Giroussens
Giroussens (en occitan Girocens) est une commune française dans le département du Tarn, en région Occitanie.
Giroussens | |||||
Mairie de Giroussens. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Castres | ||||
Intercommunalité | Gaillac Graulhet Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Gilles Turlan 2020-2026 |
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Code postal | 81500 | ||||
Code commune | 81104 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Giroussinais | ||||
Population municipale |
1 478 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 45′ 49″ nord, 1° 46′ 27″ est | ||||
Altitude | 175 m Min. 95 m Max. 272 m |
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Superficie | 41,67 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Portes du Tarn | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
La commune est réputée pour sa production de terre cuite peinte et vernissée au plomb.
Géographie
Localisation
Le village est situé dans l'Albigeois sur un promontoire au-dessus de la vallée de l'Agout entre Lavaur, Graulhet et Saint-Sulpice à 40 km au nord-est de Toulouse.
Communes limitrophes
Giroussens est limitrophe de six autres communes.
Au nord, Loupiac n'est qu'à une cinquantaine de mètres du territoire communal[1].
Hameaux et lieux-dits
Le Pepil, la Veyrière, Saint-Anatole, les Galiniers, la Pelforte, Catalo, les Perrières, les Martels, Ganapi, Baylessac-bas, la Janille, les Prades.
Hydrographie
La commune est arrosée par l'Agout et son affluent le Dadou ainsi que par le Rieu Vergnet un affluent du Tarn.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 4 167 hectares ; son altitude varie de 95 à 272 mètres[2].
Voies de communication et transports
Accès par la route départementale no 12 qui se raccorde sur l'autoroute A68 au niveau de l'échangeur no 7 (Rabastens). Des dessertes locales sont assurées par les RD 631 qui relie Graulhet à Saint-Sulpice, RD 38 vers Parisot et RD 48 vers Saint-Lieux-lès-Lavaur et Saint-Jean-de-Rives.
La ligne 710 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Gaillac et à Lavaur.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur, mise en service en 1985[8]et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 724,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 31 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[12] à 13,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Giroussens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), forêts (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), zones urbanisées (2,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
En occitan son nom est Girocens.
Histoire
À l'origine, le village se situe à 1 km de son emplacement actuel. Une villa gallo-romaine se trouve au bord de l'Agout. Des restes de sculptures et de mosaïques y seront retrouvés en 1899. Elle est occupée au Ve siècle par les Wisigoths qui laissent une nécropole (actuellement aux Martels) dont le nom est déjà celui de Giroussens (mentionné sous les formes Girocens en 1156 et Girossencs XIIe siècle). Giroussens viendrait peut-être d'un nom de personne (wisigothique?) se rattachant à Ger-wulf (gari, lance ; wulf, loup), suivi du suffixe germanique -ingos de propriété.
Pendant le Moyen Âge, la population se déplace dans un castrum sur la falaise à 80 m de hauteur. Il est mentionné à partir de 1156. Plus au nord, un château, le Pech Mascou, est construit sur les bords de l'Agout au XIIIe siècle. Le seigneur Amalric de Lautrec érige Giroussens en bastide. Dès lors une ville se développe et prospère à l'abri de remparts. L'église Saint-Salvy est reconstruite à la fin du XIVe siècle.
Entre 1330 et 1356, Gui de Comminges, seigneur de la basse terre d'Albigeois, réside à Giroussens. Il est le chef d'une bande de brigands et vit de vols et pillages de la région. En 1381, le comte de Foix-Béarn, Gaston Fébus va vaincre ces pillards dans la plaine d'Albi. À la mort du comte, Giroussens rentre dans le domaine de Charles VI. Puis la ville passe à Mathieu de Foix-Graillis par Charles VII en 1425. Sous Charles VIII, le domaine retourne à la couronne royale. Mais Louis XIV cède la seigneurie à François de Gélas, vicomte de Lautrec et marquis d'Ambres, en 1695. Elle restera dans sa descendance jusqu'à la Révolution.
