Monistrol-sur-Loire

Monistrol-sur-Loire (Monistròl de Leir en occitan) est une commune française du département de la Haute-Loire. Elle est la seconde ville du Velay et la deuxième agglomération du département.

Pour les articles homonymes, voir Monistrol (homonymie).

Monistrol-sur-Loire

Le château des Évêques à Monistrol-sur-Loire.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Yssingeaux
Intercommunalité Communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Paul Lyonnet
2020-2026
Code postal 43120
Code commune 43137
Démographie
Gentilé Monistroliens
Population
municipale
8 854 hab. (2018 )
Densité 184 hab./km2
Population
agglomération
13 107 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 36″ nord, 4° 10′ 22″ est
Altitude Min. 434 m
Max. 874 m
Superficie 48,25 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Monistrol-sur-Loire
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Monistrol-sur-Loire
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Monistrol-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Monistrol-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Monistrol-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Monistrol-sur-Loire
Liens
Site web mairie-monistrol-sur-loire.fr

    Située sur l'axe de Lyon à Toulouse par le Massif central, dominant la vallée de la Loire, elle appartient à la communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron. Elle a connu une forte expansion depuis les dernières décennies du XXe siècle.

    Ses habitants sont appelés Monistroliens et Monistroliennes.

    Urbanisme

    Typologie

    Monistrol-sur-Loire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Monistrol-sur-Loire, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 13 066 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41 %), forêts (27,8 %), prairies (16,2 %), zones urbanisées (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 321, alors qu'il était de 4 092 en 2013 et de 3 912 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 85,9 % étaient des résidences principales, 5,1 % des résidences secondaires et 9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Monistrol-sur-Loire en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,1 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Monistrol-sur-Loire en 2018.
    Typologie Monistrol-sur-Loire[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 85,9 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,1 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 9 12,4 8,2

    Situation de Monistrol

    Au rebord oriental du Massif central, sur les contreforts granitiques de la chaîne des Boutières[11], la région monistrolienne est une région de forêts résineuses coupées de vallées parfois encaissées. Le plateau, à plus de 700 mètres d'altitude, ne bénéficie pas de l'axe des gorges de la Loire trop encaissées[12].

    Monistrol appartient dès l'origine au pays du Velay, correspondant grossièrement à la haute vallée de la Loire.

    Site de Monistrol

    « Monistrol s'impose d'abord par son site, une langue de granit entre deux ravins : on parle d'un ermite et de ses combats contre le diable Bilhard, métamorphosé en un rocher que l'on voit encore dans les gorges sauvages auxquelles il a laissé son nom. »

     Dr Jacques Boncompain[13]

    Le site primitif de Monistrol correspond à la confluence des ruisseaux de Saint-Marcellin et de Piat, où s'est implanté le premier château, « Château Vieux ». Ce château s'est déplacé sur autre éperon plus à l'est, au pied duquel s'est développé la ville. Cité close dotée d'un mur de ville, dont quelques vestiges subsistent, Monistrol comprend aussi des faubourgs industriels à l'est, le long de la route royale de Lyon à Toulouse nouvellement percée (XVIIIe siècle), et au sud, comme au Monteil. Le développement des dernières décennies est pavillonnaire et s'oriente vers l'est (quartier du Mazel et zone de Chavanon) et surtout vers le sud (quartiers du Kersonnier et du Pêcher). La référence à la Loire est une nécessité administrative (la distinction avec Monistrol-d'Allier) et n'implique pas une quelconque influence du fleuve sur le site de la ville.

    Rôle de l'agglomération stéphanoise

    La ville bénéficie de sa place sur la route royale de Lyon à Toulouse, qui permet l'ouverture d'un bureau de poste dès 1755. Améliorée dans la perspective d'un désenclavement global du Velay, la route devenue nationale 88 est finalement aménagée progressivement en voie rapide à la fin du XXe siècle. Désormais à 20 minutes de Saint-Étienne[14], Monistrol est le point de départ de migrations pendulaires vers le bassin stéphanois. La gare de Bas-Monistrol place la ville à une quarantaine de minutes de Saint-Étienne-Chateaucreux. La gare, ouverte en 1863, est située sur la commune de Bas-en-Basset pour des raisons de pente[15].

    Identité de Monistrol

    La région de Monistrol a toujours constitué une interface entre Velay et Forez, et a ainsi bénéficié d'influences contraires. La frontière nord de l'Occitanie est située au nord de la commune[16] et les toits à génoise, caractéristiques des régions méridionales, sont nombreux dans la vieille ville[17]. À l'opposé, le château abrite le seul plafond à la fougère, spécialité forézienne et lyonnaise, connu en Velay au XVIe siècle. L'influence du Lyonnais et du Forez s'est surtout manifestée par l'activité économique. Le développement proto-industriel du XIXe siècle (passementerie, métallurgie, etc.) tient à la proximité de Saint-Étienne et de Lyon[18]. Bien que le département de la Haute-Loire soit rattaché à la région Auvergne-Rhône-Alpes, la ville appartient à la zone d'influence de Saint-Étienne et tire sa prospérité de l'aire urbaine stéphanoise. L'expansion démographique résulte d'un phénomène de périurbanisation en provenance de la région Auvergne-Rhône-Alpes. La région monistrolienne se définit dès lors comme la Marche du Velay.

    Toit à génoise dans le bourg médiéval.

    Toponymie

    Le nom de Monistrol provient du latin Monasteriolum, Monastrolium. Sur l'origine du nom, Géraud Lavergne indique que « monasteriolum désigne à l'époque carolingienne un cœnobiolum, un petit monastère, l'obédience d'une abbaye plus importante. Ce nom n'est pas moins répandu en toponymie que monasterium. La forme du latin vulgaire, monisteriolum, dans lequel l'accent a été avancé sur l' o ouvert du suffixe, est commune à la France du Midi, du Centre et de l'Est. On la trouve fixée dans Ménestérol (Dordogne), autrefois Monesterol. L'affaiblissement de la semitonique en e et l'élision du second e atone au XIIIe siècle a amené une série de formes dans lesquelles la tonique reste o, se diphtongue en -ue, eu (réduit à u), ou passe à -au : Monistrol (Haute-Loire), Monestrol (Aude, Haute-Garonne), Menétrol (Puy-de-Dôme), Menétréol (Cher), Menetréols (Indre), Menetreuil (Saône-et-Loire), Menestruel (Ain), Menetreux (Côte-d'Or), Menetru (Jura), Menestreau (Loiret, Nièvre) et Menétreau (Cher, Nièvre) » Les noms de lieux d'origine ecclésiastique », Revue d'histoire de l'Église de France, 1929, vol. 15, n°66, pp. 31-49).

