Cordes-sur-Ciel

Cordes-sur-Ciel (en occitan Còrdas d’Albigés, en français Cordes jusqu'en 1993) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Cordes.

Cordes-sur-Ciel

La cité médiévale de Cordes-sur-Ciel.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes du Cordais et du Causse
Maire
Mandat
Bernard Andrieu
2020-2026
Code postal 81170
Code commune 81069
Démographie
Gentilé Cordais
Population
municipale
828 hab. (2018 )
Densité 100 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 52″ nord, 1° 57′ 13″ est
Altitude Min. 159 m
Max. 320 m
Superficie 8,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cordes-sur-Ciel
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Cordes-sur-Ciel
Géolocalisation sur la carte : France
Cordes-sur-Ciel
Géolocalisation sur la carte : France
Cordes-sur-Ciel
Liens
Site web Site officiel

    Bastide construite en 1222 par le comte Raymond VII de Toulouse, haut lieu du catharisme, cette cité médiévale adapte ses rues tortueuses et ses maisons séculaires à un relief escarpé dominant la paisible vallée du Cérou. Site touristique fréquenté, Grand Site Occitanie, elle est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France. En 2014, ce village a été élu Village préféré des Français dans l'émission présentée par Stéphane Bern sur France 2.

    Géographie

    Localisation

    Cordes-sur-Ciel est située dans le nord-ouest du département du Tarn, dans la vallée du Cérou. La commune se trouve sur la route nationale 122 et sur la rive gauche du Cérou, un affluent de l'Aveyron, à 1 h 15 min environ de Toulouse, par la route.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    L'altitude de la commune varie entre 159 et 320 mètres[2]. Le village a donné son nom au plateau calcaire qu'il occupe, le plateau cordais.

    Hydrographie

    La rivière appelée le Cérou coule en contrebas du village.

    Voies de communication et transports

    Accès depuis la gare SNCF de Vindrac, située à 4,7 km par la D 600. Des taxis locaux prennent en charge les voyageurs à leur arrivée.

    La D 600 va de Vindrac à Albi. La D 922 relie Cordes-sur-Ciel à Gaillac où l'on peut rattraper l'A68 qui rejoint Toulouse.

    La ligne 707 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, la reliant à Albi et à Milhars.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 835 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montels », sur la commune de Montels, mise en service en 1996[8]et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 720,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[12] à 13,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Cordes-sur-Ciel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28 %), terres arables (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), zones urbanisées (5,8 %), forêts (1,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    À sa création, le village reçut le nom occitan médiéval de Còrdoa, vraisemblablement en référence à la ville de Cordoue[20]. En occitan moderne le nom est devenu Còrdas d’Albigés ou simplement Còrdas. En effet, il existait des ateliers de tannerie le long du Cérou et la ville espagnole de Cordoue était connue pour son artisanat du cuir. D'autres villages du Tarn font référence à des villes espagnoles, comme Pampelune, Cadix ou Valence.

    Lors de la Révolution française, la ville est rebaptisée Cordes-la-Montagne[2].

    En 1947, une journaliste romancière et poétesse, Jeanne Ramel-Cals, invente le nom de Cordes-sur-Ciel, le village évoquant la mer de nuages qui entoure la colline centrale à l'automne et au printemps. Le nom de la commune est changé officiellement en 1993 [21] par le ministre de l'Intérieur et futur maire de Cordes-sur-Ciel, Paul Quilès[20].

    Histoire

    Photo aérienne de Cordes-sur-Ciel.

    Avant la bastide

    L'histoire de Cordes précédant la bastide ne signifie pas une absence de peuplement. Des vestiges d'un château fort semblent avoir subsisté jusqu'au XVIIe siècle, témoin d'une occupation antérieure à la construction de la bastide. Toutefois, ce foyer de population est trop faible pour être le siège d'une paroisse[22]. À cette époque, il existe probablement des ateliers de travail du cuir au bord de la rivière Cérou[a 1].

    Lors de la croisade des Albigeois, Saint-Marcel est incendié par les croisés de Simon IV de Montfort[b 1].

    Construction de la bastide

    Porte de Rous sur la première enceinte du XIIIe siècle.

