Bischwiller

Bischwiller [biʃvilɛr] (en allemand Bischweiler) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Bischwihr.

Bischwiller
Bischweiler

La Laub, ancienne mairie (XVIIe siècle).

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Haguenau-Wissembourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Haguenau
Maire
Mandat
Jean-Lucien Netzer
2020-2026
Code postal 67240
Code commune 67046
Démographie
Gentilé Bischwillerois [1]
Population
municipale
12 615 hab. (2018 )
Densité 731 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 04″ nord, 7° 51′ 36″ est
Altitude Min. 123 m
Max. 147 m
Superficie 17,25 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Haguenau
(banlieue)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bischwiller
(bureau centralisateur)
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Bischwiller
Bischweiler
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Bischwiller
Bischweiler
Géolocalisation sur la carte : France
Bischwiller
Bischweiler
Géolocalisation sur la carte : France
Bischwiller
Bischweiler
Liens
Site web www.bischwiller.com

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    Localisation

    Bischwiller est une petite ville du Nord-Est de la France située à 21,6 km au nord de Strasbourg et à km à l'ouest du Rhin et donc de l'Allemagne. Au niveau départemental, les villes les plus proches sont Haguenau (8,1 km au nord-ouest), Brumath (11,7 km au sud-ouest) et Saverne (36,8 km à l'ouest)[2].

    Communes limitrophes

    Haguenau Kaltenhouse Oberhoffen-sur-Moder
    Marienthal (annexe de Haguenau) N Rohrwiller
    O    Bischwiller    E
    S
    Gries Herrlisheim, Offendorf

    Hydrographie

    Le territoire communal de Bischwiller, est situé à moins de dix kilomètres du Rhin dans une zone de prés inondables connue sous la dénomination de ried. Ce lieu a été modelé par les divagations du fleuve dans sa zone d'épandage, avant sa canalisation. Le terme ried dérive du mot alémanique « Rieth » et signifie jonc ou roseau.

    La Moder, un affluent du Rhin, traverse la ville. Outre cette rivière, d'autres cours d'eau, certes d'importance moindre, sillonnent le territoire de Bischwiller. Parmi les plus notables on peut citer trois affluents de la Moder, le Rothbaechel, l'Erlengraben et le Waschgraben. Concernant ce dernier ruisseau, deux de ses confluents sont le Weihergraben et le Schnuchgraben.

    Transports

    Bischwiller est située sur les lignes ferroviaires Strasbourg - Haguenau - Wissembourg et Strasbourg - Haguenau - Niederbronn-les-Bains du TER Alsace, permettant de gagner Strasbourg en une vingtaine de minutes et Haguenau en une dizaine de minutes, avec au minimum deux allers-retours par heure.

    Urbanisme

    Typologie

    Bischwiller est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Haguenau, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[6] et 59 108 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57 %), zones urbanisées (15,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9 %), eaux continentales[Note 3] (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), forêts (2,4 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Morphologie urbaine

    Bischwiller et ses environs au XVIIIe siècle.

    Bischwiller s'est développée autour de deux noyaux originels ; le centre-ville actuel et le hameau de Hanhoffen. Le centre-ville de Bischwiller constitue un des plus anciens quartiers de l'actuelle cité. Cette zone urbaine s'est développée au sud du ruisseau Rothbaechel, non loin de son point de confluence avec la rivière Moder. Pour échapper aux crues de la Moder, les premières habitations ont été érigées vers le XIIe siècle sur une butte dénommée Luhberg. Une première Maison communale, incendiée et détruite en 1636, se dressait dans un îlot urbain triangulaire formé par les trois rues de la Couronne, de la Grange et de Rohrwiller[a 1]. Éloignée des premières habitations et située sur une autre butte, l'église paroissiale fut construite au nord du ruisseau Rothbaechel. Après la guerre de Trente Ans et l'arrivée de Huguenots français à Bischwiller, la cité se développe vers l'ouest. Durant le XIXe siècle, Bischwiller s'étale vers le nord et le sud. Cette tendance se poursuit durant le XXe siècle. C'est ainsi que le hameau de Hanhoffen est entièrement intégré dans le tissu urbain bischwillerois avec la construction de logements ouvriers puis de lotissements (quartier Rebgarten).

    Logement

    En 2007, Bischwiller compte 4 508 logements dont 4 224 résidences principales, 282 logements vacants et 2 résidences secondaires. Sur cet ensemble, 2 405 sont des maisons (53,4 %) et 2 100 sont des appartements (46,6 %). Sur les 4 224 résidences principales, 37,8 % sont des cinq pièces ou plus ; 26,0 % sont des 4 pièces et 24,9 % sont des 3 pièces. Par rapport à son environnement proche, le parc bischwillerois des résidences principales est plus anciens. Ainsi, près de 40 % des résidences ont été construites avant 1949 à Bischwiller contre seulement 29 % au niveau au niveau régional.