    En occitan le nom de la ville est Monistròl[19] prononcé localement [muɳis'trɔ], [muɳi'trɔ] ou [muɳi'trɜʊ] [20], [munistrɔʊ][21].

    Histoire



    Monistrol-l'Évêque

    Les armes de Monistrol (à droite) déclinent celles du Velay (à gauche) avec quelques différences : les engrelures disparaissent, l'épée est en pal mais non soutenue. Le fond est d'azur et non de gueules. À travers les symboles de la crosse et de l'épée, elles rappellent le double pouvoir, spirituel et temporel, du seigneur de Monistrol. La devise de la cité est reprise de celle du comte-évêque, Ad utrumque paratus, qui signifie "prêt pour les deux", nouveau renvoi au double pouvoir du comte-évêque du Velay. Sous l'Ancien Régime, la ville est parfois appelée Monistrol-l'Évêque. La Révolution la rebaptise Monistrol-en-Velay puis Monistrol-sur-Loire, appellation qui s'est imposée sous la Monarchie de Juillet.

    Antiquité et Moyen Âge

    Plusieurs découvertes archéologiques attestent de l'occupation de cette zone à l'époque gallo-romaine. L'une d'elle a mis en lumière l'existence; au lieu-dit La Borie, d'une exploitation agricole qui produisait de la poix, servant entre autres, à calfater les bateaux[22]. Dans un article récent, l'archéologue et docteur en histoire Pierre-Eric Poble propose une origine gallo-romaine au site de Monistrol[23]. Selon ses recherches, il est possible qu'un sanctuaire dédié à Mars Vorocius ait été l'ancêtre du petit monastère installé en ce lieu pendant le haut Moyen Âge. Selon les hypothèses présentées dans cet article, à l'époque gallo-romaine, le site de Monistrol se trouvait aux confins du territoire de la cité des vellaves. Une localisation qui correspond assez bien avec la présence d'ateliers de péjassiers (poix) mise en évidence par l'archéologie.

    Monastrolium, déformation du mot savant Monasteriolum, petit monastère, se développe dès le haut Moyen Âge. La ville abrite depuis le IXe siècle[24] les reliques de saint Marcellin, évangélisateur du Velay oriental[25], qui attirent de nombreux pèlerins. Seigneurs de la cité après la Huitième Croisade (1270), les évêques du Puy font du château (des évêques) leur résidence d'été[26]. Jean III de Bourbon le fait considérablement transformer, et le dote d'une grosse tour aux dimensions exceptionnelles[27]. Un second château, ou plutôt une maison-forte, dite de Flachat, fut bâti à une époque indéterminée mais certainement très ancienne[28], et fut occupée par les familles de Flachat, de Beget, Charbonnel, Néron-Bancel. Remanié au fil des siècles, il est toujours habité. Fin du XIIe - début du XIIIe siècle fut construit le château de Paulin, dont il ne reste que quelques ruines. Un souterrain en part et "se perd dans la campagne[29]". Le château de Foletier fut et est toujours la propriété de la famille Jourda de Vaux, et date du XVe siècle. Médiéval fut le château de La Rivoire basse (anciennement appelé Château de Chambon), en un lieu aujourd'hui sur le territoire de la commune de La Chapelle-d'Aurec, mais dont il ne reste absolument rien. Médiévale aussi fut la muraille entourant Monistrol, dont il ne reste aujourd'hui que la tour de l'Arbret. À ce qui semble donc, dès le Moyen Âge la ville fut plutôt bien protégée contre l'attaque d'éventuels ennemis, ce qui sans doute lui a permis d'échapper au fil des siècles à nombre de problèmes.

    En 1300, Monistrol est la deuxième ville du Velay. En 1309 elle est dotée d'un chapitre de chanoines par l'évêque Bernard de Castanet. Ses consuls, administrateurs municipaux, siègent régulièrement aux États du Velay.

    Peste noire de 1347 à 1350. Le Velay perd le quart de sa population.

    En 1361, malgré ses défenses, Monistrol tombe aux mains de "routiers" venus de Pont-Saint-Esprit et commandés par Seguin de Badefol[30]. On ne sait exactement combien de temps ils occupèrent le lieu, mais ils ravagèrent la région, dont le bourg de Montfaucon-en-Velay et l'abbaye de Doue.

    De la Renaissance à 1800

    Pendant les guerres de religion, la ville de l'évêque Antoine de Sénecterre résiste aux assauts huguenots, avant d'être occupée par les troupes du gouverneur ligueur Antoine de Saint-Vidal (1590). L'évêque Jacques de Serres ne peut rentrer dans ses droits, après arrêt du Parlement de Paris, que sur ordre exprès d'Henri IV, en 1597.

    En 1629 le Velay subit un nouvel assaut de la peste, qui aurait fait 16000 morts. Sur le territoire de Monistrol, les grottes et souterrains éloignées des habitations sont transformés en lazarets[31], mais mis à part cet épisode, les (XVIIe – XVIIIe siècle) font plutôt figure d'âge d'or pour la ville. Humaniste, amoureux des lieux, l'évêque Armand de Béthune, neveu de Sully, enrichit alors le château (des évêques) et le parc adjacent, et attire des artistes comme le sculpteur Pierre Vaneau. Le chantier est poursuivi par ses successeurs comme Geoffroy-Maurice de Conflans ou Marie-Joseph de Galard de Terraube. À la même époque, la ville se modernise et s'étend, de nouveaux axes sont tracés, hôpital et école sont reconstruits. L'église, qui date du milieu du XIIe siècle, mais qui fut bâtie en remplacement d'un bâtiment plus ancien, fait l'objet d'importants travaux et est doté d'un clocher en 1657. Des béates s'installent dans la ville et ses hameaux au XVIIe siècle, et subsisteront jusqu'au début du XXe siècle[32].

