Gaillac

Gaillac (en occitan Galhac) est une commune française, située dans le département du Tarn, dans la région Occitanie. Ses habitants se nomment des Gaillacois.

Cet article possède des paronymes, voir Gajac et Chaillac.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Gaïac.

Pour les articles homonymes, voir Gaillac (homonymie).

Gaillac

Place du Griffoul.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Martine Souquet
2020-2026
Code postal 81600
Code commune 81099
Démographie
Gentilé Gaillacois
Population
municipale
15 345 hab. (2018 )
Densité 301 hab./km2
Population
agglomération
18 708 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 05″ nord, 1° 53′ 57″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 288 m
Superficie 50,93 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Gaillac
(ville-centre)
Aire d'attraction Gaillac
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Gaillac
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Gaillac
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Gaillac
Géolocalisation sur la carte : France
Gaillac
Géolocalisation sur la carte : France
Gaillac
Liens
Site web ville-gaillac.fr

    Ville millénaire, Gaillac a grandi grâce à l'agriculture florissante de sa région, le vin de Gaillac et le pastel, exportés grâce à son port et à l'activité économique de l'abbaye Saint-Michel. Ce passé a laissé l'empreinte de la brique rose dans toute la ville historique rénovée. La ville est d'ailleurs à ce titre surnommée "La Rose du Midi" [1].

    Aujourd'hui, la troisième ville du département du Tarn possède de nombreux atouts qui expliquent sa croissance économique et démographique : industrie, tourisme et services.

    Son unité urbaine comptait 18 708 habitants en 2017.

    Géographie

    Commune située à 19 km au sud-ouest d'Albi en Albigeois, les autres villes proches sont Castres (42,7 km), Toulouse (51,1 km), Lavaur (25 km), Graulhet (20 km), Carmaux (31 km), Montauban (50 km).

    Communes limitrophes

    Gaillac est limitrophe de huit autres communes.

    Carte de la commune de Gaillac et de ses proches communes.

    Hydrographie

    Le seuil sur le Tarn à Gaillac

    Les terres de la commune sont arrosées par le Tescou et le Tarn qui borde la ville de Gaillac par le sud, d'est en ouest. Un bief à la hauteur du Pont Saint Michel a longtemps servie à alimenter les moulins.

    Géologie et relief

    Gaillac est établie sur la première terrasse du Tarn.

    La superficie de la commune est de 5 093 hectares ; son altitude varie de 105 à 288 mètres[3].

    Voies de communication et transports

    Durant des siècles, Gaillac a aussi été un port rivulaire important. Les gabarres descendaient le Tarn, chargées de barriques de vin, de bois, de produits alimentaires… La remontée se faisait à pied lorsque les gabarres étaient revendues pour être démontées à Bordeaux, ou halées par des chevaux jusqu'à leur port d'origine. Cette époque a fortement ralenti avec l'arrivée du chemin de fer et a complètement cessé après la crue de 1931 qui a endommagé les installations.

    Voies routières

    Gaillac se trouve à un carrefour routier très ancien. Situé entre Toulouse et Albi, la ville est aujourd'hui desservie par l'axe autoroutier A68 (sorties no 9). Les routes venant de Montauban, Cordes et Graulhet s'y croisent anciennes routes nationales (RN 88, RN 99 et RN 664).

    Voies ferroviaires

    La gare de Gaillac, desservie par des TER Occitanie qui la relient à Toulouse-Matabiau et à Carmaux ou à Rodez[4], est inaugurée en 1864 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans sur la ligne Brive-Toulouse via Capdenac.

    La gare de Tessonnières, située également sur le territoire de la ville, est elle aussi desservie par des TER Occitanie[5].

    Transports en commun

    Gaillac est desservie par son propre réseau de transports en commun, dénommé La Navette. Il se compose de 5 lignes régulières qui traversent la ville et qui transitent toutes par la Place de la Libération, située en centre-ville[6].

