Panthéon (Rome)

Le Panthéon de Rome est un édifice religieux antique situé sur la piazza della Rotonda (Rome), bâti sur l'ordre d'Agrippa au Ier siècle av. J.-C. . Endommagé par plusieurs incendies, il fut entièrement reconstruit sous Hadrien (début du IIe siècle). À l’origine, le Panthéon était un temple dédié à toutes les divinités de la religion antique. Il fut converti en église au VIIe siècle par le pape Boniface IV et aujourd'hui elle est la basilique de la Sainte Vierge et de tous les Martyrs. C’est le plus grand monument romain antique qui nous soit parvenu en état pratiquement intact, du fait de son utilisation ininterrompue jusqu'à nos jours. Il a donné son nom à un quartier de Rome.

Pour les articles homonymes, voir Panthéon (homonymie).

Panthéon de Rome

Façade du Panthéon.

Lieu de construction Regio IX Circus Flaminius
Piazza della Rotonda, Rome
Date de construction 1. 27 av. J.-C.
2. 125 apr. J.-C.
Ordonné par 1. Agrippa
2. Hadrien
Type de bâtiment Temple romain
Le plan de Rome ci-dessous est intemporel.
Localisation du Panthéon dans la Rome antique (en rouge)

Coordonnées 41° 53′ 55″ nord, 12° 28′ 37″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Rome
Liste des monuments de la Rome antique

Le nom du Panthéon est issu de l'adjectif grec πάνθειον / pántheion, qui signifie « de tous les dieux ». La plupart des auteurs latins le nomment sous la forme grécisante Pantheon. La forme latinisée Pantheum est attestée chez Pline l'Ancien.

Le Panthéon supporte la plus grande coupole de toute l’Antiquité avec 150 pieds romains soit 43,30 m de diamètre à l'intérieur[1],[2] (ou 43,44 m[3]), qui reste la plus grande du monde en béton de ciment non armé. Après presque deux millénaires, cette construction remarquable ne présente pas de signe de faiblesse de sa structure en dépit des mutilations volontaires et des mouvements telluriques répétés[4].

Construction

L'intérieur du Panthéon.

La construction du Panthéon fut menée en deux temps.

Le Panthéon d’Agrippa

Intérieur du Panthéon au XVIIIe siècle, avec le décor d'origine, par Giovanni Paolo Panini.

Le Panthéon original fut construit en 27 av. J.-C., au début du règne d’Auguste, par Agrippa, compagnon d’Auguste[5], qui participait ainsi à la politique d’embellissement de la Ville, encouragée par l'empereur[6]. Il édifia le Panthéon et les thermes d’Agrippa en marge de la partie urbanisée de Rome, près du Champ de Mars, région propice aux grands aménagements urbains.

La date de cette construction correspond au troisième mandat de consul d’Agrippa, dont le nom est gravé sur le portique d’entrée. Sur cette inscription, on peut lire :

M.AGRIPPA L.F.COS.TERTIVM FECIT[7]

ce qui signifie « Marcus Agrippa, fils de Lucius, consul pour la troisième fois, le fit construire » (M[arcus] Agrippa L[uci] f[ilius] co[n]s[ul] tertium fecit). Ce troisième consulat date de 27 av. J.-C.. Toutefois, une date légèrement différente est parfois avancée, 25 av. J.-C., à laquelle Dion Cassius dresse la liste des ouvrages achevés par Agrippa sur le Champ de Mars.

D’après des fouilles menées à la fin du XIXe siècle, le premier temple était rectangulaire, avec un pronaos (partie antérieure du temple) ouvert vers le sud, et une cella (partie intérieure et fermée du temple) transversale plus large (environ 40 mètres) que longue. Il était construit en blocs de travertin et revêtu de plaques de marbre. Selon l’usage, il était entouré d’un espace libre, aujourd’hui en partie occupé par le temple d’Hadrien, et bordé au sud par la basilique de Neptune :

  • C’est également en airain de Syracuse que sont les chapiteaux des colonnes du Panthéon placés par M. Agrippa[8]
  • Le Panthéon d’Agrippa a été décoré par Diogène d’Athènes, et les Cariatides qui sont aux colonnes de ce temple passent pour des chefs-d’œuvre, ainsi que les statues posées sur le faîte[8]

Le grand incendie de Rome de l’année 80 détruisit plusieurs temples, dont le temple d’Agrippa. L’empereur Domitien les restaura, et selon Suétone, y fit graver son nom[9].

Le Panthéon d'Hadrien

L'intérieur du Panthéon vu depuis l'entrée. Reconstruction hypothétique de l'état du IIe siècle[10].

Le Panthéon d’Agrippa fut détruit par un nouvel incendie en 110, sous Trajan. Il fut entièrement reconstruit sous le règne de l’empereur Hadrien[11], vers l’an 125, comme le révèlent les dates imprimées dans les briques, comprises entre 123 et 125. On peut supposer qu'Hadrien l’ait inauguré lors de son séjour prolongé à Rome entre 125 et 128. Il en fit même usage occasionnellement comme tribunal, rendant la justice en compagnie de quelques sénateurs[12].

