Rabastens

Rabastens [ʁabastɑ̃s] est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie.

Ne doit pas être confondu avec Rabastens-de-Bigorre.

Rabastens

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
Maire
Mandat
Nicolas Géraud
2020-2026
Code postal 81800
Code commune 81220
Démographie
Gentilé Rabastinois, Rabastinoises
Population
municipale
5 666 hab. (2018 )
Densité 85 hab./km2
Population
agglomération
8 574 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 23″ nord, 1° 43′ 33″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 252 m
Superficie 66,29 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rabastens
(ville-centre)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vignobles et Bastides
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Rabastens
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Rabastens
Géolocalisation sur la carte : France
Rabastens
Géolocalisation sur la carte : France
Rabastens
Liens
Site web Site de la mairie de Rabastens

    Géographie

    Localisation

    Commune située sur le Tarn, entre Lisle-sur-Tarn et Saint-Sulpice-la-Pointe. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine de l'aire urbaine de Toulouse. Localisée dans le sud-ouest du département du Tarn, elle se situe à 36 km au nord-est de Toulouse et à 34 km au sud-ouest d'Albi[1].

    Carte de la commune de Rabastens et de ses proches communes.

    Communes limitrophes

    Rabastens est limitrophe de sept autres communes.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le Tarn et ses affluents l'Agout, le Ruisseau de Passe et le Rieu Vergnet.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune (6 629 hectares) en fait l'une des plus grandes du département. En 1834, le territoire est d'ailleurs amputé du hameau de Grazac qui est érigé en commune distincte.

    Voies routières

    Accès avec l'autoroute A68 et la route nationale 88.

    Voies ferroviaires

    La commune est desservie par la gare de Rabastens - Couffouleux. Celle-ci fait partie de la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac qui dessert Toulouse - Rodez via Albi, et Toulouse - Capdenac, via Tessonnières[3].

    Transports en commun

    La ligne 702 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Albi et à Saint-Sulpice-la-Pointe[4].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 744 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[5].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montans », sur la commune de Montans, mise en service en 1992[10]et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[11],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 753,9 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 32 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[14] à 13,8 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Rabastens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rabastens, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 8 494 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), zones urbanisées (4,4 %), cultures permanentes (3,4 %), forêts (2,6 %), eaux continentales[Note 5] (1,1 %), prairies (0,1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Rabastens en 1109, Rabastengcz en 1185. Il s'agit d'un anthroponyme germanique Ratgast (les Wisigoths occupaient la région au Ve siècle) suivi du suffixe d'appartenance -ing.

    Histoire

    Des origines antiques

    Mosaïque de la villa gallo-romaine de Las Peyras, Rabastens, musée du Pays rabastinois.

    Dès l'Antiquité, les coteaux de Rabastens ont été peuplés comme en témoignent les vestiges (découverts à km de la ville) d'une ville gallo-romaine à Las Peiras. Une première campagne de fouilles, menée en 1840 par Gustave de Clausade livre une mosaïque et des tambours de colonnes en marbre sculptés de scènes hippiques (ceux-ci sont actuellement exposés au Musée Saint-Raymond de Toulouse). Une deuxième campagne de fouilles dans les années 1970 livre une splendide mosaïque exposée depuis au musée du pays Rabastinois. Les noms en « ens », dans la toponymie, laissent supposer une origine et une consonance germanique, et même wisigothique. L'hypothèse la plus vraisemblable sur la naissance de Rabastens est la suivante : les habitants de la villa gallo-romaine se seraient réfugiés sur l'éperon rocheux constitué par le ruisseau appelé depuis le Rotavolp et le Tarn au moment de l'arrivée des Wisigoths et la destruction de la villa. Le refuge constitue petit à petit le premier castrum, quartier appelé aujourd'hui le Château. Le castrum permet de contrôler un gué sur la route de Toulouse-Lyon.