    La ville est également desservie par de nombreuses lignes régulières du réseau régional liO, qui la relient à des villes du Tarn et de la région Occitanie : la ligne 702 vers Albi ou Saint-Sulpice-la-Pointe ; la ligne 704 vers Castres ; la ligne express 709 vers Albi ou Saint-Sulpice-la-Pointe ; la ligne 710 vers Lavaur ; la ligne 712 vers Albi ; la ligne 721 vers Montauban ou Albi.

    Transports aériens

    Un petit aérodrome de tourisme est établi entre Gaillac et Lisle-sur-Tarn. La piste unique utilisée par l'aéroclub du gaillacois est en herbe et mesure plus d'un kilomètre.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 731 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,2 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montans », sur la commune de Montans, mise en service en 1992[12]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 753,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 16 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[16] à 13,8 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Gaillac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gaillac, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[21] et 18 708 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (35,7 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), terres arables (18,6 %), zones urbanisées (15,2 %), forêts (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), eaux continentales[Note 5] (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    En occitan son nom est Galhac.

    Histoire

    Premières traces

    Des traces d'un habitat gallo-romain existent dans les textes. Des fouilles faites sur le site de l'abbaye Saint-Michel confirment ces dires. À l'époque, il ne s'agit probablement que d'une villa, la ville locale de l'époque se trouvant sur l'autre rive du Tarn, dans l'oppidum de Montans. Sur ce site, des ateliers de potiers ont été exhumés.

    Plus tard, au VIIe siècle, un texte relate le legs de Gaillac à la cathédrale de Cahors par son évêque, saint Didier[a 1]. Un domaine religieux a donc succédé à la villa.

    Fondation officielle

    Maison Pierre de Biens, exemple de maison bourgeoise du centre-ville.

    La date historique de fondation de la ville est 972, lorsque l'autel de l'église Saint-Michel est consacré. Un document atteste de cette cérémonie, menée par Frotaire, évêque d'Albi en présence de l'évêque de Lodève et du comte Raymond de Toulouse. Ce texte précise l'étendue des terres cédées au monastère bénédictin[a 1].

    Les débuts de la ville se confondent avec la vie de l'abbaye Saint-Michel de Gaillac. La mise en valeur des terres agricoles, en particulier la viticulture, ont entraîné l'essor de la ville, progressivement peuplée de gens revendiquant la protection du clergé[a 2].

    En 1381, craignant que l'hôpital Saint-André ne soit repris par les Anglais, les consuls le font démolir et seront excommuniés pour s'être passés de l'autorisation du pape[27].

    Guerres de Religion

    Selon le récit de Mathieu Blouin, contemporain des faits, en 1562, les protestants saccagent l'église Saint-Pierre. Après quelques provocations, les catholiques excédés les pourchassent. Le consul Cabrol périt en tentant de s'interposer et les réformés sont précipités dans le Tarn depuis l'abbaye[a 3].

    En 1568, les huguenots reprennent la ville. Les catholiques se réfugient dans le château de l'Hom. Pour les en déloger, les assaillants mettent le feu au faubourg de l'Hom. La loi rigoureuse des protestants est appliquée : des prostituées ont l'oreille coupée[a 4], les lieux de culte sont saccagés et les remparts sont consolidés. En 1570, la paix autorise les catholiques à reprendre leur culte. Les troupes papales sévissent jusqu'en 1572 où 80 protestants sont enfermés et massacrés le 5 octobre. La ville restera alors catholique[a 3].

    Modernisation de la ville

    Gare de Gaillac.

    Le visage médiéval de Gaillac perdure jusqu'au XVIIIe siècle : les remparts enserrent des maisons à colombage surplombant les venelles étroites.

    Lors de la mise bas des remparts et des portes, les fossés sont remplis pour laisser place à de larges rues. Dans la vieille ville, des îlots en mauvais état sont détruits pour aérer l'espace et créer ou agrandir des places. Les faubourgs s'agrandissent le long des axes de communication, vers Albi, Montauban, Cordes, Toulouse ou Brens. Le faubourg de la Madeleine prend un essor capital avec l'érection du nouvel hôtel de ville en 1833. Sa façade néoclassique en brique crée une unité de style avec la place d'Hautpoul. La sous-préfecture, la poste et les pompiers prennent place dans le bâtiment[a 5]. En centre-ville, donnant sur la place du Griffoul[Note 6] une halle à arcades de brique est construite en 1842[a 6]. Un pont suspendu est bâti en 1839[a 7] pour remplacer le bac entre Gaillac et Brens.

