Le Pré-Saint-Gervais

Le Pré-Saint-Gervais () est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Elle fait partie de la première couronne de l'agglomération parisienne. C'est la commune la plus proche du centre de Paris, distante de seulement km.

Pour les articles homonymes, voir Pré (homonymie).

Cet article concerne la commune. Pour la station de métro, voir Pré-Saint-Gervais (métro de Paris).

Le Pré-Saint-Gervais

La mairie.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Bobigny
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Est Ensemble
Maire
Mandat
Laurent Baron
2020-2026
Code postal 93310
Code commune 93061
Démographie
Gentilé Gervaisiens
Population
municipale
17 485 hab. (2018 )
Densité 24 979 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 06″ nord, 2° 24′ 14″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 114 m
Superficie 0,7 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Pantin
Législatives 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Le Pré-Saint-Gervais
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Le Pré-Saint-Gervais
Géolocalisation sur la carte : France
Le Pré-Saint-Gervais
Géolocalisation sur la carte : France
Le Pré-Saint-Gervais
Liens
Site web http://www.villedupre.fr/

    Ses habitants, appelés les gervaisiens, l'appellent « le Pré ». Édifié sur une prairie au pied du Plateau de Romainville — soit la butte-témoin de Romainville qui est la prolongation des Buttes-Chaumont parisiennes. Le Pré-Saint-Gervais est réputé dès le Moyen Âge pour ses sources abondantes.

    Devenue commune en 1793, Le Pré-Saint-Gervais, terre agricole et de villégiature, s'est totalement transformée au cours des XIXe et XXe siècles pour devenir la banlieue ouvrière très densément peuplée et la ville tel que nous la connaissons aujourd'hui, conservant dans certains quartiers ce charme d'antan avec ses sentes et ses regards.

    Le Pré-Saint-Gervais est situé sur un territoire de 70 hectares de superficie qu'elle a conquise en se rendant autonome de la ville de Pantin voisine, elle est la plus petite commune de Seine-Saint-Denis[1] tout en étant située au cœur de la plus grande agglomération d'Europe et limitrophe de Paris.

    Géographie

    La ville est une enclave située au carrefour des portes de Paris à l'Ouest, de la plaine de l'Ourcq au Nord et du plateau de Romainville au Sud.

    Localisation

    Localisation du Pré-Saint-Gervais en région parisienne.

    La commune du Pré-Saint-Gervais est située en première couronne de l'agglomération parisienne, au nord-est de Paris, et au sud du département de la Seine-Saint-Denis. Elle est limitrophe au sud et à l'ouest de Paris, au nord et au nord-est de Pantin, et à l'est et au sud des Lilas. La commune est édifiée sur le flanc nord de la colline de Belleville.

    Le Pré-Saint-Gervais est, en superficie, la plus petite commune du département de la Seine-Saint-Denis, avec seulement 70 hectares. C'est d'autre part la commune de Seine-Saint-Denis avec la plus forte densité, et l'une les plus densément peuplées de France avec plus de 25 000 habitants au km². Elle est ainsi la dixième ville la plus densément peuplée du monde.

    La commune est longée par le boulevard périphérique de Paris et desservie par les sorties porte du Pré-Saint-Gervais (sortie chaussée intérieure), porte des Lilas ou encore porte de Pantin.

    De plus, la porte Chaumont lie Paris au Pré-Saint-Gervais mais sans accès au périphérique.

    De même, le passage Brunet permet les accès piétons sous le périphérique au niveau de la porte Brunet.

    Communes limitrophes

    La commune est bornée :

    Communes limitrophes du Pré-Saint-Gervais
    Paris Pantin Pantin
    Paris Pantin et Les Lilas
    Paris Les Lilas Les Lilas

    La jonction la plus naturelle entre Le Pré-Saint-Gervais et Paris passe par le Parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge. Autrefois, la butte du Chapeau-Rouge constituait une parcelle de la plaine du Pré-Saint-Gervais, animée d’une guinguette du Pré-Saint-Gervais, qui lui a laissé son nom.

    À partir de ce parc, situé dans le quartier d'Amérique du 19e arrondissement de Paris, près du boulevard périphérique ; une première possibilité à la ville, est de suivre la pente naturelle du jardin, et de longer la fontaine monumentale surmontée d'une statue, Ève, de Raymond Couvègnes (1938), jusqu'à atteindre le passage Brunet, de traverser sous le périphérique, et de rejoindre l'avenue principale du Pré-Saint-Gervais (mairie, église, principaux commerces), l'avenue André Joineau en empruntant la rue Émile Augier ; la seconde est de suivre une perpendiculaire à cette pente et de rejoindre l'avenue André Joineau en passant par la Porte du Pré-Saint-Gervais.

    Le Parc, situé plus haut que la plaine du Pré-Saint-Gervais, offre un point de vue sur la ville.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 70 hectares ; l'altitude varie entre 57 et 114 mètres[2]. Elle possède des roches volcaniques et plutoniques datant du Néogène et du Paléogène. Les roches présentes sont souvent, de l'argile, de la gypse, du calcaire et de la marne.

    Le Pré-Saint-Gervais est édifié sur une prairie au pied du plateau de Romainville (géo.) — soit la « butte-témoin » de Romainville (géol.) qui prolonge les Buttes-Chaumont parisiennes. Il s'agit d'un massif gypseux formé de marnes et d’argiles constituant une butte témoin. La partie occidentale du plateau est souvent désignée comme la butte ou colline de Belleville et de Ménilmontant, et dépasse les 128 mètres.

    Le plateau culmine a des altitudes différentes selon les communes — 114 mètres au Pré-Saint-Gervais.

    Le relief de la ville va influencer son hydrogaphie, tandis que la présence de gypse va inciter à l'exploitation de carrières sur la commune du Pré-Saint-Gervais.

    Présence des anciennes carrières du Pré-Saint-Gervais

    • Sous la cité-jardin[3].
    • Sous la Cité de Auteurs, le long du mur du cimetière de Pantin[4].

    Hydrographie

    La commune n'est traversée par aucun cours d'eau.

    Toutefois, à l'ouest du plateau de Romainville, les hauteurs de Belleville, de Ménilmontant et du Pré Saint-Gervais avaient des sources, désignées comme les « sources du Nord » qui alimentaient le ru de Ménilmontant et furent, dès le Moyen Âge, captées pour alimenter Paris en eau potable.

    Nombre de ces ruisseaux ont disparu avec l'urbanisation et l'assainissement au cours du XXe siècle. Seule la toponymie rend encore compte de ce réseau hydrographique oublié.

    Les eaux du Pré-Saint-Gervais sont un ensemble d'aménagements hydrauliques situés à Paris et au Pré-Saint-Gervais, permettant de conduire les eaux de ces sources des collines du Pré-Saint-Gervais vers les zones en contrebas[5].

    Climat

    Située dans le bassin parisien, la commune du Pré-Saint-Gervais bénéficie d’un climat semi-océanique — climat océanique avec été tempéré (classification de Köppen : Cfb).

    Ce climat, semblable à toutes les communes d’Ile-de-France, découle à la fois de la situation géographique de la Région, à l’extrême Ouest de l’Europe et de sa position au fond du creux central du Bassin Parisien. Il se caractérise par une température moyenne de 11,3 °C avec une amplitude thermique de 16,2 °C. Janvier est le mois le plus froid avec une température moyenne de 4,7 °C; juillet et août sont les mois les plus chauds avec une température moyenne de 20 °C.

    Chaque année il gèle 25 jours, tandis que la température dépasse le 25 °C pendant 43 jours, dont 9 jours où elle est supérieure à 30 °C.

    Métro

    Plaque de station du métro de Paris - Ligne 7bis

    Aucune station de métro ne se situe sur le territoire de la commune. Néanmoins, cinq stations sont proches du Pré-Saint-Gervais :

    Tramway

    Aucune station de tramway ne se situe sur le territoire de la commune. Néanmoins, quatre stations sont proches du Pré-Saint-Gervais :

    4 stations de la ligne 3b du tramway d'Île-de-France

    • Porte de Pantin (ligne )
    • Butte du Chapeau Rouge (ligne )
    • Hôpital Robert-Debré (ligne )
    • Porte des Lilas (ligne )
    Station Hôpital Robert Debré.

    Bus

    Cinq lignes de bus de la RATP desservent la ville : RATP4861170249330

    Enfin, la ville met à disposition un service de bus circulant gratuitement sur son territoire : le P'tit bus du Pré.

    Vélib'

    Station Gabriel Péri - Francisco Ferrer.

    L'utilisation du Vélib' Métropole est possible à partir de trois sites au cœur du Pré depuis à partir de :

    • la station no 33102 nommée Gabriel Péri - Francisco Ferrer située au carrefour des rues Gabriel-Péri et Francisco Ferrer,
    • la station no 33103 nommée Jean Jaurès - Jules Jacquemin fait face à l'école Jean-Jaurès,
    • la station no 33104 nommée Square Edmond Pépin est située à côté de la aairie.

    Les stations parisiennes à proximité du Pré sont :

    Une station + (no 20029) sera ouverte à la porte des Lilas en fonction de l'avancement des travaux de cette esplanade. Sinon, d'autres stations sont disponibles à Pantin et aux Lilas.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Pré-Saint-Gervais est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

    Présentation

    Plan des fortificvations de Paris en 1841, montrant la situation du Pré-Saint-Gervais.

    Le Pré-Saint-Gervais, terre agricole et de villégiature, s'est totalement transformée au cours des XIXe et XXe siècles pour devenir une ville de banlieue ouvrière très peuplée.