    Cette ville nouvelle s'inscrit dans le contexte de la fin des combats de la croisade des Albigeois. Elle a pour but de reloger des populations ayant tout perdu lors des destructions opérées par les chevauchées des croisés. Le comte de Toulouse veut repeupler les zones ravagées et accessoirement y favoriser le développement économique. Pour Charles Higounet, ces projets portent la marque de Doat Alaman, et de son fils Sicard qu'il surnomme bastidors. Ces gestionnaires de la fortune des comtes de Toulouse sont les initiateurs de cette politique de construction[23]. La bastide de Cordes constitue un verrou militaire au nord du comté de Toulouse et barre la vallée du Cérou.

    Les deux premières enceintes fortifiées sont bâties dans un délai de sept ans. En 1222, le comte de Toulouse Raymond VII octroie une charte de privilèges aux futurs habitants de la construction sur le lieu-dit « Puech de Mordagne »[22]. En 1229, date du traité de Paris, Cordes est signalé comme une des villes fortes de l'Albigeois[24]. Il est attesté que des habitations sont antérieures à la première enceinte[22].

    Des habitants du village voisin de Mouzieys-Panens participent à l'érection des murailles et au creusement des fossés. Une lecture des restes de remparts révèle que les premiers murs sont bâtis avec les pierres calcaires locales. Plus tard, des briques et des pierres de carrières plus lointaines sont utilisées : carrière de Corrompis dans la commune des Cabannes et grès rouge de Salles. Les murs ont probablement été construits par les habitants eux-mêmes : les parcelles comprenaient une maison donnant sur la rue, un petit jardin derrière, clos par un mur aveugle dont l'entretien est à la charge de l'habitant[22].

    Conformément au traité de Paris de 1229, Jeanne, fille unique de Raymond VII de Toulouse, épouse en 1241 Alphonse de Poitiers, frère du roi Louis IX. Le comté de Toulouse, jusqu'alors autonome, est rattaché à la couronne de France à la mort d’Alphonse II et de Jeanne en 1271. Jamais conquise, Cordes devient ainsi terre de France en 1370.

    Un atelier de tisserands occupé par des bons hommes hérétiques est attesté dès 1226 par des interrogatoires conservés de l'Inquisition. Il est probable que ce havre de paix ait attiré cette population, première victime du conflit qui s'achève. Une légende indique une révolte de la population contre une décision d'envoyer des cathares locaux au bûcher ayant abouti à la précipitation de trois inquisiteurs dans le puits de la halle. Charles Portal la dément, aucun texte antérieur au XVIIe siècle ne l'ayant reprise[a 2].

    Âge d'or

    Façades gothiques.

    Les artisans installés dans la nouvelle ville profitent de l'essor économique dû à une longue période de paix. Les familles s'enrichissent et d'artisanes, deviennent bourgeoises et marchandes. Ces familles décident alors de montrer leur richesse en signe de puissance et commence la construction de maisons gothiques. Ces bâtisses à architecture voisine réunissent atelier, entrepôt et magasin au rez-de-chaussée, habitation au premier étage et greniers au second étage. Une cour et des bâtiments annexes occupent l'arrière de la construction. Ces demeures confortables sont bâties entre la fin du XIIIe siècle et le milieu du XIVe siècle. Cette durée relativement courte donne une unité architecturale à la bastide, lui valant le surnom de « Cité aux Cent Ogives ». Son âge d'or dure du XIVe au XVIe siècle avec un maximum de 5 500 habitants[a 3].

    En 1321, Cordes doit faire une pénitence solennelle pour son opposition à l'inquisition de l'hérésie et à l'évêque d'Albi Bernard de Castanet à la fin du XIIIe et dans les premières années du XIVe siècle, époque où ses consuls avaient rejoint le mouvement de contestation emmené par le frère franciscain Bernard Délicieux. Les guerres de religions de la fin du XVIe siècle occasionnent peu de dommages à Cordes : elle est attaquée le 9 septembre 1568 par le baron de Paulin ; elle repousse l’assaut du vicomte Peyrole de Bruniquel, dans la nuit du 22 au 23 mai 1574.

    Prosper Mérimée, alors chargé par Napoléon III d'établir un inventaire du patrimoine architectural français, la visita. La cité s’éveilla à nouveau à partir du milieu du XXe siècle, lorsque des artistes la redécouvrirent.

    Albert Camus, après l’avoir visité dans les années 1950, disait « À Cordes, tout est beau, même le regret ». La cité est officiellement devenue « Cordes-sur-Ciel » en 1993.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Cordes vue depuis la ville-basse.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1954 1965 Jean Mariès    
    1965 1976 Emile Rouanet    
    1976 1995 Robert Ramond    
    mai 2020 Paul Quilès PS Ancien ministre, ancien député
    Président de la Communauté de communes
    mai 2020 En cours Bernard Andrieu[25]   Président de la Communauté de communes depuis 2020

    Politique de développement durable

    La commune a engagé dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[26].