    Évolution du nombre de logements[13]
    Localitéannée 1968année 1975année 1982année 1990année 1999année 2007
    Bischwiller2 6123 1403 4573 6294 1054 508
    augmentation par rapport au recensement précédent-+528+317+172+476+403
    Les résidences principales en 2007 selon la période de construction[13]
    PériodeAlsaceBas-RhinCantonBischwiller
    avant 194929,3 %28,6 %26,5 %39,7 %
    1949-197430,1 %29,8 %27,8 %25,3 %
    1975-198921,4 %22,2 %22,4 %21,1 %
    1990-200419,2 %19,5 %23,3 %13,9 %

    Toponymie

    Le toponyme Bischwiller apparaît au Moyen Âge sous les formes anciennes de Bischoviswiler en 1236[14] et de Bischofswiller[15]. À la même époque, sa forme traduite en latin médiéval ecclésiastique est Episcopi villa[15], calque approximatif de la forme germanique.

    Il s'agit d'une formation de type alémanique composée des éléments Bischof « évêque » et Willer « hameau » (cf. allemand Weiler < bas-latin villare)

    -willer faisait sans doute référence à la métairie fondée par Conrad II de Hunebourg, évêque de Strasbourg de 1190 à 1202. Bischweiler fut l'appellation officielle de la cité lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine au Deuxième Reich allemand entre 1871 et 1918 puis lors de l'occupation nazie entre 1940 et 1944[16].

    Histoire

    XVIIIe siècle

    Au XVIIIe siècle, l'historien alsacien Jean-Daniel Schoepflin (1694-1771) décrit la ville comme suit :

    « Bischwiller, (...), est un bourg très florissant sur la Moder, entre Drusenheim et Haguenau. Il compte vingt-quatre rues et quatre cent quatre-vingts feux ; il est divisé en cinq quartiers nommés : le premier, Schloss und Kirchviertel ; le second, das teitische Dorf, c'est le plus ancien ; le troisième, das welsche Dorf ; le quatrième, das Vorstœttel ; ces deux derniers ont été bâtis, vers 1620, par les Phalsbourgeois qui sont venus s'y établir ; le cinquième, das neite Gassviertel, a commencé à être bâti en 1708[17]. »

    En suivant cet auteur, il faut donc comprendre qu'en son temps, Bischwiller est divisée en cinq quartiers. Les plus anciens quartiers sont le quartier de l'église et du château avec le village allemand. À ce noyau originel se sont rajoutés au XVIIe siècle, vers l'ouest, le village français et le faubourg, bâtis par des réfugiés huguenots francophones ; puis au début du XVIIIe siècle, le quartier de la nouvelle rue (actuelle rue Clemenceau).

    Premières manufactures (1815-1842)

    L'instabilité politique et militaire des dernières années de l'Empire napoléonien furent néfastes aux activités textiles bischwilleroises. Pour pouvoir se maintenir des drapiers et des investisseurs regroupèrent leurs capitaux et créèrent les premières manufactures de la cité ; telles la Leroy et Compagnie, la Goulden et Compagnie ou la Heusch et Weiss. En 1818, cette dernière fit fonctionner 18 métiers à tisser[a 2].

    Ces premières entreprises introduisirent le machinisme. En 1810, la maison Goulden équipa ainsi sa filature d'une machine à carder la laine de type Douglas. Ces équipements permirent de réduire la main-d'œuvre et les coûts de fabrication. Deux hommes sur une épailleuse remplaçaient le labeur manuel de près de quarante ouvriers[a 3]. Le dynamisme de ces entrepreneurs fit que la vente de draps passa de 1 million de francs en 1815 à 2,6 millions en 1840. Si en 1818, on compta trente-cinq fabricants, en 1840, on en recensa soixante-quatre dont la spécialité était le drap lourd teinté en noir[18].

    Âge d'or du textile bischwillerois (1842-1870)

    En 1842, le fabricant Kunzer fut le premier à Bischwiller à s'équiper d'une machine à vapeur en remplacement d'un manège à bœufs ou à chevaux. Par la suite d'autres manufactures franchirent ce cap ; Ruef et Picard en 1842, Bourguignon-Schwebel en 1843, Pierson en 1848, Voelckel et Kablé en 1853, etc. Cette nouvelle énergie permit la diversification des activités industrielles. Ainsi les ateliers de tissage s'augmentèrent de filatures, de foulons et de teintureries. La production de drap grossier s'augmenta d'autres produits tels les zéphirs, les amazones ou les satins-laine. Avec le développement des affaires, ces activités textiles essaimèrent dans d'autres localités proche de Bischwiller, à Weyersheim, à Drusenheim, à Haguenau. En 1855, ce commerce profita de l'ouverture de la voie de chemin de fer Haguenau - Strasbourg. À Bischwiller, la population doubla en moins de trente ans pour passer de 5 721 habitants en 1841 à 11 500 en 1869. En 1870, près de 5 000 ouvriers dont 2 000 tisserands travaillaient dans les entreprises de Bischwiller. Pour répondre au besoin de main-d'œuvre, 2 200 ouvriers arrivaient chaque matin des villages voisins ; d'autres émigrèrent depuis l'Allemagne (Bade, Wurtemberg, Palatinat)[a 4].

