Château de la Castagne

Le château de la Castagne est édifié dans le courant du XVI^e siècle[5], et appartient alors à la famille Delherm[1]. En 1621, après le siège de Montauban, le duc Henri II de Montmorency, gouverneur du Languedoc, séjourne quelques semaines au château. Malade, il y est guérit[3]. En 1639, la grande bâtisse appartient à Pierre Desplats, baron de Gragnague et cousin éloigné de la famille Delherm, président à mortier du parlement de Toulouse. C'est lui qui demande la mise en vente des domaines royaux de Rabastens, au même titre que dans bien d'autres villes du Languedoc, au nom d'un édit de mars 1639[6].

Le château de la Castagne est ensuite acquis par Yves d'Alègre (1653 - 1733), maréchal de France, qui le transmet à sa fille, Marie-Marguerite comtesse de Rupelmonde. En 1739, il est racheté par la famille de Chastenet de Puységur, qui le conservera jusqu'au début du XX^e siècle[1]. Dans le même temps, la puissante bâtisse est grandement remaniée, pour ne pas dire reconstruite, au cours de ce XVIII^e siècle[2]. Louis-Pierre de Chastenet de Puységur, comte et secrétaire d'État de la Guerre y l'habite d'ailleurs (1727 - 1807). Sous la Révolution française, le château est réquisitionné quelque temps, et sert alors de prison, avant d'être rendu à ses propriétaires. En 1900, un certain Joseph Lauzeral acquiert la demeure, pour en faire un couvent. Sa sœur, Bathilde Lauzeral, y implante alors une communauté de l'ordre du Carmel.

Néanmoins, le 15 septembre 1977, un contrat d'association avec l’État est signé, pour la création d'un ensemble scolaire privé, réunissant une école et un collège, ainsi que près de 200 élèves. Il a été rénové en 2009[1].