    Son territoire se trouve dans l'ancienne Zone des fortifications de Paris qui ont défendu la capitale du milieu du XIXe siècle à l'entre-deux-guerres, c'est-à-dire la zone non ædificandi. Cette locution latine désigne une servitude qui interdit toute construction sur une zone dénommée.

    À partir de 1923, la Zone[réf. nécessaire] décrit une bande de terrains vagues qui s'est constituée tout autour de Paris près de l'emplacement des anciennes « fortifs' » et qu'occupa, au début du XXe siècle, une population très pauvre. Elle prend alors le sens de « quartier pauvre » occupée par des habitations de fortune. En argot, elle caractérise extensivement la banlieue elle-même décrite (péjoratif) comme un environnement urbain en désordre « C'est la zone Pour autant zoner, activité attribuée aux gens de la zone c'est, en argot, flâner en ville.

    Zonage de la ville

    Le Plan Local d'Urbanisme Intercommunal d'Est Ensemble qui règlemente LE PRE-SAINT-GERVAIS définit 10 zones au sein de la commune réparties en 39 périmètres.

    Les quartiers de la ville

    La commune du Pré-Saint-Gervais comprend cinq quartiers : le Belvédère, le Centre-Ville, Jean-Jaurès, Gabriel-Péri et Rabelais/7Arpents.

    L'urbanisation au Pré-Saint-Gervais se traduit par des formes très diversifiées. Dans la moitié Nord, un tissu urbain qui se compose d'un bâti diversifié et très imbriqué — la maison côtoie l'atelier, tandis que le Sud se caractérise par des formes bâties contrastées et juxtaposées les unes aux autres.

    Le quartier Gabriel-Péri

    Situé au nord-est de la ville, il est limitrophe de la ville de Pantin et longe le cimetière communal du Pré-Saint-Gervais. Plusieurs routes mènent au centre-ville, et à Paris par l'avenue Jean-Jaurès. Ce quartier est desservi par les transports en commun avec le bus 61 ou encore la ligne 5 du métro à Hoche. Il compte aussi la cité Gabriel-Péri, une HLM construite par l'OPHLM 93, qui compte plusieurs bâtiments en R+4 ainsi qu'une Tour en R+7 et R+15.

    Le quartier Jean-Jaurès

    Situé au sud de la ville en limite des Lilas, ce quartier monte de la cité Gabriel-Péri jusqu'à la porte des Lilas.

    Il est le plus grand quartier HLM de la ville du Pré et contient la cité Jean-Jaurès ainsi que la cité-jardin Henri-Sellier, un ensemble de petits bâtiments de 1933 en brique rouge (du R+3 au R+5) de 1 256 logements conçue par Felix Dumail (1883-1953).

    La cité Jean-Jaurès est composée de 9 tours (de R+8 à R+10) construites dans les années 1960-1970 sur la colline de Belleville. Elle contient 336 logements qui s'ajoutent aux 1 256 des deux autres cités du quartier. Ce grand ensemble totalise 2 200 logements pour 9 000 habitants environ dans le quartier le plus défavorisé de la ville. Mal reliée au centre-ville, mais bien desservie en transports en commun par les bus RATP 170 et 61, la cité contient quelques boutiques, des supérettes, un coiffeur, un gymnase, une poste et un restaurant japonais.

    Le quartier du Belvédère

    Le quartier du Belvédère longe le boulevard périphérique à partir de la porte des Lilas. Un secteur sur le territoire de Paris qui lui est contigu est actuellement en cours de travaux (bureaux et jardins proches du périphérique). Ce quartier contient la résidence Babylone (un immense ensemble dominant la porte des Lilas), et plus bas les grandes tours Les Marronniers, puis une longue barre de treize étages construite par l'OPHLM 93. Ce quartier dispose du Centre commercial Babylone incluant une grande surface Carrefour Market et d'autres commerces (salon de coiffure, téléphones, Babylone Scooter, etc.). En contrebas, on y trouve également les vieux quartiers bourgeois de la ville, avec ses villas cossues et ses petites avenues pavées, bordées d'arbres centenaires.

    Le quartier Rabelais & 7 Arpents, cité Rabelais

    Située au nord-ouest de la commune à la limite entre la porte Chaumont Paris, la porte de Pantin et le quartier Hoche de Pantin, ce quartier est desservi par le bus 170 et la station de métro Hoche. Il n'est pas très éloigné du tramway t3b. Traversé du nord au sud par l'ancienne Grande Rue (rue André-Joineau) prolongée par la rue du Pré-Saint-Gervais à Pantin, c'est avec le centre-ville le quartier le plus vivant. Il est proche du centre commercial Verpantin, de boutiques et du marché sur la RN 3.

    Les vieux ateliers (Guitel) et les immeubles faubourg de style 1900 en font un exemple intéressent d’urbanisme notamment sur la rue du 14- et la place de l'église Art déco de la Sainte-Famille.

    La cité Rabelais-7 Arpents s'étend sur trois communes (Le Pré, Pantin et Paris 19e).

    Le quartier du centre-ville

    Situé à la porte du Pré-Saint-Gervais non loin de l'hôpital parisien Robert-Debré, ce vieux quartier est bordé par le boulevard périphérique à l'ouest, et se confond parfois avec le quartier du Belvédère, qui le domine de la colline de Belleville. La place Anatole-France, avec sa mairie à l'architecture du XIXe siècle, son marché, son collège, sa fontaine ancienne et la rue commerçante André-Joineau, la maison des associations et ses nombreux commerces, a conservé tout le charme d'un vieux quartier de Belleville. Il jouxte les petites rues aux villas anciennes du quartier du Belvédère ainsi que l'église de la Sainte-Famille et la rue du 14-Juillet.

    En plein cœur de son centre-ville, La Villa du Pré-Saint-Gervais, ensemble de rues privées ouvertes au passage du public, réserve une surprise de taille : véritable poumon vert au sein de la cité, la Villa du Pré-Saint-Gervais est composée de rues et ruelles étroites bordées d'arbres centenaires où cohabitent des maisons avec jardins.

    Dans cet ensemble de rues on y trouve : la Grande Avenue, l'avenue des Acacias, l'avenue des Marronniers, l'avenue de l'Aigle, l'avenue de Bellevue, l'avenue des Sycomores, l'avenue des Soupirs, l'avenue Beausoleil.

    La Villa du Pré-Saint-Gervais est gérée par l'ASA (association syndicale autorisée) Villa du Pré-Saint-Gervais financée par une taxe syndicale votée par le conseil syndical et payée par les propriétaires.

    Lieux-dits

    • Les Sept Arpents, qui a donné son nom à la rue des Sept-Arpents
    • Les Baronnes (rue Franklin)
    • La Glacière (rue du )
    • Les Mosnys (rue Henri-Martin)
    • Les Hauts Mosnys (rue Henri-Martin)
    • La Leu (rue Louis-Blanc)
    • Les Marchais (sente des Marchais)
    • Les Blancs Murs ou les Hauts Murs (rue Baudin)
    • Le Clos Lamotte (sente du Clos-Lamotte)
    • Le Louvetières (résidence Jean-Jaurès)
    • Les Cornettes (sente des Cornettes)
    • La Fontaine Saint-Pierre (avenue Faidherbe)
    • Les Vignes (avenue du Belvédère)

    Les lieux-dits annexés par la Ville de Paris en 1860 ou en 1932 :

    Les indications entre parenthèses donnent la situation des lieux-dits par rapport aux voies actuelles, sous réserve de vérification.

    Les quartiers du Pré-Saint-Gervais :

    • Belvédère
    • centre-ville
    • Gabriel-Péri
    • Jean-Jaurès
    • Rabelais & 7 Arpents, cité Rabelais

    Voies principales


    Habitat

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 8 672, alors qu'il était de 8 294 en 1999[a 1].

    Parmi ces logements, 92,8 % étaient des résidences principales, 1,0 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 8,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 90,2 % des appartements[a 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 27,2 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (23,6 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 42,8 % constant par rapport à 1999[a 3].

    En 2009, Le Pré-Saint-Gervais est la 9e commune de Seine-Saint-Denis pour son taux de logements sociaux supérieur à 42,8 %.

    La commune du Pré-Saint-Gervais compte un certain nombre de gratte-ciel, mais leur nombre et leur taille reste très faible par rapport à l'ensemble des gratte-ciel de grande hauteur à travers le monde. À ce titre, les immeubles de grande hauteur commencent à partir de 50 m.

    • Tour 2 de la Résidence Les Marronniers 1985 19 étages 65 m ;
    • Résidence Babylone 1980 16 étages 51 m ;
    • Tour de la Résidence Gabriel-Péri 1985 16 étages 51 m.

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans la commune.

    Au IXe siècle le Pré-Saint-Gervais s'appelle Leudelincourt[14],[15].

    Il existe en France un très grand nombre de localités nommées le Pré ; pour la plupart un surnom distinctif s'ajoute à ce vocable et c'est le cas pour cette commune du département de la Seine-Saint-Denis.

    La naissance du nom de « Pré-Saint-Gervais » remonte à 1217; il provient du latin pratum, prairie, et de Gervasius, martyr et saint milanais dont une relique fut offerte à l'église du lieu par l'abbaye de Saint-Denis.

    Le nom du lieu y est toujours orthographié au singulier : le Pré, ce qui prouve que la notation parfois employée les Prés, comme dans l'édition de 1876 du Dictionnaire des Postes, est fautive. La nomenclature adoptée par le ministère de l'Intérieur à la même époque n'admet elle que la forme : le Pré-Saint-Gervais.

    C'est dans la plaine que se trouve la principale agglomération d'habitants, d'où le nom du lieu. Quant au surnom, Saint-Gervais, il est certainement dû au don par l'abbaye de Saint-Denis d'une relique de ce saint à la chapelle qu'elle avait fondée en ce lieu.