    La guerre de 1870-1871

    Assaut prussien le 6 août 1870 lors de la bataille de Frœschwiller-Wœrth.

    Bischwiller ne fut pas directement touchée par les opérations militaires. Les plus proches batailles eurent lieu vingt-deux kilomètres plus au nord à Frœschwiller et à Wœrth lors de la bataille dite de Reichshoffen du 6 août 1870. Cette bataille se solda par la déroute des troupes françaises. De nombreux blessés furent évacués vers Bischwiller. L'hôpital local, inauguré au printemps de l'année 1870, ne comptait alors que trente lits. Pourtant près de 650 blessés arrivèrent. Sur ce total, 128 décédèrent et furent portés en terre en ville[c 1]. Plus tard, deux monuments, un français et un allemand, furent édifiés au cimetière pour leur rendre hommage[c 2].

    Les premières troupes allemandes (un bataillon de dragons badois) arrivèrent en ville le 12 août 1870. Mais en tout près de 4 000 soldats allemands durent être logés chez les habitants. En plus de cet accueil forcé, vivres et fourrages furent réquisitionnés et la municipalité dut payer une lourde contribution de guerre. Mais au bout du compte le sort de Bischwiller fut nettement plus enviable que celui de Strasbourg, à 25 kilomètres au sud, qui fut assiégée et bombardée pendant près de quarante-cinq jours en août et en septembre 1870[a 5].

    Bischwiller, une ville exsangue (1870-1885)

    L'annexion de l'Alsace-Lorraine au Deuxième Reich allemand fit connaître à Bischwiller des années difficiles du point de vue socio-économique. L'industrie locale, essentiellement textile et lainière, très adaptée au goût et au marché intérieur français, se trouva en 1871 coupée de ses principaux débouchés. L'industrie bischwilleroise dut d'un coup faire face à deux difficultés. Premièrement s'intégrer au marché allemand, saturé et plus compétitif et deuxièmement abandonner brutalement le marché français du fait de droits de douanes excessifs sur les produits exportés ; 5 % en 1871 puis 10 % en 1873[a 6].

    Elbeuf vers 1905.

    Près d'un tiers des Bischwillerois refusèrent la domination allemande. Les premiers à partir furent les optants qui profitèrent d'une clause du traité de Francfort valable jusqu'en 1872. Cette modalité autorisait les Alsaciens-Lorrains à pouvoir conserver la nationalité française mais sous condition de s'installer en France ; 1 023 Bischwillerois optèrent pour la nationalité française et quittèrent la ville dès les premières années de l'annexion. Mais cet exode se poursuivit les années suivantes sous la forme de l'immigration. Parmi les optants figurèrent 33 familles de fabricants, 42 familles d'artisans, 14 familles de négociants et 16 familles de commerçants. Mais le plus gros de la cohorte des optants furent des personnes appartenant à des classes sociales plus modestes ; 147 familles ouvrières, 13 familles de journaliers, 16 familles de commis, 5 familles de domestiques et 13 familles de retraités[19].

    La majeure partie des industriels et artisans de Bischwiller choisirent cet exode. Ils furent suivis par bon nombre de leurs ouvriers. Ainsi entre 1870 et 1874, environ 4 000 Bischwillerois quittèrent leur région d'origine. Plus de 2 000 d'entre eux s'installèrent à Elbeuf en Normandie ; les autres lieux d'installations furent Vire, Sedan, Roubaix, Tourcoing et Reims[a 7].

    Ampleur de l'exode économique[20]
    -18691874
    Population11 5007 700
    Naissances469287
    Nombre de fabricants9621
    Nombre d'ouvriers5 0001 800
    Nombre de métiers à tisser2 000650
    Assortiments de filature14055
    Nombre de broches56 00022 000
    Chiffre d'affaires de la draperie en millions de francs18 à 205 à 6
    Expédition de marchandises fabriquées1 117 206 kg400 000 kg
    Évolution de la situation locale
    Usine à Bischwiller le long de la rivière Moder avant la Première Guerre mondiale.