    La gare est inaugurée le 24 octobre 1864[a 8]. Son rôle efface celui du port. Ce dernier exportait des produits agricoles en gabarres jusqu'à Bordeaux enrichissant des marchands et faisant vivre une population laborieuse importante[a 9]. (tonneliers, fabricants de gabarres, manœuvres, auberges pour les voyageurs et les mariniers…).

    Une crue du Tarn importante inonde le quartier du port en mars 1930, après un hiver très humide[a 10]. Un moulin y succombe et les maisons insalubres de la ville basse sont très abîmées.

    Héraldique

    Son blasonnement est : D'azur au coq d'or surmonté de trois fleurs de lys du même rangées en chef.

    Politique et administration

    Mairie de Gaillac.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[28],[29].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie depuis le de Gaillac Graulhet Agglo ancienne communauté d'agglomération du Rabastinois - Tarn et Dadou - Vère Grésigne et Pays Salvagnacois et du canton de Gaillac et jusqu'au Gaillac faisait partie de la communauté de communes Tarn et Dadou.

    Liste des maires

    En 2020, l'image de la ville a été ternie par le climat d'affairisme qui a occupé la vie politique gaillacoise. Ce scandale s'est soldé par la condamnation du maire, Patrice Gausserand, à 10 mois de prison avec sursis, 20 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité. En septembre, il est déclaré démissionnaire d'office[30]. Son adjoint, Pierre Tranier, lui-même comptable de la société le Comptoir des Bastides, mise en cause lors du même procès, demeure en place[31]. Le suivant, Martine Souquet est élue maire de la commune[32].

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2006[33].

    Jumelages

    Gaillac est initialement jumelée avec Caspe ; cette ville espagnole a proposé un jumelage triangulaire, étant elle-même jumelée avec Santa Maria a Vico. L'opération est réalisée en 2008[34].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 7]

    En 2018, la commune comptait 15 345 habitants[Note 8], en augmentation de 7,05 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 9546 4656 6367 3107 7258 1998 1318 1908 245
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7 8557 8347 8707 8438 1248 3088 3347 7097 527
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 6727 5357 2696 9877 0547 4407 7798 4948 356
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8 76710 31510 57310 38910 37811 07312 39713 62915 254
    2018 - - - - - - - -
    15 345--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[38] 1975[38] 1982[38] 1990[38] 1999[38] 2006[39] 2009[40] 2013[41]
    Rang de la commune dans le département 6 6 6 6 4 3 3 3
    Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

    Économie

    Agriculture

    Vendange manuelle en Gaillacois.

    L'agriculture locale est liée économiquement, depuis les Romains, au vignoble. Développé par les moines de l'abbaye Saint-Michel, les vignes occupent les terrasses de la vallée du Tarn, les coteaux de la rive droite et le plateau de Cordes. Ces terroirs permettent l'élaboration d'un grand nombre de style de vins : vins blancs secs, doux, effervescents, vins rosés, vins rouges primeur ou de garde.

    Les parcelles non plantées de vignes portent essentiellement des cultures extensives : céréales, colza ou tournesol en zone sèche, maïs ou soja en zone irriguée. Même si quelques troupeaux paissent de riches pâturages, ce n'est pas une zone d'élevage importante.

    Industrie et artisanat

    Quelques secteurs industriels sont vecteurs d'emploi : l'ameublement (80 emplois[42]) les cosmétiques (329 emplois[43]) ou les à-côtés de la viticulture : produits œnologiques, conditionnement, laboratoire œnologique, centre de recherche ou distillation[44].

    Cinq zones d'activité regroupent artisanat, commerce et services, outre les commerces et services du centre-ville[45].

