Fouga CM-170 Magister
L'Aérospatiale-Potez-Fouga CM170 Magister est un avion à réaction subsonique conçu en France au début des années 1950, et initialement destiné à l'entraînement des pilotes militaires. Reconnaissable à son empennage arrière en « V » (dit « papillon »), il a été fabriqué à un millier d'exemplaires et utilisé par une vingtaine de pays. De nombreux exemplaires sont toujours en service au début du XXIe siècle.
Fouga CM 170 Magister
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![]() Fouga Magister CM-170R d'entraînement de l'armée de l'air belge. | ||
Constructeur | ![]() |
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Rôle | Avion d'entraînement et d'attaque au sol | |
Premier vol | ||
Mise en service | ||
Nombre construits | 1 009 | |
Équipage | ||
1 élève + 1 instructeur | ||
Motorisation | ||
Moteur | Turboméca Marboré II ou VI | |
Nombre | 2 | |
Type | turboréacteur sans postcombustion | |
Poussée unitaire | 392 kgp ou 480 kgp | |
Dimensions | ||
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Envergure | 12,12 m | |
Longueur | 10,06 m | |
Hauteur | 2,80 m | |
Surface alaire | 17,30 m2 | |
Masses | ||
À vide | 2 150 kg | |
Maximale | 3 200 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 715 km/h (Mach 0,7) | |
Plafond | 11 000 m | |
Vitesse ascensionnelle | 1 020 m/min | |
Rayon d'action | 925 km | |
Armement | ||
Interne | 2 mitrailleuses MAC 52 de 7,5 mm ou 7,62 mm, 200 coups par arme | |
Externe | 140 kg de bombes ou roquettes sur quatre points d'attache | |

Grâce à ses capacités, le Fouga Magister a été adopté comme avion de voltige de plusieurs patrouilles acrobatiques, dont la fameuse Patrouille de France qui l'a utilisé pendant 16 ans (de 1964 au )[1].
Histoire
Le Fouga Magister a été conçu au début des années 1950 dans les Établissements Fouga et Cie (fondés par l'industriel Gaston Fouga, mort en 1944), grâce à trois personnalités : les ingénieurs Pierre Mauboussin et Robert Castello, et enfin le motoriste Joseph Szydlowski. Cet avion était une réponse à une demande de l'Armée de l'air française. Deux prototypes furent réalisés : le premier avec l'empennage en « V » et le second avec un empennage classique. Malgré le crash du prototype en « V », cette formule aérodynamique fut retenue pour les exemplaires de série, car en cas de problème grave, elle permettait au pilote de pouvoir s'échapper de l'appareil en sautant directement de la cabine, sans risque d'être touché par les dérives[Note 1]. Elle permettait également de ne pas perturber l'écoulement des gaz produits par les moteurs[2].
Le Fouga Magister CM-170R a effectué son premier vol à Mont-de-Marsan, le , aux mains du pilote Léon Bourrieau qui a mis au point tous les prototypes des établissements Fouga[3].
La production démarra en 1953, l'Armée de l'air ayant commandé 5 avions de présérie et 95 de série le 23 septembre de cette année. Elle en perçoit le premier le 20 mars 1956 et son dernier exemplaire le 19 janvier 1970[4].
En 1954, le Fouga Magister est retenu par l'OTAN comme avion à réaction d'entraînement de base. Les commandes affluent alors de plusieurs pays, et une production sous licence est lancée en Allemagne de l'Ouest, Israël et Finlande. Au total, 929 exemplaires seront construits dans ces quatre pays, dont certains sont toujours en service cinquante ans plus tard.
Une version modifiée pour l'Aéronavale française a été développée à partir de 1954 : le Fouga CM-175 Zéphyr, qui fit son premier vol le . Elle est équipée d'une crosse d'appontage, d'une verrière coulissante et d'un train d'atterrissage renforcé, afin d'entraîner les pilotes de l'aéronavale à l'atterrissage et au décollage depuis un porte-avions.
