Michel Carrade

Michel Carrade, né le à Tarbes (Hautes-Pyrénées) et mort le [1], est un peintre français de l'abstraction lyrique.

Il appartient au groupe dit de l'École de Paris. Mais son œuvre subit un profond remaniement en 1969 qui l'oriente vers un travail sur la lumière à partir de la seule couleur prise au plus près de ses qualités physiques comme support de sa recherche.

Biographie

Enfance et jeunesse

De 1923 à 1939, de nombreuses affectations de son père médecin militaire entraînent une scolarité en dents de scie dans divers établissements pour son fils aîné de quatre enfants, Michel. Il s’épanouit cependant dans la campagne tarnaise, lieu stable, durant les vacances, où il met en pratique son goût pour la nature, le bricolage (on le dit dans le patois local trafègue, ce qui signifie : « toujours en train de trafiquer un truc »), les découvertes et les apprentissages (entretiens avec Charles Juliet à France Culture dans la bibliographie ci-dessous). Il commence vers 7 ans (classiquement pour son milieu d'origine), l'étude du piano à Castres, dans le Tarn, avec Mlle Rivière, professeure diplômée du Conservatoire de Toulouse. Au cours de sa scolarité, il rencontrera à l'abbaye d'En Calcat, puis chez les Frères des Écoles chrétiennes de Rodez, des professeurs qui reconnaissent en lui des aptitudes pour la musique.

Vers 1939, Michel Carrade, qui a 16 ans, envisage une orientation possible vers l’étude du piano à l'École normale de Musique de Paris, dirigée par Alfred Cortot, son père ayant été muté dans la capitale. Mais la guerre bouleverse les projets familiaux : les meubles sont à Paris, la famille demeure à Albi par mesure de protection. Michel Carrade rencontre alors la peinture par l’intermédiaire d’une réfugiée de Lille, Mlle Marceline Boudin qui faisait des aquarelles de fleurs dans le jardin de sa grand-mère à Albi. Il s'essaye alors à de premières aquarelles figuratives, à partir de cartes postales, ou bien de la cathédrale d'Albi… ne trouvant pas cela trop difficile à réaliser et y prenant plaisir. En 1940, au lycée professionnel de Castres où il s'ennuie, il rencontre M. Houppe, directeur de l'établissement et peintre, qui l’encourage à peindre et le conseille. Premières peintures figuratives des environs de Castres. Il retrouvera ce M. Houppe, médaillé de l'Ordre des Justes et Maire de la ville de Castres après la Libération, qui continuera à le pousser dans la voie de la peinture.

En 1942 et début 1943, il est inscrit en architecture par son père à l'École des beaux-arts de Toulouse, où il a surtout comme professeurs d'élection Mr Espinasse et Mr Letaudy qui le confortent dans son attrait pour la peinture. Il découvre Van Gogh et remporte la Bourse de Voyage d’Étude du Premier Prix de l’Entraide des Artistes (5 000 francs qu'il emploiera à s'acheter des tubes de peinture…). Il rencontre aussi sa future épouse, Laure, en 1943. Celle-ci (1925-2017) est une réfugiée vosgienne, orpheline de père, qui s'est arrêtée dans le Tarn avec sa mère et son frère. L'année 1943 sera aussi celle des Chantiers de jeunesse à Gap. Alors qu'il y est un élément peu participatif, il est cependant reconnu comme un original dont on peut employer les talents de peintre paysagiste, et c'est en croquant le refuge d'Orcières sur ordre de ses supérieurs qu'il rencontre le poète Gaston Puel qui était vaguemestre (ce n'est que dans les années cinquante qu'il le retrouvera par hasard dans le cercle castrais que formait autour de lui Paul Enjalbert, figure locale d'une certaine forme d'anticonformisme, qui regroupa nombre d'intellectuels des environs). En 1944, Il est affecté au titre de travailleur pour le Ministère de la Production Industrielle à Saint-Astier[2] (Dordogne) dans une usine allemande souterraine de construction aéronautique, la SNCASO (ailerons arrière de Focke-Wulf 190). Il trouvera le moyen de se faire renvoyer pour raison pseudo médicale. Il est muté ensuite au camp de la Glaudoune[3] à Casseneuil[4] dans le Lot-et-Garonne. C'est là qu'il rencontre le futur architecte Claude Parent, dont la famille habitait alors à Castelnaudary. Il le retrouvera à Paris lors de sa première exposition d'aquarelles à la galerie Arnaud en 1952.

Du au , il accomplit sa période militaire sans toutefois être mobilisé durant toute cette période.

L'abstraction lyrique

Peu après la Libération, il monte seul à Paris où il séjournera de manière rudimentaire dans un hôtel rue du Jour près des Halles. Par l'intermédiaire d'une de ses camarades des Beaux-Arts, Marcelle Dulaut[5], tapissière et peintre, il rencontre le peintre Robert Lapoujade, originaire de Montauban comme elle, qui le conforte, lui aussi, dans sa vocation de peintre. Il fait aussi la connaissance de Michel Philippot, alors metteur en ondes à la radiodiffusion française, et qui restera parmi ses amis du côté de la musique durant longtemps. Après un court séjour dans les Vosges pour y retrouver sa future épouse, il redescend sans travail à Paris, puis dans le Sud-Ouest avec elle. Il se marie le à Lescout, petite commune du Tarn, où ses parents possèdent une belle et grande maison[6] de campagne.

Il décide de s'installer à Paris en 1946, rue des Petites-Écuries, avec sa femme et leur premier fils, Jean-Baptiste, né en avril. Il découvre alors Cézanne, qui sera l'un de ses grands modèles et tous les peintres classiques, et explore goulûment tous les musées et galeries de la capitale. Pour subsister, il accepte un premier travail de quelques mois chez Plumereau, agence de publicité, où il dessine des étiquettes de bouteilles de vin. C'est en 1947 qu'il obtient sur travaux un poste de professeur suppléant de dessin dans les Écoles de la Ville de Paris. Il sera titularisé et y travaillera jusqu'en 1955. Durant cette période, il fait la connaissance, par l'intermédiaire de Robert Lapoujade, de Lucien Lautrec, peintre abstrait de l'École de Paris. À partir de cette époque, il fréquente la plupart des peintres qui formeront le socle du mouvement de ce qui sera plus tard appelé l'École de Paris de l'après-guerre.

Dès cette époque, il se rapproche en même temps d'un groupe actif de peintres (dont Maurice Garrigues) qui se réunit à l'Atelier 7 à Castres, où il rencontrera Christian d'Espic, Paul Enjalbert, Maurice Laboye[7], Jacques Villon, Hans Bellmer et d'autres.

En 1952, il entre à la Galerie Arnaud, 34, rue du Four, à Paris. Il y fait peu après une première exposition monographique d’aquarelles. Cette galerie soutient, avec le concours du peintre John-Franklin Koenig, le mouvement de l'abstraction lyrique. Il y exposera ensuite régulièrement jusqu'en 1963. Cette galerie est dirigée par Jean-Robert Arnaud qui est par ailleurs directeur de la revue Cimaise, fondée en 1952, dans laquelle paraîtront des articles consacrés à Michel Carrade.