Le plan du nouvel édifice est exceptionnel, sans précédent dans l’architecture romaine. L’influence d’Hadrien sur la conception du bâtiment est envisageable, si l’on considère l’originalité de l’architecture de la villa qu’il se fit bâtir près de Rome, à Tivoli. Le visiteur qui franchit le classique pronaos à colonnes du Panthéon, placé face au nord, quitte un monde rectiligne et lumineux pour se trouver enveloppé dans la pénombre d’une cella circulaire et non plus rectangulaire, surmontée d’une coupole immense, et éclairée uniquement par un grand orifice central. Des temples à cella ronde avaient été édifiés à l’époque archaïque à Rome, comme le temple de Vesta ou le temple d’Hercule Victor, mais dans des dimensions beaucoup plus modestes, et jamais accolés à un porche classique.

Symbolisme du monument

Selon Dion Cassius, le temple abritait de nombreuses statues, dont celles d’Arès (Mars), père de Romulus, celle d’Aphrodite (Venus), divinité ancestrale de la gens Iulia, ainsi que celle du divin Jules César. Toujours selon Dion Cassius, Auguste aurait repoussé la suggestion d’Agrippa d’ajouter sa propre statue aux trois précédentes[13], acceptant seulement de figurer dans le pronaos. L'entrée était donc gardée de part et d’autre par les statues d’Auguste et d’Agrippa, tous deux consuls en 27 av. J.-C., ce qui respectait en apparence la parité républicaine des pouvoirs et confirmait l’ascension d’Agrippa comme héritier potentiel d’Auguste.

Plutôt qu’un culte impérial qui n’osait alors s’afficher comme tel, les dirigeants romains proposèrent un culte plus vaste et plus neutre, celui de tous les dieux, « Panthéon », ainsi nommé par Pline l'Ancien.

Hadrien fut un empereur cosmopolite qui voyagea beaucoup en Orient, et qui était un grand admirateur de la culture grecque. Il semble que, pour lui, le Panthéon devait être le temple de tous les dieux, une sorte de geste œcuménique ou syncrétique à l’adresse de tous ceux qui dans l’empire romain n’adoraient pas les vieilles divinités de Rome, ou qui les adoraient sous d’autres noms. Toutefois, selon Henri Stierlin et de façon plus évidente, en combinant la sphère et le cercle, symboles helléniques de perfection, à la présence solaire, Hélios, divinité incarnée par les rois en Orient, Hadrien amplifiait implicitement le culte impérial, suivant une tendance orientalisante que poursuivront ses successeurs. Dès lors, quand Hadrien rend des décisions de justice dans son Panthéon, usage exceptionnel pour un temple, il se mettrait en scène comme une émanation de l’Hélios royal[14].

Dans les Mémoires d'Hadrien, Marguerite Yourcenar place dans la bouche d’Hadrien cette vision du Panthéon, compatible avec ce que nous connaissons de la pensée romaine :

Les heures tournaient en rond sur ces caissons...

« J'étais remonté pour la structure même de l’édifice aux temps primitifs et fabuleux de Rome, aux temples ronds de l’Étrurie antique. J’avais voulu que ce sanctuaire de tous les Dieux reproduisît la forme du globe terrestre et de la sphère stellaire, du globe où se renferment toutes les semences du feu éternel, de la sphère creuse qui contient tout[15]. C’était aussi la forme de ces huttes ancestrales où la fumée des plus anciens foyers humains s’échappait par un orifice situé au faîte. La coupole, construite d’une lave dure et légère, qui semblait participer encore au mouvement ascendant des flammes, communiquait avec le ciel par un grand trou alternativement noir et bleu. Ce temple ouvert et secret était conçu comme un cadran solaire. Les heures tournaient en rond sur ces caissons soigneusement polis par les artisans grecs ; le disque du jour y resterait suspendu comme un bouclier d’or ; la pluie formerait sur le pavement une flaque pure ; la prière s’échapperait comme une fumée vers ce vide où nous mettons les dieux. »

 Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien, 1951, Plon

Architecture de l’édifice

Contexte technique

Disposition extérieure : le pronaos avec son fronton et sa colonnade, le bâtiment de transition, la rotonde.

La conception du nouvel édifice pourrait être l’œuvre de l'architecte Apollodore de Damas, contemporain d’Hadrien, déjà auteur probable des grandes réalisations de Trajan : forum, thermes et marchés de Trajan. Malheureusement, aucun document ne vient conforter cette hypothèse. Après l’impulsion apportée par les projets novateurs de Néron, suivis des réalisations colossales des Flaviens et de Trajan, les Romains maîtrisaient parfaitement les techniques de l’art du bâtiment, comme en témoignent les vastes coupoles de la domus aurea de Néron et des thermes de Baïes : celle du prétendu « temple de Vénus » a un diamètre de 26 m, celle du « temple de Diane » atteint 29,5 m et celle du temple d’Apollon, près de Baïes, parvient à un diamètre de 38 m. Elles sont toutes antérieures au règne d’Hadrien[14].