    La croisade des Albigeois

    Au début du XIIe siècle, la cité est dirigée par une co-seigneurie. La famille de Rabastens est proche des comtes de Toulouse : Raymond de Rabastens est évêque de Toulouse de 1200 à 1205 et Pierre Raymond fait partie du conseil de Raymond VI.

    En 1210, les co-seigneurs abandonnent leurs droits de justice au comte de Toulouse qui protège les habitants. Il leur attribue libertés et privilèges.

    Situé à proximité du Lauragais, épicentre du catharisme, Rabastens a la réputation d’être un « nid d’hérétiques ».

    La fidélité de Rabastens envers les comtes de Toulouse, surtout de Pelfort de Rabastens, va lui coûter cher. En application du traité de Paris de 1229, la cité est contrainte de détruire ses fortifications. La cité devient un consulat au cours de cette période.

    La prospérité

    Rond-point du centre-ville de Rabastens avec des tonneaux, hommage au vignoble de Gaillac.

    La paix revenue, Rabastens connaît une fin du XIIIe siècle prospère grâce à son vignoble, alors le plus vaste du Gaillacois. La qualité du vin de Rabastens est estimée. Les gabares, bateaux à fond plat, descendent le Tarn avec des tonneaux de Rabastens jusqu'à Bordeaux. À cette époque, l'urbanisme se développe selon le plan des « bastides ». La cité de Rabastens s'organise donc autour du Borg Meja (Bourg Moyen).

    L'église Notre-Dame du Bourg est édifiée entre 1230 et 1260 à l'initiative des moines bénédictins de Moissac, présents au prieuré au XIIe siècle. Elle comporte une vaste nef unique, rectangulaire, à quatre travées voûtées d'ogives et entièrement en briques selon le modèle de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. Au XIVe siècle, le prieur Bernard Latour décide d'ajouter à la nef un chœur polygonal. Étant située sur la route des pèlerinages du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle, l'église va s'embellir.

    La ville de Rabastens était une ville étape pour les pèlerins comme en témoignent l'hôpital Saint-Jacques et le patrimoine jacquaire de la ville.

    La guerre de Cent Ans

    Quelques années avant le début de la guerre de Cent Ans (1337), les pastoureaux s'en prennent aux communautés juives.

    En 1381, plusieurs milliers d'hommes sont massacrés dans les murs de Rabastens par Gaston Febus, comte de Foix et du Béarn. C'est cette vision qui aurait déclenché les révélations de Constance de Rabastens. Les ravages de la peste noire en 1348 vont s'ajouter à la guerre.

    La Renaissance (XVIe siècle)

    En 1450, c'est la fin de la guerre de Cent Ans. La culture du pastel, plante tinctoriale, permettant d'obtenir des bleus très stables, fait la prospérité de l'Albigeois et du Lauragais. Le pastel fait l'objet d'un commerce important en Europe et fait la fortune des négociants albigeois qui se font construire de beaux hôtels particuliers.

    L'indigo, plus économique, le remplace au XVIe siècle.

    En 1561, lors de la première guerre de religion, les protestants s'emparent de Rabastens et tuent plusieurs franciscains. Le massacre de la Saint-Barthélemy ( à Paris) se répète à Rabastens bien après le et des protestants sont massacrés le [25].

    Une épidémie de peste affaiblit la population en 1631. Pour isoler la ville, les pestiférés sont logés dans le faubourg de Murel, ou quartier des pestiférés.

    Au cours des siècles, les riches marchands ont gravi l'échelle sociale. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, ils deviennent « avocats et conseillers du roi » au Parlement de Toulouse et parfois capitouls. Ils sont anoblis et entretiennent ou construisent de riches demeures à Rabastens.

    Au début du XIXe siècle, Rabastens prend son aspect actuel : les fossés sont comblés progressivement pour constituer la promenade des Lices, un pont suspendu est construit sur le Tarn en 1835 et la façade de Notre-Dame du Bourg est achevée avec l'adjonction d'une deuxième tour.