La poterie de Giroussens
Le village est connu pour sa production de terre cuite peinte et vernissée au plomb dès 1538. Au XVIe siècle, il existe une trentaine de potiers à Giroussens. En 1618, ils fondent une confrérie sous le patronage de sainte Rufine. Les potiers sont au nombre de 50 durant le XVIIe et XVIIIe siècle. Des plats de couleur violet, vert, jaune et bleu sont peints pour le roi Louis XIV. Sous la Régence, les commandes baissent du fait de la concurrence de la vaisselle d'étain et de faïence. Les potiers produisent alors de la vaisselle plus simple pour la Louisiane et le Québec. Mais, la guerre de Sept Ans et la conquête du Canada par les Anglais mettent fin au commerce. Au milieu du XVIIIe siècle, la poterie n'est plus au goût du jour remplacé par la porcelaine et l'argenterie. Les fours sont détruits et la production cesse au XIXe siècle. Le Musée du pays Rabastinois voisin conserve une collection de plus d'une centaine de plats, assiettes, bénitiers et réchauds en poterie vernissée originaires de Giroussens. En 1991, la poterie renaît grâce à l'association Arts et Poteries de Giroussens qui a su exploiter le livre, paru en 1985, de Lucien Raffin-Bouniol , Les Terres Vernissées De Giroussens.
Héraldique
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Son blasonnement est : De sable au pairle d'or. (Armorial Général de France, Charles D'Hozier ; édit de 1696) 15e volume, Languedoc, 2e partie. |
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Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[20],[21].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté d'agglomération Gaillac Graulhet Agglo et du Canton des Portes du Tarn (avant le redécoupage départemental de 2014, Giroussens faisait partie de l'ex-canton de Lavaur).
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2018, la commune comptait 1 478 habitants[Note 5], en augmentation de 1,93 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[27] | 1975[27] | 1982[27] | 1990[27] | 1999[27] | 2006[28] | 2009[29] | 2013[30] |
Rang de la commune dans le département | 56 | 43 | 56 | 53 | 63 | 54 | 53 | 50 |
Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
Économie
Enseignement
Giroussens fait partie de l'académie de Toulouse.
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SICTOM de Lavaur[31].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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- Le jardin des Martels.
- Le château originel, le Puech Mascou est construit au XIIIe siècle. En 1437, le château était une prison royale mais il est incendié par les protestants en 1562.
- Un second château, le château de Belbèze, est construit en 1640 par Jean Flotes, grand maître des eaux et forêts à Toulouse. Il est de plan carré avec quatre tours couvertes de toits en pyramide. Il est cédé à Jean Dalbi en 1660, avocat en parlement. À la Révolution, le château est vendu comme bien national.
- L'église Saint-Salvy de Giroussens date du XIVe siècle. Elle est constituée d'une nef à quatre travées voûtées d'ogives et un chœur polygonal à cinq pans. Trois chapelles sont présentes dans les travées. La façade est surmontée d'un clocher-mur. L'église possède un mobilier de retables et de tableaux des XVIIe siècle et XVIIIe siècle. La chapelle au nord est dédiée à sainte Rufine, patronne des potiers et possède un retable de 1637. Les murs de la nef sont couverts de peinture murale de Fernand Augé (1896) et Paul Prouho (1900). L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1970[32]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[32].
- Église Saint-Anatole de Saint-Anatole.
- Église Saint-Cyriaque de Saint-Cyriaque.
- Chapelle Saint-Pierre-du-Puy de Saint-Anatole.
- Le musée du Pays rabastinois.
- La chapelle Notre-Dame de Sept Fages, construite au XIIIe siècle[33]. Elle est inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1942[34]. En été 2019, elle a été profanée par des tags sataniques[35],[36].
Personnalités liées à la commune
- Lucie Bouniol (1896-1988), artiste peintre, a séjourné au château de Belbèze.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Lavaur - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Giroussens et Lavaur », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météofrance Lavaur - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Giroussens et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales », sur www.lemonde.fr/resultats-elections-municipales/giroussens,81500 (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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- « Eglise paroissiale Saint-Salvy », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Notre Dame de Sept Fages | Association Patrimoine Giroussens » (consulté le ).
- « Sauvetage de la chapelle de Notre Dame de Sept Fages à Giroussens: Un peu d'histoire », sur Sauvetage de la chapelle de Notre Dame de Sept Fages à Giroussens (consulté le ).
- « [VIDEO] Une église profanée par des tags sataniques dans le Tarn », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- Laurent Batigne, « Une chapelle du Tarn victime de vandalisme sataniste ? », sur www.centpourcent.com (consulté le ).
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