Les connaissances techniques et le savoir-faire des bâtisseurs romains se déployèrent pour cette reconstruction du Panthéon : leur capacité à mobiliser efficacement une main-d’œuvre nombreuse, l’usage combiné de la pierre, de la brique et du mortier, la maîtrise des techniques du béton[16] de chaux coulée sur coffrage, contribuèrent au succès de la réalisation du nouveau temple. L’esthétique ne fut pas en reste, comme le montrent les effets géométriques, le choix décoratif des matériaux et le travail sur l’éclairage intérieur.

Façade et coupe du Panthéon de Rome.

Plan d’ensemble

La reconstruction du Panthéon conserva l’axe nord-sud de l’édifice, mais inversa l’orientation de l’entrée et la dirigea vers le nord. Le pronaos et le bâtiment de transition avec la rotonde occupèrent l’emplacement de l’ancien édifice, et la rotonde remplit l’espace entre l’ancienne entrée et la basilique de Neptune. Le nouveau temple fut entouré d’un portique sur trois côtés d’environ 60 m sur 120 m, et précédé d’une cour pavée de travertin[17].

Le pronaos

Le pronaos, qui mesure 33,1 m de large pour 15,6 m de profondeur[18], était surélevé par un podium de 1,3 m et accessible par un escalier de cinq marches. Au fil des siècles, le sol environnant s’est exhaussé, et la place qui entoure le Panthéon atteint maintenant le niveau du podium.

Le portique de façade comporte 16 colonnes corinthiennes monolithes de granite, à chapiteaux de marbre, disposées sur trois rangs : huit colonnes en façade suivies de deux rangs de quatre colonnes. Les colonnes extérieures sont en granite gris clair, les quatre colonnes intérieures sont en granite rose plus sombre. Toutes proviennent des carrières d'Égypte. Les fûts de 12,5 m de hauteur pour un diamètre à la base de 1,5 m pèsent environ 69 tonnes. Innovation architecturale à noter, le fût des colonnes n’est pas cannelé, mais lisse. Deux colonnes ont été retirées au Moyen Âge à gauche et remplacées par des colonnes des thermes de Néron au XVIIe siècle[19].

La colonnade ainsi disposée délimite trois nefs, la nef centrale conduit à la grande porte du temple, les deux nefs latérales donnent sur deux niches en demi-cercle qui devaient abriter des statues, probablement celles d’Auguste et d'Agrippa. La couverture du pronaos était en poutres et tuiles de bronze, aujourd’hui remplacées par des tuiles classiques, le pape Urbain VIII ayant fait fondre le bronze pour la construction du baldaquin de la basilique Saint-Pierre[20].

Le temple a deux frontons surhaussés, le principal sur le portique, l'autre contre le mur massif qui fait la transition entre le pronaos et la rotonde. L’architrave porte deux inscriptions, celle de la fondation par Agrippa, et une seconde plus petite, mentionnant une restauration sous Septime Sévère. Le fronton, actuellement nu, était orné de décors en bronze fixés par des crampons. D’après la position des trous de fixation et notre connaissance du répertoire décoratif impérial, on suppose la présence d’un aigle de bronze aux ailes déployées[19].

Le bâtiment de transition

Côté droit du bâtiment intermédiaire, avec d'importants vestiges de la décoration de marbre.

Entre le pronaos et la rotonde un bâtiment intermédiaire, aussi large que le pronaos qu’il prolonge, soit 34 m, mais plus haut que lui, culmine au même niveau que la rotonde. Il forme le fond du pronaos et relie le pronaos à la cella, livrant passage de l’un à l’autre par son portail central. Sa couverture est en terrasse.

Les actuelles portes de bronze, de proportion différente de celles de l’entrée, proviennent d’un autre édifice antique, et sont les plus grandes que l’Antiquité nous ait léguées. Les placages de marbre blanc qui couvraient les parois extérieures et les décoraient de pilastres cannelés sont partiellement en place.

Le Panthéon est donc articulé en trois blocs architecturaux aux volumes différenciés, pronaos en prisme, bâtiment de transition cubique et rotonde circulaire. L’unité visuelle et esthétique s’établit d’une part grâce au prolongement des corniches médiane et supérieure qui ceinturent le haut de la rotonde et du bâtiment de transition, d’autre part par le dessin d’un second fronton sur la façade du bâtiment de transition, en écho du fronton du pronaos.

La rotonde

Le mur circulaire, vue intérieure. Au niveau inférieur, alternance des niches à colonnes et des petits édicules. Au niveau supérieur, décor du XVIIIe siècle en fausses fenêtres.

La rotonde est un mur parfaitement circulaire de 58 m de diamètre extérieur qui forme une double paroi de près de m d’épaisseur. Elle repose sur une fondation puissante, large de 7,30 m et profonde de 4,5 m[18]. Sa partie intérieure, d’un rayon de 21,7 m égal à sa hauteur intérieure, assure un double rôle : elle forme le décor de la cella, et elle soutient le poids de la coupole. Ce mur intérieur est subdivisé en deux niveaux horizontaux :

Restitution du décor d’origine du niveau supérieur : fenêtres à claustras, faux pilastres de porphyre.