    Le , six ursulines s'installent dans un monastère nouvellement construit, qui s'agrandit ensuite, mais une partie des bâtiments est vendue en 1793, puis est rachetée en 1822 pour le retour des religieuses. Elles y sont toujours.

    De 1720 ou 1730 jusqu'à 1794, fonctionne une mine de plomb au lieu-dit La Borie[33], exploitée par un autrichien marié à une française, nommé "François de Blumeinstein", qui avait obtenu de Louis XV en 1717 l'autorisation d'exploiter un filon à Saint-Julien-Molin-Molette, puis qui conduisit de nombreuses prospections et exploitations minières dans l'Est du Massif central. Une tentative de reprise de l'exploitation fut entreprise en 1901, mais fut jugée non retable.

    Est bâti au XVIIIe siècle le château de Martinas, qui est agrandi en 1890[34].

    Plutôt acquise aux idées de la Révolution, monistrol voit cependant la sous-préfecture lui échapper.

    De 1800 à aujourd'hui

    L'industrie, en particulier textile et métallurgique, se développe largement au XIXe siècle. L'électricité, produite sur le Lignon, arrive sur la commune en 1893. En 1906, la population est d'environ 7 500 habitants, mais elle est descendue à 3617 en 1946, pour commencer à remonter à partir des années 60.

    Le monument aux morts de la commune porte les noms de cent-quatre-vingt-treize de ses enfants tombés aux champs d'honneur lors de la Première Guerre mondiale (184 morts) et 9 lors de la seconde[35].

    Économie[36]

    La cité à la veille de la Révolution, d'après le lavis de Louis Menier conservé à la Bibliothèque nationale (1788).

    La proximité de deux foyers industriels, Lyon[37] et surtout Saint-Étienne, a déterminé le développement précoce de l'industrie sur les plateaux du Velay, sans doute dès la fin du XVIIIe siècle. Le textile et la métallurgie, spécialisations dominantes, sont en effet des secteurs caractéristiques de la première industrialisation.

    Tout au long du XIXe siècle, l'activité industrielle s'est implantée dans les gros bourgs du Nord-Est de la Haute-Loire, comme Sainte-Sigolène ou Saint-Didier-en-Velay. Il est difficile de distinguer la part de l'initiative locale et des donneurs d'ordre extérieurs, lyonnais et stéphanois, mais il est certain que la proximité a joué un rôle décisif, notamment pour les débouchés commerciaux.

    À Monistrol, le tissage, la passementerie et la rubannerie étaient très répandus. Il s'agissait d'une activité essentiellement masculine, pratiquée sur de hauts métiers à tisser[38]. Selon Yves Lequin[39], les produits étaient ensuite revendus à Lyon, centre de cette activité. L'entreprise Pierre Vacher en est un parfait exemple puisqu'elle exportait dans toute la France et même en Afrique du Nord ses rubans. L'industrie mécanique est quant à elle liée à Saint-Étienne. Elle se pratiquait dans des entreprises locales (Martouret, Clémenson, Massard[réf. à confirmer]) ou dans des filiales d'entreprises stéphanoises (Limouzin). Au début du XXe siècle, la boulonnerie, la coutellerie et l'industrie du cycle dominaient. La polyactivité des ouvriers, qui conservaient une activité agricole, s'est maintenue très tardivement. Contrairement à la région stéphanoise, on ne peut pas parler de formation d'un prolétariat en Velay. Les comportements politiques témoignent d'ailleurs de la faible implantation du communisme dans la Haute-Loire, région très marquée par le catholicisme social et le syndicalisme chrétien.

    Cette industrie traditionnelle s'est maintenue jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, avant de décliner progressivement[40], favorisant ainsi l'exode rural et un lent déclin démographique[41]. Une étape importante a été la fermeture des usines Martouret, principal employeur de Monistrol, à la fin des années 1980. Cependant, aujourd'hui encore, des entreprises de mécanique de précision, en particulier de décolletage (Lisi, Deville), et de rubanerie spécialisée (le leader mondial a son siège sur la commune), sont implantées sur la commune.

    Dans la seconde moitié du XXe siècle, le renouveau industriel[42] est principalement le fait de la plasturgie. En 1955, Abel Barbier fonde à Sainte-Sigolène la première usine de plastiques. Cette commune proche de Monistrol est aujourd'hui le cœur d'un véritable système productif local, deuxième producteur de plastique français après Oyonnax. La plasturgie s'est implantée plus tardivement à Monistrol et elle est aujourd'hui critiquée pour son impact environnemental. Les Établissements Barbier n'en demeurent pas moins le principal employeur de la commune.

    On ne peut parler à Monistrol, contrairement à Sainte-Sigolène, de mono-industrie. Le secteur des services domine en effet à Monistrol[43] : commerce, éducation, banque et assurances, etc. L'importance de ces activités tertiaires est liée au développement démographique de la région, qui a imposé Monistrol comme capitale de la Marche du Velay. D'autre part, près du tiers des actifs monistroliens travaille dans la région stéphanoise avec la périurbanisation[44].

    L'image de la montagne-atelier s'estompe ainsi progressivement.

    Démographie et urbanisme

    Après un déclin continu dans la première moitié du XXe siècle, la population monistrolienne connaît une forte expansion depuis 30 ans[45]. Le nombre d'habitants a progressé de plus de 41 % entre 1982 et 1999[46]. L'évolution démographique repose essentiellement sur l'attractivité migratoire, avec 1 020 habitants supplémentaires durant la période intercensitaire. Un autre fait marquant est la surreprésentation des 0-19 ans (28,7 % à Monistrol contre 24,6 % au niveau national) et des familles (ménages de 4 personnes et plus) dans la population.

    Plusieurs étapes jalonnent ce développement : la construction par le maire Joannès Laval du Domaine de La Rivoire (1972)[47], l'aménagement en voie rapide de la RN 88, qui place la ville à 20 minutes de Saint-Étienne, et l'ouverture en 1994 du lycée Léonard-de-Vinci, unique lycée public de l'arrondissement. Cette croissance s'est accélérée sous la mandature de Guy Granger. Elle n'est pas sans nécessiter la création de nouveaux équipements, comme les écoles ou crèches ; surtout elle pose aujourd'hui des problèmes aigus de circulation dans le centre[48], réduit et contraint par les dénivellations. Une des solutions a été la déconcentration des activités commerciales dans des zones périphériques (zonage fonctionnel). L'expansion urbaine s'effectue principalement sur le mode pavillonnaire[49]. La périurbanisation a profondément modifié l'aspect d'une commune autrefois rurale et industrielle. Aux fermes, aux quartiers d'artisanat et d'industrie ont succédé les lotissements. Certains n'hésitent pas à parler de mitage.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].

