Gaillac
Gaillac (en occitan Galhac) est une commune française, située dans le département du Tarn, dans la région Occitanie. Ses habitants se nomment des Gaillacois.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Gaïac.
Pour les articles homonymes, voir Gaillac (homonymie).
Gaillac | |||||
Place du Griffoul. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Albi | ||||
Intercommunalité | Gaillac Graulhet Agglomération (siège) |
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Maire Mandat |
Martine Souquet 2020-2026 |
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Code postal | 81600 | ||||
Code commune | 81099 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gaillacois | ||||
Population municipale |
15 345 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 301 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
18 708 hab. (2017) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 54′ 05″ nord, 1° 53′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 288 m |
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Superficie | 50,93 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Gaillac (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Gaillac (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gaillac (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-gaillac.fr | ||||
Ville millénaire, Gaillac a grandi grâce à l'agriculture florissante de sa région, le vin de Gaillac et le pastel, exportés grâce à son port et à l'activité économique de l'abbaye Saint-Michel. Ce passé a laissé l'empreinte de la brique rose dans toute la ville historique rénovée. La ville est d'ailleurs à ce titre surnommée "La Rose du Midi" [1].
Aujourd'hui, la troisième ville du département du Tarn possède de nombreux atouts qui expliquent sa croissance économique et démographique : industrie, tourisme et services.
Son unité urbaine comptait 18 708 habitants en 2017.
Géographie
Commune située à 19 km au sud-ouest d'Albi en Albigeois, les autres villes proches sont Castres (42,7 km), Toulouse (51,1 km), Lavaur (25 km), Graulhet (20 km), Carmaux (31 km), Montauban (50 km).
Communes limitrophes
Gaillac est limitrophe de huit autres communes.
Hydrographie
Les terres de la commune sont arrosées par le Tescou et le Tarn qui borde la ville de Gaillac par le sud, d'est en ouest. Un bief à la hauteur du Pont Saint Michel a longtemps servie à alimenter les moulins.
Géologie et relief
Gaillac est établie sur la première terrasse du Tarn.
La superficie de la commune est de 5 093 hectares ; son altitude varie de 105 à 288 mètres[3].
Voies de communication et transports
Durant des siècles, Gaillac a aussi été un port rivulaire important. Les gabarres descendaient le Tarn, chargées de barriques de vin, de bois, de produits alimentaires… La remontée se faisait à pied lorsque les gabarres étaient revendues pour être démontées à Bordeaux, ou halées par des chevaux jusqu'à leur port d'origine. Cette époque a fortement ralenti avec l'arrivée du chemin de fer et a complètement cessé après la crue de 1931 qui a endommagé les installations.
Voies routières
Gaillac se trouve à un carrefour routier très ancien. Situé entre Toulouse et Albi, la ville est aujourd'hui desservie par l'axe autoroutier A68 (sorties no 9). Les routes venant de Montauban, Cordes et Graulhet s'y croisent anciennes routes nationales (RN 88, RN 99 et RN 664).
Voies ferroviaires
La gare de Gaillac, desservie par des TER Occitanie qui la relient à Toulouse-Matabiau et à Carmaux ou à Rodez[4], est inaugurée en 1864 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans sur la ligne Brive-Toulouse via Capdenac.
La gare de Tessonnières, située également sur le territoire de la ville, est elle aussi desservie par des TER Occitanie[5].
Transports en commun
Gaillac est desservie par son propre réseau de transports en commun, dénommé La Navette. Il se compose de 5 lignes régulières qui traversent la ville et qui transitent toutes par la Place de la Libération, située en centre-ville[6].
La ville est également desservie par de nombreuses lignes régulières du réseau régional liO, qui la relient à des villes du Tarn et de la région Occitanie : la ligne 702 vers Albi ou Saint-Sulpice-la-Pointe ; la ligne 704 vers Castres ; la ligne express 709 vers Albi ou Saint-Sulpice-la-Pointe ; la ligne 710 vers Lavaur ; la ligne 712 vers Albi ; la ligne 721 vers Montauban ou Albi.
Transports aériens
Un petit aérodrome de tourisme est établi entre Gaillac et Lisle-sur-Tarn. La piste unique utilisée par l'aéroclub du gaillacois est en herbe et mesure plus d'un kilomètre.