Le niveau inférieur est évidé par sept exèdres, alternativement semi-circulaires et trapézoïdales (voir plan). L’entrée constitue la huitième exèdre. Chaque exèdre est bordée par deux colonnes corinthiennes cannelées et deux pilastres de marbre jaune. L’exèdre qui fait face à l’entrée adopte une structure différente : les colonnes y sont remplacées par un arc de décharge qui mord sur le niveau supérieur et qui renvoie les forces verticales sur deux pilastres latéraux. La décoration du niveau inférieur est complétée par une série de petits édicules en légère saillie au fronton alternativement triangulaire ou curviligne. Chaque édicule placé entre deux exèdres en allège le caractère massif créé par les colonnes de soutien. Ces édicules abritaient des statues sur piédestal[17].

Le dallage, un jour de pluie : reflets de la coupole dans les parties sombres, quatre petites évacuations de drainage au milieu du carré central.

Le niveau supérieur, délimité par deux corniches circulaires, est un décor de transition, alternant de fausses fenêtres carrées, des plaques de marbre de couleur et des rectangles de porphyre. Cette décoration réalisée en 1747 par Luigi Vanvitelli remplace la décoration romaine d’origine. Dans l’Antiquité, de vraies fenêtres grillagées laissaient passer une lumière diffuse, indirectement captée de l’extérieur par les petites ouvertures du mur extérieur. Ces ouvertures engendraient une lueur quasi crépusculaire à la base de la coupole, renforçant l’effet de voûte céleste. Elles ont été partiellement reconstituées en 1930, sur une petite portion à droite de l’abside[1].

Le dallage du sol, parfaitement restauré, est en marqueterie de dalles de pierres colorées (opus sectile). Il dessine un quadrillage où alternent des plaques de porphyre et de granite gris formant des motifs alternativement ronds et carrés. Pour faciliter l’évacuation des eaux de pluie qui pénètrent par l’orifice de la coupole, ce dallage est légèrement convexe, avec une surélévation de 30 cm à environ m du centre de la rotonde.

La coupole

Détail des caissons, montrant le décentrage des alvéoles.

Intérieurement, la voûte s’inscrit dans une sphère parfaite de 150 pieds romains, soit 43,30 m de diamètre, d’une hauteur égale de 43,30 m[1],[2]. Cette sphère théorique est donc tangente à la surface du sol. Elle est nervurée par 140 caissons en stuc, disposés sur cinq rangées (anneaux concentriques de béton de pouzzolane et de calcaire) de taille décroissante qui laissent libre la calotte du sommet. Cette calotte est percée d’un oculus central de 8,7 m de diamètre. La technique des caissons permet d'alléger la coupole, de même que le matériau. Les anneaux inférieurs plus épais sont en effet en béton mélangé à des briques et blocs de tuf lourd, tandis que les anneaux supérieurs sont de béton mélangé aux tuf léger et pierres volcaniques poreuses[21].

Une observation attentive des caissons montre que les rectangles qui les modèlent sont légèrement décentrés vers le haut. En effet, ces moulures ne sont pas centrées sur le milieu de la sphère inscrite dans la coupole, mais sur la base de cette sphère, qui correspond au centre du sol de la rotonde. Cette subtile correction crée un effet de perspective rayonnante pour l’observateur qui se tient au centre du temple[17].

Les trous présents dans les caissons et dans la calotte laissent supposer la fixation d’éléments décoratifs en bronze. Certains dessins modernes de reconstitution proposent des étoiles de bronze, en symbolisme de la voûte céleste[22].

L’oculus sommital, renforcé par un cerclage de bronze, est l’unique source de lumière directe, car l’entrée de la cella, tournée vers le nord, est protégée par le pronaos. Il projette un ovale de lumière qui défile lentement sur les caissons de la coupole, ajoutant à la magie du lieu.

Extérieurement, la partie supérieure de la coupole était couverte de tuiles de bronze doré.

La structure du bâtiment

Arrière de la rotonde. Les ouvertures antiques sont visibles au-dessus de la corniche médiane.

La structure interne de la construction centrale (rotonde et coupole), pour résister à tous les types de contraintes, doit tout à la fois compenser les forces d’enfoncement vertical au sommet de la voûte et les forces d’écartement à la base de la coupole.

Les constructeurs romains ont résolu ces problèmes par deux moyens principaux : la recherche des matériaux les mieux adaptés et la maîtrise de l'orientation des poussées[22].

Le choix des matériaux de construction

L’emploi massif du béton (opus caementicium), coulé entre des parements de briques (opus latericium), fait du bâtiment un bloc cohérent dont la rigidité assure une bonne résistance aux forces de déformation. Selon le niveau du bâtiment, ce béton inclut un granulat différent, adapté aux besoins de résistance ou de légèreté.

Partant du pied du bâtiment, on trouve successivement cinq qualités de bétons : le mur de la rotonde, jusqu’à la première corniche extérieure, est constitué d'un béton laissant apparaître des éclats de tuf et de travertin, mais, entre les première et deuxième corniches, ce mur est fait d'un béton de tuf et de briques. Le premier anneau de la coupole et le mur extérieur au-dessus de la seconde corniche sont en béton de briques concassées (mortier au tuileau), tandis que le second anneau de la coupole est fait d'un béton de tuf et de briques concassées. La calotte de la coupole a fait l'objet de soins tout particuliers, puisqu'elle est constituée d'un béton allégé en granulat de pierre ponce et tuf, d'épaisseur décroissante, de 5,90 m à la base jusqu'à 1,5 m seulement au niveau de l’oculus, recouvert d’une couche d'enduit d’étanchéité de 15 cm[22].

