une entreprise industrielle dans les Vosges[12]. Marié à Irène Brillant, sociétaire de la Comédie-Française, il est père de deux enfants, Edmond et Anne-Marie.

Le , à 59 ans, il meurt subitement d'un accident vasculaire cérébral[13], à son domicile parisien de la rue du Cirque.

Sa mort ne donne lieu qu'à des hommages discrets, tant de la part des autorités civiles et militaires que des médias. Le gouvernement Mayer était tombé le 21 mai et le gouvernement Laniel n'était pas encore formé, ce qui contribua sans doute à empêcher que fût prise aucune décision quant à une cérémonie d'ampleur. Au lendemain de son décès, Le Figaro ne consacre à sa disparition qu'un entrefilet, tandis que sa une fait honneur à Edmund Hillary et Tensing Norgay, qui venaient de vaincre l'Everest[14].

Des obsèques religieuses sont organisées aux Invalides, auxquelles assistent le général Léchères, chef d’état-major de l’armée de l’Air, le général d’Harcourt, André Maroselli et Pierre-Étienne Flandin[8]. René Fonck est inhumé le lendemain, le , dans le cimetière communal de Saulcy-sur-Meurthe[15], sa commune natale. Un détachement de cinquante soldats en armes de la base aérienne 121 rend les honneurs et des avions venus de Nancy font un passage pour lui rendre hommage[16].

Postérité

Plaque commémorative sur le domicile parisien de René Fonck au no 3 de la rue du Cirque.

À plusieurs reprises, il a été proposé par les élèves officiers de l'École de l'air pour devenir le parrain de leur promotion. Cependant, le commandement de l'armée de l'air a toujours écarté ces propositions. En 2007, l'un de ses arrière-petits-neveux, Mickael Fonck, est pilote de chasse dans l'Armée de l'air française[17].

La municipalité de Paris a créé une avenue René-Fonck en 1956. Mais l'ambiguïté du personnage durant l'occupation et son indéfectible attachement au maréchal Pétain font que c'est une petite avenue à l'écart des grands axes de la capitale.

Le musée Pierre-Noël de Saint-Dié-des-Vosges consacre une vitrine à l'activité de René Fonck dans l'aviation militaire de 1915 à 1918.

L'aérodrome situé à Remomeix a été rebaptisé en son hommage le , devenant ainsi l'aérodrome René-Fonck[8].

Grades

Décorations

[18]

Intitulés des décorations françaises

Intitulés des décorations étrangères

Anecdote

René Fonck volait après la guerre sur des appareils immatriculés F-ONCK. D'autres « as » pouvaient disposer d'une immatriculation personnalisée (qui, après guerre, leur servit notamment dans des meetings aériens, avec si possible un appareil similaire à celui de leur gloire militaire), mais la sienne correspondait exactement à son nom[20].

Publications

  • Mes combats, Paris, Flammarion, 1920, 252 p. (lire en ligne).
  • L'Aviation et la sécurité française, Paris, Éd. Bossard, 1924, 317 p.

Notes et références

Notes

  1. Un document de la hiérarchie de l'armée de l'air datant de 1959, contenu dans son dossier individuel (Cote 1P 6679/3), l'explique clairement : « Le colonel Fonck est titulaire de 27 citations dont la dernière (celle accompagnant l'attribution de la croix de commandeur de la légion d'honneur) ne comporte pas l'attribution de palme. D'autre part, sa toute première citation étant à l'ordre de l'aéronautique et comme telle attributive d'une étoile, il a donc la croix de guerre avec 25 palmes et 1 étoile. »

Références

  1. René Fonck, Mes combats, Flammarion, , p. 11-23.
  2. Albert Ronsin, Les Vosgiens célèbres, éditions G. Louis, , p. 144.
  3. Cité [réf. à confirmer] par Jules Roy, Guynemer : l'Ange de la mort, Paris, Albin Michel, .
  4. « Communication de monsieur Claude Perrin : René Fonck, as des as et visionnaire », sur ap5escadre.free (consulté le ).
  5. (en) F. W. Bailey, C. Cony, The French Air Service War Chronology, 1914-1918 : Day-To-Day Claims and Losses by French Fighter, Bomber, and Two-Seat Pilots on the Western Front, Grub Street, Londres, 2002.
  6. (en) N. L. R. Franks, F. W. Bailey, Over the Front : A Complete Record of the Fighter Aces and Units of the United States and French Air Services, 1914-1918, Grub Street, Londres, 1922.
  7. Accoulon 2019.
  8. Accoulon 2018.
  9. http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/3042
  10. « René Fonck », sur Plateforme 14-18 (consulté le )
  11. « Black list », Life, , p. 86 [lire en ligne].
  12. http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/3042http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/3042
  13. René Fonck, de la lumière à l'ombre par David Méchin, paru dans Le Fana de l'aviation no 521 d'avril 2013.
  14. Gmeline 2011.
  15. Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Le Cherche midi, , 385 p. (ISBN 978-2-7491-2169-7, lire en ligne), p. 272.
  16. « Paul-René Fonck, l'as aux 75 victoires », sur Au fil des mots et de l'histoire, (consulté le ).
  17. 2017 AFP, « La France célèbre "Normandie-Niémen" en période de tension avec Moscou », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Mémoire de René Fonck », sur rene.fonck.free.fr (consulté le ).
  19. « Ministère de la guerre », Journal officiel de la République française, , p. 118 (lire en ligne).
  20. http://www.pilotes-prives.fr/viewtopic.php?f=24&t=19800

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • Damien Accoulon, « The Construction of an Image in Aviation: the Case of René Fonck and the French Press (1917-1926) », Nacelles, no 5, (lire en ligne, consulté le ).
  • Damien Accoulon, René Fonck : as des as et pilote de la Grande Guerre, Toulouse, Privat, , 404 p. (ISBN 978-2-7089-9280-1, OCLC 1035405745).
  • David Méchin, « René Fonck, de la lumière à l'ombre », dans Le Fana de l'Aviation n°518 à 521 (janvier à avril 2013).
  • Corinne Micelli et Bernard Palmieri, René Fonck : l'as des as, l'homme, Paris, Institut de stratégie comparée, EPHE IV, Sorbonne Economica, coll. « Hautes études militaires » (no 32), , 374 p. (ISBN 978-2-7178-5413-8, OCLC 173162407).
  • Claude Perrin, René Fonck, 1894-1953 : As des as et visionnaire, Paris, Éditions de l'Officine, , 318 p. (ISBN 2-914614-11-X).
  • Georges Poull, « René Fonck », dans Albert Ronsin (dir.), Les Vosgiens célèbres : dictionnaire biographique illustré, Vagney, France, Éditions Gérard Louis, , 394 p. (ISBN 2-907016-09-1), p. 144.
  • Jean-Claude Fombaron (dir.), René Bastien, Yann Prouillet, « La guerre aérienne dans les Vosges. 1914-1919 », Mémoire des Vosges H.S.C., édité par la Société philomatique vosgienne, [hors série no 5, septembre 2009], 68 p. Annexe spécifique : « Anecdotes sur Fonck ».
  • Patrick de Gmeline, Baron rouge et cigogne blanche : Manfred von Richthofen et René Fonck, Paris, Presses de la Cité, , 509 p., poche (ISBN 978-2-258-08601-2, présentation en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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