- Ancien port fluvial
- L'entrée par le pont routier Saint Michel sur le Tarn
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montans », sur la commune de Montans, mise en service en 1992[12]et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[13],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 753,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 16 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[16] à 13,8 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Gaillac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gaillac, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[21] et 18 708 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (35,7 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), terres arables (18,6 %), zones urbanisées (15,2 %), forêts (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), eaux continentales[Note 5] (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
En occitan son nom est Galhac.
Histoire
Premières traces
Des traces d'un habitat gallo-romain existent dans les textes. Des fouilles faites sur le site de l'abbaye Saint-Michel confirment ces dires. À l'époque, il ne s'agit probablement que d'une villa, la ville locale de l'époque se trouvant sur l'autre rive du Tarn, dans l'oppidum de Montans. Sur ce site, des ateliers de potiers ont été exhumés.
Plus tard, au VIIe siècle, un texte relate le legs de Gaillac à la cathédrale de Cahors par son évêque, saint Didier[a 1]. Un domaine religieux a donc succédé à la villa.
Fondation officielle
La date historique de fondation de la ville est 972, lorsque l'autel de l'église Saint-Michel est consacré. Un document atteste de cette cérémonie, menée par Frotaire, évêque d'Albi en présence de l'évêque de Lodève et du comte Raymond de Toulouse. Ce texte précise l'étendue des terres cédées au monastère bénédictin[a 1].
Les débuts de la ville se confondent avec la vie de l'abbaye Saint-Michel de Gaillac. La mise en valeur des terres agricoles, en particulier la viticulture, ont entraîné l'essor de la ville, progressivement peuplée de gens revendiquant la protection du clergé[a 2].
En 1381, craignant que l'hôpital Saint-André ne soit repris par les Anglais, les consuls le font démolir et seront excommuniés pour s'être passés de l'autorisation du pape[27].
Guerres de Religion
Selon le récit de Mathieu Blouin, contemporain des faits, en 1562, les protestants saccagent l'église Saint-Pierre. Après quelques provocations, les catholiques excédés les pourchassent. Le consul Cabrol périt en tentant de s'interposer et les réformés sont précipités dans le Tarn depuis l'abbaye[a 3].
En 1568, les huguenots reprennent la ville. Les catholiques se réfugient dans le château de l'Hom. Pour les en déloger, les assaillants mettent le feu au faubourg de l'Hom. La loi rigoureuse des protestants est appliquée : des prostituées ont l'oreille coupée[a 4], les lieux de culte sont saccagés et les remparts sont consolidés. En 1570, la paix autorise les catholiques à reprendre leur culte. Les troupes papales sévissent jusqu'en 1572 où 80 protestants sont enfermés et massacrés le 5 octobre. La ville restera alors catholique[a 3].
Modernisation de la ville
Le visage médiéval de Gaillac perdure jusqu'au XVIIIe siècle : les remparts enserrent des maisons à colombage surplombant les venelles étroites.
Lors de la mise bas des remparts et des portes, les fossés sont remplis pour laisser place à de larges rues. Dans la vieille ville, des îlots en mauvais état sont détruits pour aérer l'espace et créer ou agrandir des places. Les faubourgs s'agrandissent le long des axes de communication, vers Albi, Montauban, Cordes, Toulouse ou Brens. Le faubourg de la Madeleine prend un essor capital avec l'érection du nouvel hôtel de ville en 1833. Sa façade néoclassique en brique crée une unité de style avec la place d'Hautpoul. La sous-préfecture, la poste et les pompiers prennent place dans le bâtiment[a 5]. En centre-ville, donnant sur la place du Griffoul[Note 6] une halle à arcades de brique est construite en 1842[a 6]. Un pont suspendu est bâti en 1839[a 7] pour remplacer le bac entre Gaillac et Brens.
La gare est inaugurée le 24 octobre 1864[a 8]. Son rôle efface celui du port. Ce dernier exportait des produits agricoles en gabarres jusqu'à Bordeaux enrichissant des marchands et faisant vivre une population laborieuse importante[a 9]. (tonneliers, fabricants de gabarres, manœuvres, auberges pour les voyageurs et les mariniers…).