    La commune est instituée par la Révolution française sous le nom de Les Prés-le-Peletier, puis, en 1793, Le Pré Pelletier. Après la tourmente révolutionnaire, la commune devient Pré-Saint-Gervais avant de prendre sa toponymie actuelle Le Pré-Saint-Gervais[16].

    Histoire

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    Moyen Âge

    Cette période s'étend du Ve siècle au XVe siècle inclus.

    Au IXe siècle le Pré-Saint-Gervais est un hameau propriété de l'abbaye de Saint-Denis, qui lui avait été cédé par Charles le Chauve[15].

    Les habitants doivent se rendre à Pantin pour assister à la messe. Ils demandent donc la fondation d'un édifice religieux au sein du hameau. L'abbé de Saint-Denis accède à cette demande en 851 et une chapelle est bâtie.

    À cette époque, la notoriété du village, bâti sur une prairie au pied de la colline de Belleville, repose sur ses sources abondantes.

    Époque moderne

    Cette période s'étend du XVIe siècle au XVIIIe siècle inclus.

    Le village est longtemps resté une simple dépendance de Pantin, tant au niveau administratif que spirituel, ce qui fut à l'origine du combat des habitants pour obtenir l'indépendance de leur paroisse dès 1588 par la construction d'une chapelle (consacrée en 1613). Celle-ci ne fut obtenue qu'en 1787.

    Ses sites champêtres et ses haies de lilas, détruites en grande partie ensuite par les fortifications, y attiraient, les jours de fêtes, une foule de promeneurs parisiens, qui y venaient jusqu'au début du XXe siècle pour s'y livrer à la danse.

    On connaît ce charme des champs, qu'y venaient goûter les Parisiens, par quelques extraits d'ouvrages datant de la première moitié du XIXe siècle : « Ce Hameau est environné de coteaux, chargés de vignes & de vergés, entourés d'une infinité de chemins étroits, mais ombragés & bordés de haies, dont l'ensemble offre une promenade pleine d'agrémens (sic) pour l'homme qui préfère un air pur & embaumé, la vue des fruits, des fleurs, un site varié, & la nature dans sa plus simple beauté, aux promenades de la Capitale, où l'on respire un air crasse, où les yeux, fatigué d'une infinité d'objets pour trop en voir, n'en distinguent aucun[réf. nécessaire] ».

    Dans les Environs de Paris de Charles Nodier et Louis Lurine, Maurice Alhoy a consacré aux « Prés-Saint-Gervais » plusieurs pages véritablement lyriques : « Fillettes, fillettes
    Trop lire est mauvais.
    Cueillez des violettes
    Au pré Saint-Gervais.»

    Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, écrivain et botaniste louait « la quantité de fruits, de racines, de légumes, d'herbes et de graines qu'on recueille toute l'année et en tout temps sur le terrain des environs de Paris appelé Le Pré-Saint-Gervais, dont le fonds, d'ailleurs médiocre, est situé à mi-côte et exposé au nord[17] ».

    II parait qu'on y élevait aussi des dindons fort estimés des gourmets.

    Révolution française et Empire

    En 1787, grâce à une récente réorganisation administrative, les Gervaisiens créent leur propre municipalité, malgré tout dépendante de la paroisse de Pantin[C'est-à-dire ?]. Pour manifester leur autonomie, ils déposent en 1789 un cahier de doléances, dont une copie est toujours disponible à la bibliothèque de la ville.

    « Le Pré » est décrit par Jacques-Antoine Dulaure en 1786 comme « presque entièrement composé de guinguettes ». Elles sont dites « fort fréquentées, pendant la belle saison, par les habitans (sic) de la capitale ». C'est dans les mêmes termes qu'il décrit la commune de Belleville de l'époque qu'il associe toutes deux en raison de leur proximité. Avant l'agrandissement de Paris en 1860 qui absorbe un certain nombre de petites localités voisines, un grand nombre de guinguettes se trouvent juste au-delà des barrières, pour échapper à l'octroi sur les vins.

    En 1790, un nouveau découpage administratif libère temporairement le Pré-Saint-Gervais du joug[non neutre] de Pantin. Cette émancipation est suivie en 1794 d’un changement de nom : La commune prend le nom de Les Prés-le-Peletier en 1794 en hommage au révolutionnaire Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau assassiné pour avoir voté la mort du roi et dont la propriété était voisine du village ; elle reprit son nom d'origine en 1801.

    En 1814, lors de la bataille de Paris, à la fin de l'épopée napoléonienne, le Pré est ravagé par les combats que le général Compans y livra contre les troupes wurtembergeoises.

    Époque contemporaine

    Cette période s'étend du XIXe au XXIe siècle inclus.

    Sous la Restauration et la monarchie de Juillet, la ville connaît enfin une période paisible. Les Parisiens viennent y flâner ou se divertir dans ses guinguettes. Charles Nodier, Bernardin de Saint-Pierre et Jacques Offenbach, parmi tant d’autres, participent à ces excursions campagnardes.

    En 1840, la construction de l'Enceinte de Thiers l'isola de Belleville. Le , en application de la loi du , la commune, déjà exiguë, perd vingt-sept hectares annexés par la ville de Paris au-delà des fortifications de Paris. Sa superficie est alors réduite à 109 hectares, avant d'être encore limitée à 72 hectares en 1870 après l'annexion par Paris des terrains militaires.

    Les premières plaques de rue sont apparues dans la commune du Pré-Saint-Gervais en 1881.

    Encore en 1816, les productions du Pré sont agricoles et sont pour ainsi dire nulles ; elles consistent en vins, fruits, légumes et fleurs, tous objets qui ne produisent pas un gros revenu. Le voisinage de Paris fait seul la richesse de ce village.

    Un omnibus au début du XIXe siècle
    La mairie du Pré-Saint-Gervais et un tramway électrique au tout début du XXe siècle.
    Rassemblement contre les « trois ans » et la guerre au Pré-Saint-Gervais (1913).
    La Cité-Jardin, au début des années 1930.

    Le , le conseil municipal autorise une souscription volontaire des habitants destinée à payer l'indemnité demandée par M. Marmillion, entrepreneur de voitures à Pantin, pour créer un service public d'omnibus, à raison de quatre départs et quatre retours en été, deux départs et deux retours en hiver. Le service commença le [réf. nécessaire].

    En 1840, le conseil municipal achète au plâtrier Jean-Baptiste Robert une ancienne maison bourgeoise pour en faire une école ainsi que le logement de l'instituteur-secrétaire de mairie. Elle deviendra la mairie du Pré.

    Un tramway des TPDS, ancêtres de la RATP, reliait au début du XXe siècle le Pré-Saint-Gervais à la porte de Pantin (autrefois dénommée porte d'Allemagne).

    En 1894, une ligne de tramway reliant la porte de Pantin est créée par la compagnie des tramways de Paris et du département de la Seine (TPDS), suivie par la ligne du tramway de Romainville, qui avait son origine place de la République à Paris, empruntait l'avenue de la République puis l'avenue Gambetta, franchissait la Porte des Lilas puis desservait Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas et Romainville Ces lignes contribuent à désenclaver la commune, et la seconde cessera son service le , à l'époque où l'ancien réseau de tramway parisien est supprimé.

    En 1914, c'est à la veille de la Première Guerre mondiale que Jean Jaurès donna son célèbre discours sur la paix au Pré, sur la colline du Belvédère[18],[19]. Il était déjà intervenu au balcon de la mairie en contre le passage du service militaire à 3 ans[20],[21]. La ville participe cependant à l'effort de guerre, grâce à l'usine Rateau (turbocompresseurs pour l'aviation).

    Industries et commerces

    La commune du Pré-Saint-Gervais, qui, au point de vue territorial, est la plus petite du département, n'est d'autre part desservie directement par aucune ligne de chemin de fer et par aucune voie navigable. Il semble donc que, dans ces conditions, elle ne puisse être appelée à prendre, au point de vue industriel et commercial, un grand développement.

    Les exploitations de gypse Depuis l'époque gallo-romaine, le gypse, pierre dont est tiré le plâtre, est exploité à Paris. Au XVIIIe siècle, les filons parisiens ne suffisent plus et les carrières s’installent en banlieue. On peut estimer qu'entre 1782 et 1850 une quinzaine de sites sont en service. La ville souhaitant récupérer une partie de l'argent dégagé par cette activité, une taxe sur le plâtre gervaisien est prélevée en 1829.

    Quelques grandes entreprises

    Au XIXe siècle, un mouvement industriel s'amorce, qui voit nombre d'usines s'implanter. N'étant desservie par aucune voie ferrée ou navigable, la commune du Pré-Saint-Gervais n'a connu qu'un développement modeste de son industrie. On peut signaler :
    • Les fameux « Aux Jambons français », spécialisés dans les salaisons, fondé au 10 rue de Pantin, désormais 8 rue Gabriel-Péri au Pré-Saint-Gervais.
    • À la fin du XIXe siècle, Le Pré-Saint-Gervais, commune essentiellement rurale, entre dans l'ère industrielle avec l'implantation d'une usine de cycle, le constructeur de cycles et d'automobiles « Gladiator ». Le nom Gladiator fait référence à un cheval de course français « Gladiateur ». Premier cheval étranger à s'imposer en Grande-Bretagne, pur sang le plus titré de l'histoire des courses de galop. L'entreprise édifie dans la ville ses premiers ateliers entre 1891 et 1920. En quelques années, Gladiator ne cesse de croître. Elle passe de 3 000 m2 en 1905 à 19 000 m2 en 1905. L’entreprise possède un bureau d’études très performant installé au 5, rue François-Henri (aujourd’hui, rue Jean-Baptiste-Sémanaz). De nombreux prototypes de bicycles, tricycles et quadricycles à moteurs à essence et électriques y sont créés. Sous l'impulsion des entrepreneurs Alexandre Darracq et Jean Aucoc, les fondements de l'industrie automobile française sont posés. Lorsque éclate la guerre en 1914, l'usine qui produit une gamme très étendue de vélos, motos et voitures, commence à fabriquer des fusils mitrailleurs pour l'armée : le fameux fusil Chauchat. L'usine sera détruite à la fin des années 1950 pour faire place à un marché couvert inauguré en 1960. La partie basse du marché qui recevait les fleuristes et les poissonniers, deviendra la P'tite crée, aujourd'hui dédiée aux manifestations culturelles.
    • Depuis 1909, sont installés les ateliers du fabricant de literie haut de gamme, « Le lit national ».
    • L'usine Rateau[22], puis Guitel et Étienne[23], fondée en 1917, qui fabriquait de la quincaillerie, rare témoin industriel sur la commune du Pré-Saint-Gervais.