    La tradition artisanale demeure avec les tisserands et cordonniers du Moyen Âge. Ils cèdent la place aux ébénistes et fabricants de meubles.

    La cave coopérative créée en 1953 dynamise l'économie de Rabastens.

    Époque contemporaine

    Un camp de rassemblement situé à 1 ou 2 kilomètres au nord de la ville a abrité des réfugiés polonais déportés de la Pologne en Alsace par les Allemands après la Libération. Plus de 270 personnes dont 150 enfants étaient logés dans une douzaine de baraques[26],[27],[28].

    Héraldique

    Les armes de Rabastens se blasonnent ainsi : Tiercé en fasce : au premier d'azur à trois fleurs de lys d'or, au deuxième de gueules à la croix cléchée vidée et pommetée de douze pièces d'or, au troisième de sable à trois raves d'argent.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[29],[30].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

    En 2018, la commune comptait 5 666 habitants[Note 6], en augmentation de 7,11 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 9306 0766 3306 8726 9665 6775 7945 4265 551
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 4195 4415 3915 3175 1615 0934 9854 7884 821
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 5934 5534 2493 6223 8583 8663 8193 8924 012
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    4 1334 3074 1823 8063 8254 1764 6214 9655 394
    2018 - - - - - - - -
    5 666--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
    Rang de la commune dans le département 12 12 12 12 12 12 12 12
    Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

    Enseignement

    Rabastens fait partie de l'académie de Toulouse (Zone C).

    La ville compte quatre établissements scolaires[39] :

    • Deux écoles primaires : l'école primaire publique Elie Aymeric aujourd’hui Las Peyras[40]et l'école primaire privée Puységur la Fite[41] ;
    • Deux collèges : le collège public Gambetta[42] et le collège privé Puységur[41].

    Santé

    Maison de retraite type EHPAD[43], centre médical[44],

    Culture et festivités

    Rabastens accueille deux marchés tous les samedis et les mardis matins, centre de loisirs, cinéma, médiathèque, camping,

    Sports

    14e étape du Tour de France 2017, dojo, rugby à XV, boulodrome, gymnase, piscine,

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Gaillac Graulhet Agglomération[45].

    Culture locale et patrimoine

    Culture locale

    Paul Prouho, Une Rabastinoise avec “Lo Nébadis”, Rabastens, musée du Pays rabastinois.

    Jusqu'au début du XXe siècle, une coiffe spécifique dite Lo Nébalis (littéralement « l’enneigé ») était portée par les femmes du pays. Le peintre Paul Prouho en a fixé l'image dans un tableau conservé au musée du Pays rabastinois.

    Lieux et monuments

    • Hôtel de ville, ancien prieuré. Tourelle du XVIe siècle. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques[46].
    • Hôtel de Lafite : hôtel particulier du XVIIe siècle de la famille La Fite de Pelleporc de Gourdas. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historique[47]. Aujourdhui musée du pays Rabastinois.
    • Hôtel de Rolland : fortin crénelé avec une tour, agrandi en 1575, puis aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques[48].
    • Maison de la place Mont-del-Pa (XVIe siècle). Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques[49].
    • Le Monument aux morts. La statue en bronze, œuvre du sculpteur toulousain Henri-Raphaël Moncassin, est inaugurée le [50]. Le projet en plâtre du monument, décrit par le sculpteur comme « Le Héros, soldat qui tombe et meurt pour la victoire du droit et de l'humanité » est présenté au Salon des artistes français de 1920[51].
    • Le Monument à Auger Galhard.
    • Hôtel de la Castagne (actuelle école libre Puységur) : ancien hôtel particulier du comte Louis Pierre de Chastenet de Puységur.
    • La Halle : ancien marché couvert dans un bâtiment du XIXe siècle reconverti en salle de spectacle et d’exposition gérée par l’Association 7e art pour tous.
    • Le pigeonnier, situé à la sortie de la ville, le long de la route de Saurs. Entouré d'un parc, l'endroit est localement appelé le Pigo.
    • Le pont de Rabastens, Le pont actuel relie la ville à la commune voisine de Coufouleux. Pont en arc avec tablier supérieur, construit de 1922 à 1924, en maçonnerie et béton armé. Largeur de 7,20 m, pour une longueur des travées de 2 × 55 m et une hauteur de l'arc de 26 m[52].