Une crue du Tarn importante inonde le quartier du port en mars 1930, après un hiver très humide[a 10]. Un moulin y succombe et les maisons insalubres de la ville basse sont très abîmées.
Héraldique
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Son blasonnement est : D'azur au coq d'or surmonté de trois fleurs de lys du même rangées en chef. |
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Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[28],[29].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie depuis le de Gaillac Graulhet Agglo ancienne communauté d'agglomération du Rabastinois - Tarn et Dadou - Vère Grésigne et Pays Salvagnacois et du canton de Gaillac et jusqu'au Gaillac faisait partie de la communauté de communes Tarn et Dadou.
Liste des maires
En 2020, l'image de la ville a été ternie par le climat d'affairisme qui a occupé la vie politique gaillacoise. Ce scandale s'est soldé par la condamnation du maire, Patrice Gausserand, à 10 mois de prison avec sursis, 20 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité. En septembre, il est déclaré démissionnaire d'office[30]. Son adjoint, Pierre Tranier, lui-même comptable de la société le Comptoir des Bastides, mise en cause lors du même procès, demeure en place[31]. Le suivant, Martine Souquet est élue maire de la commune[32].
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2006[33].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 7]
En 2018, la commune comptait 15 345 habitants[Note 8], en augmentation de 7,05 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 6 | 6 | 6 | 6 | 4 | 3 | 3 | 3 |
Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
Économie
Agriculture
L'agriculture locale est liée économiquement, depuis les Romains, au vignoble. Développé par les moines de l'abbaye Saint-Michel, les vignes occupent les terrasses de la vallée du Tarn, les coteaux de la rive droite et le plateau de Cordes. Ces terroirs permettent l'élaboration d'un grand nombre de style de vins : vins blancs secs, doux, effervescents, vins rosés, vins rouges primeur ou de garde.
Les parcelles non plantées de vignes portent essentiellement des cultures extensives : céréales, colza ou tournesol en zone sèche, maïs ou soja en zone irriguée. Même si quelques troupeaux paissent de riches pâturages, ce n'est pas une zone d'élevage importante.
Industrie et artisanat
Quelques secteurs industriels sont vecteurs d'emploi : l'ameublement (80 emplois[42]) les cosmétiques (329 emplois[43]) ou les à-côtés de la viticulture : produits œnologiques, conditionnement, laboratoire œnologique, centre de recherche ou distillation[44].
Cinq zones d'activité regroupent artisanat, commerce et services, outre les commerces et services du centre-ville[45].
Voir aussi la chambre de commerce et d'industrie d'Albi - Carmaux - Gaillac
Vie pratique
Service public
Gaillac dispose d'un hôpital public (centre hospitalier), qui comprend une activité de médecine (25 lits), de long séjour et d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.
Enseignement
La ville compte seize établissements scolaires :
- dix écoles : 3 écoles maternelles publiques (Catalanis, La Voulte, Lentajou) ; 1 école élémentaire publique (La Clavelle-Vendôme), 1 école élémentaire privée (Maria Montessori) ; 3 écoles primaires publiques (Louise Michel, Sainte Cécile d'Avès, Tessonnières) ; 2 écoles primaires privées (Calendreta del Galhaguès, Saint Théodoric Balat)
- trois collèges : 2 collèges publics (Albert Camus, Renée Taillefer) ; 1 collège privé (Saint Joseph de l'Apparition)
- deux lycées : 1 lycée général et technologique public (Victor Hugo) ; 1 lycée général privé (Saint Joseph de l'Apparition)
- une MFR (Maison familiale rurale) Bel Aspect.
totalisant 4000 élèves[46]. Ce total comprend aussi les jeunes venus des communes rurales alentour.
Événements
- Le troisième week-end d'octobre a lieu le Festival du cinéma européen, organisé par l'association Les 400 coups.
- Le troisième week-end de novembre la soirée "GAILLAC PRIMEUR GAILLAC BONHEUR" organisée par le Dégourdy's Club fait découvrir le Vin Primeur aux amateurs de la région, dans une ambiance très festive.
- Le premier mai, une foire anime la ville, laissant libre accès aux piétons dans le centre-ville[47].