    Bischwiller connu une dramatique hémorragie du point de vue de sa population jusqu'en 1885. En 1869, la population fut estimée à 11 500 habitants. Quelques années plus tard, du fait de la fuite des entreprises du textile et de ses employés, il ne resta plus que 6 815 Bischwillerois ; soit une baisse de près de 40 %. À partir des années 1880, l'économie locale commença à se remettre de ce choc. Plusieurs entreprises s'installèrent à Bischwiller comme la cartoucherie Walbinger-Meuschel en 1882, la fonderie Pulfermuller en 1883 ou la savonnerie Hirtler en 1886. En 1885, la Nouvelle Manufacture de Draps s'installa dans les locaux déserté de l'entreprise Blin, cette dernière ayant migré vers Elbeuf en Normandie. Le retour de l'activité économique marqua aussi le retour d'une nouvelle population ouvrière. Ainsi, en 1910 put-on compter 8 149 Bischwillerois[a 8]. Les autorités impériales allemandes afin de marquer davantage leur présence, construisirent d'imposants édifices comme la Poste en 1896[c 3], le Tribunal cantonal en 1899[c 4] et plusieurs casernes en 1889 et en 1913[c 5].

    Société Alsacienne de Filature et Tissage de Jute et Vestra

    Créée en 1883 par un groupe d'actionnaires, la Société Alsacienne de Filature et Tissage de Jute (ou plus simplement la Jute) fut l'entreprise qui marqua le plus le renouveau économique de Bischwiller. Ses premiers locaux, situés rue Rampont, prirent le relais de ce qui fut avant 1870 la filature Bertrand et Mannhardt. Par la suite, la Jute devint le principal employeur de la ville. À son apogée, plus de 1 000 ouvriers s'y affairaient dans la production de toiles d'emballage (filés et toiles de jute), de ficelles et de tapis. Un service de location permettait à ses clients le transport du houblon, des pommes de terre, du plâtre et du ciment. Installée dans l'actuelle rue Joffre à partir de 1887, le développement de ses activités l'obligea à accroitre ses locaux en 1896, 1900, 1905, 1912 et 1924[c 6]. La direction pratiqua une politique paternaliste envers ses employés avec la mise en place d'une garderie d'enfants, d'un dispensaire de soins, d'un foyer récréatif, d'une chapelle catholique pour ses employées d'origine polonaise, d'une coopérative, d'une caisse d'épargne, etc. Aux abords de l'usine, les familles ouvrières logeaient dans une cité composée de maisonnettes[a 9].

    En 1961, les actionnaires de la Société Alsacienne de Filature et Tissage de Jute décident, face à une conjoncture difficile, de cesser toute activité et de liquider leur entreprise. L'importante surface industrielle qu'occupait cette activité est reprise en 1962 par Vestra une entreprise textile strasbourgeoise. Les vêtements pour homme fabriqués à Bischwiller par Vestra portèrent des griffes connues comme Torrente ou Cacharel. Durant les Trente Glorieuses, cette manufacture de vêtement devint le principal employeur local. Dès 1962, on compta 859 postes de travail puis plus de 1 000 en 1986. Les deux dernières décennies du XXe siècle firent voir aux entreprises alsaciennes du textile des heures sombres du fait de la mondialisation ; des pays comme la Chine ou la Tunisie se montrant plus compétitifs en matière de coût de production. Pour survivre Vestra-Union se désengagea de la fabrication et se concentra sur le négoce. Ses usines de Bischwiller (la plus importante) et de Mertzwiller devinrent clientes du groupe Vestra-Union sous le nom de Alsavet. Mais elles fermèrent définitivement leurs portes durant l'année 2002 ; 565 personnes se retrouvèrent sans emploi dont 95 % de femmes.

    Les locaux d' Alsavet à Bischwiller furent repris en 2003 par la communauté de communes de Bischwiller et environs. La friche industrielle fut ensuite transformée en un parc d'activités économiques baptisé « Les Couturiers » pour de petites et moyennes entreprises des secteurs de l'artisanat et du tertiaire (21 entreprises pour 100 emplois en 2010).

    La 2e Guerre mondiale

    Première commune non évacuée sur la ligne du Rhin, Bischwiller devint dès la déclaration de guerre, une ville de garnison. Ainsi, au début des hostilités (pendant la drôle de guerre), des troupes de chasseurs, d'infanterie, de dragons et d'artillerie cantonnèrent à Bischwiller, étant logées soit chez l'habitant, soit dans des bâtiments publics ou encore dans des usines disponibles. Tout autour de la cité, furent implantées des pièces d'artillerie.

    Le 02/04/40, Louis Loeffler fut destitué de ses fonctions de maire en raison de son appartenance au parti communiste. Mr Rinckenberger (membre du conseil municipal) fut alors appelé par le préfet à le remplacer.

    Quand, en 1940, les Allemands tirèrent des obus depuis la région d'Oberkirch, il y eut des dégâts importants dans le quartier de la gare. Les autorités militaires françaises firent, de leur côté, sauter les deux ponts de la Moder (17 juin). Peu avant l'armistice du 22 juin 1940, il fut question d'évacuer Bischwiller mais cela ne se fit pas car les autorités locales s'y opposèrent. Pourtant les habitants restèrent sans protection après le départ des troupes françaises.