    En 2018, la commune comptait 8 854 habitants[Note 3], en augmentation de 0,75 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 9233 9134 0483 9304 1453 8253 9754 4314 619
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 7524 4734 7814 4524 7224 7034 8504 7194 918
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 9315 0875 0084 4814 4874 3054 1163 8294 063
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4 0204 2654 6075 1436 1807 4518 4448 5828 789
    2017 2018 - - - - - - -
    8 7188 854-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Monistrol-sur-Loire sont les suivantes :

    Élection Territoire Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
    Municipales Monistrol-sur-Loire Maire Jean-Paul Lyonnet 2020 2026
    CantonalesMonistrol-sur-LoireConseiller généralFrançois Berger27 mars 20112015
    Législatives1re circonscription DéputéLaurent Wauquiezjuin 2017
    Régionales Auvergne-Rhône-Alpes Président du conseil régional René Souchon 2015
    Présidentielles France Président de la République Emmanuel Macron mai 2022

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1946 Camille Pernel   Hôtelier-restaurateur
    1946 1959 Jean Guillaumond Gauche indépendante Retraité des chemins de fer
    1959 1971 Jean Vialatte Républicain national Secrétaire de la coopérative agricole
    1971 1983 Georges Boscher DVD Agent d'assurances
    1983 1988 Joannès Laval RPR Expert-comptable
    1988 1989 Yves Néron-Bancel DVD Ingénieur
    1989 2008 Guy Granger RPR puis UMP Professeur en classes préparatoires
    Conseiller général
    2008 2014 Robert Valour DVG puis PS Professeur des écoles
    2014 En cours
    (au 15 juin 2020)
    Jean-Paul Lyonnet[54] DVD Agriculteur

    Vie intercommunale et cantonale

    La commune est le siège de la communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron, présidée par Louis Simonnet, maire des Villettes (SE), et appartient au Pays de la Jeune Loire et de ses rivières, qui regroupe le nord-est de la Haute-Loire.

    Monistrol est également le chef-lieu du canton de Monistrol-sur-Loire, jadis fief du député M. Jean Proriol, maire de Beauzac (RI puis UDF-PR), remplacé en 1992 par M. Guy Granger (RPR puis UMP). Le maire de La Chapelle-d'Aurec, M. François Berger (NC[55]), lui succède en 2011[56], au terme du duel l'ayant opposé à M. Robert Valour.

    Autres circonscriptions

    Jadis chef-lieu du district de Monistrol sous la Révolution, la ville n'est plus chef-lieu de l'arrondissement du nord-est de la Haute-Loire depuis 1800.

    Monistrol relève du Tribunal d'instance, du Tribunal de grande instance, du Tribunal de commerce et du Conseil de prud'hommes du Puy, ainsi que du Tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Il appartient à la première circonscription de la Haute-Loire pour l'élection des députés.

    Jumelages

    Monistrol est jumelée avec  Monistrol de Montserrat (Espagne), en Catalogne, depuis 1994.

    Établissements scolaires

    Le donjon, récemment restauré.

    Avec l'ouverture du lycée Léonard-de-Vinci en 1994, qui s'ajoute au lycée Notre-Dame-du-Château, Monistrol est devenu un important centre scolaire, qui accueille plus de 4 100 élèves[57], de la maternelle à bac +2.

    Établissements scolaires de Monistrol
    Établissements Publics Privés sous contrat avec l'État
    Maternelles

    • Prévescal
    • Kersonnier Albert-Jacquard

    • Notre-Dame-du-Château
    [58]

    Primaires

    • Prévescal
    • Kersonnier Albert-Jacquard

    • Notre-Dame-du-Château
    [59]

    Collèges

    • Collège du Monteil
    [60]

    • Collège Notre-Dame-du-Château
    [61]

    Lycées

    • Lycée Léonard-de-Vinci
    (général et technologique)
    [62]

    • Lycée Notre-Dame-du-Château
    (général et technologique)
    • Lycée professionnel privé
    (industriel et tertiaire)
    [63]

    Post-baccalauréat

    BTS commercialisation de produits
    (Léonard-de-Vinci)

    BTS assistant technique d'ingénieur
    (Notre-Dame-du-Château)

    Parmi les anciens élèves célèbres des établissements scolaires de Monistrol, il faut mentionner la figure d'Hubert Beuve-Méry, pensionnaire au lycée Notre-Dame-du-Château (considéré aussi comme un asile) au début des années 1920 et futur fondateur du quotidien Le Monde à la Libération (1944)[64], ou celle du député Jean Proriol.

    Vie culturelle et associative

    Le festival 7ème Art Jeunes Talents (anciennement intitulé Festival Tournez Jeunesse), qui a lieu la 3eme semaine d’Octobre de chaque année, à la particularité de récompenser les courts-métrages réalisés par les jeunes de moins de 25 ans[65],[66],[67].

    Depuis 2003, une saison culturelle dédiée au spectacle vivant sous toutes ses formes est organisée par l'Office municipal de la culture, en partenariat avec la Comédie de Saint-Étienne. Des expositions et lectures, en particulier pour le jeune public, ont régulièrement lieu à la médiathèque municipale. Chaque année, les salons du château des Évêques abritent les célèbres GastrÔleries, "fêtes du vin et du mangement", le PrinTemps de lire et les expositions d'été sur un thème historique. Parmi les associations qui agissent dans le secteur culturel, la Société d'histoire de Monistrol et l'Association des Amis du Château.

    La presse locale comprend un seul quotidien, La Tribune - Le Progrès (édition stéphanoise du Progrès de Lyon), et trois hebdomadaires, La Gazette de la Haute-Loire, le Renouveau (proche de l'évêché) et L'Éveil hebdo (proche de la majorité départementale).