    La petite industrie est notamment marquée par :

    • « Petit Jean », une conserverie de petits pois ;
    • « Les Couleurs de Paris », une fabrique de couleurs ;
    • « Tête et Leroy », fabricant de cafetières et autres plats. Aucune de ces entreprises n'a survécu au plan d'urbanisation élaboré dans la deuxième moitié du XXe siècle.
    • La manufacture de pianos Focké, fondée à Paris en 1860, transférée au Pré-Saint-Gervais en 1902 au 27 rue Danton. Activité terminée en 1909.
    • Les « Savonneries d'Alesia », fondée en 1875, 46 rue Charles-Nodier. Une partie de cette rue étant devenue la rue de Stalingrad, l'ancien site est désormais le 46 rue de Stalingrad. Elle fut agrandie en 1888. « Quand il pleuvait, ça sentait le savon dans toute la ville avec l'usine Alésia »[24].Pierre Bailly, maire du Pré-Saint-Gervais, fut directeur des Savonneries d’Alésia à la fin du XIXe siècle. Activité terminée en 1980.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Jusqu’à la loi du [25], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis à la suite d'un transfert administratif effectif le . Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

    Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Pantin. Dans le cadre de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, la commune devient en 1967 le chef-lieu du canton du Pré-Saint-Gervais.

    Celui-ci est démembré en 1976 pour permettre la création des cantons de Pantin-Ouest et des Lilas où est rattaché la commune[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre à nouveau le canton de Pantin.

    Intercommunalité

    Avant 2016

    À la suite des élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin, Romainville et Rosny-sous-Bois ont entamé des réflexions en vue de la création d'une intercommunalité dans le centre du département de la Seine-Saint-Denis. Cette réflexion succède à un projet avorté en 2005, qui aurait pu réunir Bagnolet, Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas et Romainville.

    La communauté d'agglomération Est Ensemble, créée par arrêté préfectoral du qui prend effet le , regroupe les 9 villes du centre-ouest du département qui s'étaient réunies pour former le projet de la communauté d'agglomération (sauf Rosny-sous-Bois).

    Comptant 399 300 habitants en 2012, elle est alors la deuxième intercommunalité à fiscalité propre d'Île-de-France par sa population après la communauté d'agglomération Plaine Commune, située dans le même département.

    Depuis 2016

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[26].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui sont des EPCI sans fiscalité propre et à statut particulier et regroupent l'ensemble des communes de la métropole (à l'exception de Paris), et remplacent les anciennes intercommunalités à fiscalité propre de leur territoire.

    La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, qui est créé par un décret du [27] et qui succède à la communauté d'agglomération éponyme, avec les mêmes communes.

    L'établissement public territorial exerce les compétences qui lui sont assignées par la loi, et qui relèvent essentiellement de la politique de la ville, de la construction et de la gestion d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs d'intérêt territorial, de l'assainissement et de l'eau, de la gestion des déchets ménagers et assimilé et de l'action sociale d'intérêt territorial, ainsi que de compétences non exercées par la Métropole. Il a également la charge d'élaborer un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi). Il exerce également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

    Tendances politiques et résultats

    Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Gérard Cosme remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 031 voix (50,45 %, 26 conseillers municipaux, 6 conseillers communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par Thu Van Blanchard (UMP, 1 041 voix, 4 conseillers municipaux et 1 conseiller communautaires), Catherine Sire (DVG, 762 voix, 18,93 %, 3 conseillers municipaux et 1 communautaire) et Patrice Zahn (LO, 191 voix, 4,74 %, pas d'élus), lors d'un scrutin marqué par 50,83 % d'abstention[28].

    Au premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS - PCF - PRG - GÉ - AÉI menée par le maire sortant Laurent Baron  qui avait succédé à Gérard Cosme en septembre 2018 après sa démission  remporte de 7 voix la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 807 voix, 50,19 %, 26 conseillers municipaux, 1 conseiller à la métropole du Grand Paris), devançant respectivement celles menées par Grégoire Roger (DVG, 708 voix, 19,66 %, 3 conseillers municipaux), par Mariama Lescure (DVG - EÉLV, 370 voix, 10,27 %, 2 conseillers municipaux), Alexandre Saada (LREM - MoDem - UDI, 360 voix, 10,00 %, 1 conseiller municipal), Delphine Debord (LFI - GRS - RDG, 260 voix, 7,22 %, 1 conseiller municipal) et Patrice Zahn (LO, 95 voix, 2,63 %, pas d'élus), lors d'un scrutin marqué par 57,96 % d'abstention[29].

    Politique locale

    La liste menée par le maire sortant Laurent Baron a remporté l'élection municipale de 2020 dès le premier tour en dépassant seulement de 7 voix la majorité absolue des suffrages exprimés. Cette élection a été contestée par la candidate Delphine Debord, dont 42 bulletins de vote ont été invalidés pour ne pas avoir mentionné la nationalité étrangère de l'un des candidats  cette irrégularité ayant été rectifiée par la liste candidate, qui avait édité de nouveaux bulletins régulièrement rédigés utilisés par ses autres électeurs .

    Le Tribunal administratif de Montreuil a annulé les élections municipales le , qui a jugé que « l'invalidation des 42 bulletins en cause […] a été, eu égard à leur incidence sur le calcul de la majorité absolue faisant obstacle à l'élection de la liste de M. Baron dès le 1er tour et en l'absence de toute manœuvre, de nature à altérer la sincérité du scrutin »[30],[31].

    Néanmoins, la municipalité élue en mai 2020 reste en place jusqu'à ce que le Conseil d'État ne statue, Laurent Baron l'ayant saisi pour éviter qu'une délégation spéciale ne gère la commune jusqu'aux nouvelles élections pendant la « crise sanitaire »[32]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs du Pré-Saint-Gervais[33]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1791 1793 Jean-Baptiste Fromin   Laboureur.
    1793   M. Guingand    
    1795   Pierre Cottin    
    1800   M. Maurice    
    1802   M. Guingand    
    1804   François Cottin    
    1808 1814 Louis Hardy    
    1814 1818 Joachim Simonnot    
    1818 1826 Jean-Hyacinthe Beaugrand    
    1826 1831 A Videl    
    1831 1865 Antoine Jean-Baptiste Simonnot[Note 3]    
    1865 1869 Poulet-Dufour    
    1869 1870 Eugène Augustin Bureau   Fabricant de plâtre
    1870 1871 M. Jolly    
    1871 1876 Eugène Tronchet    
    1876 1896 Charles Eugène Alexandre Guérin[Note 4]   Propriétaire, dessinateur et fabricant de passementerie
    1896 1904 Pierre Bailly[34]   Directeur des Savonneries d’Alésia
    1904 1914 Jean Baptiste Marie Semanaz[Note 5] SFIO Ouvrier égoutier
    1914 1919 J.B. Tortorat SFIO  
    1920 1944 Eugène Boistard[Note 6] SFIO Traceur mécanicien ; syndicaliste
    1944 1965 Edmond Pépin[Note 7] SFIO  
    1965 1977 Fernand Blanluet[Note 8] SFIO Ouvrier ébéniste, artisan puis industriel
    1977 octobre 1995[35] Marcel Debarge[36] PS Sénateur de la Seine-Saint-Denis (1977 → 2004)
    Ministre (1981 et 1991 → 1993)
    Démissionnaire
    1995 1998 Claude Bartolone PS Député de la Seine-Saint-Denis (6e puis 9e circ) (1981 → 1998 et 2002 → 2017)
    Ministre délégué à la Ville (1998[37] → 2002)
    Conseiller général des Lilas (1985 → 1992)
    Conseiller général de Pantin-Est (2008 → 2014[38])
    Président du conseil général de la Seine-Saint-Denis (2008 → 2012)
    Démissionnaire à la suite de sa nomination comme ministre
    1998 septembre 2018[39] Gérard Cosme[40] PS Artisan chocolatier
    Président de la communauté d'agglomération (2012 → 2015)
    Président de l'EPT Est Ensemble (2016 → 2020)
    Démissionnaire
    septembre 2018[41],[42] En cours
    (au 4 décembre 2020)
    Laurent Baron PS Coordinateur technique dans un grand groupe de l’industrie aéronautique, syndicaliste
    Vice-président de l'EPT Est Ensemble ( ? → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[43]

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[44].

    Démocratie participative

    La commune est divisée administrativement en trois quartiers « Liberté », « Égalité », « Fraternité », qui comportent chacun un conseil de quartier[réf. nécessaire].