    Voir aussi la chambre de commerce et d'industrie d'Albi - Carmaux - Gaillac

    Vie pratique

    Service public

    Gaillac dispose d'un hôpital public (centre hospitalier), qui comprend une activité de médecine (25 lits), de long séjour et d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.

    Enseignement

    La ville compte seize établissements scolaires :

    - dix écoles : 3 écoles maternelles publiques (Catalanis, La Voulte, Lentajou) ; 1 école élémentaire publique (La Clavelle-Vendôme), 1 école élémentaire privée (Maria Montessori) ; 3 écoles primaires publiques (Louise Michel, Sainte Cécile d'Avès, Tessonnières) ; 2 écoles primaires privées (Calendreta del Galhaguès, Saint Théodoric Balat)

    - trois collèges : 2 collèges publics (Albert Camus, Renée Taillefer) ; 1 collège privé (Saint Joseph de l'Apparition)

    - deux lycées : 1 lycée général et technologique public (Victor Hugo) ; 1 lycée général privé (Saint Joseph de l'Apparition)

    - une MFR (Maison familiale rurale) Bel Aspect.

    totalisant 4000 élèves[46]. Ce total comprend aussi les jeunes venus des communes rurales alentour.

    Événements

    • Le troisième week-end d'octobre a lieu le Festival du cinéma européen, organisé par l'association Les 400 coups.
    • Le troisième week-end de novembre la soirée "GAILLAC PRIMEUR GAILLAC BONHEUR" organisée par le Dégourdy's Club fait découvrir le Vin Primeur aux amateurs de la région, dans une ambiance très festive.
    • Le premier mai, une foire anime la ville, laissant libre accès aux piétons dans le centre-ville[47].
    • Le premier week-end d'octobre, se déroule le Salon du livre[48].
    • Depuis 2017 a lieu tous les soirs, de décembre à janvier, le Festival des lanternes "Fééries de Chine". Plus grand événement culturel chinois présenté en France, il consiste en une exposition, au sein du parc du château de Foucaud, de grandes lanternes aux formes diverses : personnages, animaux, monuments... L'événement rend hommage à la ville chinoise de Zigong, avec laquelle Gaillac est jumelée et qui est célèbre pour sa fête des lanternes[49].
    • Depuis 2011, la Compagnie des Troubles-Fêtes, créée et présidée par Chantal Liennel, présente des spectacles et animations en langue des signes française.

    Activités sportives

    L'Union athlétique gaillacoise, finaliste du championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale en 2012. Champion de France fédérale 1 saison 2005/2006, champion de France fédérale 1B saison 2005/2006.

    Lieux et monuments

    Abbaye Saint Michel

    L'abbaye Saint-Michel.

    Son existence est connue depuis le Xe siècle. Il est attesté qu'en 972 une communauté bénédictine est présente : elle a initié le développement agricole et économique à partir de l'exploitation du vignoble et du trafic commercial du vin sur le Tarn. L'abbaye est en partie reconstruite en 1271 sur le style du gothique méridional. En 1524, elle est sécularisée, un chapitre de chanoines remplace la communauté, mais le titre abbatiale est conservé. Dévasté par les protestants à deux reprises, l'édifice est reconstruit et redécoré de 1570 à 1620. À nouveau dégradée durant la Révolution, elle sert d'entrepôt et de four à salpêtre, avant de retrouver son rôle sous le Concordat. C'est en 1849 que l'entrée nord étant fermée, une autre est ouverte sur la façade ouest où l'on plaque un portail néoroman (œuvre d'Alexandre du Mège). De gros travaux de restauration depuis la fin du XIXe siècle ont été entrepris jusqu'à la rénovation complète des bâtiments abbatiaux dans les années 1990[a 11].

    Sont protégés les anciens bâtiments abbatiaux avec leurs murs de soutènement sur le Tarn, y compris l'hôtel de Paulo (actuel presbytère, 42 place Maurice-et-Eugénie-de-Guérin), inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 3 février 1994[50].