    Après la défaite de la France, l'Alsace-Lorraine fut annexée au IIIe Reich et Bischwiller fut occupée par les Allemands du 21 juin 1940 au 9 décembre 1944. L'entrée officielle de l'armée allemande dans la ville eut lieu le 23 juin 1940 et fut suivie de la venue d'un ministre allemand. Alfred Rinckenberger céda alors sa place de maire au Dr Doll (qui avait été jusque-là Burgenmeister d'Oberkirch). Le 1er janvier 1941, celui-ci fut remplacé par le Dr Liewer, qui administra pendant quatre ans Bischwiller en appliquant les principes du parti national-socialiste.

    Bischwiller ne fut pas épargnée par les bombardements car dans la nuit du 4 au 5 mai 1942 une attaque aérienne par bombes incendiaires endommagea l'église catholique et son quartier.

    En novembre 1944, Leclerc ayant libéré Strasbourg et le 6e groupe d'armées franco-américain ayant franchi les Vosges, le front s'étendit inexorablement vers le nord et se stabilisa entre la Moder et la forêt de Haguenau. Situé en plein feu, Bischwiller subit des tirs intenses et des violents bombardements de l'artillerie. Cela a provoqué de nombreux dégâts et pendant que la bataille faisait rage, les habitants se terraient dans les abris et les caves.

    Le 9 décembre 1944, sous les tirs continus des allemands, Bischwiller fut reprise à l’ennemi par les troupes américaines. Alfred Rinckenberger fut alors reconduit dans ses fonctions à la mairie mais il démissionna le 11 janvier au profit de Pierre Klein.

    Mais le 3 janvier 1945 une nouvelle offensive fut lancée par la Wehrmacht, qui a de nouveau franchi le Rhin à Gambsheim. De plus, les blindés du 39e Panzer Korps  " foncèrent" du nord vers Bischwiller, provoquant un repli stratégique américain derrière la Moder. Sur l’ordre du général  de Gaulle, les forces de la 1re armée française du général  de Lattre de Tassigny s’approchèrent  pour relever les américains.

    Le 22 février, le capitaine Sauveur Chérifi avec son bataillon du 4e régiment des tirailleurs tunisiens, entra à Bischwiller par la rue de Strasbourg pour aller nettoyer le secteur d’Oberhoffen.

    Le 15 mars, le général de Monsabert, (commandant du 2e corps d’armée), dirigea du haut du château d’eau, la dernière attaque. Dans ce but, il envoya en renfort la 3e division d’infanterie algérienne, (commandée par le Général  Guillaume) et les goumiers de deux groupes de tabors marocains. La bataille de la Moder s’acheva par deux jours de combats sanglants contre l’ultime résistance allemande.

    Finalement, le cauchemar se terminait le 16 mars 1945. Encore une fois les duels d’artillerie avaient lourdement frappé l’agglomération (surtout  dans sa partie nord). La ville, qui était sinistrée à plus d’un tiers, se trouvait dans un état lamentable.et les victimes (civiles et militaires) étaient au nombre de 280[21].

    La période 1959-1989 : la renaissance

    Paul Kauss est élu maire en 1959. Préconisant un programme de redressement et d'innovation dans de nombreux domaines[21], il a de grands projets afin de diversifier le tissu industriel de la ville. Il a aussi des priorités dans les domaines de la construction, de l’aménagement urbain et de la scolarisation. Pour y arriver, Paul Kauss mis toute son énergie au service des intérêts de Bischwiller et des Bischwillerois. D'ailleurs il jouissait de la confiance générale de la population et il fût élu et réélu à la mairie mais aussi au conseil général et au Sénat[22].mEn concertation avec le Conseil municipal, des plans décennaux ont été élaborés et ils ont permis, non seulement de mener une politique continue mais aussi d’élaborer des prospectives financières sur le long terme. "Ces plans représentaient un contrat moral entre la municipalité et les Bischwillerois"[23].

    Au cours des 30 années de mandature, trois plans décennaux ont été élaborés et chacun a comporté un axe directeur.

    1er plan 1961-1970

    Dans la logique de la mauvaise situation économique de la ville en 1959, la priorité était de diversifier et de développer les industries et les entreprises. En plus il était nécessaire non seulement de créer des lotissements mais aussi de moderniser les réseaux de gaz et  eau. Pour résumer, il fallait donner aux citoyens de Bischwiller la possibilité de travailler sur place, y trouver un logement décent et pouvoir compter sur une infrastructure digne d’une ville de 10 000 habitants[23].

    Ces équipements étant mis en place (au moins dans les grandes lignes), un autre plan a été élaboré.