- Le premier week-end d'octobre, se déroule le Salon du livre[48].
- Depuis 2017 a lieu tous les soirs, de décembre à janvier, le Festival des lanternes "Fééries de Chine". Plus grand événement culturel chinois présenté en France, il consiste en une exposition, au sein du parc du château de Foucaud, de grandes lanternes aux formes diverses : personnages, animaux, monuments... L'événement rend hommage à la ville chinoise de Zigong, avec laquelle Gaillac est jumelée et qui est célèbre pour sa fête des lanternes[49].
- Depuis 2011, la Compagnie des Troubles-Fêtes, créée et présidée par Chantal Liennel, présente des spectacles et animations en langue des signes française.
Activités sportives
L'Union athlétique gaillacoise, finaliste du championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale en 2012. Champion de France fédérale 1 saison 2005/2006, champion de France fédérale 1B saison 2005/2006.
Lieux et monuments
Abbaye Saint Michel
Son existence est connue depuis le Xe siècle. Il est attesté qu'en 972 une communauté bénédictine est présente : elle a initié le développement agricole et économique à partir de l'exploitation du vignoble et du trafic commercial du vin sur le Tarn. L'abbaye est en partie reconstruite en 1271 sur le style du gothique méridional. En 1524, elle est sécularisée, un chapitre de chanoines remplace la communauté, mais le titre abbatiale est conservé. Dévasté par les protestants à deux reprises, l'édifice est reconstruit et redécoré de 1570 à 1620. À nouveau dégradée durant la Révolution, elle sert d'entrepôt et de four à salpêtre, avant de retrouver son rôle sous le Concordat. C'est en 1849 que l'entrée nord étant fermée, une autre est ouverte sur la façade ouest où l'on plaque un portail néoroman (œuvre d'Alexandre du Mège). De gros travaux de restauration depuis la fin du XIXe siècle ont été entrepris jusqu'à la rénovation complète des bâtiments abbatiaux dans les années 1990[a 11].
Sont protégés les anciens bâtiments abbatiaux avec leurs murs de soutènement sur le Tarn, y compris l'hôtel de Paulo (actuel presbytère, 42 place Maurice-et-Eugénie-de-Guérin), inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 3 février 1994[50].
Autre patrimoine religieux
- L'église Saint-Michel de Gaillac est protégée au titre des monuments historiques par la liste de 1840[51].
- L'église Saint-Jean de Gaillac a donné son nom au faubourg Saint-Jean. Elle date du Moyen Âge mais a été reconstruite au XVIe siècle après sa destruction lors des guerres de Religion. Elle a été restaurée et agrandie au XIXe siècle[a 12]. Elle est en briques rouges traditionnelles.
- L'église Saint-Pierre actuelle date du XIIe siècle ; elle a remplacé une église romane plus ancienne. De style gothique méridional, elle date du renouveau religieux apparu lors de la lutte entre la papauté et les cathares. Bien qu'elle ait subi quelques modifications après son utilisation par les protestants (ajout d'une tour de guet) et durant la Révolution, (accueil de la candeilho, la grosse cloche de l’ancienne abbaye de Candeil[a 13]), elle est bien représentative de son époque. La brique rouge domine à l’exception du portail en pierre du XIVe siècle. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1985[52].
- Église Notre-Dame de Boissel.
- Église Sainte-Cécile d'Avès[53].
- Église Saint-Jean-de-Celles de Mas de Boyer.
- Église Saint-Pierre de Vors.
- Chapelle Saint-Martin de Saint-Martin de Villecourtes.
Musées
Le Musée des beaux-arts de Gaillac est abrité dans le château de Foucaud. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 1935 pour le pavillon de lecture et en 1945 pour le parc et le château[54]. Il comporte une collection du peintre Firmin Salabert (1811-1895), élève d'Ingres, qui a donné à la ville ses tableaux. Le maire de Gaillac cherche un lieu pour les exposer et après de longues tractations, l'achat du château de Foucaud est réalisé en 1903. D'autres artistes locaux sont aussi visibles, comme Henry Loubat (1855-1926), Charles Escot (1834-1902), Raymond Tournon père (1870-1919) et fils (1901-1975). Le sculpteur Jules Pendariès (1863-1933) est exposé depuis peu[b 1].