En 1953, il remporte par ailleurs le concours d’affiches du Carnaval d'Albi. C'est en 1954 que naît son second fils, Christophe (décédé en 2015 à Toulouse), et que Robert Lapoujade le fait entrer comme enseignant à l’Académie populaire d’arts plastiques (au 10 rue Tournefort) sous l’égide de l’Éducation nationale (jusqu’en 1956). Ce même Robert Lapoujade qui lui fait connaître l'École alsacienne, rue d'Assas, où il entrera la même année comme professeur d'enseignement artistique. Il y restera jusqu'en 1974. On peut noter aussi que c'est à cette époque qu'il rencontre Paul Virilio qui tient alors une galerie rue de Buci (qui n'est référencée nulle part) et qui l'exposera avec d'autres durant la courte vie de cette galerie. Virilio ayant une formation de maître-verrier, il travaille dans son atelier un vitrail ayant été déposé à l'ancien Musée du vitrail de Strasbourg, et plus tard, vers 1960, un autre qui se trouve dans la Chapelle de Jésus Travailleur à Bruxelles (St Gilles).

Lors des congés d'été de l'Éducation nationale, il travaille à la campagne dans une maison familiale située dans le Tarn, près de Castres. C'est à Castres, durant les réunions de réflexion qui se formaient autour de Paul Enjalbert qui aura une grande importance pour lui et sa femme, qu'il fera la connaissance en 1955 de Jean Guiraud, lui-même originaire de cette ville, et professeur à l'Institut St Luc de Bruxelles où il enseigne l'esthétique. Ce dernier viendra travailler durant quelques étés les prémisses de sa future théorie du champ pictural dans l'atelier de Michel Carrade, et au contact de Charles-Pierre Bru[8], philosophe, qui réside non loin de Castres à Fontiers-Cabardès et réfléchit lui aussi sur la question de la mesure colorimétrique d'une œuvre picturale aboutie.

Pour Michel Carrade, cette période des années cinquante est fertile en recherches et contacts avec nombre d'amis et de relations qui s'efforcent activement de comprendre les raisons de cette peinture renouvelée si vigoureuse. « S'il partage sa vie parisienne et laborieuse entre son atelier et un établissement scolaire, il ne mélange jamais ses pas. Et cette vie épuisante qu'il coupe, en été, d'un séjour dans le Languedoc, est soudainement rayées au contact d'une lumière différente. Le peintre se plaît à renouer avec une existence rurale, un calme végétal, des amitiés qui lui sont chères. Il retrouve un atelier nu et s'acharne contre cette nudité qui est un peu la sienne : il peindra des nuits entières pour réchauffer, comme il dit, ce vaste et haut grenier afin qu'il devienne une cellule où l'on fabrique du soleil » (Gaston Puel)[9].

Durant cette période, il expose souvent à l'étranger dans des Salons ou des expositions de groupes.

Les années soixante ne seront pas moins actives. En 1960, le philosophe Jean Grenier, qui a lu Michel Seuphor[10] et J.C. Lambert[11], et qui s'intéresse à ce mouvement des jeunes artistes parisiens, écrit à Michel Carrade pour convenir d'une émission à la radio avec seize autres peintres abstraits. Cet entretien à la RTF (ainsi que les autres) sera publié en 1963 chez Calmann-Lévy[12] après relecture par chacun des entretiens diffusés.

En 1963, Michel Carrade entre à la Galerie Jeanne Bucher (jusque dans les années 1980) sur invitation de son directeur d'alors, Jean-François Jaeger. Il y fait une première exposition monographique qui s'avère tout aussi prometteuse que celles de la Galerie Arnaud (qu'il est alors obligé de quitter), et qui amène d'autres participations à l'étranger et en France, tandis que Jean Guiraud œuvre de son côté pour faire connaître Carrade en Belgique. N'ayant pas du tout perdu le contact avec Claude Parent, Carrade lui fera connaître Paul Virilio[13] et, avec le sculpteur Morice Lipsi, il se trouve embarqué dans l'aventure d'Architecture Principe, mouvement qui prône par l'intermédiaire de sa revue éponyme (et d'interventions et de réalisations architecturales diverses de Parent et Virilio) un principe d'obliquité pour une architecture qui favorise les circulations (au lieu de les traumatiser par les verticales heurtant les horizontales). Ce groupe se nommera Architecture oblique. Ceci est cité, entre autres, par Roger Taillibert dans son discours du pour la Réception de Claude Parent à l'Académie des Beaux-Arts (Section Architecture)[14]

L'écrivain Charles Juliet, qui a lu le livre d'entretiens que Jean Grenier consacre à dix-sept Peintres non-figuratifs[15], sollicite une rencontre avec Michel Carrade en 1966, et ce sera le début d'une longue amitié qui s'accompagnera de réalisations communes répertoriées dans la bibliographie ci-dessous. Notamment une série de cinq émissions sur France-Culture en 1983, riches de renseignements biographiques et de précisions personnelles sur son métier par le peintre.

C'est en 1967 qu'après y avoir postulé sur les conseils de Lucien Lautrec, Michel Carrade est nommé professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts, section Architecture (U.p. 6) de Paris, puis détaché à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette[16] (jusqu’en 1981). Claude Parent écrira en 2005 : « J'ai construit sa maison à l'ouest de Toulouse, ou plutôt dessiné, car c'est lui qui l'a réalisée, à la main, tout en brique creuse, avec un seul ouvrier. On est loin de la baraque en série. Il m'a présenté à Paul Virilio. J'aime sa peinture. Quelquefois, il a intégré des œuvres dans mes bâtisses; ça marche. Mais pour moi, son titre de gloire est d'avoir développé dans une U.P. d'architecture, pendant des années, la sensibilité des élèves architectes, ce qui n'était pas un mince problème dans une école où on s'est ingénié pendant des décennies à séparer les arts et l'architecture. Avec sa moustache (pas franchement gauloise), son franc-parler rugueux, ses textes sublimes et son physique de faux paysan nature, cet artiste de 80 ans peint comme un furieux et, en ce moment même, dessine et redessine, peint et repeint sans cesse le seul arbre planté face à son atelier pour revenir aussitôt à ses rayures verticales chargées d'énergie explosive. Les jeunes architectes qui l'ont connu ou ont fait sa connaissance craquent devant lui »[17].

« Entrer dans la couleur comme dans un bain »

Nappe d'espace no 1

Deux ans plus tard, la Galerie Jeanne Bucher convient d'une exposition Michel Carrade au Canada, à Montréal en 1969, à la Galerie de Montréal. Jean Guiraud, qui est alors maître de conférences en esthétique à l'Université catholique de Louvain-la-Neuve, rédige la préface du catalogue de cette exposition[18], et nomme pour la première fois une toile de Carrade Nappe d'espace (elle deviendra par la suite Nappe d'espace no 1) pour signifier une évolution radicale dans la peinture de celui-ci.

Ce passage à Montréal conduit Michel Carrade à faire escale à New York chez des amis américains pour y découvrir avec éblouissement comment des peintres comme Mark Rothko ou Jackson Pollock affrontent directement le geste, la matière et la couleur dépouillés de tout sentimentalisme. De fait, les toiles Nappes d'espace annoncent un tournant décisif dans l'œuvre de Michel Carrade qui va de plus en plus se tourner vers le travail sur la lumière qui procède de l'équilibre exact des couleurs en tension puissante dans une toile. Il abandonne alors les concepts de l'abstraction lyrique pour s'orienter vers des formes épurées de peinture qui captent l'énergie lumineuse. Jean Guiraud écrit dans le catalogue de l'exposition[19] : « Beaucoup croient que la couleur relève du sentiment. Elle est cependant ce que la peinture a de plus physique. Des longueurs d'onde, des luminosités ou des saturations sont des composantes physiques. Jointes aux surfaces - c'est-à-dire aux largeurs des bandes colorées ce sont les seuls termes que cette peinture met en relation. Peindre, c'est cela: mettre en relation. Non pas des couleurs, comme il semblerait, mais des différences, ou des intervalles entre les couleurs. Il s'agit pour le peintre de tendre l'intervalle - jusqu'à la vibration. De s'accorder alors, de s'identifier à cette vibration pour la déployer et l'unifier sur la toile. Mais aussi, pour Carrade, de la réverbérer, de nous la renvoyer de façon si directe, si dense, si frontale, que nous en soyons traversés. Peu de peintures ont autant le pouvoir d'irradier l'espace de ce bienfaisant rayon blanc dont parlait Vincent à Théo : A toi je dis, cherche le rayon blanc, mais "blanc", entends-tu ?  Ces œuvres sont là pour nous le livrer »