    Plus de 40 sports, de la natation à l'aïkido, peuvent être pratiqués dans les associations de la commune, regroupées au sein de l'Office municipal des sports (OMS), qui organise chaque année la Fête du sport (près de 4 000 participants en 2008)[réf. nécessaire].

    L'Union sportive monistrolienne (USM, crée en 1945), l'Amicale des pêcheurs de Monistrol-Gournier et la Société de chasse sont les plus vieilles associations de la commune.

    Transports

    Desserte routière

    La commune est desservie par la N88 (Lyon-Toulouse via Saint-Étienne), aménagée en voie rapide sur ce tronçon. Les échangeurs suivants sont implantés dans la commune :

    •  38 D 12 : Monistrol-Beauvoir, Monistrol-Caseneuve ;
    •  39 D 44 : Monistrol-Centre, Sainte-Sigolène ;
    •  40 D 12 - D 47 (double demi-échangeur) : Monistrol-Le Pêcher, Monistrol-Les Moletons, Bas-en-Basset.

    Desserte ferroviaire

    La commune est située sur la ligne de Saint-Étienne-Châteaucreux au Puy. La gare de l'agglomération monistrolienne, située sur la commune voisine de Bas-en-Basset, porte le nom de Gare de Bas-Monistrol[68].

    Elle est desservie par 20 TER quotidiens, vers les directions de :

    Certains écarts du sud de la commune de Monistrol (Pont-de-Lignon, Chazelles, etc.), sont toutefois desservis par la halte de Pont-de-Lignon, située sur la commune voisine de Beauzac.

    Desserte par les transports en commun

    La ville est desservie par le réseau des Transports interurbains de voyageurs du conseil général de la Haute-Loire[69] :

    Monuments et sites

    Château des Évêques-du-Puy

    Dominant la vieille ville et le ruisseau de Piat, le Château des Évêques-du-Puy est le principal monument de la commune. Construit du XIIIe au XVIIIe siècle, il sert de résidence aux évêques du Puy jusqu'à la Révolution. Il abrite aujourd'hui l'Office de tourisme, l'association de Amis du Château et la Société d'histoire de Monistrol avec des salles d'exposition. De son parc classique, qui comprenait autrefois un vaste parc avec un jardin botanique, un temple et des statues, ne subsistent aujourd'hui que les allées.

    • Le château de Martinas

    Église Saint-Marcellin

    Vue de la façade avant de l'église Saint-Marcellin.

    L'église ou Collégiale Saint-Marcellin, est située dans le centre historique de Monistrol-sur-Loire, elle date du XIIe siècle, elle a connu sa dernière restauration en 2012.

    • D'autres monuments rappellent l'ancienne emprise des évêques sur la ville, comme le couvent des Ursulines[73], dont l'austère façade classique abrite le retable en bois doré de La Mort de Saint-Joseph, chef d'œuvre du sculpteur Pierre Vaneau (XVIIe siècle)[74], le couvent des Sœurs de Saint-Joseph[75], ou l'ancien couvent des Capucins[76], jadis petit séminaire de Monistrol[77], abritant aujourd'hui un lycée[78].
    • Le Donjon, ancien corps de garde de la porte de l'Arbret[79], est un des derniers vestiges du mur de ville, chargé de protéger certains quartiers comme celui du Château, aujourd'hui très dégradé. Malgré tout, de nombreux efforts sont entrepris pour mettre en valeur ce patrimoine : Monistrol a ainsi obtenu sa deuxième fleur au concours des villes et villages fleuris, et un parcours-découverte[80] a été aménagé.

    Dans la commune

    La Loire à Gournier, vers l'aval.
    La Loire à Gournier, vers l'amont.

    Le ruisseau du Piat s'écoule dans les Gorges de Bilhard, théâtre d'une légende confrontant un ermite au diable Billard, avant de se jeter dans la Loire. Le fleuve traverse une partie de la commune dans des gorges très encaissées.

    Plusieurs châteaux sont situés dans les villages de la commune : château du Chambon, ruiné (reste la tour), château du Flachat (possession des Béget, des Charbonnel, enfin de la famille Néron-Bancel depuis le XIXe siècle), château de Martinas (familles Bayle puis Néron-Bancel), château de Foletier (famille Jourda de Vaux), qui abrite chaque été un festival de piano, château du Betz (famille de Charbonnel) et château de Paulin, ruiné.