    Autre patrimoine religieux

    • L'église Saint-Jean de Gaillac a donné son nom au faubourg Saint-Jean. Elle date du Moyen Âge mais a été reconstruite au XVIe siècle après sa destruction lors des guerres de Religion. Elle a été restaurée et agrandie au XIXe siècle[a 12]. Elle est en briques rouges traditionnelles.
    • L'église Saint-Pierre actuelle date du XIIe siècle ; elle a remplacé une église romane plus ancienne. De style gothique méridional, elle date du renouveau religieux apparu lors de la lutte entre la papauté et les cathares. Bien qu'elle ait subi quelques modifications après son utilisation par les protestants (ajout d'une tour de guet) et durant la Révolution, (accueil de la candeilho, la grosse cloche de l’ancienne abbaye de Candeil[a 13]), elle est bien représentative de son époque. La brique rouge domine à l’exception du portail en pierre du XIVe siècle. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1985[52].
    • Église Notre-Dame de Boissel.
    • Église Sainte-Cécile d'Avès[53].
    • Église Saint-Jean-de-Celles de Mas de Boyer.
    • Église Saint-Pierre de Vors.
    • Chapelle Saint-Martin de Saint-Martin de Villecourtes.

    Musées

    Château de Foucaud ou d'Hutaud

    Le Musée des beaux-arts de Gaillac est abrité dans le château de Foucaud. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 1935 pour le pavillon de lecture et en 1945 pour le parc et le château[54]. Il comporte une collection du peintre Firmin Salabert (1811-1895), élève d'Ingres, qui a donné à la ville ses tableaux. Le maire de Gaillac cherche un lieu pour les exposer et après de longues tractations, l'achat du château de Foucaud est réalisé en 1903. D'autres artistes locaux sont aussi visibles, comme Henry Loubat (1855-1926), Charles Escot (1834-1902), Raymond Tournon père (1870-1919) et fils (1901-1975). Le sculpteur Jules Pendariès (1863-1933) est exposé depuis peu[b 1].

    Le musée d'histoire naturelle Philadelphe-Thomas, regroupe des collections d'animaux empaillés, insectes, fossiles, œufs… Philadelphe Thomas, 1826-1912, est un médecin passionné de paléontologie, archéologie, minéralogie, mycologie. Il fait construire un bâtiment pour accueillir ses collections à l'emplacement du château de l'Hom et le musée ouvre ses portes en juin 1896. À sa mort, sans héritier, il a légué son musée à la ville. Une des pièces les plus exceptionnelles est une partie de fossile de squelette d'entelodonte de 35 millions d'années, retrouvé sur les berges du Tarn[b 2].

    Dans le musée de l'abbaye Saint-Michel, se trouve résumée l'histoire de Gaillac. La visite débute par l'exposition d'une mosaïque gallo-romaine découverte sur place en 1995, lors de la réfection des bâtiments. L'histoire du port de la ville, de la viticulture, de la verrerie, du compagnonnage et d'art religieux sont aussi mis en valeur dans les anciennes caves de l'abbaye[b 3].

    Autres monuments

    Alentours

    Personnalités liées à la commune

    Sportifs

    Le club de rugby a fourni quelques joueurs à la destinée nationale.

    Artistes


    Militaires

    Jean Joseph Ange d'Hautpoul
    Musée des Beaux-Arts de Gaillac

    Politiques

    Clergé

    Autres

    Buste du Baron Portal dans le parc de Foucaud.

    Expression

    L’expression « Se perdre entre Gaillac et Rabastens » est utilisée dans le Sud-Ouest de la France pour désigner l’état d’ébriété d’une personne. Cette maxime ancienne vient de Lisle-sur-Tarn, située entre les deux villes : on y disait que les gens ivres n'avaient pas su choisir entre les deux vins et avaient dû les redéguster à plusieurs reprises[67].

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Grifol, mot occitan désignant « fontaine ».
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    Notes de type "Carte"

    Références

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    Voir aussi

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    3. p. 79-81.
    • Carte géologique de la France à 1/50 000 - Gaillac, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1971 (lire en ligne)

    Articles connexes

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