Michel Carrade coorganise aussi durant cette année 1969 (avec Albert Chaminade et Brigitte Le Caisne[20]), l’exposition Du Jeu au Signe de l’École Alsacienne au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris qui rencontre un grand succès sur le plan de l'inventivité dans la pédagogie du dessin et du geste graphique. « (…) Dans ce rôle signalisateur, l'art moderne revêt l'apparence d'un miroir à facettes multiples qui réfléchissent toutes les pulsions créatrices. Chaque moment inscrit son propre reflet dans le miroir, chaque événement y dépose une marque éphémère ou profonde... Dans le cheminement d'une expression en continuel devenir, un langage se fait. En cela, l'art contemporain est une pédagogie vivante, parce qu'il exprime des attitudes, des remous et des comportements d'hommes vivants dans une société. II condense en signes des pensées neuves, aussi bien individuelles que collectives. Il traduit des courants contradictoires, et stimule leurs affrontements. Il polarise les moments d'inquiétude, de passion ou de révolte. Il inventorie, il prospecte, et a parfois valeur prophétique et initiatrice. Devons-nous, dès lors, tenir les enfants à l'écart de ce réseau créatif et, par souci d'objectivité, devons-nous les maintenir dans un attentisme prudent, dans des formes d'expressions anodines ou sclérosées, dépouillées de relations, de fonction, d'opportunité, par rapport à la vie contemporaine, et souvent nostalgiquement orientées vers un passé irréversible que notre engagement ne peut plus marquer? Ou bien accepterons-nous de les rendre participants au présent, en leur fournissant, dès leur jeune âge, les moyens d'identifier ces signes qui s'inventent, les moyens d'en imaginer eux-mêmes, et les faisant accéder, par là, à la communication et au choix ? »[21]

En 1974, il fait construire sa maison conçue par son ami Claude Parent à Saint-Germain-des-Prés dans le Sud-Ouest. Celle-ci, outre son style oblique, est centrée sur l'atelier qui en constitue la pièce maîtresse, et est inscrite à l'Inventaire du patrimoine architectural français depuis 2005[22].

Le , sur proposition du Ministre Quillot de l'Urbanisme et du logement, il est nommé au grade de Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques par Alain Savary, ministre de l'Éducation nationale.

En , le peintre écrira pour une autre exposition cet extrait de texte repris en 1996 : « Avant 1968, ma peinture jouait sur des relations de forme qui se jouxtaient, se heurtaient ou fusionnaient par des effets de matière, d’épaisseurs fortement spatulées ou de pâtes fluidiques, même très liquides posées en glacis qui m’obligeaient à peindre à plat sur le sol. Les liaisons et les transitions se faisaient alors par des cernes noires et la plupart de ces peintures s’articulaient sur une dualité opposant graphisme et plages colorées. Le graphisme y tenait un rôle de ligature fixant l’écart des tensions colorées ; le pouvoir déflagrant des charges de couleurs vives cerclées par le lien graphique constituait essentiellement l’intention picturale de cette période. J’affrontais l’antagonisme d’une coexistence, celle du désaccord dans l’accord et remarquais que ces tensions précipitaient l’ouverture d’un champ spatial. C’est en 1969, à l’occasion d’une exposition que je fis à Montréal et préfacée par Jean Guiraud sous le titre Nappes d’Espace qu’une étape importante est franchie : je libère ma peinture de tout signe ou élément graphique et mets en place une nouvelle structure formelle à partir de vastes plages verticales qui tissent entre elles des passages et des intervalles plus ou moins nets, se modulant les uns les autres dans des nuances et des fluidités de matière qui évitent la sécheresse des aplats. Je choisis d’exprimer la couleur par sa seule présence physique et immédiate délivrée des choses et de l’anecdote. La matérialité des pigments étant le seul repère, la seule référence pouvant être citée dans la surface de la toile. C’est le rectangle qui désormais figure, qui est lieu et forme concentrée de la peinture. Je comprends que s’il devait y avoir évolution ou transgression, elles ne viendraient pas d’un rapport nouveau mais d’une nouvelle mise en tension du support »[23].

En 1983, Roger Fatus l'engage (jusqu’en 1988) comme professeur d'arts plastiques à l’École Camondo de Paris dont il est le directeur. Il est toujours professeur aux Beaux-Arts (U.p. 6) de Paris-La Villette. Il y fera une exposition en 1989.

La maturité

En 1989, il déménage avec son épouse dans leur maison du Sud-Ouest. Un transfert de poste le déplace comme professeur de dessin (de première catégorie) à l’École d’architecture[24] membre de l'Université de Toulouse II - Le Mirail (jusqu’en 1991). C'est dans cette Université que son ami Jean Guiraud (qui deviendra, lui, professeur à Louvain) se rendra le pour prononcer une conférence à l'initiative de Bertrand Meyer Himoff sur l'œuvre de Carrade. Cette intervention constitue le texte qu'il publiera en 2004 chez Didier Devillez éditeur[25] à Bruxelles, L'énergétique de la couleur, réflexion sur l'œuvre de Michel Carrade[26].

Les années qui suivent seront celles d'un intense travail solitaire (dessins, gouaches, gravures, pochoirs, aquarelles, peintures) sur sa colline dans la campagne tarnaise, ponctué par des expositions essentiellement en Belgique et dans le Sud-Ouest. En septembre 1991, il prend sa retraite de l’enseignement. Il a alors 68 ans. Il se consacre à son œuvre depuis, tout en continuant d'exposer régulièrement dans sa région (Toulouse, Albi, Tarbes…) et en conservant des contacts en Belgique, mais aussi de nouveau à Paris et en Bretagne à partir de 2018 (grâce à Françoise Livinec). Il participe aussi aux publications répertoriées dans la bibliographie ci-dessous.

En 2000, il expose à New York, au Bateau Fou de Roseline Koener. On peut lire ceci de sa plume dans le catalogue de l'exposition : « I Would like to make paintings that are nothing but radiance and vibration. Painted rectangles that pulse… Qualities of different vibratory modulations, which would be the result (the outpouring) of an emerging wave, a harmony (finally)- captured and set down there in the painting » (J'ai pensé souvent à des peintures qui ne seraient que cela : rayonnement. Vibration des rectangles peints qui pulsent. Des qualités de modulation vibratoire différentes, qui seraient l'aboutissement (le jaillissement) d'une onde qui surgit, d'un accord (enfin) recueilli, gardé là dans le tableau.).