À la fin des années 1970, une version améliorée, désignée Fouga 90 fut proposée. Elle disposait d'un poste de pilotage largement modifié, de sièges éjectables et de réacteurs plus puissants (des Turbomeca Astafan IIG de 690 kgp dans un premier temps, mais des Astafan IVG de 775 kgp étaient également envisagés). Le prototype fit son premier vol le , mais aucune commande ne fut enregistrée et l'avion ne fut jamais construit en série.
Carrière
En France, le Fouga Magister fut mis en service en 1956 et les livraisons se poursuivirent jusqu'en 1970. L'avion était utilisé pour l'entraînement, mais aussi comme avion de liaison. Progressivement remplacé à partir de 1984, le Fouga fut définitivement retiré du service en 1996. De son côté, la marine nationale française avait reçu 28 Zéphyr entre et , et réforma les derniers exemplaires en 1994.
En Allemagne de l'Ouest, le Fouga Magister fut construit sous licence par Flugzeug-Union-Süd (fusion des constructeurs Messerschmitt et Heinkel). Les 22 premiers exemplaires furent assemblés à partir de pièces fournies par Potez, les autres intégralement construits sur place. Les livraisons à l'armée de l'air allemande se firent de 1958 à 1961.
En Finlande, la firme Valmet construisit aussi le CM-170 sous licence[5].
La Belgique reçut 45 Fouga Magister entre et , dont une partie fut initialement basée au Congo belge (base de Kamina). Ils furent utilisés pour l'entraînement jusqu'à l'arrivée de l'Alpha Jet, au début des années 1980. Une partie des avions furent alors vendus d'occasion, seuls une vingtaine étant conservée pour des missions de liaison et pour permettre aux pilotes en état-major de faire leur quota annuel d'heures de vol. En 2006, il ne restait cependant plus que 6 Fouga en état de vol et l'avion fut finalement officiellement retiré du service en janvier 2017. Le Katanga rebelle acquit un temps 3 exemplaires.
En Israël, le Fouga Magister était désigné Tzukit. 80 exemplaires furent construits localement, dont une quinzaine à partir de pièces fournies par Potez. Les livraisons commencèrent en 1960. En 1967, juste avant la guerre des Six Jours, les avions furent armés et équipés de sièges éjectables. Ils reprirent ensuite leur mission initiale d'entraînement. Au début des années 1980, des signes de fatigue de la structure furent détectés, et un programme de révision et de modernisation dut être lancé. Confié à Israël Aircraft Industries, il se déroula de 1983 à 1986.
Engagements
La Belgique a engagé ses Fouga Magister durant l'été 1960, pour des missions d'appui et d'attaque lors de la crise congolaise, au moment de l'indépendance du Congo. Ils étaient basés à Kamina au Katanga.
L'armée katangaise a engagé un Fouga Magister lors de l’indépendance congolaise pour frapper les positions de l'ONU, dont plusieurs avions[2].
Israël a engagé ses Fouga Magister pour des missions d'attaque pendant la guerre des Six Jours (1967). Sept avions ont été perdus pendant ce conflit.
Pendant la Guerre des Sables, en 1963, le Maroc a engagé ses Fouga Magister dans des missions d'attaque contre l'armée algérienne.
Versions

- CM170 Magister : version initiale avec réacteurs Marboré II (435 exemplaires)
- CM170.2 Super Magister : réacteurs Marboré VI, nouvel équipement radio (544 exemplaires)
- CM173 ou Potez 94 : réacteurs Marboré VI, cabine pressurisée et sièges éjectables, 1 prototype construit[6].
- Fouga CM-175 Zéphyr : version navalisée (30 exemplaires, dont 2 prototypes), utilisée pour l'entraînement des pilotes de la Marine Nationale à l'appontage.
- IAI Tzukit ou AMIT Fouga : version israélienne
- Fouga 90/90A - Évolution basée sur le CM.170 équipé de moteurs Turbomeca Astafan de 7,6 kN de poussée chacun, modification complète du fuselage avec une verrière remodelée pour une meilleure visibilité, avionique mise à jour. 1 prototype construit, premier vol le 20 août 1978. La version 90A aurait disposé de moteurs Turbomeca Astafan 790 kgp ; ces deux versions ne connurent aucun succès.