    Personnalités

    • Jean III de Bourbon (v.1413-1485), évêque du Puy, restaure le château et fait bâtir la grosse tour.
    • Le pasteur Jean Chassanion (1531-1598), né à Monistrol et mort à Genève, est l'auteur d'œuvres apologétiques inspirées des écrits de Calvin et d'une Histoire des Albigeois[81].
    • Antoine de Senneterre (+1561-1592), évêque du Puy, restaure le château et protège la ville durant les guerres de religion.
    • Armand II de Béthune (1635-1703), neveu de Sully, est nommé en 1661 évêque du Puy. Amoureux des lieux, il donne au château et à son parc leur visage classique au fil d'incessants travaux. Honnête homme, il s'entoure de l'architecte Coppin et de l'érudit Théodore de Champigny (auteur de l'Histoire de l'église angélique de Notre-Dame du Puy), tous deux ermites dans les Gorges de Bilhard, et fait appel à des artistes de talent.
    • Pierre Vaneau (1653-1694). Sculpteur né à Montpellier, il s'installe dans la cité à l'invitation de l'évêque et y réalise La Mort de Saint-Joseph, retable en bois doré de la Chapelle des Ursulines[82].
    • Le maréchal de Jourda de Vaux (1703- 1787), vainqueur et gouverneur de la Corse, fréquente l'école de Monistrol et le château de Foletier, une des demeures familiales.
    • L'historien érudit Augustin Simon Irailh (1717-1794), auteur de Querelles littéraires, est brièvement chanoine au chapitre de la Collégiale Saint-Marcellin.
    • Le conventionnel Bonet de Treyches (1757-1828) est juge de paix à Monistrol avant de devenir directeur de l'Opéra de Paris.
    • Marie-Joseph de Galard de Terraube (1774-1802) est le dernier seigneur de Monistrol. Homme de cour, fidèle à Louis XVI, il refuse la Constitution civile du clergé et se réfugie dans la cité avant d'émigrer.
    • Armand de Charbonnel (1802-1891), né à Monistrol, est le premier évêque de Toronto (Canada), puis grand prédicateur capucin.
    • Les poètes monistroliens Hippolyte de Chabron (1806-1883) et Eugène David (1876-1956), auteur des Fleurs vellaves et stéphanoises, soulignent la beauté discrète d'une cité classique devenue industrielle. En revanche, le chansonnier Rémi Doutre (XIXe siècle) ne fait que peu de références à sa ville de naissance[réf. nécessaire].
    • Marie Étienne Emmanuel Bertrand de Chabron (1806-1889), général issu d'une des plus vieilles familles monistroliennes, s'illustre lors de la prise de Constantine et la guerre de Crimée. Député de la Haute-Loire (1871-1875), sénateur inamovible (1875-1889). Il est mort à Monistrol.
    • L'homme politique Édouard Néron (1867-1945), est membre d'une longue lignée de notables monistroliens, bienfaiteurs de la ville, la famille Néron-Bancel. Maire à la Belle Époque, il parvient à devenir député puis sénateur de la Haute-Loire sous l'étiquette de la Fédération républicaine[réf. nécessaire].
    • Le journaliste Hubert Beuve-Méry (1902-1989), journaliste, fondateur du quotidien Le Monde et du mensuel Le Monde diplomatique, fut élève du lycée Notre-Dame-du-Château peu après la Première Guerre mondiale[réf. nécessaire].
    • Le footballeur Yvan Bourgis (1979-) est né à Monistrol.
    • Mathieu Sommet (1988-), comédien et vidéaste Web, connu pour avoir créé et présenté l'émission humoristique Salut les geeks (SLG). Il est allé au lycée Léonard-de-Vinci à Monistrol-sur-Loire.
    • Jade Janisset (1998-), danseuse, interprète et chorégraphe, est connue pour avoir remporté plusieurs prix en France, en Suisse et en Corée du Sud. Elle passe son enfance et son adolescence à Monistrol-sur-Loire. Avant de rejoindre une école de danse stéphanoise, elle a été scolarisée au lycée Léonard de Vinci.

    Orientations bibliographiques

    Monographies

    • François Boulet, L’État d’esprit en Haute-Loire, 1940-1944 : des refuges aux maquis, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 2003
    • Ahmed Chafchafi, Le Velay septentrional, morphogenèse et morphostructure, Saint-Étienne, Presses universitaires, coll. des études foréziennes, 1997
    • Gilles Charreyron, Politique et Religion. Protestants et catholiques de la Haute-Loire, Clermont-Ferrand, Presses de l'Université Blaise-Pascal, coll. Études sur le Massif central, 1990
    • André Crémillieux, Philippe Moret, Auguste Rivet et Pierre Burger, Voyage au pays des béates, Clermont-Ferrand, éd. de Borée, 2003
    • Mauricette Fournier, Les Dynamiques industrielles d’une moyenne montagne : innovations, initiatives en Auvergne et Velay, Clermont-Ferrand, Publications de la Faculté des lettres, 1998
    • Christophe Granier, Jean de Hédouville, Sylviane Hugon (éd.), Atlas pratique de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, Cartographie & Décision, 1996
    • Yves Lequin, Les Ouvriers de la région lyonnaise (2 vol.), Lyon, Presses universitaires, 1977
    • Christian Lauranson-Rosaz, L'Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan) du VIIIe au XIe siècle. La fin du monde antique ?, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1987, réédition 2007
    • René Lebeau (dir.), Atlas et Géographie de la région lyonnaise, Paris, Flammarion, coll. Portrait de la France moderne, 1970
    • Pierre Mazataud, Géopolitique d'une région : l'Auvergne, Nonette, Créer éd., 1987
    • Jean Merley, L'Industrie en Haute-Loire de la fin de la Monarchie de Juillet aux débuts de la Troisième République, Lyon, éd. du Centre d'histoire économique et sociale de la région lyonnaise, 1972
    • Jean Merley, La Haute-Loire, de la fin de l'Ancien Régime aux débuts de la Troisième République (2 vol.), Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1974
    • Philippe Moret (éd.), Monistrol d'antan, Monistrol, Court imp., 1988
    • Philippe Moret, Le service de l’hospitalité à Monistrol, du Moyen Âge à la Révolution : in Cahiers de la Haute-Loire 2005, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
    • Auguste Rivet, La Vie politique dans le département de la Haute-Loire de 1815 à 1974, Le Puy-en-Velay éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1978
    • Auguste Rivet (dir.), Politique nationale et Politique locale en Haute-Loire, XIXe – XXe siècle, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 2004
    • Marcel Romeyer, Monistrol de l'ère nouvelle, Monistrol, Court imp., rééd. 1994
    • Louis Simmonet, Le Peuplement dans l'Antiquité en Velay. Occupation des sols et économie, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1984
    • abbé Theillere, La famille de Chabanes et la fondation du monastère des Capucins à Monistrol-sur-Loire : in Tablettes historiques du Velay 1871-1872, Le Puy-en-Velay, Tablettes historiques du Velay, (lire en ligne)
    • abbé Theillere, Fondation d’un ermitage à Monistrol-sur-Loire (1674, congrégation des ermites de Saint-Jean-Baptiste) : in Tablettes historiques du Velay 1871-1872, Le Puy-en-Velay, Tablettes historiques du Velay, (lire en ligne)