Bibliographie

  • 1953 - Premier bilan de l’Art actuel, Le Soleil noir, Positions, no 3 p. 38-41 et no 4 p. 285
  • 1954 - Claude-Hélène Sibert, Cimaise no 6.
  • 1957 - Michel Seuphor, Dictionnaire de la Peinture Abstraite, Éditions F. Harzan, Paris.
  • 1957 - Henri Payre, Painters and Sculptors of France Today, Yale French Studies no 19/20, Contemporary Art, p. 50-74
  • 1958 - Herta Wescher, La Jeune École de Paris, Éditions du Musée de Poche, Paris.
  • 1958 - Seize Peintres de la jeune École de Paris, présentés par J.C. Lambert, volume 2, G. Fall édit., Le Musée de Poche
  • 1959 - Gaston Puel, Carrade, Carnet Syntaxe, no 2, Lyon, mis en pages par R. Droguet éd., Besacier imprimeur, (avec deux bois gravés de M. Carrade dans les exemplaires de tête)
  • 1960 - Jean Guichard-Meili, La Peinture Aujourd’hui, Éditions Témoignage Chrétien.
  • 1960 - Entretien à la RTF avec Jean Grenier.
  • 1960 - Jean Guichard-Meili, Regarder la Peinture, Éditions du Seuil, Paris.
  • 1963 - Gérard Gassiot-Talabot, Carrade, Cimaise, no 66, décembre.
  • 1963 - Jean Grenier, Entretiens avec dix-sept Peintres non-figuratifs, Éditions Calmann-Lévy, Paris (à la suite d'entretiens radiophoniques dirigés par Jean Grenier).
  • 1963 - Michel Carrade, Je ne figure pas…, Carrade, Catalogue de l’Exposition, Éditions Jeanne Bucher, Paris.
  • 1964 - Les Peintres célèbres, volume 3, éd. Mazenod, p. 381
  • 1967 ? - Pierre Cabanne, Jean Guichard-Meili, Carrade, le mystère de la lumière, Galerie des Arts, no 18-19.
  • 1968 - Jean Guiraud, Michel Carrade, Étude dans Cimaise, no 83-84, .
  • 1969 - Henri Van Lier, Préface au Catalogue de l’exposition de l’A.P.I.A.W. de Liège.
  • 1969 - Jean Guiraud, Nappes d’espace, Exposition de Montréal, Éditions Jeanne Bucher, Paris.
  • 1969 - Pierre Gaudibert, Georges Hacquard, Michel Carrade, Albert Chaminade, Luce Irigaray, Du Jeu au Signe, l'expression plastique à l'École Alsacienne. Dessins réalisés par les élèves de Michel Carrade, Albert Chaminade, Brigitte Le Caisne[20], Catalogue de l'exposition, Musée d'Art moderne de Paris (Département de l'Arc).
  • 1973 - Jean Guiraud, Structure d’un champ pictural : Carrade Peinture no 7, Centre de Psychologie Comparée, Université de Louvain-La-Neuve, Belgique.
  • 1979 - Bernard Guelton, Problème d’analyse fionctionnelle de l’image à deux dimensions : l’image picturale à travers deux exemples : Le bleu du ciel de W. Kandinsky, 07 de Michel Carrade, thèse de Troisième Cycle, Université de Paris Panthéon-Sorbonne.
  • 1979 - Michel Carrade, De la couleur, Éditions Axe Sud, Toulouse (présentation par Gaston Puel).
  • 1980 - 1946-56, Peintres de l’Abstraction lyrique à Saint Germain des Prés, Mairie annexe du VIe Arrondissement de Paris, (catalogue de l’exposition, avant-propos d’Oscar Gauthier)
  • 1983 - Carrade, Jean-Louis Bentajou, Pictura Edelweiss, Toulouse, no 2.
  • 1983 - France Culture,  Série de 5 émission Les Chemins de la Connaissance, Carrade, genèse d’une œuvre, entretiens avec Charles Juliet, semaine du 26 au .
  • 1984 - Alain Robinet, Clermont-Ferrand : Michel Carrade, la Halle au Blé, École des Beaux-Arts, , Art Press International, .
  • 1985 - Charles Juliet, Carrade, poèmes et dessins, Pictura Edelweiss, Toulouse, no 5.
  • 1986 - 25 ans d’Art en France, 1960-1985, éd. Larousse
  • 1987 - Jean-Louis Bentajou, Le pacte des couleurs, Bibliothèque Municipale de Pau, .
  • 1989 - Michel Carrade, Lettre à un visiteur inconnu, préface à l’Exposition de l’Union Centrale des Arts Décoratifs Camondo, Paris, en .
  • 1993 - Lydia Harambourg, L’École de Paris 1945-1965, Dictionnaire des Peintres, Éditions Ides et Calandes, Neuchâtel (avec une reproduction, p. 87-88).
  • 1995 - Jean Guiraud, Préface au catalogue de l’exposition du Musée Hébert (La Tronche)
  • 1996 - Jean Guiraud, Space-Time - Michel Carrade, Georges Meurant, Marthe Velle, Francis Herth, Bruxelles: Damasquine Art Gallery.
  • 1996 - Michel Carrade, Mon histoire avec la couleur a commencé il y a longtemps…, Fiche pédagogique sur Michel Carrade, Centre d'Initiatives Artistiques de l'Université de Toulouse-Le-Mirail, 1996. à l'occasion de la conférence de Jean Guiraud consacrée à l'œuvre de Michel Carrade le dans le cadre de 1 jour, 1 œuvre 95/96 Le Temps de la Peinture.
  • 1999 - Les années de combat, Galerie Arnaud, 1951-1962, Revue Cimaise, Présence de l’Art Contemporain, édition en coproduction par la Ville d’Angers et Présence Art Contemporain (CAPA), .
  • 2000 - Michel Ragon, 50 ans d’Art vivant 1950-2000, éd. Fayard, p. 61, 68, 74, 76, 81, 96.
  • 2001 - Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des Arts plastiques modernes et contemporains, éd. Gründ, p. 216.
  • 2004- Jean Guiraud, L’énergétique de la couleur. Réflexions sur l’œuvre de Michel Carrade, Didier Devillez éditeur[25], Bruxelles.
  • 2006 - Michel Carrade, les couleurs sous tension, Le Parcours des Arts, Toulouse, no 8, octobre-novembre décembre.
  • 2006 - « Carrade, Michel », dans Dictionnaire Bénézit, 2006, cinquième édition (dictionnaire de référence des peintres, sculpteurs dessinateurs et graveurs du monde entier ).
  • 2009 - Michel Carrade, monographie, (textes de Jean Guiraud et Jean-Louis Bentajou, extraits d'entretiens avec Jean Grenier et Charles Juliet), Didier Devillez éditeur[25], Bruxelles, 128 pages, 90 reproductions. Tirage de tête 38 exemplaires numérotés et signés accompagnés d'un pochoir original de l'artiste.
  • 2019 - Le potiron d'Emma, L'interaction des couleurs dans l'œuvre de Michel Carrade, (2 séries d'exemplaires de tête, l'une accompagnée d'un film d'entretiens avec l'artiste), l'autre avec un pochoir original en plus), textes de Michel Carrade et de Jean Guiraud, les Éditions du Rajol, Lautrec, .
  • 2019 - Appel, Léonard, Michel Carrade, La louange des jours, Sept textes inédits de Léonard Appel, sept « claviers chromatiques » de Michel Carrade, Edition Tandem, Gerpinnes (Belgique).
Textes non datés
  • Article Carrade Michel, Dictionnaire International des Arts, Éditions Bordas.
  • Claude Parent, Art et architecture, L’Architecture d’Aujourd’hui, no 49
  • La Grande Histoire de la Peinture, L’Aventure de l’Art abstrait, 6 volumes, Skira (volume 5, p. 70)
  • Dictionnaire Universel de la Peinture, éd. Le Robert, no 1, (6 volumes), volume 1, p. 450
  • Michel Ragon et Michel Seuphor, L’Art abstrait, 5 volumes, éd. Maeght (volume 3, p. 55 sur la toile Va et vient chromatique, 1967)
  • Clarence Lambert, La Peinture abstraite, no 23, p. 80, citation p. 154
  • Carrade Michel, 1923 BIO 003384, Liste des dossiers documentaires, Médiathèque du Musée d’Art Contemporain de Montréal

