Musée des Beaux-Arts de Gaillac

Le musée des Beaux-Arts de Gaillac, situé dans le château de Foucaud à Gaillac dans le Tarn depuis 1934, est un musée d'art français.

Labellisé « musée de France[1] », la municipalité l'a réaménagé en 1994 en proposant deux étages d'expositions permanentes et des espaces consacrés à des expositions temporaires.

Collections

Le musée conserve un fonds d'œuvres du peintre Firmin Salabert (1811-1895), élève d'Ingres, qui a donné à la ville ses tableaux. Le maire de Gaillac cherchant un lieu pour les exposer et après de longues tractations, l'achat du château de Foucaud est réalisé en 1903. D'autres artistes locaux y sont aussi visibles, comme Henri Loubat (1855-1926), Charles Escot (1834-1902), Raymond Tournon (père) (1870-1919), Raymond Tournon (fils) (1901-1975) et Joseph Espalioux (1921-1986). Le sculpteur Jules Pendariès (1863-1933) est exposé depuis peu[2]. Le musée de Gaillac a acquis depuis 2000 plusieurs huiles et dessins de Marie Bermond (1859-1941).

Le château d'Hutaud ou de Foucaud, façade ouest.

Horacio Ferrari, Griffoul (1610), fontaine en bronze.
Jean-Louis Jaley, Buste du général d'Hautpoul (1838).
Jules Pendariès, Aux champs, marbre.
Jules Pendariès, L'Enfant à l'anguille, bronze.
La perle et le chercheur, bronze.
Jules Pendariès, L'Entrave, bronze.
Jules Pendariès, L'Entrave, marbre.
Jules Pendariès, La muse et le poète, marbre.
Jules Pendariès, Buste d'enfant, marbre.
Jules Pendariès, Buste de Florence - Marbre
Jules Pendariès, La dame de Bruxelles - Marbre
Raymond Tournon, La Tour Pierre de Brens.

Expositions temporaires

2002 : Voyages romantiques en Languedoc.
2011 : Joseph Latour, dessins d'un peintre voyageur, de Toulouse en Espagne[3].
2012 : Jo Vargas[4].
2013 : Claude-Max Lochu.
2013 : Georges Rouault.

Notes et références

Au sens de la loi n^o 2002-5 du 4 janvier 2002 ; voir site du ministère de la Culture.
Alain Soriano et Bertrand de Viviès, Gaillac et les Gaillacois : Vingt siècles d'histoire, Albi, Éditions Grand Sud, décembre 2006, 128 p. (ISBN 2-908778-55-6) p. 76-78.
Joseph Latour, dessins d'un peintre voyageur de Toulouse en Espagne, catalogue du musée des Beaux-Arts de Gaillac.
« Gaillac. Jo Vargas ou l'insoutenable légèreté de l'être », La Dépêche du Midi, 6 octobre 2012.

Lien externe

« Musée des Beaux-Arts de Gaillac » sur ville-gaillac.fr.

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[1] Au sens de la loi n^o 2002-5 du 4 janvier 2002 ; voir site du ministère de la Culture.

[2] Alain Soriano et Bertrand de Viviès, Gaillac et les Gaillacois : Vingt siècles d'histoire, Albi, Éditions Grand Sud, décembre 2006, 128 p. (ISBN 2-908778-55-6) p. 76-78.

[3] Joseph Latour, dessins d'un peintre voyageur de Toulouse en Espagne, catalogue du musée des Beaux-Arts de Gaillac.

[4] « Gaillac. Jo Vargas ou l'insoutenable légèreté de l'être », La Dépêche du Midi, 6 octobre 2012.