    Périodiques

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Monistrol-sur-Loire », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. On parle pour désigner ce granite hercynien, très érodé et aisé à la taille, de « granite du Velay » (généralement ocre à Monistrol). Cf. Jean-Noël Borget, in Haute-Loire, Paris, Gallimard, « Guides Gallimard », pp. 16-17, et Régis Thomas, in op. cit., pp. 50-51.
    12. Malgré le bassin sédimentaire d'effondrement de Bas, qui date de l'ère tertiaire. Un projet pour rendre le fleuve navigable jusqu'au Chambon de Monistrol, en 1701, n'aboutit jamais malgré les efforts de Pierre de La Gardette (A. Desaunais, P. Simond, « Roanne et la haute Loire navigable », Les Études rhodaniennes, 1935-11, pp. 39-52).
    13. in Haute-Loire, Paris, Gallimard, « Guides Gallimard », 1998, rééd. 2002, p. 166
    14. Source : calculateur ViaMichelin.fr
    15. Marcel Romeyer, Monistrol de l'ère nouvelle, Monistrol, Court imp., rééd. 1991.
    16. Le patois du nord-est du Velay, à la différence de celui du bassin ponot, se rattache à l'occitan vivaro-alpin, dialecte de transition entre le francoprovençal du Forez et les parlers occitans plus méridionaux. Ainsi, « vie » se dit via à Monistrol et vida au Puy. Cf. Jean-Baptiste Martin, in Haute-Loire, Paris, Gallimard, « Guides Gallimard », 1998, rééd. 2002, p. 36.
    17. Cf. aussi les remarques de Christian Lauranson-Rosaz (voir infra) sur les influences méridionales dans la culture vellave du haut Moyen Âge.
    18. Cette attraction remonte probablement au moins au dynamisme commercial lyonnais de la Renaissance (XVIe siècle).
    19. (oc) « Monistròl de Leir: los escolans se mobilizan per evitar l’expulsion d’una camarada : Se solidarizan amb una familha albanesa qu’a demandat l’asil politic e que l’estat francés vòl expulsar », Jornalet, Toulouse, Barcelone, Associacion entara Difusion d'Occitània en Catalonha (ADÒC), (ISSN 2385-4510, lire en ligne).
    20. "Géographie paysanne", par Jean-Yves Rideau, 2018 - page 271,
    21. Selon les vers d'A. Boncompain de 1934, cf. site Tèrras occitanas de Velai e Vivarés
    22. Livre Le Monde souterrain de Haute-Loire, de Jean-Paul Béal, année 2018, page 162.
    23. POBLE Pierre-Eric, « Cahiers de la Haute-Loire 2019 », sur cahiersdelahauteloire.fr/, Cahiers de la Haute-Loire, (consulté le ).
    24. Si l'on suit un texte tardif, la translatio sancti Georgii, issue d'un lectionnaire de l'Église du Puy (1420), l'évêque du Puy Norbert « dut composer avec le vicomte [de Polignac, qui avait contesté son investiture par le roi] et lui abandonner la cité de Saint-Paulien d'où il transporta à Monistrol les reliques de saint Marcellin » (Christian Lauranson-Rosaz, L'Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan) du VIIIe au XIe siècle. La fin du monde antique ?, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1987, rééd. 2007, p. 270, n. 18). La chronologie des événements demeure difficile à établir ; la texte indique que le prédécesseur de Norbert est mort en 877 mais, selon Robert-Henri Bautier (Recueil des actes de Louis II le Bègue, Louis III et Carloman II, rois de France (877-884), Paris, Impr. nat., 1978, introd., p. LXXIV), les événements sont plus tardifs et coïncident avec le retour de Narbonne du roi (881 ou 884), où il est intervenu dans l'élection épiscopale de Théotard. La personnalité même de Norbert pose problème, la tradition l'identifiant au frère du comte de Poitiers alors que Robert-Henri Bautier (Ibid.) l'assimile au notaire-chancelier de Carloman et au frère de Guillaume le Pieux. Dans cette perspective, le transfert des reliques daterait de la fin du IXe siècle.
    25. Marcellin, à qui est dédiée l'église de Monistrol, est traditionnellement qualifié d'évêque du Puy mais, pour Christian Lauranson-Rosaz (op. cit., p. 228, n. 384), il pourrait s'agir du premier évêque d'Embrun (v. 354), dont une partie des reliques servent à fonder l'abbaye de Chanteuges, à faible distance de Saint-Paulien. À Monistrol sont également conservées des reliques des saints catalans Abdon et Sennen, ainsi que celle du cisalpin Claudien. Pour Christian Lauranson-Rosaz, ces éléments, cette onomastique et cette invocation de personnages prestigieux « sont autant de révélateurs d'un esprit et d'une culture dont les sources sont délibérément recherchées dans le Sud » (op. cit., p. 246).
    26. Voir à ce sujet l'article de Georges Paul, « Monistrol-sur-Loire et les évêques du Puy », Bulletin [...] de la Société académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, 1935, t. XX, pp. 59-87 [Recension : « Chronique d'histoire régionale », Revue d'histoire de l'Église de France, 1936-97, vol. 22, p. 542].
    27. Site internet www.mairie-monistrol-sur-loire.fr __"Patrimoine et histoire - Le château des évêques".
    28. Site internet www.mairie-monistrol-sur-loire.fr
    29. Livre Le Monde souterrain de Haute-Loire, de Jean-Paul Béal, année 2018, page 162. Le sous-sol de la municipalité semble être "un vrai gruyère". Les entrées des sous-terrain sont condamnées, et si malgré cela on pouvait y pénétrer, leur visite est absolument interdite, extrêmement dangereuse.
    30. Livre "Les grandes Compagnies en Velay - 1358-1392", de Jacques Monicat, année 1928, page 19.
    31. Livre Le Monde souterrain de Haute-Loire, de Jean-Paul Béal, année 2018, pages 161-162.
    32. www.mairie-monistrol-sur-loire.fr
    33. "Le monde souterrain de Haute-Loire", page 162.
    34. Site internet https://monumentum.fr __"Château de Martinas à Monistrol-sur-Loire".
    35. Site internet www.geneanet.org : "Tombes et monuments - cimetière de Monistrol-sur-Loire.
    36. Sur ce sujet, voir Mauricette Fournier, op. cit., et l'article ancien de Philippe Arbos, « L'industrie dans le Velay du Nord-Est », Annales de géographie, 1935, vol. 44, n° 250, pp. 416-420.
    37. Abel Chatelain, « Les migrations temporaires anciennes à Lyon et dans les pays environnants », Revue de géographie jointe au Bulletin de la Société de géographie de Lyon et de la région lyonnaise, 1949, 24-1, pp. 37-50.