Le musée d'histoire naturelle Philadelphe-Thomas, regroupe des collections d'animaux empaillés, insectes, fossiles, œufs… Philadelphe Thomas, 1826-1912, est un médecin passionné de paléontologie, archéologie, minéralogie, mycologie. Il fait construire un bâtiment pour accueillir ses collections à l'emplacement du château de l'Hom et le musée ouvre ses portes en juin 1896. À sa mort, sans héritier, il a légué son musée à la ville. Une des pièces les plus exceptionnelles est une partie de fossile de squelette d'entelodonte de 35 millions d'années, retrouvé sur les berges du Tarn[b 2].
Dans le musée de l'abbaye Saint-Michel, se trouve résumée l'histoire de Gaillac. La visite débute par l'exposition d'une mosaïque gallo-romaine découverte sur place en 1995, lors de la réfection des bâtiments. L'histoire du port de la ville, de la viticulture, de la verrerie, du compagnonnage et d'art religieux sont aussi mis en valeur dans les anciennes caves de l'abbaye[b 3].
Autres monuments
- La fontaine de Griffoul, classée au titre des monuments historiques depuis 1942[55].
- Maison Yversen, classée au titre des monuments historiques depuis 1927[56].
- La maison Pierre de Biens, classée au titre des monuments historiques par décret du 10 novembre 1921[57].
- L'ancienne prison de Gaillac, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927[58].
- La tour de Palmata, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927[59].
- Une maison rue de la Courtade, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1971[60].
- Pigeonnier situé dans le jardin du musée d'histoire naturelle Philadelphe-Thomas.
- La fontaine de Griffoul 1610
- Porte de la Maison Yversen XVIe siècle
Alentours
- De l'autre côté du Tarn, se trouve l'archéosite de Montans, un musée qui retrace le passé de cette localité fondée par les Romains.
- À Lagrave, l'archéocrypte Sainte-Sigolène regroupe des vestiges issus de fouilles locales classées M.H[61]
- Le train miniature gaillacois est une association de modélisme ferroviaire ouverte au public[62].
Personnalités liées à la commune
Sportifs
Le club de rugby a fourni quelques joueurs à la destinée nationale.
- Éric Blanc, joueur de rugby au Racing club de France, puis au RC Narbonne, né à Gaillac en 1959.
- Vincent Moscato, joueur de rugby de l'UA Gaillac, de Bordeaux-Bègles, du Stade français et de l'équipe de France de rugby à XV, animateur radio et acteur de théâtre et cinéma.
- Bernard Laporte, joueur et entraîneur de rugby à l'UA Gaillac, Bègles, Stade bordelais, Stade français, équipe de France de rugby à XV et secrétaire d'État chargé des Sports.
- Olivier Monterrubio, footballeur, né à Gaillac le .
- Daniel Revailler, international deuxième ligne de rugby à XV, habite Gaillac et son fils Jean-Philippe a fini sa carrière à l'UA Gaillac.
Artistes
- Alain Guiraudie (1964-), réalisateur.
- Serge Korber (1936-), réalisateur.
- Éric Carrière (1957-), humoriste, membre du duo comique Les Chevaliers du Fiel.
- Yves Caumon (1964-), réalisateur.
- Michel Clouscard (1928-2009), philosophe. Voir François de Negroni, Avec Clouscard, Éditions Delga, 2013.
- Gaston Durel (1879-1954), peintre.
- Alexandre Fabre, comédien.
- Maurice de Guérin (1810-1839), poète, et sa sœur Eugénie de Guérin (1805-1848), diariste.
- Chantal Liennel (1943- ) comédienne sourde, poétesse et metteur en scène française.
- Marcel Marchandeau (1881-1976), dit Touny-Lerys, poète.
- Pierre Mondy (1925-2012), comédien et metteur en scène, ancien élève du lycée de Gaillac[63].
- Raymond Tournon « père » (1870-1919), artiste peintre et décorateur.
- Raymond Tournon « fils » (1901-1975), artiste peintre, décorateur ; tous deux ont une rue à leur nom dans la cité.
- Guillem Gallart dit « Pone », producteur de musique, membre de la Fonky Family[64].