    Jumelages

    Cordes-sur-Ciel est jumelée avec la ville de Kourou, en Guyane[27].

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Cordais et Cordaises.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29]. En 2018, la commune comptait 828 habitants[Note 4], en diminution de 11,91 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 3002 3032 4732 4252 6022 6682 7792 7272 925
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 9112 8472 7192 5362 3782 2072 0991 9951 860
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7981 8381 8221 6411 6301 2411 0861 1991 134
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 0981 1009671 0119329961 0121 0141 017
    2013 2018 - - - - - - -
    940828-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Cordes-sur-Ciel dispose d'une école primaire publique (192 élèves en 2013)[31] et d'un collège public[32].

    Manifestations culturelles et festivités

    Ménestrels devant l'église lors du festival annuel du Grand Fauconnier.

    Chaque année, le 14 juillet, a lieu le festival du grand fauconnier au cours duquel les passants assistent à des défilés en costume d'époque et des animations autour du Moyen Âge.

    Sports

    L'US Cordes est le club de football du village. Lors de la saison 2020-21 , l'USC évoluera au plus haut niveau départemental, le club ayant réalisé deux montées successives.[réf. nécessaire]

    Un club de tennis et de handball ainsi que de nombreuses animations égayent le village, danse, trail, vtt etc

    Économie

    La commune vit grâce au tourisme et aux artistes qui se sont installés dans les maisons du village.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Maison du Grand Veneur
    Puits d'une profondeur de 113 m

    Le village est entouré de quatre enceintes et de plusieurs portes comme la porte des Ormeaux, la porte de la Jane ou la porte de l'Horloge.

    Le village fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »[33].

    • Ce village est connu, entre autres, pour son puits de la halle qui fait plus de 100 mètres de profondeur (113,47 mètres).
    • La maison du Grand Veneur est une grande bâtisse de grès dont la façade a trois étages. C'est l'une des façades les plus sculptées du village. Le siège de la mairie est situé dans la maison Fonpeyrouse.
    • Le Monument du Souvenir, place de la Bride, chef-d'œuvre métallique de l'aquarelliste-peintre-forgeron-sculpteur et conteur occitan Jean Marc (1924-2008), né à Montans, qui avait son atelier dans la commune.
    • L'église Saint-Michel, de style gothique méridional, date en grande partie du XIIIe siècle, en dépit de remaniements au XVe siècle. Le clocher date du XIVe siècle. L'intérieur conserve des fresques d'inspiration Renaissance réalisées par le peintre Gayral de 1841 à 1844 et plusieurs tableaux datant de cette période (Saint Louis de Gonzagues en prière, Apothéose de saint Jacques...). L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1922[34]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[34].
    Couvent des capucins de Gaillac

    Couvent de 1660 situé chemin des Capucins, rue La Peyrade[37]. En 1826, il est mis à la disposition de la communauté des sœurs de Saint Joseph d'Oulias (Rhône). Depuis 1975, c'est le principal foyer de la communauté des Béatitudes, anciennement communauté du Lion de Juda et de l'Agneau Immolé. Le couvent des capucins est actuellement en vente.