    Jumelages

    La ville est jumelée avec  Giengen an der Brenz (Allemagne) depuis 1970[45].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 9]

    En 2018, la commune comptait 17 485 habitants[Note 10], en diminution de 2,36 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4603542902233698051 6431 0281 079
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7041 9213 1204 1364 4476 3967 4338 1389 444
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    11 07811 66913 86514 99315 46513 30214 79014 69115 037
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    15 25814 77213 27113 07815 37316 37717 24018 07517 780
    2018 - - - - - - - -
    17 485--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Du début du XVIIIe siècle à aujourd'hui (2013), la population est en croissance continue passant de 223 habitants (1821) à 18 075 (2011), sauf entre 1841 et 1846 où l'on peut supposer que l'épidémie de choléra est en partie responsable de la perte de 615 habitants.

    Équipements scolaires

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    Quatre écoles maternelles, trois écoles élémentaires, un collège, une école privée Montessori (maternelle) et un établissement privé (maternelle, élémentaire, collège).

    Écoles maternelles

    École publique Suzanne-Lacore[48].

    École publique Nelson-Mandela[49].

    École publique Rosa-Parks[50].

    École publique Baudin[51].

    École privée Saint-Joseph[52].

    Écoles primaires

    École publique Anatole-France[53].

    École publique Jean-Jaurès[54].

    École publique Pierre-Brossolette[55].

    École privée Montessori[56].

    École privée Saint-Joseph[52].

    Collèges

    Collège public Jean-Jacques-Rousseau[57].

    Collège privé Saint-Joseph[52].

    Équipements culturels

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    • Une bibliothèque intercommunale, la bibliothèque François-Mitterrand, est située au 46 avenue Jean-Jaurès
    • Une salle municipale de 100 places
    • Une école de musique, l'École de Musique du Pré-Saint-Gervais, est située 3 place Anatole-France
    • Un espace d’exposition et de spectacle : la P’tite criée, est sis 13 rue Jean-Baptiste-Semanaz dans la halle au marché couvert
    • Une compagnie théâtrale (la Compagnie Mystère Bouffe)
    • Depuis , les archives de la Préfecture de police de Paris sont installées au no 25-27 de la rue Baudin.

    Équipements sportifs

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    • Un stade, le « Stade Leo-Lagrange » ;
    • Deux gymnases, le « Gymnase Séverine » et le « Gymnase Charles-Nodier » ;
    • Une piscine, la « Piscine Fernant-Blanluet » ;
    • Deux courts de tennis municipaux non couverts.

    La piscine « Fernant-Blanluet », du nom du 22e maire du Pré-Saint-Gervais, a été inaugurée le . Elle a été dans le contexte sportif des Jeux Olympiques d'été de 1968, au cours desquels les résultats de l'équipe de France furent catastrophiques. Le Secrétariat d'État à la Jeunesse et aux Sports lança donc en 1968 un projet national d'équipement en piscines municipales.

    La piscine est située en bordure de la commune, en face du périphérique. Le territoire de la commune étant exigu la piscine est construite pour partie sur celui de Paris (2 191 m2), le reste (222 m2) au Pré-Saint-Gervais.

    Cultes

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    Une église catholique, une église protestante, une synagogue, une mosquée :

    La commune dispose du cimetière communal du Pré-Saint-Gervais, et partage le cimetière intercommunal de Bondy.

    Marché

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    Le marché du Pré-Saint-Gervais est un marché couvert qui a lieu toute l'année les mardi, jeudi et samedi entre 8 h et 12 h. Il fut inauguré le . Outre le commerce alimentaire organisé les mardi, jeudi et samedi matin, il s'agit du principal espace culturel de la ville où sont organisés toute l'année des concerts et des expositions dans un espace aménagé, appelé « la petite criée ».

    Nature en ville

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    Six squares se répartissent sur le territoire communal. Ils sont plutôt de petite taille, allant de 600 m2 à 3 000 m2. Cela s'explique par le manque d'espace disponible le territoire d'une si petite commune, si densément peuplé.

    • le « Square Allende » ;
    • le « Square Edmond-Pépin » ;
    • le « Square Feidherbe » ;
    • le « Square Henri-Sellier » ;
    • le « Square Jean-Moulin ».
    • le « Square Lucienne-Noublanche » ;
    • Les jardins partagés.
      Ils sont situés à l'emplacement d'anciennes friches. La plupart sont situés dans des quartiers qui seront transformés à l'avenir. Ils sont au nombre de 5[Quand ?],[réf. nécessaire] :
      • « Le jardin divers » rue Paul de Kock, 194 m2 ;
      • rue Henri Martin, 130 m2 ;
      • Jardin du Clos-Lamotte, 545 m2 ;
      • Haut Jules-Jacquemin, 200 m2 ;
      • Bas Jules-Jacquemin, 200 m2.

    On peut également noter le « Stade Leo-Lagrange ».

    En contrepartie du fait de la petitesse de la commune les Gervaisiens profitent également des parcs et des squares des communes voisines, facilement accessibles :

    • Le « Parc de la Butte du Chapeau Rouge », situé à Paris de l'autre coté du périphérique par la Porte du Pré-Saint-Gervais, à quelques minutes à pieds ;
    • Le « Parc des Buttes Chaumont », situé à Paris de l'autre coté du périphérique par le passage Brunet (accès piétons sous le périphérique au niveau de la porte Brunet) ;
    • Le « Square de la Marseillaise », situé à Paris le long du périphérique.
    • Le « Parc de la Vilette », situé à Paris ;
    • Le « Parc Lucie Aubrac », situé aux Lilas.

    Manifestations culturelles et festivités

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    Une fois par an la ville organise un marché du livre auquel participent des auteurs et éditeurs associés à la vie de la ville, qu'ils en soient résidants, ou qu'ils aient fait partie des écrivains en résidence de la ville.

    L'écrivain de littérature pour jeunesse Gaël Aymon, la poétesse Delphine Backer, le romancier Rachel Daniel, Constance Khazarian, Anne Lauricella, la romancière Rouja Lazarova, Thomas Legrand, l'écrivain de littérature pour jeunesse Francis Nibart, la journaliste et romancière Laure Watrin, l'auteure de livres d'art Charlotte Vannier, Nathalie Picard, Daniel Nadaud et Claire Nadaud, le romancier Didier Daeninckx, l'historienne Christine Misselyn y ont participé.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu net déclaré moyen est de 21 130 euros, et 54 % de la population est imposable[59].

    Emploi

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 12 617 personnes, parmi lesquelles on comptait 77,5 % d'actifs dont 64,0 % ayant un emploi et 13,6 % de chômeurs[a 4].

    On comptait 3 471 emplois dans la zone d'emploi, contre 3 354 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 8 104, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 11] est de 42,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un peu moins d'un emploi pour deux habitants actifs[a 5].

    Entreprises et commerces

    Le Pré-Saint-Gervais a longtemps connu une forte activité industrielle. Dans les années 1950, ces industries ont commencé à décliner au profit du secteur tertiaire. Aujourd'hui[Quand ?], on ne compte plus que 5,3 % d'activités industrielles.

    Au , Le Pré-Saint-Gervais comptait 1 279 établissements : 2 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 70 dans l'industrie, 174 dans la construction, 925 dans le commerce-transports-services divers et 108 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

    En 2011, 216 entreprises ont été créées à Le Pré-Saint-Gervais[a 7], dont 112 par des autoentrepreneurs[a 8].

    Depuis les années 1990, différentes entreprises du secteur luxe ce sont installées au Pré-Saint-Gervais. Hermes Sellier a installé une partie de ses bureaux à l'emplacement de l'ancienne entreprise Guitel, ainsi qu'à Pantin. Et le groupe Richemont y a installé une partie de ses activités pour Cartier International.[réf. nécessaire]

    En 2017, la fondation WWF France installe son siège d'une centaine de salariés dans les anciens locaux de MBK rue Baudin[60].

    Médias

    Un studio de télévision de 600 m2 est situé en ville. Il s'agit du Studio des Lilas, qui malgré son nom n'est pas situé dans la commune voisine des Lilas, mais bien sur le territoire gervaisien. De nombreuses émissions de télévision y sont ou y ont été tournées, comme c'est le cas de :

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La mairie du Pré-Saint-Gervais, à son fronton la devise de la République : Liberté, Égalité, Fraternité.

    Douze bornes touristiques ont été installées dans la ville. Elles constituent un « chemin historique » qui permet une première découverte de la ville pour des touristes et des Gervaisiens, ses particularités, ses attraits et une partie de son histoire.

    La Mairie

    Fontaine de Pré-Saint-Gervais.
    Fontaine de Pré-Saint-Gervais.
    Regard du Trou-Morin, 1899, 01.

    D'abord une maison bourgeoise construite par une famille anglaise qui recherchait un lieu de villégiature non loin de Paris. Une belle bâtisse, située à l'époque au « 50 grande avenue » et entourée d'un parc d'un hectare et demi. En 1815, la propriété est vendue à Jean-Baptiste Robert, plâtrier de profession. Le conseil municipal en quête d'une maison commune la rachète en 1840.

    Les édiles décident que le bâtiment servira d'abord à loger une école et l'instituteur-secrétaire de mairie.

    En face, la place du Général-Leclerc et sa fontaine médiévale.

    Les eaux du Pré-Saint-Gervais

    Église de la Sainte-Famille - Pré-Saint-Gervais - 002.

    Les eaux du Pré-Saint-Gervais sont un ensemble d'aménagements hydrauliques construit au Moyen Âge, situés à Paris et au Pré-Saint-Gervais, permettant de conduire les eaux des sources des collines du Pré-Saint-Gervais vers les zones en contrebas.

    Au XIXe siècle, son réseau des eaux compte vingt-et-un regards — c'est-à-dire des dispositifs maçonnés permettant d'inspecter une canalisation.