Le mortier du béton romain est un mélange de sable et de chaux[23]. Il tend à se calcifier toujours davantage en vieillissant, ce qui lui assure une excellente tenue au fil des siècles. Ainsi coulée, la coupole constitue un dôme monolithe appelé voûte concrète, c'est-à-dire fait de matière « durcie » (« concreta » : cf. le mot français « concrétion »).

La réorientation des poussées

Coupe du mur de la rotonde 1) extérieur 2) intérieur 3) exèdre et colonne alternant avec les piliers pleins 4) base de la coupole 5) surélévation du mur 6) anneaux de charge.

Les contraintes statiques sont multiples : la base de la coupole (4) tend à pousser le mur qui la supporte vers l’extérieur. Ce cylindre n’est pas plein, mais évidé par les sept exèdres (3) et l’entrée du temple, et aussi par une enfilade de sections vides au niveau supérieur. Le poids de la coupole est ainsi supporté par les huit piliers massifs de maçonnerie qui séparent ces intervalles. Il a donc fallu à la fois compenser les poussées centrifuges et orienter les poussées verticales sur les huit piliers.

Pour parvenir à ce résultat, les bâtisseurs romains ont mis en œuvre plusieurs solutions :

  • le mur extérieur (1) dépasse de 8,40 m (5) le pied de la coupole et agit comme un contrefort ;
  • la base de la coupole est surchargée d'une série de sept anneaux de béton disposés en escalier (6), visibles de l’extérieur, qui redirigent les poussées latérales centrifuges par une poussée verticale ;
  • dans l’épaisseur de la coupole sont inclus de grands arcs de décharge en brique qui dirigent les poussées sur les piliers de la rotonde ; d’autres arcs de briques inclus dans le mur de la rotonde, mais visibles de l’extérieur, renvoient les poussées vers les piliers ;
  • la partie porteuse du mur cylindrique est renforcée par une série de petits arcs radiaux inclus entre les niveaux supérieurs du mur intérieur et du mur extérieur.

Le montage de la coupole

Reconstitution de la construction de la coupole par Eugène Viollet-le-Duc montrant la superposition des nervures et des arcs de décharge.

Comment les Romains ont-ils procédé pour monter la coupole du Panthéon ? Nous ne disposons pas de sources documentaires sur ce chantier précis ni sur d’autres, d’ailleurs. L’édification de la coupole en béton passe par la mise en place préalable d’un cintre et d'un coffrage.

Cent cinquante ans environ avant l’édification de cette coupole, Vitruve décrivait assez sommairement la technique pour disposer des planchers en forme de voûte[24], en construisant sur des cintres montés avec des solives et couverts de roseaux. Ici, la portée imposée aux cintres est importante (43 mètres), mais l’on sait que les basiliques romaines étaient couvertes de charpentes, avec des entraits de 25 à 30 m de portée, largeur observée sur les vestiges. On peut donc admettre l’hypothèse proposée dans Gründ d’un coffrage supporté par un cintre en charpente prenant appui sur les corniches intérieures de la rotonde[22].

Eugène Viollet-le-Duc, qui a étudié l'architecture antique, affine ces hypothèses par la description d'une technique de construction de voûte en deux étapes, observée sur divers bâtiments romains : montage en briques et mortier d'une première couche mince de la voûte constituée de nervures en brique qui définissent les caissons intérieurs sur un cintre léger en bois, puis, après durcissement de cette couche qui forme un coffrage solide et étanche, édification du reste de la voûte avec ses arcs de décharge et son épaisseur de béton[25]. Le procédé ainsi décrit est économique, car il ne nécessite qu'un cintrage en bois assez léger le temps de construire la première épaisseur, le cintrage porteur de la charge complète étant constitué par la première épaisseur de la voûte.

Une autre solution a été proposée par Pierre Gros[26] : il s'agit de remplir la rotonde de sable ou de terre, coffrer par-dessus, édifier la coupole, puis vider la rotonde. Cette technique simple est, comme la précédente, à la portée des bâtisseurs romains qui ont montré avec le mausolée d'Auguste leur capacité à monter et à remplir de terre un grand bâtiment cylindrique.

Transformation au cours du temps

Période romaine

Vue grand-angle.

Des documents citent une restauration sous Antonin le Pieux, et une inscription sur l’architrave enregistre une autre restauration sous Septime Sévère en 202.