Militaires
- Jean Joseph Ange d'Hautpoul (1754-1807), général d'Empire.
- Les trois frères Delga, officiers des guerres de la Révolution et de l'Empire.
Politiques
- Pierre Puech-Samson (Gaillac 1915 - Narbonne 2000), commandant du 2ème RCP, Compagnon de la Libération[65], député de Mostaganem (1958-1962)
- Charles Pistre (1941-), maire de 1995 à 2005, député du Tarn de 1978 à 1993.
- Jacques Dary, maire de 1983 à 1995, vice-président du conseil régional de Midi-Pyrénées de 1992 à 1998.
- Bernard Laporte, secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports auprès de la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports du 22 octobre 2007 au 23 juin 2009.
- Paul Marchandeau (1882-1968), homme politique.
Clergé
- Mathieu Blouin, moine et historien occitan.
- Jean-Joseph Vaissète, connu comme dom Joseph Vaissète.
- Émilie de Vialar, sainte, fondatrice de la congrégation des sœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition, native de Gaillac.
- Pierre Dalmond (1800-1847), évêque et vicaire apostolique de Madagascar, a été vicaire de la paroisse Saint-Pierre de Gaillac[66].
Autres
- Antoine Portal, médecin à la cour de France sous Louis XVIII.
- Jean-Laurent Riol (1881-1971), historien.
- Les Justes parmi les Nations à Gaillac : Jacqueline, Marie-Louise et Paul-Raymond Rigaud ont risqué leur vie pour venir en aide à des juifs durant la Seconde Guerre mondiale.
- Jihel, journaliste dessinateur auteur dans sa célèbre série Ciment de l'histoire de planches politiques sur Paul Marchandeau et Jean Joseph Ange d'Hautpoul en rapport avec la ville de Gaillac.
- La famille Thoéry, connue à Gaillac depuis le XVe siècle et qui a laissé son nom à la rue Toery.
- Famille Cavaillé-Coll.
- Barthélémy Cabrol, premier chirurgien d’Henri IV, mort à Gaillac en 1603.
- Michel Clouscard, athlète présélectionné aux jeux olympiques de 1948, philosophe, essayiste, sociologue enseignant-chercheur à l'Université de Poitiers
Expression
L’expression « Se perdre entre Gaillac et Rabastens » est utilisée dans le Sud-Ouest de la France pour désigner l’état d’ébriété d’une personne. Cette maxime ancienne vient de Lisle-sur-Tarn, située entre les deux villes : on y disait que les gens ivres n'avaient pas su choisir entre les deux vins et avaient dû les redéguster à plusieurs reprises[67].
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Grifol, mot occitan désignant « fontaine ».
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Notes de type "Carte"
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
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- Carte IGN sous Géoportail
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- Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
- « Pierre Dalmond, un prêtre tarnais du diocèse d'Albi fonde l'Eglise Catholique qui est à Madagascar. », sur Tarn-Madagascar (consulté le ).
- « Histoire de Lisle-sur-Tarn », tarninfo.com (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- [Fournier 1891] Marcel Fournier, « Studium de Gaillac : XIVe siècle », dans Statuts et privilèges des universités françaises : Depuis leur fondation jusqu'en 1789, t. 2, Première partie :Moyen Âge, Paris, L. Larose et Forcel éditeurs, (lire en ligne), p. 745-746
- Alain Soriano, Guide historique des rues de Gaillac : Cité et faubourgs, Gaillac, Ed. Jisedit des Sept-Fontaines, , 144 p. (ISBN 978-2-9534928-0-4)
- p. 2.
- p. 3.
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- p. 116.
- p. 67.
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- p. 38.
- p. 89.
- p. 48.
- Alain Soriano et Bertrand de Viviès, Gaillac et les Gaillacois : Vingt siècles d'histoire, Albi, Edition GRAND SUD, , 128 p. (ISBN 2-908778-55-6)
- p. 76-78.
- p. 72-75.
- p. 79-81.
- Carte géologique de la France à 1/50 000 - Gaillac, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1971 (lire en ligne)
Articles connexes
- vignoble de Gaillac
- Liste des communes du Tarn
- Page sur la famille Thoéry
Liens externes
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