    Aujourd'hui il n'en reste que quatre, dont deux situés au Pré-Saint-Gervais un premier regard dits de la « fontaine du Pré-Saint-Gervais » (place du Général Leclerc, 48° 52′ 59″ nord, 2° 24′ 13″ est), un second regard le « regard du Trou Morin » (sente des Cornettes, 48° 52′ 53″ nord, 2° 24′ 37″ est) et les deux autres situés sur le XIXe arrondissement de Paris : le « regard des Maussins » (boulevard Sérurier, 48° 52′ 39″ N, 2° 24′ 25″ E) et le « regard du Bernage » (avenue du Belvédère, 48° 52′ 53″ N, 2° 24′ 12″ E).

    Un endroit où aller — La cité jardin

    La cité-jardin est un concept théorisé par l'urbaniste britannique Ebenezer Howard en 1898, dans son livre To-morrow : A peaceful path to real reform. C'est une manière de penser la ville qui s'oppose à la ville industrielle polluée et dont on ne contrôle plus le développement pendant la révolution industrielle et qui s'oppose également à la campagne (considérée comme trop loin des villes).

    En France, le livre d'Ebenezer Howard a un important retentissement. Georges Benoit-Lévy (1880-1970), juriste et journaliste de métier, à la suite d'un séjour en Angleterre à la demande du Musée social, publie son ouvrage fondateur La Cité-jardin, en 1904, préfacé par le théoricien du coopératisme Charles Gide. Il fonde la même année l'« Association des cités jardin de France ».

    La cité-jardin du Pré-Saint-Gervais - Pantin - Les Lilas (1927-1933 puis 1947-1952) fait partie de la quinzaine construite par l'Office HBM de la Seine dirigé depuis sa fondation par Henri Sellier, conseiller général socialiste.

    Le terrain définitivement acquis par l'office HBM en 1928, s'étend sur trois communes : Le Pré-Saint-Gervais (66 000 m2), Pantin (47 000 m2) et Les Lilas (6 000 m2). La conception de la cité-jardin est confiée à l'architecte Félix Dumail en 1927. La cité est constituée de 1 200 logements collectifs et de 56 pavillons individuels (contre 243 prévus à l'origine). Une partie de la cité est construite à Pantin après la Seconde Guerre mondiale mais dans un style très différent, partie appelée de nos jours "cité des auteurs" (228 logements). La cité comporte comme équipements collectifs des boutiques, une école (actuel groupe scolaire Jean-Jaurès - Pierre-Brossolette) et un stade. Mais le projet d'édifier en plus une maison des services sociaux, un dispensaire et un théâtre de plein air ne sera pas réalisé. La cité est partiellement protégée au titre des sites.

    Un endroit où aller — L'ancienne usine Guitel

    L'ancienne usine Guitel, située de part et d'autre de la rue Carnot, débouchant sur la rue du 14-Juillet, près du quartier des 7-Arpents, est implantée sur près d'un hectare. D'abord propriété d'Auguste Rateau en 1904, l'usine fournira différentes pièces pour l'aviation militaire et comptera vers 1930 jusqu'à 2 000 ouvriers. En 1947, les terrains et les bâtiments sont revendus pour la partie ouest à la manufacture de quincaillerie F. Guitel et Étienne Frères Réunis, et pour la partie est à la société de construction métallique Mobilor. Ces deux sociétés finiront par fusionner en 1962 et se spécialisent dans la fabrication des roulettes (Caddie) et des chariots (SNCF). D'un point de vue architectural, l'ensemble constitue un exemple unique d'usine-rue. « Les constructions de 1916 et 1917 – l'essentiel de l'usine – sont de deux types. De part et d'autre de la rue Carnot, du côté de la rue Franklin, les façades des bâtiments se répondent [...] l'oculus percé dans le pan coupé de l'atelier, ouvrant sur la rue Franklin, portait l'horloge de l'usine »[61],[62]. En 2012, la réhabilitation du site historique est entamée par la municipalité qui aménage la rue et fait transformer les bâtiments ouvragés en bureaux et en habitations tout en y introduisant de nouveaux squares et espaces verts redonnant vie aux vénérables arabesques de briques (achèvement en 2016).

    Un endroit où aller — La villa du Pré

    Par le porche voûté du 73 de la rue André-Joineau se présente un havre de quatre hectares au cœur du Pré-Saint-Gervais. On chemine au travers d'allées plantées d'arbres.

    La Villa du Pré-Saint-Gervais est créée en 1830 par monsieur Gide, un riche entrepreneur parisien. Monsieur Gide possédait à cet emplacement une grande propriété agricole dont il voulut exploiter le sous-sol en carrière de gypse, mais la municipalité de l'époque lui en refusa l'autorisation d'exploitation. C'est alors qu'il décida de lotir sa propriété en deux cents lots pour y réaliser maisons avec jardinet, qu’il va vendre à des petits bourgeois et des rentiers modestes attirés par le cadre de vie gervaisien. C'est ainsi que naquit la Villa du Pré.

    La Villa du Pré-Saint-Gervais, ruelles bordée de jolie maisons du XIXe siècle est une ville dans la ville et un exemple du mode de vie de la classe moyenne et « petit-bourgeois » sous Napoléon III. Il s'agit d'un ensemble pittoresque de maisons individuelles construites autour de petites rues plantées de grands arbres auquel on accède principalement par un porche voûté de la rue André-Joineau. La Villa du Pré compte deux cents pavillons et jardinets. La diversité architecturale, d’implantation, de volume des pavillons et les accès confidentiels du site (porches, escaliers, chemins étroits) lui confèrent une ambiance particulière très prisée par les Gervaisiens. Le quartier est principalement constitué de villas, s'y trouve néanmoins quelques immeubles de ville collectifs, la bibliothèque municipale, ainsi qu'un centre Emmaüs.

    Les villas présentent comme il est l'habitude des jardins en façades. Qualité architecturale, plaisir des jardins, température douce des rues protégées par la frondaison des arbres expliquent que ce quartier soit le lieu privilégié des gervaisiens badeaux.

    Ancienne Villa Gide, la Villa du Pré-Saint-Gervais devint au XIXe siècle une propriété gérée par un syndic. En 1955, le syndic accepte qu'elle fasse partie intégrante de la commune.

    Plus isolée que les Buttes-Chaumont, la Villa du Pré-Saint-Gervais est un site de pratique sportive où viennent de nombreux pratiquants de course à pied. La Villa du Pré-Saint-Gervais présente en effet une configuration naturelle de rues en forme de boucle, ainsi qu'une rue avec une forte déclivité, la rue des marronniers. Ce qui explique qu'elle ait été choisie par un champion olympique comme lieu de résidence.

    Des tournages de cinéma et de télévision ont régulièrement lieu au sein de la villa du Pré-Saint-Gervais en raison de sa qualité architecturale et environnementale.

    La Villa du Pré-Saint-Gervais fut le quartier de résidence de Lucienne Noublanche.

    L’église Saint-Gervais-Saint-Protais

    L’église communale, dédiée à saint Gervais et à saint Protais, a été construite de 1825 à 1830 sur l'emplacement de l'ancienne, démolie en 1814-1815. À l'entrée du hameau bucolique de la rue du 14-Juillet, l'architecte Barbier dessine les plans de la nouvelle église. Placé sous la protection de la Sainte-Famille, le bâtiment est construit en moellons de granit. Son aspect robuste et sobre s’inspire des formes romanes Art déco. La nef se compose de quatre travées éclairées par les vitraux du maître verrier Barillet. Le trésor : une « pietà » du XVIe siècle, un « saint Sébastien » et une « sainte Anne et la Vierge » datée des XVe – XVIe siècles. Une toile du XVIIe siècle, un christ en croix de Philippe de Champaigne.

    Monuments et lieux disparus

    Il parait qu'autrefois le Pré-Saint-Gervais recevait des personnages illustres.

    • La maison de Gabrielle d'Estrées
    Le nombre est grand des localités avoisinant Paris qui se flattent d'avoir été habitées par la célèbre Gabrielle d'Estrées, l'amie d'Henri IV.
    Il semble, toutefois, que le Pré ait des titres sérieux à y prétendre. On a démoli, en 1901, une maison portant le numéro 20 de la rue Plâtrière (aujourd'hui rue Emile-Augier) dont l'architecture soignée indiquait des hôtes de marque. Une des pièces avait un plafond peint en 1678 et signé Dupuis ; la façade était ornée d'un buste d'Henri IV ; la tradition, enfin, qu'il ne faut pas toujours dédaigner, s'était transmise de père en fils, attestant que la belle Gabrielle d'Estrées avait demeuré là. Ne fût-ce que d'un point de vue artistique, il est fâcheux que la spéculation n'ait pas respecté ce vieux logis[non neutre],[réf. nécessaire].
    • La maison du duc de Charost
    Le duc de Charost[Qui ?] avait aussi une maison de campagne au Pré-Saint-Gervais, en 1695[réf. nécessaire].
    • Le cinéma Le Succès
    Il y avait[Quand ?] sur la place de la mairie, juste derrière la fontaine, un cinéma nommé Le Succès, puis Le Béarn[réf. nécessaire].