Étant dédié à tous les dieux, le Panthéon aurait pu développer l’accueil de divinités supplémentaires. Ce ne semble pas avoir été le cas : aucune source documentaire[27] n’indique qu’un des successeurs d’Hadrien n’ait ajouté une quelconque divinité au Panthéon, malgré les occasions que suggère notre idée moderne d’un syncrétisme mêlé d’œcuménisme : Hadrien divinisé en 138 aurait pu avoir son culte au Panthéon, il eut son temple particulier, dont un mur subsiste, intégré dans le bâtiment de la Bourse de Rome[28]. Plus tard, Héliogabale, qui voulut installer Baal à Rome, préféra lui bâtir un nouveau temple[29]. Alexandre Sévère, au sens religieux réputé syncrétique, abrita sa collection de héros et de divinités dans un laraire personnel. Enfin, quand Aurélien officialisa le culte de Sol invictus, il lui fit également construire un nouveau temple.

Le Panthéon dut connaître les vicissitudes qui frappèrent tous les temples antiques de Rome à la fin du IVe siècle : interdiction de sacrifice et de fréquentation des temples en 391[30], éphémère reprise des cérémonies traditionnelles en 393 lors de l’usurpation d’Eugène, interdiction par Théodose Ier de toute forme d’activité païenne en 392[31] qui s’impose à Rome à la défaite d’Eugène.

Les nombreuses statues et les décorations de bronze sur le fronton du Panthéon furent peut-être victimes des récupérations lors du siège de Rome par Alaric en 408, au cours duquel les ornements des temples furent prélevés pour payer la rançon exigée par Alaric[32], ou bien furent pillées pendant le sac de Rome de 410 ou celui de 455.

Moyen Âge

Basilique collégiale de la Sainte Vierge et de tous les Martyrs
Présentation
Nom local Basilica collegiata di Santa Maria ad Martyres
Culte Catholique de rite romain
Type Basilique
Rattachement Diocèse de Rome
Site web www.pantheonroma.com et www.polomusealelazio.beniculturali.it/index.php?it/232/pantheon
Géographie
Pays Italie
Région Latium
Ville Rome
Le maître-autel de l'église chrétienne.

Les Byzantins reprirent le contrôle de Rome au VIe siècle. Visiblement le Panthéon, monument autrefois public, restait propriété impériale, puisqu'en 608, l’empereur byzantin Phocas en fit don au pape Boniface IV. Celui-ci le consacra comme église chrétienne à la Vierge Marie et aux martyrs (Sancta Maria ad Martyres, c’est-à-dire « Sainte-Marie aux Martyrs »), titre qu’elle porte encore de nos jours. Il fit transférer des restes anonymes prélevés dans les catacombes et installer un autel sur ces reliques[28].

Aux yeux d’un ancien Romain, s’il eût paru étrange d’admettre les pratiquants dans la cella, au lieu de célébrer le culte à ciel ouvert devant le temple, l’ensevelissement de dépouilles humaines dans le temple était un sacrilège : toute inhumation était bannie non seulement dans l’aire du temple, mais aussi dans l’espace sacré (pomœrium) de Rome. L’installation des reliques dans le Panthéon est un signe parmi d’autres de la disparition de ce tabou plus que millénaire. Néanmoins, on constate la puissance des principes architecturaux du Panthéon, dont la symétrie axiale imposa le placement de l’autel dans l’exèdre sud, face à l’entrée, et non à l’est selon l’usage chrétien. La consécration de l’édifice le sauva du vandalisme et des destructions délibérées qui ruinèrent la plupart des monuments de la Rome antique pendant le bas Moyen Âge.

En 663, l’empereur byzantin Constant II (641-668) qui menait campagne contre les Lombards en Italie du sud séjourna brièvement à Rome. À court de finances, il fit récupérer les tuiles de bronze doré qui couvraient la coupole du Panthéon[33]. Une couverture de plomb les remplaça en 735.

Les marbres intérieurs et le grand portail en bronze ont survécu, même si ce dernier a été restauré à plusieurs reprises comme en 1563[28]. En revanche, les marbres qui couvraient l'extérieur de la rotonde ont complètement disparu.

Renaissance et Temps modernes

Les grandes réalisations architecturales des papes de la Renaissance puisèrent largement les matériaux dans les vestiges de la Rome antique. Ainsi, le pape Urbain VIII Barberini (1623-1644) donna l’ordre à son architecte Le Bernin (1598-1660) de récupérer les bronzes qui décoraient l’intérieur ou couvraient le portique du Panthéon. Ils furent fondus pour réaliser de 1624 à 1635 le baldaquin de saint Pierre dans la nouvelle basilique Saint-Pierre[34]. Les responsables de ce pillage furent raillés par cette épigramme « Quod non fecerunt Barbari, fecerunt Barberini » (Ce que les Barbares n’ont pas fait, les Barberini l’ont fait)[28]. À la fin du pontificat d’Urbain VIII, Le Bernin ajouta deux clochetons aux extrémités du fronton du Panthéon, que les Romains surnommèrent « les oreilles d’âne du Bernin ». Ils furent éliminés en 1882, ce qui rétablit l’aspect originel du fronton[28].

À deux reprises sous Urbain VIII puis sous Alexandre VII (1655-1667), il fallut remplacer une (ou deux[19]) colonnes tombées à l’angle gauche du pronaos (côté oriental), par des colonnes de granite provenant des thermes néroniens voisins. La colonne d’angle remplaçante est en granite rose, au lieu d’être gris clair, ce qui altère la régularité des colonnes de façade : en regardant l’agrandissement de la photo de face du pronaos, on constate cette différence de teinte.