    2e plan 1971-1980

    Le but était de mettre l’accent sur les équipements scolaires, sportifs et culturels. Le plus important était de construire un lycée technique car les entreprises susceptibles de s’installer à Bischwiller souhaitaient disposer d’une main-d’œuvre qualifiée. Malgré son coût élevé et la concurrence de la ville voisine de Haguenau, il fut réalisé dès 1965. Ensuite, la cité scolaire André-Maurois a été construite suivi d’un second collège (le collège du Saut-du-Lièvre). La Ville pouvait alors s’enorgueillir de consacrer en moyenne 25 à 30 % de son budget annuel à l’enseignement .

    Au niveau des réalisations sportives et culturelles, on peut citer la mise en service de la piscine olympique en 1969 puis du stade omnisport. En 1978 ce fut l’inauguration d’un gymnase suivi quelques années plus tard de la construction d'une salle de spectacles (la Maison des associations et de la culture).

    Le 3e plan 1981-1990

    Il a différé des deux autres car il a substitué la notion de qualité à celle de quantité. Concrètement l'objectif était de donner au centre-ville un aspect plus convivial en créant des zones à circulation ralentie et des espaces verts.

    Héraldique

    Les armes de Bischwiller se blasonnent ainsi :
    « D'azur à la Vierge orante, couronnée et assise sur un trône, l'Enfant sur son genou, le tout d'or. »

    Ce blason est un rappel de la Vierge figurant sur la bannière de Strasbourg avant l'introduction de la Réforme, la ville et son château ayant un temps appartenu à l'évêque de Strasbourg[24].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Résultats de l'élection municipale des 23 et 30 mars 2014[25]
    Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
    Voix % Voix % CM CC
    Jean-Lucien Netzer DVD 1 957 47,88 2 538 58,69 26 12
    Nicole Thomas née Schuler * DVD 1 870 45,75 1 786 41,30 7 3
    Halil Ceylan SE 260 6,36
    Inscrits 6 840 100,00 6 840 100,00
    Abstentions 2 612 38,19 2 416 35,32
    Votants 4 228 61,81 4 424 64,68
    Blancs et nuls 141 3,33 100 2,26
    Exprimés 4 087 96,67 4 324 97,74
    * Liste du maire sortant

    Liste des maires

    Bischwiller est chef-lieu de canton et appartient à l'arrondissement de Haguenau.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Louis Loeffler[26] PCF Mécanicien
    Les données manquantes sont à compléter.
    Alfred Rinckenberger    
    Pierre Klein    
    Louis Loeffler[26] PCF Mécanicien
    Paul Kauss UDR puis RPR Expert-comptable
    Sénateur du Bas-Rhin (1977 → 1991)
    Conseiller général du canton de Bischwiller (1964 → 1991)
    [27]
    (décès)
    Jean-Luc Hirtler RPR puis DVD Cadre bancaire
    Président de la CC de Bischwiller et environs (? → 2006)

    (décès)
    Robert Lieb UMP Représentant commercial retraité
    Nicole Thomas UMP Enseignante
    Conseillère régionale d'Alsace (2010 → 2015)
    En cours
    (au 31 mai 2020)
    Jean-Lucien Netzer [28]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    MoDem Professeur agrégé
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget

    Évolution des charges de fonctionnement (en milliers d’€)[29]

    Évolution des emplois d'investissement (en milliers d’€)[29] :
    Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[29] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 12 615 habitants[Note 5], en diminution de 0,81 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 2503 4493 9024 8065 9275 8545 7216 2606 642
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    7 6768 7809 9119 2207 1026 8276 8157 0147 304
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 8978 2798 1497 2108 1428 0598 2487 5817 843
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8 1988 7809 65310 61210 96911 59612 83012 59812 561
    2018 - - - - - - - -
    12 615--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Bischwiller compte deux collèges, un lycée général et un lycée professionnel, tous trois situés en périphérie de la ville :

    • Collège du Saut-du-Lièvre ;
    • Collège André-Maurois[33] ;
    • Lycée d'enseignement général et technologique André-Maurois[33] ;
    • Lycée d'enseignement professionnel Philippe-Charles-Goulden.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine civil

    • L'ancienne pharmacie de la cour princière fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1987[34].
    • La Laub, ancienne maison commune et halles de marché (1665)
    • Quelques maisons remarquables:

    Patrimoine religieux

    • Église protestante construite vers 1300, diverses fois endommagée et modifiée en 1722 (orgue d'André Silbermann, 1724, reconstruit par Stiehr-Mockers en 1867 - classé Monument Historique).
    • Église catholique néo-classique. L'église Saint-Augustin fut inaugurée le 28 août 1837 par le vicaire général du diocèse de Strasbourg Bruno François Léopold Liebermann, en présence de tous les notables du canton, sous le curé Joseph Voltz.
    • Église simultanée de Hanhoffen[35]. (Hanhoffen est le nom d'un quartier de Bischwiller, un ancien hameau rattaché administrativement dès l'Ancien-Régime).