    Le Pré dans les arts et la culture

    Le Pré dans la littérature
    • Didier Daeninckx, Un parfum de bonheur, photographies de France Demay, Gallimard, 2016. Récit inspiré par les photographies de France Demay. France Demay, photographe amateur gervaisien, photographie ses camarades membres d'un club sportif ouvrier à la veille du front populaire et des Jeux Olympiques de 1936, organisés à Berlin. Quand arrivent les premiers congés payés... Un parfum de bonheur par France Demay, exposition à la Maison Européenne de la Photographie, commissariat d'exposition : Pierre-Jérome Jehel et Françoise Agnelot.
    Le Pré dans la peinture et la sculpture
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    Alphonse Quizet, artiste peintre, avec son ami Maurice Utrillo ont grandi ensemble dans le maquis de Montmartre. De cette amitié enfantine est née une complicité qui a résonné tout au long de leurs deux existences marquées par la même vocation : la peinture. Alphonse Quizet habitait la villa Félix Faure dans le 19e arrondissement de Paris. Ses promenades l'attirent dans la commune voisine. Là, il croque paysages pittoresques et scènes de la vie quotidienne d'un village paisible. Quatre de ses peintures ornent la salle des mariages de la mairie du Pré-Saint-Gervais.

    D'autres peintures, estampes et aquarelles représentent la ville. On peut notamment citer :

    • Leon Alphonse Quizet, Vieille rue au Pré-Saint-Gervais, peinture sur isorel, 19 x 24 cm ;
    • Leon Alphonse Quizet, Le Pré-Saint-Gervais, lavis d'encre de chine sur papier ;
    • Leon Alphonse Quizet, Intérieur au Pré-Saint-Gervais ;
    • Leon Alphonse Quizet, La sente au Pré-Saint-Gervais ;
    • Leon Alphonse Quizet, Paysage au Pré-Saint-Gervais ;
    • Leon Alphonse Quizet, Paysage, route au Pré-Saint-Gervais ;
    • Leon Alphonse Quizet, Roulottes au Pré-Saint-Gervais ;
    • Leon Alphonse Quizet, Vieilles maisons au Pré-Saint-Gervais ;
    • Leon Alphonse Quizet, Au Pré-Saint-Gervais, Titre attribué : Intérieur ou Masures au Pré-Saint-Gervais (avant 1928), huile sur toile, 60 x 73 cm ;
    • Ernest-Marie Herscher, Au Pré-Saint-Gervais, eau forte, 30 x 45 cm ;
    • Charles Blondel, Regard de la Prise des Eaux au Pré-Saint-Gervais, aquarelle et mine de plomb sur carton, 1898 ;
    • Charles André Igounet-de-Villiers, Vue des fortifications du Pré-Saint-Gervais ;
    • Charles André Igounet-de-Villiers, Sur les fortifs, Le Pré-Saint-Gervais, 1910 ;
    • Auguste Xavier Leprince, Vue du village du Pré-Saint-Gervais ;
    • Frédéric Jousset, Neige au Pré-Saint-Gervais ;
    • Gabriel Jacques de Saint-Aubin, La Fontaine Saint-Pierre au Pré-Saint-Gervais ;
    • Auguste Lepère, Le Prés-Saint-Gervais (sic), eau-forte.
    • Les Prés-Saint-Gervais : opéra-bouffe de Sardou, Gille et Lecoq, estampe, 18 x 25 cm, 1874 ;
    • Jaget, Paul-André Basset, Promenade au Pré Saint-Gervais ;
    • Pierre Langlumé, Vue de l'entrée du village des Prés Saint-Gervais ;
    • Victor Baltard, vue des Prés Saint-Gervais près de Paris.
    • Auguste Lepère, Le ballon qui descend, Dimanche au Prés Saint-Gervais, Paris, 1912 ;
    • Jean-Robert Ithier, Vieille maison du Pré Saint Gervais ;
    • Serge Delaveau, Pavillon de Gabrielle d'Estrée au Pré Saint-Gervais ;
    • Gaston Prunier, Manifestation pacifiste au Pré-Saint-Gervais en 1913, huile sur carton marouflé, 1913.
    • Draner, Les prés Saint-Gervais, opéra-bouffe de Sardou, Gille et Lecoq : Christian (Harpin), aquarelle : en couleur ; 30 x 24 cm, 1874 ;
    • Draner, Les prés Saint-Gervais, opéra-bouffe de Sardou, Gille et Lecoq : Dumagny (témoin), aquarelle : en coul. ; 31 x 24 cm, 1874 ;
    • Draner, Les prés Saint-Gervais, opéra-bouffe de Sardou, Gille, Lecoq : Coste (témoin), aquarelle : en couleur ; 31 x 24 cm, 1874 ;
    • Draner, Les prés Saint-Gervais, opéra-bouffe de Sardou, Gille et Lecoq : costumes, 16 aquarelles de formats divers, 1874.
    Le Pré dans la musique et la chanson
    • Paul Blétry, Les Prés-Saint-Gervais : gavotte pour violon et piano, Paris, Léon Langlois, 1893.
    Le Pré au cinéma

    Films tournés au Pré-Saint-Gervais :

    Street art, peintures murales et sculpture au Pré-Saint-Gervais

    On peut les voir[réf. nécessaire] :

    • Rue Chardanne.
    • Monument aux morts, rue Émile-Zola.
    • Mairie du Pré-Saint-Gervais.

    Archéologie

    Plusieurs sites archéologiques sont repérés au Pré-Saint-Gervais : quatre sont situés dans le centre-ville (le village, l’église médiévale, une fontaine et la croix de chemin) et une fontaine est repérée comme tel dans le Sud de la commune.

    Avant le XXe siècle

    Les politiques
    Les écrivains et philosophes
    Les chercheurs
    • Henri Maler, ancien maître de conférences, y réside.
    les artistes plasticiens
    Les compositeurs, musiciens et chanteurs
    Les danseurs et chorégraphes
    Les réalisateurs
    • Daniel Karlin, réalisateur et documentariste de télévision, y réside.
    Les comédiens et acteurs
    Les présentateurs de télévision
    • Frédéric Taddeï, journaliste, animateur de télévision et de radio français[64], y réside.
    • Jean Galfione, acteur, présentateur, sportif de haut niveau et médaillé olympique y a résidé (source:www.societe.com).
    Les personnes décorées par la République
    • Gérard Cosme, maire du Pré-Saint-Gervais[65].
    • Serge Incerti, président de la Confédération Nationale du Logement (CNL)[66].
    • Albert Sellam-Balouka, président de la Synagogue du Pré-Saint-Gervais[67].
    Les autres
    Militante socialiste, entrée en politique au cours de la seconde guerre mondiale. Elle s'occupe à cette époque du rapatriement des soldats déportés.
    Elle fut adjointe au maire dès 1947, alors que les femmes n’ont le droit de se présenter et de voter que depuis trois ans. Elle devient conseillère municipale en 1971 et se retire de la vie politique en 1977. Elle reçoit la médaille de l'Ordre du Mérite social des mains de Georgina Dufoix, secrétaire d'État à la famille, en .
    La ville du Pré-Saint-Gervais lui doit une grande partie de ses institutions sociales d'après guerre. Création des premières colonies de vacances municipales, mise en place du jumelage avec Giengen, qui voit le jour en 1970, construction de l'école Suzanne-Lacore dans les années 60, elle fait bâtir la nouvelle bibliothèque en 1971 (inaugurée en 1976 dans la Villa du Pré), crée des institutions pour le troisième âge à la fin de sa carrière politique (foyer-résidence du Clos-Lamotte en 1976).
    • Marcel Lefranc, architecte (1904-1994)[68].
    Marcel Lefranc a travaillé avant tout au Pré-Saint-Gervais où se trouvait son agence, sise au 17 rue Émile-Augier. Son lien avec la commune en fait sans doute un témoin intéressant, notamment pendant les années d’après guerre jusqu’en 1970 où la reconstruction et l’urbanisme ont pris un grand essor. Marcel Lefranc est né au Pré-Saint-Gervais en . et son père Lucien, y exerce déjà le métier d'architecte depuis 1898. De 1926 à 1932, il fait ses études d’architecture à l’École des Beaux-arts de Paris puis commence à exercer dans l'agence de son père jusqu'au décès de celui-ci en 1939. À partir de 1949, il devient architecte communal, Inspecteur de la Salubrité. À ce titre il construit de nombreux bâtiments communaux. Sa carrière s’étend de 1940 à 1972. Il meurt en 1994.
    Ses réalisations se situent essentiellement au Pré-Saint-Gervais, dans les communes avoisinantes et le proche Paris. Son architecture s’apparente à celle des années 1930. Toutefois, il utilise déjà beaucoup le béton armé.
    Le fonds Marcel Lefranc est conservé aux archives départementales de la Seine-Saint-Denis.

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes de la commune de Le Pré-Saint-Gervais se blasonnent ainsi[Note 12] :De sinople aux cinq fasces ondées abaissées d'argent surmontées d'un rencontre de bélier du même. La devise du Pré-Saint-Gervais est "Pré je fus, Ville je suis"[69].