Expositions

Les expositions monographiques sont indiquées en majuscules grasses. Les expositions indiquées en régulières noires sont des expositions de groupes ou des salons :

  • 1951 - Salon des Réalités Nouvelles, Paris
  • 1952 - Galerie Arnaud, Paris
  • 1952 - Salon de Mai, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris
  • 1952 - Premier Salon d'Octobre (organisé par C. Estienne), Salle André Baugé, Paris
  • 1953 - Galerie Arnaud, Paris
  • 1953 - Divergences 1, Galerie de Babylone[27]
  • 1953 - Salon de Mai, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris
  • 1953 - Esposizione du grupe della Galleria Arnaud à la Galleria S. Fedele, Milan, Italie
  • 1953 - Der Kreis, Vienne, Autriche
  • 1953 - Première exposition de peinture et sculpture contemporaines, Aix-en-Provence
  • 1953 - Salon de Mai, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris
  • 1954 - Galerie Arnaud, Divergences 2 : Nouvelles Situations (présenté par R.V. Gindertael), Paris
  • 1954 - Galerie de Babylone
  • 1954 - Salon de Mai, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris
  • 1955 - Carrade, Fichet, Galerie Numero, Florence, Italie
  • 1955 - Galerie Granier, Castres
  • 1955 - Galerie Arnaud, Divergences 3 : Tournant décisif, (présenté par H. Wescher), Paris
  • 1955 - Jeune peinture française en Allemagne, Stadliche Kunsthalle, Kannhein, Allemagne
  • 1955 - 17 Peintres de la Génération Nouvelle, (présenté par M. Ragon) Galerie Kléber, Paris
  • 1955 - Galerie Arnaud, Réhabilitation de la gouache, Paris
  • 1955 - Galerie de Babylone, Paris
  • 1955 - Salon de Mai, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris,
  • 1955 - Salon d'Automne de Lyon
  • 1955 - Salon Comparaisons, Paris
  • 1955 - Salon des Nouvelles Réalités, Paris
  • 1955-56 - L’Aventure de l’Art abstrait (à l’occasion de la sortie du livre de M. Ragon portant ce titre [Robert Laffont, 1956], Galerie Arnaud, Paris
  • 1956 - Musée d'Amiens, Permanence de l'Art, Amiens
  • 1956 - Cinq Peintres français, Galerie Birch, Copenhague, Danemark
  • 1956 - Galerie de Babylone, Paris
  • 1956 - Présence du Bleu, (préfacé et organisé par J.C. Lambert), Galerie La Roue, Paris
  • 1956 - Stedelijk Museum, Amsterdam, Hollande
  • 1956 - Salon de Mai, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris
  • 1956 - Galerie Arnaud, Paris
  • 1956 - Museum Aachen, Austellung Gemeinshaft junger europaïsher Künstler, Aachen, Allemagne
  • 1956 - Salon des Nouvelles Réalités, Paris
  • 1956 - Salon Comparaisons, Paris
  • 1956 - Galerie Arnaud, Divergences 4 : La peinture actuelle (présenté par Michel Ragon), Paris
  • 1957 - Galerie Les Contemporains, Bruxelles, Belgique
  • 1957 - Dialogue en couleurs franco-allemand, Galerie Inge Alhers, Mannheim, Allemagne
  • 1957 - Quatre Peintres : Affinités (présenté par Michel Ragon), Galerie Arnaud, Paris
  • 1957 - Moser, Lagage, Staritsky, Carrade, Wessel (présenté par Herta Wescher) Galerie Louis Carré, Paris[28]
  • 1957 - Cinquante Ans de Peinture abstraite (présenté par M. Seuphor), Galerie Creuze, Paris
  • 1957 - Stedelijk Museum, Schiedam, Hollande
  • 1957 - Musée des Arts Décoratifs, Biennale de la Jeune Peinture, Paris
  • 1957 - Quatre Peintres : Affinités (présenté par M. Ragon) Cité Radieuse, Nantes-Rezé
  • 1957 - Premio Lissone IInternazionale di Pittura (Prix Lissone), Italie
  • 1957 - Salon des Nouvelles Réalités, Paris
  • 1957 - Salon Comparaisons, Paris
  • 1957 - Quatre Peintres : Affinités (présenté par M. Ragon), Festival d’Avant-Garde, Berlin, Allemagne
  • 1957 - Troisième Salon d'Évreux, Évreux
  • 1958 - Carrade, Fichet, Starisky, préface H. Wescher, Galerie Parnass de Jährling, Wuppertal, Allemagne
  • 1958 - Galerie Arnaud, Paris
  • 1958 - Galerie Arnaud, Divergences 6 : Salut au Baroquisme, (présenté par Michel Ragon, œuvres de Bertrand, Carrade, César, Deyrolle, Feito, Gauthier, Koenig, Tanaka e altri.), Paris
  • 1958 - 8 Painters of the Gallery Arnaud, Cleveland, États-Unis
  • 1958 - Rencontres d'Octobre, Nantes
  • 1958 - La jeune Peinture française, Galerie Birch, Copenhague, Danemark
  • 1958 - Salon des Nouvelles Réalités, Paris
  • 1958 - Salon Comparaisons, Paris
  • 1959 - École de Paris, Musée de Mannheim, Allemagne
  • 1959 - La Jeune École de Paris, Galerie Antonio Souza, Mexico, Mexique
  • 1959 - Secundo Premio Lissone Internazionale di Pittura (Prix Lissone), ville ?, Italie
  • 1959 - Prix de la Critique belge, Palais des Beaux-Arts, Charleroi, Belgique
  • 1959 - Musée de Grenoble, Peintres contemporains, Grenoble
  • 1959 - Salon des Nouvelles Réalités, Paris
  • 1959 - Salon Comparaisons, Paris
  • 1959 - 10 reproductions et 2 bois gravés, mis en pages par Robert Droguet, Gaston Puel, Carrade, Carnet 2, Syntaxe, Besacier édit. Lyon
  • 1959-60 - Divergences 6 : Salut au Baroquisme, Musée de Verviers, Belgique
  • 1960 - Divergences 6 : Salut au Baroquisme, Musée de Liège, Belgique
  • 1960 - Galerie Arnaud, Paris
  • 1960 - Salon des Nouvelles Réalités, Paris
  • 1961 - École de Paris, Galerie Charpentier, Paris
  • 1961 - Freie Müchener und Deutsche Künstlerschaft E.V., Munich, Allemagne
  • 1961 - Salon Comparaisons, Paris
  • 1961 - Salon des Nouvelles Réalités, Paris
  • 1962 - Seattle World's Fair, Seattle, États-Unis
  • 1962 - Salon Comparaisons, Paris
  • 1962 - 4 gravures originales hors texte dans Pierre-André Benoît (40 exemplaires tirés), Devant personne, Alès, PAB édit.
  • 1962 - 8 H.C. avec gouache originale (20 exemplaires tirés), d’Un Lieu mortel, José Corti, édit.
  • 1963 - Galerie Jeanne Bucher, Paris
  • 1963 - Tredicesimo Premio Lissone internazionale di Pittura (Prix Lissone), ville ? Italie
  • 1963 - École de Paris 1963, Galerie Charpentier, Paris
  • 1963 - Salon des Réalités Nouvelles, Paris
  • 1963 - 5 bois gravés (1 à 30), Jean Luissel, Via Poussière, La Fenêtre ardente édit.
  • 1964 - Musée de Verviers, Belgique
  • 1965 - Galerie Paul Bruck, Luxembourg
  • 1965 - Galerie Alice Juillard, Versailles
  • 1965 - Mille Ans de Vitrail, Musée de Strasbourg
  • 1965 - Promesses tenues, Musée Galliéra, Paris
  • 1965 - Collections privées du Grand Duché de Luxembourg, Musée de Verviers, Belgique
  • 1965 - Galerie Paul Fachetti, Paris[29]
  • 1965 - Maison de la Culture, Caen
  • 1966 - Équivalences, Galerie Alice Julliard, Versailles
  • 1966 - Les Peintres d'Aujourd'hui, Galeries Lafayette, Paris
  • 1966 - Moser, Agayo, Segui, Carrade, Galerie Jeanne Bucher, Paris
  • 1966 - Maison de la Culture, Le Havre[30]
  • 1966 - 1 pochoir, (numéroté 1 à 40), Neuf Poèmes d’Amour, Jean Todrani[31],[32], Gaston Puel édit.
  • 1967 - Galerie Jeanne Bucher, Paris
  • 1967 - Exposition collective, La FNAC, Paris
  • 1967 - Pavillon français de Montréal, Montréal, Canada
  • 1967 - Une Aventure de l'Art abstrait (présentée par Michel Ragon), Musée Galliéra, Paris
  • 1968 - Une Aventure de l'Art abstrait, Musée d'Orléans[33]
  • 1968 - Französisches Kultur Institut, Cologne, Allemagne
  • 1968 - L'Art de Vivre, Grand Palais, Paris
  • 1968 - Peintres d'Aujourd'hui, exposition itinérante, Prague, République Tchèque