    Equipements culturels

    • Le centre culturel Claude-Vigée ou « 3CV » inauguré en 2000[36] où se trouvent :
      • une médiathèque[37] intercommunale[38] créée en 1995[39]  : 900 m2 avec livres, CD, DVD, ressources numériques, bénéficiant de services de la Bibliothèque départementale du Bas-Rhin[40] ;
      • une salle d'archives municipales[41] ;
      • une salle de cinéma-spectacles de 220 places gérée par la Maison des Associations et de la Culture ;
      • à l'étage neuf salles de classe équipées, locaux principaux de l'école municipale de musique créée en 1991[42].
    • La Maison des Associations et de la Culture (MAC) Robert Lieb, salle modulable accueillant divers spectacles, concerts et autres manifestations[43].
    • Musée de la Laub : histoire de l'industrie textile et la vie locale
    • Maison des Arts : musée des beaux-arts

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Daum, notaire et industriel du verre, est né à Bischwiller en 1852, où ses parents étaient tisserands.
    • Jean-Jacques Glassner, assyriologue, est né à Bischwiller en 1944.
    • Christian Gutknecht et Maria Magdalena Grünholtz sont les ancêtres de Barack Obama, 44e président des États-Unis ; ils ont émigré vers les futurs États-Unis, à Germantown, en 1749[44]. Voir notamment Ancestry of Barack Obama .
    • Charles Hauter, universitaire et théologien protestant, est né à Bischwiller en 1888.
    • Emile Herzog, plus connu sous le pseudonyme d'André Maurois[45], aidera son père, Bischwillerois d'origine, à tenir sa draperie pendant dix ans à la fin de ses études de lettres, en 1900 environ.
    • Ilse Jordan (1891-1988), femme de lettres de langue allemande, est née à Bischwiller.
    • Jacob Kirchmann (1710-1792), né à Bischwiller, émigra à Londres et y devint le plus important facteur de clavecins d'Angleterre (nom anglicisé : Kirkman ou Kirck).
    • Guillaume Lieb (1904-1978), né à Bischwiller, international français de football.
    • Otto Meissner, homme politique allemand, est né à Bischwiller en 1880 où son père était fonctionnaire des Postes.
    • Lucien Muller (le petit Kopa), footballeur, est né en 1934 à Bischwiller (où il débute en jeune amateur jusqu'à 19 ans).
    • Gustave Oberthür, architecte à Strasbourg de la villa Marzolff à côté du lycée des Pontonniers en 1903, des magasins Goldschmidt de la place Kléber en 1906, de la Caisse des malades de la rue de Lausanne (1912) et de l'immeuble Gaz de Strasbourg 1932-1933)[46], né à Bischwiller en 1872[47].
    • Sylvie Reff est une écrivaine et poétesse, née à Bischwiller en 1946.
    • Gaston Strauss grand-père de Dominique Strauss-Kahn.
    • Andréas Thürmann (1591 Poméranie - 6 février 1672 Weitbruch) fut pasteur à Gries et Geudertheim 1627-1672. Il fut aussi diacre et maître d'école à Westhoffen 1622, prédicateur de la cour ducale à Bischwiller depuis 1660. Andréas Thürmann était le beau-frère du théologien Johann Conrad Dannhauer.
    • Claude Vigée, poète juif alsacien, est né le 3 janvier 1921 à Bischwiller, au 8, rue du Général-Rampont, où ses grands-parents, Jules et Coralie Strauss, tenaient un commerce de tissus.
    • Augustin Dontenwill, 1857-1931, missionnaire, évêque de Vancouver (Canada), supérieur général de la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée.
    • Oscar Heisserer, footballeur surnommé le Platini alsacien, premier entraîneur de l'Olympique Lyonnais, a commencé sa carrière au FC Bischwiller.

    Bischwiller dans la littérature

    Ugo Mosselbach, héros du roman Monsieur La Souris de Georges Simenon est natif de Bischwiller et rêve de faire l'acquisition du presbytère désaffecté de la commune :

    « — Qu'est-ce que je fais ? questionna le brigadier, embarrassé, en se tournant vers l'inspecteur.
    Ce fut La Souris qui répondit :
    — Vous me délivrez un reçu. Si dans un an et un jour personne n'a réclamé l'enveloppe, l'argent m'appartiendra et j'achèterai l'ancien presbytère de Bischwiller-sur-Moder... »

     Georges Simenon, Monsieur La Souris, 1937, in Œuvres complètes, tome 10, éditions Rencontre, Lausanne, éd. 1967, p. 140