Anciens pays utilisateurs


Algérie
Allemagne
Autriche
Bangladesh
Belgique
Brésil
Cambodge
Cameroun
Finlande, retirés du service en 1988.
France
Gabon
Guatemala
Irlande
Katanga[2]
Israël
Liban
Libye
Maroc
Ouganda
Salvador
Sénégal
Togo
Des dizaines d'avions issus des surplus militaires connaissent une carrière civile. La Federal Aviation Administration compte, en septembre 2012, 84 Fouga enregistrés aux États-Unis, la troisième flotte d'anciens avions militaires à réaction en importance[7].
Galerie photo
- Fouga CM.175 Zéphyr de l'aéronavale française, restauré et exposé au bout de la piste 32 de la BAN de Hyères, (mai 2012).
Accidents et incidents
Sont listés ci-dessous[8] les accidents ou les incidents mortels ; cette liste est non exhaustive, compte tenu du peu de données disponibles pour les accidents de l'Armée de l'air française. Cette dernière a exploité 397 appareils de ce type, entre 1956 et 1996[9].
Date | Lieu | Type | Numéro de série
Immatriculation |
Opérateur | Commentaires | Nombre de victimes |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() | CM.71 | ? | Fouga | Rupture du fuselage à cause d'une violente agitation. | 2 morts | |
![]() | CM-170R | D21/94 (AA+120) | Luftwaffe | Perte de contrôle lors d'acrobaties. | 1 mort | |
![]() | CM-170R | D58/154 (AA+158) | Luftwaffe | Tempête de neige, s'écrase dans un bois puis prend feu. | 2 morts | |
![]() | CM.170 | Essai au CEAM avec le Fouga no 7 | Armée de l'air française | NC | 2 morts[10] | |
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CM-170R | D86 (AA+186) | Luftwaffe | S'écrase puis prend feu lors d'un vol d'entraînement. | 2 morts | |
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CM-170 | ? | Force aérienne autrichienne | S'écrase dans une maison puis prend feu. | 2 morts | |
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CM-170 | 294 (KAT-91) | Armée katangaise | Percute une ligne électrique. | 2 morts | |
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CM-170 | (NC) | Armée de l'air française | S'écrase près de l'aérodrome. | 1 mort | |
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CM-170R | D78 (SC+602) | Marineflieger | S'écrase dans la Mer Baltique. | 2 morts | |
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CM-170R | ? | Armée de défense d'Israël | Descente trop bas au-dessus du lac de Tibériade, extinction des moteurs, immersion brutale. | 2 morts[11],[12] | |
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CM-170R | D85 (AA+185) | Luftwaffe | Le pilote n'arrive pas à récupérer son appareil après une vrille. | 1 mort | |
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CM-170R | D89 (BD+152) | Luftwaffe | Percute une grue de chantier non éclairée. | 2 morts | |
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CM-170R | ? (MT45) | Force aérienne belge | ? | 1 mort | |
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CM-170R | ? (MT19) | Force aérienne belge | ? | 1 mort | |
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CM-170R | ? (MT-25) | Force aérienne belge | S'écrase pendant des acrobaties à basse altitude. | 1 mort | |
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CM-170R | D177 (EC+394) | Luftwaffe | Tentative d'atterrissage d'urgence après une panne moteur. Un pilote s'éjecte mais son parachute ne s'ouvre pas. | 2 morts | |
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CM-170R | D112 (AA+212) | Luftwaffe | S'écrase pendant un vol d'essais. | 2 morts | |
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CM-170 | 391 (4D-YV) | Force aérienne autrichienne | S'écrase sur une montagne. | 2 morts | |
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CM-170R | D95 (AA+195) | Luftwaffe | Perte d'orientation spatiale pendant un vol de nuit. | 1 mort | |
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CM-170R | ? (MT10) | Force aérienne belge | Crash lors d'un vol d'entraînement. | 1 mort | |
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CM-170R | D172 (AA+263) | Luftwaffe | S'écrase dans un lac. | 2 morts | |