  • 1969 - Organisation de l'exposition pédagogique Du Jeu au Signe : l'expression plastique à l'École Alsacienne, (en collaboration avec Albert Chaminade et Brigitte Le Caisne) Musée d'art moderne de la ville de Paris, décembre
  • 1969 - Galerie de l’A.P.I.A.W., Liège, Belgique
  • 1969 - Michel Carrade, Galerie de Montréal, (préface au catalogue de l'exposition Jean Guiraud), Montréal, Canada
  • 1969 - Musée de Verviers, Belgique[34]
  • 1969 - Noir et Blanc, salle des expositions, Vitry-sur-Seine
  • 1969 - Interférences Poètes-Peintres, Galerie Daniel Templon, Paris
  • 1971 - Maison de la culture de Caen[35]
  • 1971 - Galerie Il Gabiano, La Spezia, Italie
  • 1971 - Galerie Carrefour, Bruxelles, Belgique
  • 1973 - 1 aquarelle dans Jean Rousselot, Dormance, Le Bouquet édit.
  • 1975 - Galerie Carrefour, Bruxelles, Belgique
  • 1978 - 2 lithographies (numérotées 1 à 80) dans Charles Juliet, Croissances, Thierry Bouchard éd.
  • 1980 - 1 eau forte dans Gaston Puel, Terre-plein, coll. Terre, Thierry Bouchard éd.
  • 1982 - Galerie Regards, Dessins Carrade, Guittet, Hossiassion, Tourlière, Paris
  • 1983 - Galerie Chappe-Lautier, Toulouse
  • 1983 - École des beaux-arts[36], Clermont-Ferrand
  • 1985 - Galerie d’Oultremont, Bruxelles
  • 1985 - Chapelle romane de Balazuc[37], Balazuc, Ardèche
  • 1985 - 1 lavis (numéroté 1 à 33, enrichi d’un lavis original) dans Isabelle Baladine Howald, Nuit d’amour, un livre, chez Passage, édit.
  • 1986 - Galerie Didier Fettweis, Jalhay, Belgique[38]
  • 1986 - 3 gravures, dans Gaston Puel, le Cep de la Nuit, coll. de l’Érable (30 exemplaires numérotés), Les Cahiers du Confluent, édit.
  • 1987 - I.M.M.C. Baudouin Lacroix, Liège, Belgique
  • 1987 - 1 illustration de couverture, de Gaston Puel, Au feu, le Dé bleu édit.
  • 1988 - Galerie Didier Fettweis, Jalhay, Belgique
  • 1988 - Galerie Art Prestige, Paris
  • 1988 - Réalisation de 7 peintures murales pour le Collège Vincent D'Indy (Claude Parent architecte), Paris
  • 1988 - 1 pochoir (numéroté 1 à 30, pochoir original) dans Charles Juliet, Pour Michel Leiris, Fourbis édit.
  • 1989 - Exposition associée à la signature du livre de Charles Juliet, Pour Michel Leiris, à la Librairie Galerie Biffures, Paris
  • 1989 - Union des Arts Décoratifs, École Camondo, Paris
  • 1989 - Petits Formats, Œuvres sur Papier II, Galerie Bernard-Davignon, Paris
  • 1989 - La Peinture des années 60, Le Majorat à Villeneuve-Tolosane et Odyssud à Blagnac
  • 1989 - Poètes Sologne, Château des Stuarts, Aubigny-sur-Nère
  • 1989 - Castres, trois Ateliers, Centre Régional d'Art Contemporain Midi-Pyrénées, Labège-Innopole
  • 1989 - Abstraction lyrique... des années cinquante à aujourd'hui, Galerie Bernard-Davignon, La Trottinette, Cholet
  • 1989 - Geste Lumière Couleur, groupe de neuf peintres, Galerie Bernard-Davignon, Paris
  • 1990 - Jean Grenier : regards sur la Peinture 1944-1971, Musée des Jacobins, Morlaix
  • 1991 - Petits formats récents, Galerie Didier Fettweis, Spa, Belgique
  • 1991 - Matière et réflexion (avec Eugène Leroy et Marinus Boezem), Centre d'art contemporain, Castres
  • 1991 - 1 illustration de couverture, Sud, revue littéraire bimestrielle, no 92/93, Sud édit.
  • 1992 - Salle du Grenier du Chapitre, Cahors
  • 1992 - Illustration de couverture (Composition, 1991) de Gaston Puel, L’Âme errante, le Dé bleu et le Noroît, édit.
  • 1993 - Mairie de Graulhet
  • 1993 - Grands et jeunes Maîtres d'Aujourd'hui, Galerie Didier Fettweis, Verviers, [Belgique
  • 1994 - Empreinte d'un Territoire II et Découvertes, trente artistes de Midi-Pyrénées, Abbaye de Beaulieu, Ginals
  • 1995 - Le Proche et le Lointain, Musée des Beaux-Arts, Montauban[39], et Musée de Pau[40]
  • 1995 - Dessins d'Artistes, Galerie Les Cahiers de l'Atelier, Toulouse
  • 1995 - Rencontres de Charles Juliet, Musée Hébert, La Tronche
  • 1996 - Un jour une œuvre, Michel Carrade, Centre d’initiative de l’Université de Toulouse-Le Mirail (conférence par Jean Guiraud), Toulouse
  • 1996 - Space Time : Francis Herth - Michel Carrade - Georges Meurant - Marthe Velle, Galerie Damasquine, Bruxelles, Belgique, (texte de Jean Guiraud).
  • 1996 - 100 Peintres de l'École de Paris 1945-1975 Maison de l'Unesco, Paris
  • 1996 - Moires et Mémoires, Rabastens 2e Regard, Rabastens
  • 1996 - 3 peintures au pochoir dans Gaston Puel, L’Herbe de l’Oubli (533 exemplaires), Thierry Bouchard et Yves Prié édit.
  • 1996-début 1997 - Gaston Puel, Michel Carrade, Pierre-André Benoit, Musée Pierre-André-Benoit, Alès
  • 1997 - Le regard, ou comment l'invisible prend forme, Xe Journée d' Étude de l'Association Écho Saint-Simon, Toulouse
  • 1997- début 1998 - Selectie van kleine Formaten - Carrade, Giannini, Georges Meurant, Nash, Smith, Progressive Art Gallery, Knokke-le-Zoute, Belgique
  • 1998 - Charles Juliet et ses peintres : Bram Van Velde, Soulages, Carrade, Bibliothèque Municipale, Pau[41]
  • 1999 - Galerie Damasquine, Bruxelles[42]
  • 1999 - Tal Coat, Bruce Dorfman, Jephan de Villiers, Michel Carrade, Art Gallery, Le Bateau Fou, Roseline Koener, Westhampton, New York, États-Unis
  • 2000 - Les Années de Combat, Domaine départemental et de Culture du Château d'O[43], Montpellier
  • 2000 - Les Années de Combat, Galerie des Franciscains[44], Saint-Nazaire
  • 2000 - Michel Carrade, Art Gallery Le Bateau Fou, Roseline Koener, Westhampton, New York, États-Unis
  • 2001 - Psychedelia (Michel Carrade - Georges Meurant - Jean-louis Bentajou - Carrie Yamaoka et alii), Galerie Aeroplastics, Bruxelles, Belgique
  • 2001 - De la Peinture. Bentajou, de Cambiaire, Carrade, Harding, Meyer-Himhoff, Maison des Jeunes et de la Culture. Roguet, Toulouse
  • 2001 - Michel Carrade expose au Comité d'Établissement Astrium , Matra, Toulouse
  • 2002 - Galerie Mémoires[45], Albi
  • 2002 - Les Années de Combat, Hôtel du Département, Orléans
  • 2002 - La Nouvelle École de Paris-1941-1965, Centre d'Art contemporain, Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, Ginals
  • 2002 - Sur plusieurs Tableaux, Collection contemporaine des Abattoirs de Toulouse, Château de Taurines, Cassagnes-Bégonhès
  • 2003 - Galerie Léon Keuninckx, Grand-Rechain, Belgique
  • 2004 - Peintres de la Galerie et Arts premiers (Robert Barthez, Marc Bastier, Michel Carrade, Ludger Gerdes, Jacques Haramburu, P. Kowalski, Jean Messagic, Pierre Nivolet, Claude Viallat, Galerie Mémoires, Albi
  • 2004 - Épis de faîtages. Couleurs de Michel Carrade, Maison de la céramique contemporaine[46], Giroussens
  • 2004 - 50 ans de Coups de Cœur, Musée de Verviers, Belgique
  • 2004 - Galerie Didier Devillez[47], (préface-invitation de Jean Guiraud), Bruxelles, Belgique
  • 2005 - Carte blanche à Charles Juliet, Échanges culturels Bullukian, Maison des Écritures, Lyon
  • 2005 - Petits formats de grands artistes (Michel Carrade - Georges Meurant - Bogaert Gaston - Downing Joe - Salazar Luis et alii), Galerie Léon Keuninckx, Grand-Rechain, Belgique
  • 2005-début 2006 - Vœux d'Artistes, Galerie Mémoires[45], Albi