Enfin, en 1747, l’architecte et peintre baroque Luigi Vanvitelli restaura le décor intérieur de la rotonde, occultant les fenêtres qui étaient sous la coupole en les remplaçant par de fausses fenêtres[1].

L’église du Panthéon fit l'objet d'un combat d'influence entre la papauté et la ville de Rome. Avec la formation du Royaume d'Italie, la Maison de Savoie obtint du pape de se faire attribuer l'église pour que les rois y soient inhumés, faisant de ce lieu un Panthéon moderne, d'où son nom actuel alors que les Italiens l'appelaient familièrement la Rotonna ou Ritonna (la « Rotonde »). La question romaine fut tranchée à la suite des accords du Latran en 1929, l'église assumant désormais le titre de Basilica Palatina (Basilique Palatine) et devenant l’église officielle de tous les Italiens[35].

Aujourd’hui, le Panthéon est un carrefour touristique au cœur des vieux quartiers de Rome, et donne sur la Piazza della Rotonda (place de la Rotonde), à laquelle il a donné son nom. L’obélisque du Panthéon qui se dresse depuis 1578 sur la fontaine vient du sanctuaire égyptien voisin[28].

Les personnages célèbres au Panthéon

Tombeau de Raphaël.
Tombeau de Victor-Emmanuel II.

Depuis la Renaissance, le Panthéon est utilisé comme tombeau. Parmi les personnalités qui reposent dans les exèdres transformées en chapelles, se trouvent Raphaël (1483-1520), selon ses dernières volontés[36], ses élèves Baldassarre Peruzzi (1481-1536) et Perin del Vaga (1501-1547), puis les peintres Giovanni da Udine (1487-1564), Taddeo Zuccaro (1529-1566) et Annibale Carracci (1560-1609), l'architecte Jacopo Barozzi da Vignola (1507-1573) [37], le compositeur Arcangelo Corelli (1653-1713), le cœur du cardinal diplomate Ercole Consalvi (mort en 1824) et deux rois d’Italie : Victor-Emmanuel II (mort en 1878) et Humbert Ier (mort en 1900), ainsi que l’épouse de ce dernier, la reine Marguerite de Savoie (morte en 1926)[28].

Le corps du peintre Raphaël a été placé dans un sarcophage antique, sur lequel on peut lire l’inscription du poète Pietro Bembo (1470-1547) : « Ci-gît Raphaël, à sa vue la nature craignit d’être vaincue ; aujourd’hui qu’il est mort, elle craint de mourir ».

Bien que l’Italie soit une république depuis 1946, des membres volontaires d’organisations monarchiques font dire des messes d’intention sur les tombes royales du Panthéon. Cela a parfois soulevé des protestations des milieux républicains, mais une messe n'étant jamais dite en l'honneur de quelqu'un, mais pour prier pour lui, les autorités catholiques ne voient aucune raison d'interdire ces pratiques. D’autres polémiques furent déclenchées par la question de transférer au Panthéon les restes de Victor-Emmanuel III et de Humbert II, derniers souverains italiens, compromis dans le fascisme.

Le Panthéon est désormais une église, où l’on célèbre des messes et des mariages. Il est à ce titre fermé aux visiteurs durant les cérémonies liturgiques.

Postérité

Le Panthéon, modèle le mieux conservé de l’architecture monumentale romaine, a eu une énorme influence sur les architectes européens et américains (un exemple parmi tant d’autres, Andrea Palladio), de la Renaissance au XIXe siècle. De nombreuses salles publiques, universités et bibliothèques, ont repris sa composition (un portique à fronton et un dôme).

Exemples d’édifices célèbres influencés par le Panthéon[38] :

Le Panthéon de Rome n’est pas inscrit en tant que tel au Patrimoine mondial de l’UNESCO, mais il en fait partie comme élément du centre historique de Rome, classé en 1980.

