Bischwihr

Bischwihr [biʃviʁ] est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Bischwiller.

Bischwihr

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Colmar-Ribeauvillé
Intercommunalité Colmar Agglomération
Maire
Mandat
Marie-Joseph Helmlinger
2020-2026
Code postal 68320
Code commune 68038
Démographie
Population
municipale
1 079 hab. (2018 )
Densité 334 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 48″ nord, 7° 26′ 15″ est
Altitude Min. 182 m
Max. 187 m
Superficie 3,23 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Porte du Ried
(banlieue)
Aire d'attraction Colmar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Colmar-2
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Bischwihr
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Bischwihr
Géolocalisation sur la carte : France
Bischwihr
Géolocalisation sur la carte : France
Bischwihr

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Depuis 1996, elle est jumelée avec la commune de Bahlingen am Kaiserstuhl (Baden-Württemberg, Allemagne).

    Ses habitants sont appelés les Bischwihrois et les Bischwihroises.

    Géographie

    Village du canton de Colmar-2 et de l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé, sur la Blind et près de la route départementale 415 de Colmar à Neuf-Brisach.

    Cours d'eau

    Communes limitrophes

    Toponymie

    • Bischoveswilre, XIIe siècle ;
    • Pischwir en 1750, carte Cassini ;
    • Bischwir en 1790 ;
    • Bischweyer en allemand au XVIIIe ;
    • Bischweier en allemand en 1870.

    Urbanisme

    Typologie

    Bischwihr est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Porte du Ried, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 3 553 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86 %), zones urbanisées (13,9 %), forêts (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Le village se trouve sur l'emplacement d'une ancienne route gauloise, comme en témoignent quelques bornes milliaires qui jalonnent encore la contrée. Au XIIe siècle, le village est une dépendance de l'évêque de Bâle et ce n'est qu'à partir de cette époque que le village est nommé précisément. L'évêque y perçoit la dîme et y possède des terres. Des couvents sont également possessionnés dans le bourg : celui de Sainte-Croix-en-Plaine, d'Unterlinden et de Sainte Catherine à Colmar, de même que le chapitre Saint-Martin, les chevaliers et les dominicaines et les chevaliers de Saint-Jean. Plus tard, c'est le seigneur de Horbourg qui administre le village. Puis vers 1324, le village passe entre les mains des comtes de Wurtemberg qui le confient en fief au Seigneur de Ribeaupierre qui à leur tour le cèdent aux nobles de la famille des Rathsamhausen. En 1400, les Horbourg confient de nouveau le village à Smassman de Ribeaupierre. Au début du XVIe siècle, le Dinghof - cour domaniale - est aux mains de Jacques de Rottemburg et de sa femme. La Réforme est introduite dans le village jusqu'alors catholique en 1536. La reconquête catholique n'a lieu qu'à partir de 1687 après la guerre de Trente Ans. L'intendant de Louis XIV, Louvois, exige le patronage sur l'église, ce qui contraint les protestants à se rendre dans le village voisin de Fortschwihr pour assister au culte. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le village est l'objet de violents bombardements lors des combats de la poche de Colmar, en 1945.

    Héraldique

    Les armes de Bischwihr se blasonnent ainsi :
    « D'or à la croix de gueules, cantonnée de quatre lionceaux de sable. »[11]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1977 Edouard Utard    
    1977 1989 Gérard Reech    
    1989 2001 André Ringler    
    2001 2008 Gabriel Spenlehauer    
    2008 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Marie-Joseph Helmlinger [12]
    Réélue pour le mandat 2020-2026
      Responsable maintenance process
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2018, la commune comptait 1 079 habitants[Note 3], en augmentation de 13,46 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +0,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    186216250357420445417406440
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    416402432410387397392372364
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    357374339317302319323270321
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    387350390556598816900978947
    2018 - - - - - - - -
    1 079--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Maison de 1755, 55 Grand-Rue.
    • Église Saint-Joseph (1851).

    Les bus Trace

    Parcours Arrêts dans la commune
    9 Sundhoffen Centre – Place du 1er février - Fortschwihr Etangs Ried, Bischwihr Centre
    20 Fortschwihr Etangs – Vauban - Théâtre - Gare Ried, Bischwihr Centre
    24 Grussenheim / Riedwihr – Théâtre - Gare Bosquet, Bischwihr Mairie, Bischwihr Centre

    Les Associations

    • Amicale des classes 1948/49/50
    • Association Sportive de Tennis de Table
    • Chorale St Cecile
    • Club les petites croix du ried brun
    • Conseil de fabrique
    • Football club
    • Foyer club
    • Pecheurs du ried
    • Petanque club
    • Sapeurs Pompiers Volontaire
    • Amicale des sapeurs pompiers
    • Société de quilles Espérance

    Personnalités

    Communes voisines

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Porte du Ried », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Colmar », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Archives Départementales du Haut-Rhin
    12. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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