Gare de Carmaux

La gare de Carmaux est une gare ferroviaire française de la ligne de Castelnaudary à Rodez, située sur le territoire de la commune de Carmaux dans le département du Tarn en région Occitanie.

Carmaux

Façade avant de la gare de Carmaux et son parvis rénové en 2017.
Localisation
Pays France
Commune Carmaux
Adresse Place Bir-Hakeim et de la France Libre
81400 Carmaux
Coordonnées géographiques 44° 02′ 55″ nord, 2° 09′ 07″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87615625
Services Intercités de nuit
TER Occitanie
Fret SNCF
Caractéristiques
Ligne(s) Castelnaudary à Rodez
Carmaux à Vindrac (HS)
Voies 3 (+ voies de service)
Quais 2
Transit annuel 104 870 voyageurs (2014)
Altitude 241 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Autocar liO 701711
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn

C'est une gare voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des Intercités de nuit et des trains express régionaux du réseau TER Occitanie.

Situation ferroviaire

Établie à 241 mètres d'altitude, la gare de Carmaux est située au point kilométrique 429,778 de la ligne de Castelnaudary à Rodez, entre les gares ouvertes d'Albi-Madeleine et de Tanus [1].

Ancienne gare de bifurcation, elle était également l'origine de la ligne de Carmaux à Vindrac fermée et déclassée depuis le 3 septembre 1953[2].

Histoire

Une première gare fut construite dans les années 1850, à l'initiative de la famille de Solages (alors propriétaires des mines de Carmaux), afin de résoudre les problèmes liés au transport du charbon. Les Solages obtinrent la concession de la ligne Albi-Carmaux en 1854. Le 9 novembre 1857, la gare de Carmaux accueillit le premier train de marchandises en direction d'Albi. Elle attira également de nouvelles industries, comme la verrerie Sainte-Clotilde (1862), située non loin d'elle.

La gare de Carmaux fut détruite par un incendie, puis reconstruite entre 1902 et 1905 (bâtiment actuel). Elle est constituée d'une ossature métallique, avec des murs en briques ornés par des fleurs en faïence.

Cette gare accueillit fréquemment Jean Jaurès, de retour de l'Assemblée nationale.

Le , le Centre Autorails de Carmaux reçoit le 1er autorail de la série X 2800 de la SNCF, l'X 2801. Le Centre Autorails de Carmaux est fermé en 1958 et ses autorails sont alors transférés à Toulouse.

En 2014, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 104 870 voyageurs[3].

Service des voyageurs

Accueil

Vue générale de la gare.

Desserte

La gare est desservie par des Intercités de nuit qui relient Paris-Austerlitz à Albi-Ville.

Carmaux est également desservie par des trains du réseau TER Occitanie qui relient Toulouse-Matabiau à Carmaux, terminus partiel de la ligne, certains trains étant prolongés jusqu'à Rodez. Le temps de trajet est d'environ 1 heure 15 à 1 heure 30 depuis Toulouse-Matabiau, et d'environ 1 heure depuis Rodez.

Régiolis B 83527 à gauche et X 2102 à droite à Carmaux le 26 août 2015.

Intermodalité

La gare est desservie par les lignes 701 et 711 du réseau régional liO (ex-Tarn'bus).

Service des marchandises

Cette gare est ouverte au service du fret[4] (train massif seulement).

Notes et références

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « (741+736) Tessionnières - Albi Rodez », p. 91.
  2. Journal Officiel de la République Française du 6 septembre 1953, p.7911.
  3. « Fréquentation en gares en 2014 – Carmaux », sur SNCF Open Data, traitement du 26 avril 2016 (onglet informations) (consulté le ).
  4. Site Fret SNCF : la gare de Carmaux.

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe


Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Paris-Austerlitz Rodez Intercités de nuit
(week-ends et fériés)
Albi-Madeleine Albi-Ville
Toulouse-Matabiau Albi-Madeleine TER Occitanie Terminus
ou Tanus
ou Naucelle
Terminus
ou Rodez
  • Portail du chemin de fer
  • Portail du Tarn
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.