  • 2006 - Empreintes d'un Territoire III, Œuvres nouvelles en Midi-Pyrénées, Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, Ginals
  • 2006 - Chez Megan Brown et Stephan Marquardt (en collaboration avec la Galerie Didier Devillez et sur recommandation des Galeries Damasquine et Aeroplastics), Bruxelles, Belgique
  • 2007 - Galerie Kandler, Toulouse
  • 2007Galerie Didier Devillez Couleur-Lumière VibrationsI, (avec J.L. Bentajou, J.L. Herman, G. Heyrrens, G. Meurant), Bruxelles
  • 2007 - Galerie Mémoires, 10e Anniversaire, (Barthez, Bastier, Berthalon, Carrade, Haramburu, KRM, Le Caisne, Rennié), Albi.
  • 2008 - Galerie Mémoires, Albi, Vœux d’artistes (Albinet, Barthez, Bastier, Carrade, Cros, Haramburu, Le Caisne, Lecire, Rennié, Sirven), du 12 décembre au 10 janvier 2009.
  • 2009 - Galerie Devillez[47], Bruxelles, Belgique, 7 mai 2009-20 juin 2009
  • 2009 - Michel Carrade - Galerie Mémoires[48], Albi, 19 juin 2009- 8 août 2009
  • 12 décembre 2009-2 janvier 2010- Petits Formats ( Barthez, Bastier, Carrade, Haramburu) Galerie Mémoires[45], Albi.
  • 2010 - du 9 avril au 13 juin 2010 - Créateurs contemporains en Midi-Pyrénées, Rencontres d’Art 2010 (Biraben-Berthelot-De Cambiaire- Carrade - Chevalier-Cote-Couton-Desigaud-Di Matteo-Jorda-Juliard-Louttre—Suzanne-Trotereau) Musée Ingres, Montauban
  • 2010 - 3 juin - 24 juin - Michel Carrade peintures, Galerie Anima[49], Lézat-sur-Lèze
  • 2010 - 2 juin - 10 juillet, Michel Carrade, peintures, gouaches, dessins, (12 juin 2010, signature de sa monographie), Galerie Kandler, Toulouse
  • 2010 - 18 juillet-19 septembre, Michel Carrade Peintures, (dimanche 22 août 2010 à partir de 17h30, signature de sa monographie), Musée Raymond Lafage[50], Lisle-sur-Tarn
  • 2010 - 10 décembre 2010-8 janvier 2011 - Petits Formats, Albinet, Carrade, Le Caisne, Haramburu, Galerie Mémoires[48], 19 rue Toulouse-Lautrec, Albi
  • 2011 - du 5 mai 2011 au 28 mai 2011 - Galerie Didier Devillez, Bruxelles, couleur-lumière Vibrations (Jean-Louis Bentajou, Michel Carrade, Jean-Luc Herman, Gilbert Heyrrens, Georges Meurant)
  • 2011 - du 15 novembre au 9 décembre -  Michel Carrade - Le Carmel, vernissage le mardi 15 novembre 2011 - Chapelle du Carmel, 14 rue Théophile Gauthier, Tarbes (exposition accompagnée d'un film de Michel Dieuzaide sur Michel Carrade L’Atelier de Couleurs (36 min, produit par CUMAV64 2011).
  • 2012 - du 17 janvier au 15 février - Mes Moires au Mirail, Une sélections d’artistes ayant exposé à l’UTM depuis 1979, Université de Toulouse II - Le Mirail/CIAM La Fabrique/Le Cube et le Tube (Centre d'initiatives Artistiques de l’Université Toulouse II - Le Mirail), avec Dominique Angel, Jean Capdeville, Michel Carrade, Max Charvolen, Christian de Cambiaire, Bernard Dufour, Serge Fauchier, Jean-Paul Heraud, Beate Honsell-Weiss, Piet Moget, Yves Reynier, Jean Sabrier, Christian Satge, Claude Viallat.
  • Juillet 2012, Un Mois Une Œuvre - Michel Carrade (1923), Galerie Didier Devillez[47], 53 rue E. Van Drissche, Bruxelles
  • 2013 - 7 février - 7 mars - Michel Carrade, peintures, dessins, Centre culturel Bellegarde, Espace Bonnefoy et Espace St Cyprien, Mairie de Toulouse
  • 2013 - du 14 au 28 septembre 2013 - Abstract/Abstractions, Minerva Art et Culture présente 17 artistes en 4 lieux à Toulouse (Espace Bonnefoy, espace W31 du Crédit Agricole, Galerie Art Sud, Maison des Associations[51]) : Michel Carrade (invité d'honneur), Andrès Blume, Françoise Delmas, Madeleine Ducau, Marc Gilmant, Alain-Jacques Levrier-Mussat, Patrice Poutou, Jacques Joos, Guy Ducau, Jacques Mataly, Félicie Vignat, Marie-José Malevile, Odile Cariteau, Eve Ducau, Jean-Patrice Oulmont, et un hommage à Jean Dieuzaide.
  • 2013 - du 15 novembre au 14 décembre - Couleurs actives, Michel Carrade, Gilbert Heyrrens, Georges Meurant, Tim Porter, Pierre Thoma, Galerie Didier Devillez, Bruxelles.
  • 2013 - du 13 décembre au 11 janvier 2014 - Albinet, Carrade, Le Caisne, et Nouvelles acquisitions Art Afrique, Galerie Mémoires, Albi
  • 2014 - 17 février-28 mars, Michel Carrade Un froissement du regard , Galerie Mirail studio[52], La Fabrique, Université Toulouse-Le-Mirail, Toulouse.
  • 2014 - du 19 au 22 avril - OFF Brussels / Galerie Didier Devillez. Michel Carrade, Dany Danino, Georges Meurant, Tim Porter, Paul Schrobiltgen, Bruxelles - Tour et Taxis.
  • 2014 - du 7 juin au 23 novembre - 14e International Architecture Exhibition - La Biennale Di Venezia, Arsenal[53], Pavillon central des Jardins, Venise, reconstitution du salon oblique de Claude Parent à Neuilly, avec des reproductions d'une peinture et d'un lavis de Michel Carrade.
  • 2015 - 21 mars - 17 mai, Michel Carrade, équations chromatiques, Musée du protestantisme[54], La Ramade, Ferrières
  • 2017, 15 mai - 7 juillet, Dessins, Michel Carrade, Didier Cros, Galerie Mirail Studio[55], 5 allée A. Machado, 31058 Toulouse
  • 2017, 14 juillet - 27 août, École de Paris et Jeune Peinture (Yves Alix, Michel Carrade, Christian d'Espic, André Lhote, Édouard Mac'Avoy, Roger Montané, Jacques Villon, Robert Wogensky...), Galerie 50, La Cadière-d'Azur.
  • 2017 - 21 juillet - 27 août, Michel Carrade : Espace et tension, (peintures et dessins), Salles d'exposition de l'Hôtel de Rochegude, parc Rochegude, 28 rue de Rochegude, Albi
  • 2017-2018 - 12 septembre 2017 au 31 janvier 2018, Galerie Françoise Livinec, 24, rue de Penthièvre, 75008 PARIS (www.francoiselivinec.com), Comme un paysage… (Bernadette Bour, Michel Carrade, Gabrielle Decazes, Francois Dilasser, Matthieu Dorval, Ge Ba, Choi Jun-Kun, Xavier Krebs, Jang Kwang Bum, Loic Le Groumellec, Wei Ligang, Bai Ming, Bernard Rancillac, Kang Un, Yang Xiaojian, Zuka)
  • 2018, 19 - 23 mars, participation à "L'art de la couleur", I.G.S (en collaboration avec les Abattoirs-FRAC Toulouse). 31700 Blagnac, avec G. Asse, O. Beer, P. Colin, E. Cronica, F. Hyber, A. Marfaing, B. Pagès, E. Pignon.
  • 2018, 5 -18 avril "Art Paris Art Fair", Grand Palais, avenue W. Churchill, 75008 Paris
  • 2018, 10 mai - 2 septembre, Exposition "La Marge au Centre", École des filles, 25 rue du Pouly, 29690 Huelgoat (Finistère)
  • 2018, 18 - 22 octobre, "Art Élysées Art et Design, Paris
  • 2019, 8 juin - 7 septembre, Michel Carrade, Peintures, Galerie de la librairie Ombres blanches, , rue Mirepoix, Toulouse
  • 2020, 31 janvier - 14 mars, Michel Carrade, Le sursaut de la couleur, peintures, gouaches et dessins, galeries Françoise Livinec, ", 24 rue de Penthièvre, 75008 Paris (en partenariat avec le Musée du Bois de Revel)
  • 2020, 8 février - 30 mai, Michel Carrade, Couleurs vibratiles, exposition rétrospective, Musée du Bois et de la Marqueterie - Centre d'art contemporain (https://museedubois.com), 31250 Revel, 13 rue Jean Moulin, Exposition prolongée après le confinement national de protection contre le covid-19 jusqu'au 31 août 2020.
  • 2021, 30 janvier-3 avril, Peintures, (Alain Alquier, Louis Nallard, Michel Carrade, Jacques Fauché, Patrick Bilheran, Astolfo Zingaro, Dominique Fajeau, Thibaut de Reimpré, Jean-Louis Bentajou, François-Xavier Fagniez) Galerie Anima, Atelier d’art contemporain, 09210 Lézat-sur-Lèze