    Pour approfondir

    Monographies

    • Fernand Bournon, État des communes à la fin du XIXe siècle., Le Pré-Saint-Gervais : notice historique et renseignements administratifs, Montévrain, Imprimerie de l'école d'Alembert, 1903, 122 p.
    • Aleth Riandey, Monographie d'une ville de banlieue au XIXe siècle : Le Pré-Saint-Gervais, 1988, Maîtrise de l'université de Paris X-Nanterre (Dir. Vigier), 126 p.
    • Valérie Perlès (dir.) et Christine Misselyn, Le Pré, entre Paris et banlieue : histoire(s) du Pré-Saint-Gervais, Paris, Créaphis, , 239 p. (ISBN 2-913610-54-4, OCLC 60824539).
    • Christine Misselyn, Le Pré Saint-Gervais : chronique citoyenne (1904-2004), Cinisello Balsamo, Milano : Silvana, 2014

    Ouvrages touristiques historique et contemporains

    • Jacques-Antoine Dulaure, Nouvelle description des environs de Paris, contenant les détails historiques & descriptifs des maisons royales, des villes, bourgs, villages, châteaux, etc. remarquables par des usages ou des évènemens singuliers, & par des beautés de la nature et des arts ; Dédié au Roi de Suède, t. 2, Paris, Lejeay, 1786, 310 p., p. 190-191.
    • Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France : contenant sa description, sa population, sa minéralogie, son hydrographie, son commerce, ses produits naturels et industriels ; une généalogie de tous ceux qui l'ont gouvernée depuis plus de quatre cents ans avant Jésus-Christ jusqu'à ce jour, avec les principaux événements qui se sont passés sous les différents règnes et gouvernements ; les coutumes, les institutions civiles, militaires et ecclésiastiques ; des tableaux comparatifs de la France monarchique avec la France en république ; tous les grands hommes célèbres ou fameux depuis plusieurs siècles, avec une notice des ouvrages qu'ils ont publiés ; les sièges, les batailles, le lieu où elles se sont données, le nom des généraux qui y ont commandé ; l'Histoire de tous les pays conquis et réunis à la France ; la Constitution française, le Sénatus-Consulte organique de la Constitution, le Sénatus-Consulte qui nomme Napoléon Bonaparte empereur des Français ; toutes les institutions sous ce dernier gouvernement ; les Traités de paix conclus jusqu'à ce jour avec toutes les puissances étrangères ; un dictionnaire des colonies : avec une carte générale, etc. t. 4e, Paris, chez l’imprimeur Baudouin et le libraire Laporte, 1804, p. 235
    • Pierre Piétresson de Saint-Aubin, Dictionnaire de tous les environs de Paris, 1816, 649 p., p. 513-516.
    • Jacques-Antoine Dulaure, Nouvelle description des environs de Paris, contenant les détails historiques & descriptifs des maisons royales, des villes, bourgs, villages, châteaux, etc. remarquables par des usages ou des évènemens singuliers, & par des beautés de la nature et des arts ; Dédié au Roi de Suède, t. 2, Paris, Lejeay, 1786, 310 p., p. 190-191.
    • Les Environs de Paris, paysage, histoire, monuments, mœurs, chroniques et traditions, sous la direction de Charles Nodier et Louis Lurine, illustré de 200 dessins (1844) Texte en ligne, p. 201-206.
    • Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic éditions, 1994, (ISBN 2-908958-77-5)

    Autres ouvrages

    • Laurent Pierre Bérenger, La Morale en exemples, ou Élite d'anecdotes anciennes et modernes, de préceptes et de discours propres à former la jeunesse, 3 volumes, 1801, volume 1, p. 161.
    • Georges Cuvier & Alexandre Brogniart, Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris : avec une carte géognostique et des coupes de terrains 1811.

    Sur les cités-jardins

    • (en) Ebenezer Howard, To-Morrow, A peaceful Path to real Reform (Demain, une voie pacifique vers la réforme sociale), Routeledge, Londres, New York, 2003, 220 p. (1re édition 1898)
    • (en) Ebenezer Howard, Garden Cities of To-Morrow (Cités-jardins de demain), Book for business, New York, 2001, 167 p. (1re édition 1902, édition française : éd. Sens & Tonka, 1998)
    • Georges Benoît-Lévy, La Cité-jardin, éd. H. Jouve, 1904, 287 p., rééd. et augmenté en 1910
    • Benoît Pouvreau, Marc Couronné, Marie-Françoise Laborde, Guillaume Gaudry, Les cités-jardins de la banlieue du nord-est parisien, 144 p., Éditions du Moniteur, 2007.
    • Benoît Pouvreau, La cité-jardin du Pré-Saint-Gervais : Une cité moderne à flanc des coteaux du Pré-Saint-Gervais, de Pantin et des Lilas, 12 p., Département de la Seine-Saint-Denis. Direction de la culture, du patrimoine, du sport et des loisirs. Service du patrimoine culturel, 2009.

    Sur les fortifications

    • Charvet Marie, Les fortifications de Paris : De l'hygiénisme à l'urbanisme, 1880-1919, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, Histoire, 2005.
    • Cohen Jean-Louis & Lortie André, Des Forrtifs au périfs : Paris, les seuils de la ville, Paris, Picard/ Pavillon de l'Arsenal, 1991.
    • Fernandez-Leveau Madeleine, La zone et les fortifs, Paris, Le Temps des Cerises, 2006.
    • Fourcaud Annie (direction) & Bourillon Florence (direction), Agrandir Paris 1860-1970, Publication de la Sorbonne, Comité d'histoire de la ville de Paris, 2012.
    • Gagneux Renaud, Prouvosta Denis, Sur les traces des enceintes de Paris : promenades au long des murs disparus, Paris, éditions Parigramme, 2004.
    • Moch François-Gilles, « « Les Fortifs » » dans Bulletin de l'association archéologique de l'histoire du XXe arrondissement de Paris, Paris, Union des Artistes et Associations Culturelles du XXe, no 13, 4e trimestre 1998.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Le Pré-Saint-Gervais », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Antoine Jean-Baptiste Simmonot, ancien maire du Pré-Saint-Gervais de 1831 à 1865. On lui doit la création du cimetière communal en offrant la première partie du terrain (450 mètres carrés). Il demanda qu'on lui réserve une concession gratuite et perpétuelle pour sa sépulture familiale. En séance du 5 mai 1841, le conseil municipal reconnaissant émit le vœu unanime de lui voir attribuer la croix de la Légion d'honneur. Une rue de la ville porte son nom[réf. nécessaire].
    4. Charles Eugène Alexandre Guérin. Né le 6 avril 1828 à Champseru (Eure-et-Loir), mort le 18 janvier 1896 au Pré-Saint-Gervais. Il était propriétaire, dessinateur et fabricant de passementerie. Maire de 1876 à 1896 (mort en fonction). Il n'a pas été inquiété par la loi de 1881 sur les élections des maires au suffrage universel, ayant été réélu sans difficulté[réf. nécessaire].
    5. Jean Baptiste Marie Semanaz (1874-1914). Né à Lyon, Soldat au 13e R.I.T, il succombe à ses blessures de guerre à l’hôpital complémentaire retranché à Maubeuge. Ouvrier égoutier[réf. nécessaire].
    6. Joseph Prudent Eugène Boistard (1868-1956) ; né le 5 avril 1868 à La Croix-en-Touraine (Indre-et-Loire), mort le 1er janvier 1956 à Paris, traceur mécanicien ; syndicaliste, militant socialiste, communiste puis de nouveau socialiste[réf. nécessaire].
    7. Edmond Pépin (1885-1965) ; né le 25 mars 1885 à Pantin (Seine), mort le 22 octobre 1965 à Villeparisis (Seine-et-Marne) ; ouvrier ébéniste, artisan puis industriel ; dirigeant du sport travailliste ; conseiller municipal de 1919 à 1939 puis maire de 1945 à 1965. Homme de conviction, militant politique, il participe aux luttes ouvrières. Grand amateur de ballon rond et grand militant de la cause sportive. Il fut le premier président de l'Éducation Physique Populaire Gervaisienne, association sportive créée en 1905. En 1926, il est parmi les créateurs de l'Union des Sociétés Sportives et Gymnastiques du Travail qui deviendra la F.S.G.T., où il collabore avec Léo Lagrange. Pilote pendant la Première Guerre mondiale, il est décoré de la Légion d'honneur pour son courage. Lors de son élection en 1945, il était chef des bases aériennes. Il enseignait à titre bénévole la mandoline à l'Université populaire gervaisienne. Élu président du Syndicat des eaux d'Île-de-France en 1953. Un square de la ville porte son nom.[réf. nécessaire].
    8. La piscine municipale porte le nom de Fernand Blanluet, maire de 1965 à 1977
    9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    11. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    12. Le fond vert rappelle les prés où étaient parqués les moutons, principale ressource du village. Les ondes d'argent représentent les ruisseaux qui alimentaient les cinq fontaines.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    5. EMP T5 - Emploi et activité.
    6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010
    7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres sources

    1. C'est la deuxième plus petite commune de la région Île-de-France. Seule, Vaudherland est plus petite avec seulement 9 ha.
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    3. Ministère de l'Intérieur, « Le périmètre de risques anciennes carrières du Pré-Saint-Gervais / Les périmètres de risques liés aux anciennes carrières ou à la dissolution du gypse / Les plans de prévention des risques mouvements de terrain / Les plans de prévention des risques (PPR) approuvés / Les risques naturels et technologiques en Seine-Saint-Denis / Environnement, paysage, risques naturels et technologiques, bruit, nuisances, publicité / Politiques publiques / Accueil - Les services de l'État en Seine-Saint-Denis », sur www.seine-saint-denis.gouv.fr (consulté le ).
    4. Ministère de l'Intérieur, « Le Pré-Saint-Gervais / Les informations par commune / Etat des risques naturels, miniers et technologiques / Les risques naturels et technologiques en Seine-Saint-Denis / Environnement, paysage, risques naturels et technologiques, bruit, nuisances, publicité / Politiques publiques / Accueil - Les services de l'État en Seine-Saint-Denis », sur www.seine-saint-denis.gouv.fr (consulté le ).
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    42. Elsa Marnette, « Le Pré-Saint-Gervais : un nouveau maire et une majorité éclatée : Laurent Baron a été élu maire ce lundi soir. Trois principaux adjoints ont perdu leurs délégations », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « On savait les négociations difficiles au sein de la majorité municipale du Pré-Saint-Gervais après la démission du maire (PS) Gérard Cosme il y a tout juste une semaine. Ce lundi soir, ces tensions se sont affichées publiquement devant un parterre d’élus du département et d’habitants lors de l’élection du nouveau maire, Laurent Baron, 44 ans, jusque-là conseiller municipal délégué aux affaires scolaires et périscolaires ».
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