    Musées

    • Cordes abrite le musée du sucre et du chocolat. Il regroupe une centaine de pièces d'Art réalisées exclusivement à base de Sucre sur des thèmes aussi divers que le Moyen Âge, la mythologie, les fleurs, la nature, les technologies ou encore les contes et légendes.
    • Le Musée Charles Portal art,histoire et patrimoine du pays cordais est installé à la porte des Ormeaux, édifice médiéval classé monument historique, typique de la construction militaire de Cordes. L'architecture cordaise y est expliquée. Des pièces historiques sont présentées (faucons sculptés, ancienne porte de la mairie du XVIe siècle, serrures ...), des films traitant de l'énigmatique puits de la halle (113 m de profondeur), des "mystères d'eaux" de la ville, de la broderie cordaise, du tissage ainsi que des diaporamas sur le "livre ferrat", l'église Saint Michel. Sont exposées des collections de Cordes et de sa région depuis la préhistoire jusqu'au XXe siècle: très belles pièces gallo-romaines, mérovingiennes et médiévales, fac-similés d'archives de l'histoire de la ville, mesures à grain, mais aussi une imposante machine à broder du XIX ème... De la terrasse, très belles vues sur l'ouest cordais et sur les vieilles rues. Il est géré par l'association de bénévoles, créée en 1904 :"Société des Amis du Vieux Cordes". Le musée a le label « Musée de France ».
    • La Maison du Grand Fauconnier (également classée Monument Historique) abrite le Musée d'Art Moderne et Contemporain, offrant une rencontre unique entre le patrimoine architectural historique et la création artistique. Abordant des styles et des mouvements divers, les collections du musée proposent un parcours à travers l'art au XXe siècle. On peut y admirer les œuvres d’Yves Brayer (1907-1990), un des plus importants peintres figuratifs du XXe siècle. Grâce à la donation du poète André Verdet, à la fois peintre, céramiste, philosophe, témoin et acteur de l'émergence de l'art moderne des années 1960, on y découvre également des œuvres de Picasso, Miró, Léger, Klee, Magnelli, Prévert, Arman, Appel, Kijno, Fromanger, Christo... accompagnés d'un buste en terre cuite de Cyril de La Patellière à l'effigie d'André Verdet modelé à son domicile de Saint-Paul-de-Vence en novembre 1999. Le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Cordes possède aussi la quasi-totalité de l'œuvre de Maurice Baskine (1905-1968), ancien membre du groupe surréaliste, des tableaux du Cordais Francis Meunier (1924- 1995), également membre du groupe surréaliste, et une quinzaine d’œuvres d’Aline Gagnaire (1922-1997), membre de l'Ouvroir de Peinture Potentielle (Oupeinpo).

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    « De gueules au château donjonné d'argent mouvant de la pointe, ouvert du champ et maçonné de sable, surmonté d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or »[38]

    Annexes

    Bibliographie

    • Cordes, dans Clément Compayré, Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais et l'ancien diocèse de Lavaur, imprimerie de M. Papailhiau, Albi, 1841, p. 389-406 (lire en ligne)
    • Charles Portal, Les origines de Cordes, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1893, p. 49-55 (lire en ligne)
    • Charles Portal, Cordes et l'inquisition, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1896, p. 61-80 (lire en ligne)
    • Baron de Rivières, État de la paroisse de Cordes en 1766, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1896, p. 180-190 (lire en ligne)
    • Charles Portal, Le puits de Cordes, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1901, p. 1-7 (lire en ligne)
    • Charles Portal, Histoire de la ville de Cordes, Tarn (1222-1799), à la librairie-papèterie Bosquet, Cordes, 1902 , 696p. (lire en ligne)
    • Charles Portal, Histoire de la Ville de Cordes, Privat, 3e édition, 1984, 716p.
    • Charles Portal, Cordes, dans Congrès archéologique de France. 92e session. Toulouse. 1929, dans Société française d'archéologie, Paris, 1930, p. 454-494 (lire en ligne)
    • Charles Portal, Cordes : Notice historique et archéologique, Société des amis du vieux Cordes, , 7e éd., 62 p.
    1. Cordes, p. 10.
    2. Cordes, p. 11 et 12.
    3. Cordes, p. 12.
    • Jeanne Ramel-Cals, Légendaire de Cordes-sur-Ciel, Fayard, 1947.
    • Claire Targuebayre, Cordes en Albigeois, préfacé par Albert Camus, 1950.
    • Simone Jacquemard, Le Funambule, Seuil, 1981.
    • Michèle Pradalier-Schlumberger, Cordes, dans Congrès archéologique de France. 140e session. Albigeois. 1982, Société française d'archéologie, Paris, 1984, p. 235-253
    • Simone Jacquemard, La Fête en éclats, Seuil, 1985.
    • Daniel Loddo, Entre Cordas e Gresinha, CORDAE / La Talvera, 1997.
    • Henri Bru, Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, Albi, Éditions Grand Sud, , 119 p. (ISBN 2-908778-48-3)
    • *Ils ont écrit Cordes..., catalogue de l'exposition, Jean-Gabriel Jonin, OMT, 2004. Cet ouvrage recense tous les auteurs qui ont écrit sur Cordes. On y trouve notamment, en plus des auteurs cités dans la bibliographie ci-dessus : Albert Camus, Jean Giono, Violette Leduc, Hector Malot, Prosper Mérimée, Lawrence d’Arabie
    • Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 249 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
      Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Cordes-sur-Ciel, pages 198 à 205** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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