Musées

Notes et références

  1. Ladepeche.fr
  2. « Jeunesse et Montagne, et la » (consulté le )
  3. « Carte Photo du Camp de la Gloudoune (Casseneuil) - Delcampe.net », sur www.delcampe.net (consulté le )
  4. Mario Graneri-Clavé, Juan Morente-Àlvarez, La poudrerie, des camps, des hommes…, Lot-et-Garonne, Les éditions du Bord de Lot, , 220 pages p. (ISBN 978-2-35208-060-2), p.47, 115 sq
  5. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. « Chateau du Gua - Lescout - Monument », sur www.le-tourisme.fr (consulté le )
  7. « Asnat - Dossiers », sur asnat.fr (consulté le )
  8. « Charles-Pierre Bru (1913-1998) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  9. Gaston Puel, Carrade, Veilhes, Puel-Besacier à Lyon, , 35 p.
  10. Michel Seuphor, Dictionnaire de la Peinture Abstraite, Paris, F. Harzan,
  11. J.C. Lambert, Seize Peintres de la jeune École de Paris, présentés par J.C. Lambert,, Paris, G. Fall édit., Le Musée de Poche,
  12. Jean Grenier, Entretiens avec dix-sept Peintres non-figuratifs,, Paris, Calmann-Lévy,
  13. [http://<http://sites.radiofrance.fr/chaines/franceculture2/emissions/toutarrive/index.php?emission_id=25060145> « Tout Arrive »], sur http://www.franceculture.fr/,
  14. Roger Taillibert, « Réception de Claude Parent », sur Canal Académie
  15. Jean Grenier, Entretiens avec dix-sept peintres non-figuratif, Paris, Calmann-Lévy,
  16. « Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris La Villette - Bienvenue sur le site de l'ENSAPLV », sur www.paris-lavillette.archi.fr (consulté le )
  17. Claude Parent, Portraits impressionnistes et véridiques d’Architectes, Paris, Norma,
  18. Jean Guiraud, « Nappes d’espace, Exposition de Montréal, », catalogue de l'exposition. Éditions Jeanne Bucher,
  19. Jean Guiraud, « Nappes d'espace », Catalogue de l'exposition de Montréal,
  20. « Estampadura »
  21. Pierre Gaudibert, Georges Hacquard, Michel Carrade, Luce Irigaray, Albert Chaminade, Du jeu au signe, Paris, École Alsacienne, Musée d'Art Moderne, , 32 p.
  22. « Maison-atelier du peintre Carrade », notice no PA81000022, base Mérimée, ministère français de la Culture
  23. Michel Carrade, « Mon histoire avec la couleur a commencé il y a longtemps… », 1 Jour, 1 Œuvre, Fiche pédagogique du C.I.A.M.,
  24. « instances et organigramme - Ecole d'architecture de Toulouse », sur www.toulouse.archi.fr (consulté le )
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