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CM-170R | D94 (AA+194) | Luftwaffe | Perte de contrôle lors d'un entraînement sur la récupération de l'appareil après une vrille. | 2 morts | |
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CM-170R | D202 (AA+102) | Luftwaffe | Perte de contrôle pendant des acrobaties. | 1 mort | |
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CM-170 | ? | Armée de l'air française | Un magister de la Patrouille de France s'écrase lors de la sortie du traditionnel éclatement final de la patrouille au Salon du Bourget[13]. L'accident est sans doute causé par la défaillance d'un compensateur de profondeur. | 1 mort | |
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CM-170R | ? | Armée de l'air française | ? | 2 morts | |
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CM-170R | D173 (SA+104) | Marineflieger | Se désintègre en vol. | 2 morts | |
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CM-170R | ? | Force aérienne belge | ? | 1 mort | |
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CM-170 et Mirage IIIC | ? | Armée de l'air française | Collision en vol durant un exercice d'interception de nuit[14]. | 1 mort | |
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CM-170 | ? | Armée de l'air française | Un élève pilote seul, un décollage vent de travers. | 1 mort | |
? | ![]() |
CM-170 | Armée de l'air française | Cognac un élève et un moniteur, évolution trop près du sol d'après le récit de collègues de stage[réf. nécessaire]. | 2 morts | |
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CM-170 | ? (FM-79) | Force aérienne finlandaise | Percute une antenne de radio. | 2 morts | |
![]() |
CM-170R | D155 (CNA-GH) | Forces royales air | ? | 2 morts | |
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CM-170R | ? (MT-38) | Force aérienne belge | S'écrase lors d'un vol d'entraînement. | 1 mort | |
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CM-170 | ? (FM-58) | Force aérienne finlandaise | Raisons inconnues. | 1 mort | |
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CM-170R | ? (MT-41) | Force aérienne belge | Percute le sol. | 1 mort | |
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CM-170 | ? | Force maritime de l'aéronautique navale | Tombe du pont de l'Arromanches après la rupture du câble censé le stopper. | 1 mort et 1 blessé + 1 mort au sol | |
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CM-170R no 33 F-UIXE | E.R. 3/33 | Armée de l'air française | NC | 2 morts[15] | |
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CM-170 | ? (FM-44) | Force aérienne finlandaise | Raisons inconnues. | 1 mort | |
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CM-170 | ? (FM-77) | Force aérienne finlandaise | S'écrase lors d'un exercice de vol à basse altitude. | 1 mort | |
![]() |
CM-170 | ? (FM-40) | Force aérienne finlandaise | Ingestion de glace par le moteur. | 1 mort | |
![]() |
CM-170 | ? (FM-75) | Force aérienne finlandaise | S'écrase lors d'un vol à basse altitude. | 1 mort | |
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CM-170 | ? (FM-56) | Force aérienne finlandaise | S'écrase lors d'acrobaties. | 1 mort | |
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CM-170 | ? (FM-1) | Force aérienne finlandaise | S'écrase après une manœuvre à basse altitude. | 1 mort | |
![]() |
CM-170R | D203 (MT-47) | Force aérienne belge | ? | 1 mort | |
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CM-170 | ? (FM-65) | Force aérienne finlandaise | Incendie du moteur. | 2 morts | |
![]() |
CM-170R | ? (MT-39) | Force aérienne belge | Perte de contrôle lors d'acrobaties. | 1 mort | |
![]() |
2 CM-170 | no 535 VQ et no 541 VG | Patrouille de France | 2 Magister se percutent en vol dans un nuage. | 2 morts[16] | |
18 novembre 1982 | ![]() |
2 CM-170 | ? et ? | Armée de l'air française | 2 Magister se percutent en tour de piste. | 4 morts |
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CM-170R | D230 (MT-50) | Force aérienne belge | ? | 1 mort | |
avril 1984 | ![]() |
2 CM-170 | ? et F-406 | Armée de l'air française | 2 Magister se percutent en tour de piste. | 1 blessé |