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
    2. Lion1906, « Bischwiller, distances orthodromiques. », sur lion1906.com (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Haguenau », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Référence Insee
    14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
    15. Nouvelle description historique et topographique des deux départements du Rhin, par Jean-Frédéric Aufschlager
    16. Michel Paul Urban, Lieux-dits, dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace, Éditions du Rhin, Strasbourg, 2003. Notice page 105.
    17. Jean Daniel Schoepflin, L'Alsace illustrée : Son histoire sous les empereurs d'Allemagne et depuis sa réunion à la France, t. 4, Mulhouse, Francois Perrin, Libraire-éditeur, (lire en ligne), p. 434.
    18. Jean Lambert-Dansette, Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France, t. 5, L'Harmattan, (lire en ligne).
    19. Professeur Wahl, L'Option des Alsaciens-Lorrains en 1871-1872, le cas de Bischwiller, Saisons d'Alsace no 44, 1972.
    20. Dr Eugène Bourguignon, Bischwiller depuis Cent Ans, 1874, page 356.
    21. Dr Antoine Fritsch, Bischwiller, Histoire d'une petite ville industrielle du Bas-Rhin.
    22. « Anciens sénateurs du Bas-Rhin », sur senat.fr.
    23. Paul Kauss, Une vie pour une ville.
    24. Archives départementales du Bas-Rhin, L'armorial des Communes du Bas-Rhin, Strasbourg, 1995, pages 24-25
    25. Résultats officiels pour la commune Bischwiller
    26. La fiche de Louis Loeffler sur le Maitron en ligne
    27. Le maire Jean-Luc Hirtler n'est plus, DNA, article du 17 septembre 2006.
    28. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    29. Ministère des finances, « Comptes de la commune de Bischwiller », sur finances.gouv.fr (consulté le ).
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. Site du lycée-collège André Maurois
    34. Notice no PA00084624, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Bernard Vogler, « Liste de localités ayant de nos jours une église simultanée », in Antoine Pfeiffer (dir.), Protestants d'Alsace et de Moselle : lieux de mémoire et de vie, SAEP, Ingersheim ; Oberlin, Strasbourg, 2006, p. 298 (ISBN 2-7372-0812-2).
    36. « Inauguration du Centre culturel Claude-Vigée à Bischwiller », Dernières Nouvelles d'Alsace, .
    37. « Site officiel de la médiathèque », sur mediatheque.ville-bischwiller.fr (consulté le ).
    38. Inspection générale des bibliothèques, Les bibliothèques municipales et intercommunales dans les communes de 12 000 à 15 000 habitants : Rapport à Madame la Ministre de la Culture et de la Communication, , 69 p. (lire en ligne), p. 46-47.
    39. Henri Nonn, L'Alsace et ses territoires, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, , 576 p. (ISBN 978-2-86820-368-7), p. 291.
    40. Anne-Marie Bock, La circulation des publics dans les bibliothèques d'Alsace du Nord, Lyon, Enssib, , 109 p. (lire en ligne).
    41. « Les archives », sur ville-bischwiller.fr (consulté le ).
    42. « Page consacrée à l'école de musique sur le site officiel de l'école municipale des arts », sur ema-bischwiller.fr.
    43. « Site officiel de la M.A.C. Robert Lieb », sur mac-bischwiller.fr.
    44. Neue Zürcher Zeitung 24 juillet 2008 et Die Zeit du même jour et Zeitmagazin Leben 24 juillet 2008, Nr. 31, p. 14-15 (l'article du Zeitmagazin contient une généalogie complète de Barack Obama)
    45. André Maurois est le nom actuel de la cité scolaire de Bischwiller.
    46. « Gustave Oberthür », sur archi-wiki (consulté le ).
    47. « L'engagement de Gustave Oberthür », sur academia.edu (consulté le ).
    • Christian Gunther, Bischwiller au fil de l'Histoire, Strasbourg, Association des Amis du musée de la Laub de Bischwiller. Imprimerie Vablor, , 95 p.
    1. p. 7 La Laub.
    2. p. 57 Les manufactures et le machinisme
    3. p. 58 Les manufactures et le machinisme
    4. p. 58 à 62 L'âge d'or du textile
    5. p. 67 la guerre de 1870
    6. p. 68 L'exode
    7. p. 70 L'exode
    8. p. 71-72 Les années d'annexion
    9. p. 71-72.
    • Dr Antoine Fritsch, Bischwiller. Histoire d'une petite ville industrielle du Bas-Rhin, Imprimerie L. Schneider, , 151 p.
      • Walter Rinckenberger, Bischwiller 1870-1988. Desins et facettes d'une cité industrielle, Association des Amis du musée de la Laub de Bischwiller, , 192 p.
      1. p. 19 la guerre de 1870
      2. p. 20 photos des deux monuments
      3. p. 71-73 Le service des Postes et télécommunications
      4. p. 68 Le Tribunal
      5. p. 27-30 Bischwiller, ville de garnison
      6. p. 123-126 La Jute
      • Portail des communes de France
      • Portail du Bas-Rhin
      Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.