    38. Philippe Moret in Haute-Loire, Paris, Gallimard, coll. « Guides Gallimard », 1998, rééd. 2002, p. 33.
    39. Cf. le premier tome de sa thèse pionnière d'histoire sociale, Les Ouvriers de la région lyonnaise, Lyon, Presses universitaires, 1977.
    40. Le cas de l'industrie du cyle a été étudié par les géographes André Vant et Jacqueline Dupuis (« L'industrie stéphanoise du cycle ou la fin d'un système industriel localisé », Revue de géographie de Lyon, 1993, 68-1, pp. 5-16).
    41. Certaines traces subsistent cependant, comme la surreprésentation des entreprises industrielles de petite taille (10 à 49 salariés), ou, si l'on suit Philippe Moret (Ibid.), un certain esprit d'entreprise.
    42. Philippe Moret, Ibid.
    43. Selon l'INSEE, la sphère d'activité « résidentielle » regroupe 48 % des emplois, la sphère d'activité « industrielle » 39 % (33 % au niveau national). Le secteur agricole est très marginal.
    44. 32 % au recensement de 1999 selon l'Insee.
    45. Jean-Charles Edouard, « La population des villes du Massif central : 1990-1999 », Revue de géographie alpine, 2001, 89-1, pp. 57-73.
    46. Donnée INSEE Auvergne électronique
    47. « C’est sur un domaine privé appartenant à l’ancien maire de Monistrol, Joannès Laval, que les lotissements du domaine de la Rivoire basse se sont constitués à partir de 1972. On compte aujourd’hui environ 300 maisons individuelles » (Cf. Noël Jouenne, Une certaine jeunesse. Incivilités et sentiment d’insécurité en milieu rural périurbain, Étude commandée par la communauté de communes Les Marches du Velay, décembre 2006, p. 31 — disponible en ligne).
    48. « […] Dans cette commune […] règne une vie mouvementée durant le temps scolaire, au niveau des élèves, des enseignants et du trafic routier intense et saturé aux heures de pointe », notait Noël Jouenne en 2006 (Noël Jouenne, op. cit., p. 28 — disponible en ligne).
    49. À propos du Domaine de La Rivoire, Noël Jouenne analyse ainsi : « conçue aux débuts des années 1970 sur le principe des nouveaux villages, cette aire de lotissements comprend aujourd’hui environ 300 habitations, dont certaines sont d’anciens HLM en accès à la propriété […]. Cet ensemble est construit en dehors des voies d’accès principales, de sorte que la traversée n’est généralement effectuée que par des riverains. Le haut du domaine est plus ancien et constitué d’un habitat recherché, avec des parements en pierres, des haies de séparation sans murets, et une volonté affichée d’un rapprochement avec la nature » (Noël Jouenne, op. cit., pp. 30-31 — disponible en ligne).
    50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    54. « Jean-Paul Lyonnet réélu à Monistrol-sur-Loire: «Je resterai à l’écoute de chacun» », sur Le Progrès, (consulté le ).
    55. Nuance M-NC selon la classification préfectorale (cf. article). Sa suppléante est la monistrolienne Elisabeth Maître-Duplain.
    56. Cf. article
    57. Donnée ville de Monistrol, 2008.
    58. Site Internet de Notre-Dame-du-Château des Évêques-du-Puy|Château
    59. Site Internet Notre-Dame-du-Château des Évêques-du-Puy|Château
    60. Site Internet Collège du Monteil
    61. Site Internet Collège Notre-Dame-du-Château des Évêques-du-Puy|Château
    62. Site Internet Lycée Léonard de Vinci|Léonard-de-Vinci
    63. Site Internet Lycée Notre-Dame-du-Château des Évêques-du-Puy|Château
    64. Certains travaux soulignent aujourd'hui l'influence de cette période dans la culture du journaliste. Ainsi pour Jacques Thibau, « L’homme qui fonde Le Monde est un enfant de l’Église, recueilli par elle, élevé par elle, lancé par elle dans le monde » (« Le Monde ». Histoire d’un journal, un journal dans l’Histoire, Paris, Simoën, 1978)
    65. festival tournez jeunesse site officiel sur www.festivaltournezjeunesse.com
    66. festival tournez jeunesse sur www.magazinevideo.com
    67. festival tournez jeunesse sur www.lacommere43.fr
    68. Aucune liaison régulière par transports en commun ne relie la gare au centre-ville.
    69. Horaires sur le site du conseil général
    70. Ligne assurée par le transporteur VHL EST.
    71. Ligne assurée par le transporteur VOYAGES GOUNON.
    72. Ligne assurée par le transporteur AUTOCARS DRIOT-MASSON.
    73. Installées à Monistrol en 1634 par l'évêque du Puy Just de Serres, les Ursulines sont encore présentes aujourd'hui dans ces murs.
    74. Classé en 1953 (voir infra).
    75. Sur les Sœurs de Saint-Joseph, voir Patricia Byrne, « Sisters of St. Joseph: The Americanization of a French Tradition », U.S. Catholic Historian, vol. 5, no. 3/4, Catholic University of America Press.
    76. Établis à Monistrol en 1627 à la demande de l'évêque du Puy Just de Serres, dans le cadre du mouvement de Réforme catholique. Les bâtiments, composites, ne font pas à ce jour l'objet d'une protection au titre des monuments historiques.
    77. De 1825 à la Séparation des Églises et de l'État en 1905. L'édifice de la place Néron abrita ensuite la mairie, avant son transfert dans les bâtiments de la nouvelle école du Prévescal, et la justice de paix.
    78. Lycée professionnel privé, fondé en 1954 par l'abbé Pierre Cellier, sous le nom d'École technique privée — et surnommée pour cette raison la Tech—, pour répondre aux besoins des chefs d'entreprise de la région (cf. site du LPP).
    79. Acheté par la ville de Monistrol dans les années 1980, à l'instigation de la Société d'histoire, le Donjon a fait l'objet d'une campagne de restauration dans les années 2000.
    80. Monistrol au fil du temps (cf. site de l'Office de tourisme).
    81. Mentions modestes in Frank Lestringant, « 1492 et la connaissance », Histoire, économie et société, 1993, vol. 12, n° 12-3, pp. 355-363.
    82. Voir à ce sujet l'article de Geneviève Bresc-Bautier Le musée imaginaire de Pierre Vaneau, sculpteur du Puy (1653-1694) », Revue de l'art, 1990-97, pp. 59-83), qui retrace les sources de Vaneau, perçu comme emblématique de la sculpture provinciale française sous Louis XIV.

    Voir aussi

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