![]() |
CM-170 | ? (FM-41) | Force aérienne finlandaise | Raisons inconnues. | 1 mort et 1 blessé | |
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CM-170R | ? (MT-1) | Force aérienne belge | S'écrase lors d'un simulation de combat aérien à basse altitude. | 2 morts | |
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CM-170R | ? (MT-42) | Force aérienne belge | Effectue un looping à basse altitude. | 1 mort | |
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CM-170R | ? (MT-8) | Force aérienne belge | Percute le sol. | 1 mort | |
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CM-170 | no 180 F-UGHA SALE 2e E.C. de Dijon | Armée de l'air française | Givrage sévère des réacteurs, double extinction, atterrissage forcé fatal. | 2 morts[17] | |
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CM-170 | ? (396) | Armée de l'air française | S'écrase lors d'un atterrissage forcé. | 1 mort | |
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CM-170 | 344 (N344FM) | Paradise Aero | Perte de puissance des 2 moteurs due à une contamination du carburant. | 2 morts | |
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CM-170 | ? | Suedflug Austria | ? | 2 morts | |
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CM-170 | 521 (521) | Armée de l'air française | Percute un planeur. 2 pilotes militaires et un pilote civil tués. | 3 morts | |
![]() |
2 CM-170 | 172 (F-GKYD)
201 (F-GKYE) |
Yankee Delta | 2 Magister se percutent en l'air. | 4 morts[18] | |
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CM-170 | 495 (N495F) | Privé | Fait des acrobaties mais ne parvient pas à récupérer l'appareil. | 2 morts | |
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Potez CM-170 | 240 (N301FM) | Privé | Perte du réservoir de carburant lors de l'approche, rendant l'appareil incontrôlable. | 2 morts | |
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Potez CM-170 | 216 (ZK-FGA) | Privé | Manque d'expérience du pilote pour réussir des figures de voltige à basse altitude. Traverse un nuage puis s'écrase dans la mer. | 2 morts | |
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IAI Zukit | ? | Force aérienne et spatiale israélienne | S'écrase puis prend feu lors d'un vol d'entraînement. | 2 morts | |
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CM-170 | 219 (F-AZKH) | Privé | Perte de contrôle pendant des acrobaties. | 1 mort[19] | |
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CM-170 | 415 (N415FM) | Privé | S'écrase durant son approche de la piste. | 2 morts | |
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CM-170 | 435 (F-AZZE) | Les Mohicans du Fouga | S'écrase dans un champ. | 2 morts |
Dans la culture populaire
L'appareil est visible dans les films suivants :
- 1957 : Une Parisienne
- 1967 : Du mou dans la gâchette
- 1967 : Pähkähullu Suomi
- 1969 : Hibernatus
- 1971 : Papa les p'tits bateaux
- 1973 : Jesus Christ Superstar
- 1974 : Les Chinois à Paris
- 1987 : Tuer n'est pas jouer
- 1988 : Steal the Sky
- 2016 : La Tour de contrôle infernale
- 2016 : Jadotville
Le Fouga est présent dans certains albums ou épisodes des Chevaliers du ciel[20].
Le livre "Le Fouga Magister piloté par votre fils s'est abîmé en mer ce matin" romance une histoire sombre autour de l'accident d'un pilote d'essai[21].
Annexes
Développement lié
Aéronefs comparables
- Aermacchi MB-326
- Aero L-29 Delfin
- BAC Jet Provost
- Cessna T-37
- Fiat G.80 (en)
- Fokker S.14 Machtrainer
- Hispano HA-200
- Morane-Saulnier MS.755 Fleuret
- Morane-Saulnier MS-760
- PZL TS-11 Iskra
- Saab 105
- Soko G-2 Galeb
Notes et références
Notes
- Les sièges éjectables n'existaient pas encore à l'époque, et les pilotes devaient sauter de leur cabine, comme le faisaient leurs aînés lors de la Seconde Guerre mondiale. En raison de la vitesse de l'appareil et de l'important vent relatif généré, le pilote qui devait sauter risquait de se faire jeter violemment sur sa gouverne de lacet, si elle était du type classique (donc verticale), et la solution en V fut alors déclarée comme étant la plus appropriée.