    Avant les années 1920, il existait un pont suspendu dont le peintre Paul Prouho a laissé un tableau conservé au musée du Pays rabastinois.

    Églises

    La commune, vu son étendue, regroupe de nombreuses paroisses de l'ancien régime, dont certaines ont aujourd'hui disparu :

    • Église Notre-Dame-du-Bourg, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, halte sur les chemins de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Haut lieu du patrimoine jacquaire, l'église renferme des fresques qui illustrent différents épisodes de la vie, réelle ou légendaire, de Jacques le Majeur. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1899[53]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[53].
    • Église Saint-Pierre-des-Blancs (ou des Pénitent-blancs), église construite de 1893 à 1896 à l'emplacement d'une chapelle du XVIIe siècle, appartenant avant la Révolution à la Confrérie des Pénitents Blancs. L'église est désacralisée et elle est maintenant utilisée comme lieu d'expositions. Le Portail occidental a été inscrit au titre des monuments historiques en 1960[54]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[54].
    • L'église Saint-Jean de Puycheval.
    • Église Saint-Georges de Saint-Géry.
    • Église Saint-André de Mareux - les Massiers.
    • Chapelle de l'école Sainte-Anne de Saint-Géry.
    • Chapelle Saint-Médard de Saint-Médard.
    • Chapelle Saint-Michel de Rabastens.
    • Église Saint-Martin de Guiddal de Rabastens.
    • Église Saint-Salvy de Saint-Salvy-de-Belmontet (ou de la Recoste).
    • Église Saint-Symphorien de Ladin.
    • Église Saint-Pierre de Vertus.
    • Église Saint-Pierre de Saint-Caprais.
    • Église Saint-Pierre de Raust.
    • Église Notre-Dame du château.
    • Église Saint-Amans de Pratméja.
    • Église Saint-Genest de Lauzefan.
    • Église Saint-Jean de Blonac.
    • Église Saint-Martin (Saint-Étienne) de Teyssode.
    • Église Saint-Martin de Mours.
    • Église Saint-Massal (annexe de Raust).
    • Église Saint-Robert des Filles.
    • Église Saint-Georges de Mézerac.
    • Église Notre-Dame de la Recoste.

    ainsi que les paroisses de l'actuelle commune de Grazac.

    Personnalités liées à la commune

    Expression

    L'expression « Se perdre entre Gaillac et Rabastens » est utilisée dans le Sud-Ouest de la France pour désigner l’état d’ébriété d’une personne[réf. nécessaire].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Elie-A. Rossignol, Monographies communales ou Étude statistique, historique et monumentale du département du Tarn. Tome IV, Canton de Rabastens, Toulouse, Delboy, 1864
    • Raymond Picou, Aperçus préhistoriques sur Rabastens, sa région et le menhir de Vieux en Albigeois, 1924
    • L'Écho de Rabastens, organe des veillées rabastinoises, 1948-
    • Robert Cabié, Le Carmel de Rabastens, 1994

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. « Infos, distance et photos de Rabastens », sur www.voldoiseau.com (consulté le ).
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. « Gare de Rabastens - Couffouleux », sur ter.sncf.com (consulté le ).
    4. « Documents - Site web de la région Occitanie » (consulté le ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station météofrance Montans - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Rabastens et Montans », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météofrance Montans - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Rabastens et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Rabastens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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