Notes et références

  1. Bernard Andreae, L’art de l’ancienne Rome, 1973, p. 513-515
  2. Anna Maria Liberati, Fabio Bourbon, La Rome antique, 1996, Gründ, (ISBN 2-7000-2128-2), p. 127
  3. « Vi racconto il Pantheon », sur didatticarte.it,
  4. Jean-Pierre Adam, La construction romaine. Matériaux et techniques, Paris, Piccrad, Monaco 1984, (ISBN 2708407996), p. 200.
  5. Agrippa ne devint le gendre d’Auguste que plus tard, en 21 av. J.-C.
  6. Suétone, Vie des douze Césars, Auguste, XXIX
  7. CIL, VI, 896
  8. Pline l’Ancien, Histoires Naturelles, livre XXXIV, 13, et livre XXXVI, 4
  9. Suétone, Les vies des douze Césars, Domitien, V
  10. (de) Joseph Kürschner, Kürschners Konversationslexikon,
  11. Spartianus, Histoire Auguste, Vie d'Hadrien, 18
  12. Dion Cassius, Histoire romaine, livre 69, 7
  13. Dion Cassius, livre LIII, 27,3
  14. Henri Stierlin, Hadrien et l’architecture romaine
  15. On retrouve des images que Ovide emploie pour le temple de Vesta « cette forme (ronde) tient à des raisons que je vais exposer. Vesta est la même que la terre; l’une comme l’autre entretient un feu éternel [ ]. La terre, semblable à une balle de paume, se soutient sans appui » (Ovide, Fastes, VI, 270)
  16. Le mot moderne de béton ne doit pas surprendre. Ce mélange de mortier et de cailloux est décrit par Vitruve dès le Ier siècle av. J.-C. On remplit le milieu avec du mortier, dans lequel on jette pêle-mêle des pierres, sans autre liaison que celle que leur donne le hasard (De Architectura, livre II, 8,7).
  17. Atlas d’architecture mondial, des origines à Byzance, p. 252, 253
  18. Yves Roman, Hadrien, l’empereur virtuose, Payot, 2008, 528 pages, (ISBN 222890337X), p. 269
  19. Coarelli, Guide archéologique de Rome p. 203, 205.
  20. Marie-José Kardos, Topographie de Rome : Lexique de topographie romaine, L'Harmattan, , p. 260
  21. Paula Landart, Sur les traces de Rome, Paula Landart, , p. 221
  22. Voir descriptions et schémas dans Rome antique, une civilisation qui a conquis le monde, Gründ, p. 122-127
  23. Vitruve, De architectura, livre II, 5 : "trois parties de sable pour une partie de chaux"
  24. Vitruve, De Architectura, livre VII, 3
  25. Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, article Voûte. Voir le document Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Voûte, disponible sur Wikisource. Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, t. IX, article Voûte
  26. Pierre Gros, L’architecture romaine du début du IIIe s. av. J.-C. à la fin du Haut-Empire t.1 : les monuments publics, Picard, 2002, (ISBN 2708406736)
  27. L’absence de preuves est certes une preuve faible, mais faute de mieux …
  28. , Guide bleu Évasion : Rome
  29. Hérodien, Histoire des empereurs romains, livre V, 5,8
  30. Code théodosien, XVI, 10, 10
  31. Code théodosien, XVI, 10, 12
  32. Zosime (historien), Histoire nouvelle
  33. Paul Diacre, Historia Longobardorum, V, 11
  34. Selon une autre interprétation, ils auraient été fondus pour couler les canons du Château Saint-Ange
  35. (en) Philippe Levillain, The Papacy, Psychology Press, , p. 1096
  36. Par testament, Raphaël laissa sa maison de la rue des Coronari à l’église du Panthéon, à la condition d’y être enterré (Jean-Jacques Ampère, L’Histoire romaine à Rome, )
  37. Germann, Vitruve et le vitruvianisme: introduction à l'histoire de la théorie architecturale
  38. Françoise Lecocq, « Monument des hommes célèbres… ou obscurs : le panthéon », dans Le monument aux grands hommes et à leur action. Actes du 134e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Célèbres ou obscurs : hommes et femmes dans leurs territoires et leur histoire, Bordeaux, , 7-19 p. (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Leonardo Dal Maso, traduit par Micheline Gille, La Rome des Césars, Bonechi Edizioni Il Turismo, Florence, 1978
  • Collectif, Atlas d’architecture mondiale, des origines à Byzance, traduction de l’allemand par Yvonne Séries, Stock, 1978, (ISBN 2-234-00657-0)
  • Bernard Andreae, L’art de l’ancienne Rome, Mazenod, 1973, réédité en 1988, (ISBN 2850880043)
  • Anna Maria Liberati, Fabio Bourbon, La Rome antique, Gründ, 1996, (ISBN 2-7000-2128-2)
  • Patrick Dubois, Guide bleu Évasion : Rome, Hachette, 2003, (ISBN 2012438202)
  • Henri Stierlin, Hadrien et l’architecture romaine, Payot, Office du livre, 224 Pages (ISBN 2228000302)
  • K. de Fine Licht, The Rotunda in Rome. A study of Hadrian's Pantheon, 1968.
  • Filippo Coarelli (trad. de l'italien par Roger Hanoune), Guide archéologique de Rome [« Roma. Guide archeologiche »], Paris, Hachette Littérature, coll. « Bibliothèque d'archéologie », 1980 pour la version italienne, janvier 1994 pour la traduction française (réimpr. mai 1998), 349 p. (ISBN 978-2-01-235428-9 et 2-01-235428-9, ISSN 0248-3769), p. 203-205
  • Jean-Pierre Adam, La construction romaine. Matériaux et techniques, Éditions A. et J. Picard, Paris, 1984, (ISBN 2-7084-0104-1)
  • Peter Sloterdijk, Sphères, tome 2, Globes, Digression 4 : Panthéon (pp.384-410)
  • Nathalie de Chaisemartin, Rome, Paysage urbain et idéologie. Des Scipions à Hadrien (IIe s. av. J.-C.-IIe s. ap. J.-C.), Armand Colin, Paris, 2003
  • Georg Germann, Vitruve et le vitruvianisme: introduction à l'histoire de la théorie architecturale, PPUR presses polytechniques, (ISBN 978-2-88074-210-2, lire en ligne), p. 110

Liens externes

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