Références
- « Patrouille de France : Chronologie années 1950 - 1960 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Les Fouga Magister du Katanga », sur users.telenet.be (consulté le )
- (en) « Fouga CM 170.R - Magister », Minijets Website (consulté le )
- « l'avion », sur fouga-magister.com (consulté le ).
- (en) Karsten Palt, « Fouga / Potez CM.170 Magister », Flugzeug Info (consulté le )
- « Le C.M.173 ou Potez 94 », sur pletav.free.fr (consulté le )
- Miguel Vasconcelos, Civil Airworthiness Certification : Former Military High-Performance Aircraft, Stickshaker Pubs, , XIII p. (lire en ligne), p. 2397.
- Aviation Safety Network, aviation-safety.net.
- https://www.aviationsmilitaires.net/v2/base/view/Model/338.html
- http://aa-ceam.fr/PDF/Morts%20en%20Service%20A%C3%A9rien/Morts%20en%20service%20a%C3%A9rien-CEAM-BA%20118.pdf
- https://fr.timesofisrael.com/en-enfer-les-plongeurs-israeliens-cherchent-un-aviateur-depuis-longtemps-disparu/
- (en) « Remains of IAF pilot found 56 years later », sur Ynetnews, (consulté le )
- Rétrospective des accidents du Bourget, INA, 1973.
- VOL de NUIT ordinaire ou presque ou l'histoire d'une collision en vol, texte additionnel.
- http://www.pilotedechasse.org/pages/Mes_chers_amisde_la_33-2115872.html
- https://www.aerosteles.net/stelefr-laroque-paf
- https://www.traditions-air.fr/communique_presse_divers_01.htm
- https://www.bea.aero/docspa/1998/f-yd980426/pdf/f-yd980426.pdf
- https://www.bea.aero/docspa/2008/f-kh081206/pdf/f-kh081206.pdf
- http://www.jmcharlier.com/tele_chevaliers_3.html
- https://livre.fnac.com/a8127025/Jean-Francois-Soulet-Le-Fouga-Magister-pilote-par-votre-fils-s-est-abime-en-mer-ce-matin
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Shlomo Aloni, « Trainers in combat : Valour and sacrifice in the Six Day war », Air Enthusiast, Key Publishing (Stamford, UK), no 94, , p. 42–55 (ISSN 0143-5450)
- (en) Marc Arys et Serge Van Heerthum, Fouga Magister : Whistling turtles in Belgian skies, Flash Aviation (Eindhoven, Pays-Bas), , 218 p. (ISBN 978-90-71553-24-0 et 90-71553-24-8)
- (de) Wilfried Kopenhagen, Das große Flugzeug-Typenbuch, Transpress (Stuttgart, Allemagne), (ISBN 3-344-00162-0)
- (en) Frederick Thomas Jane et John William Ransom Taylor, Jane's All The World's Aircraft 1965–66, McGraw-Hill Book Company, , 533 p. (ASIN B000ID5QBC)
- Nicolas de lemos, Le cm-170 Fouga Magister et le cm-175 Fouga Zephyr, Paris, bod edition, , 172 p. (ISBN 978-2-322-10282-2, lire en ligne)
- Jean-Louis Gaynecoetche, Claude Piet, « Magister Dixit » L’histoire du Fouga et de ses dérivés, éditions LELA Presse, 496 pages (ISBN 978-2-37468-036-1)
- Magazine Air Fan, numéro 349 (décembre 2007)
Articles connexes
Liens externes
- (en) Le Fouga Magister dans l'armée de l'air israélienne
- Le Chasseur Français No 667 septembre 1952 Page 569
- Les coulisses de l'exploit (ORTF, Pathé), « La patrouille de France », vidéo (12min 05s), sur ina.fr, (consulté en )
- Les coulisses de l'exploit (ORTF, Pathé), « La patrouille de France », vidéo (11min 33s), sur ina.fr, (consulté en )
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