Kaori Ito

Kaori Ito, née à Tokyo en 1979, est une danseuse et chorégraphe japonaise.

Kaori Ito
Kaori Ito en 2014.
Naissance
Tokyo, Japon
Lieux de résidence Paris, France
Activité principale Danseuse et chorégraphe
Style Danse classique, moderne et contemporaine
Activités annexes Théâtre
Années d'activité 1981-2015
Formation Université d'État de New York
Maîtres Syuntoku Takagi
Récompenses Nouveau talent chorégraphie de la SACD et Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres
Site internet Site officiel

Artiste pluridisciplinaire et multiforme, elle investit également le champ du théâtre et de la vidéo : « tantôt danseuse et chorégraphe, tantôt comédienne, coach d'acteurs ou encore vidéaste[1] ». Elle a notamment travaillé avec les chorégraphes Angelin Preljocaj, Alain Platel, Philippe Decouflé, James Thierrée et Sidi Larbi Cherkaoui, ainsi qu’avec les metteurs en scène de théâtre Denis Podalydès et Guy Cassiers. Elle est présentée comme « l’une des interprètes les plus enthousiasmantes de sa génération[2] », voire comme un « prodige[3],[1] ».

Biographie

Kaori Ito naît à Tokyo, en 1979[4], d’un père sculpteur et d’une mère créatrice de bijoux[5]. Elle commence la danse classique à l’âge de cinq ans, sous la conduite du maître Syuntoku Takagi, et poursuit cette formation classique jusqu’à ses seize ans à Tokyo. Elle part alors à Londres, puis en 2000 elle intègre l’université d'État de New York à Purchase. Elle retourne au Japon où elle passe un diplôme de sociologie, avant de séjourner de nouveau quelque temps aux États-Unis, puis de s’installer à Paris en 2003[1]. À partir de sa rencontre avec Philippe Decouflé sur le spectacle Iris, qui tournera pendant deux ans et dans lequel elle tient le premier rôle, elle va multiplier les collaborations en Europe avec les plus grands noms de la danse. En 2006, elle rejoint le Ballet Preljocaj d’Angelin Preljocaj à Aix-en-Provence[5]. Elle travaille ensuite à plusieurs reprises avec James Thierrée, intègre Les Ballets C de la B d’Alain Platel en 2010, et Aurélien Bory crée pour et avec elle un solo intitulé Plexus, en 2012[6].

En 2015 elle crée sa compagnie Himé et développe un cycle de création qui a donné naissance à une trilogie autobiographique Je danse parce que je me méfie des mots (duo avec son père – 2015), Embrase-Moi (performance avec son compagnon - 2017) et Robot, l’amour éternel (solo sur la solitude et la mort – janvier 2018). Elle reçoit le prix Nouveau talent chorégraphie de la SACD et est nommée chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

En 2016, elle crée Puedo Flotar dans le cadre d'une commande du Ballet national du Chili. Pour Japonismes 2018, elle crée Is It Worth to Save Us ? avec l’acteur japonais Mirai Moriyama.

En 2020 elle est présente dans six spectacles : La Parole nochère, expérience poétique autour de la mémoire des disparus conçu par Wajdi Mouawad , Embrase moi, à La Scala, co-écrit avec Théo Touvet, Chers, pièce pour 6 interprètes, Le Tambour de soie en partenariat avec Yoshi Oïda, Kaori Ito, et après quoi ?, à La Scala, Robot, l’amour éternel, au Monfort -Théâtre[7].

Danse

En tant que chorégraphe

  • 2008 : Noctiluque
  • 2009 : SoloS
  • 2010 : Island of No Memories avec Aurélien Bory (solo)
  • 2012 : Plexus d’Aurélien Bory
  • 2013 : Asobi - jeux d'adulte, commande des Ballets C de la B
  • 2014 : Religieuse à la fraise avec Olivier Martin-Salvan pour les Sujets à Vif du Festival d'Avignon
  • 2015 : Je danse parce que je me méfie des mots avec Hiroshi Ito
  • 2016 : Puedo flotar?, commande du Ballet national du Chili
  • 2017 : Wild Things, commande de la Cie Zanco
  • 2017 : Embrase-moi avec Théo Touvet
  • 2018 : Robot, l'amour éternel en solo
  • 2018 : Is It Worth to Save Us? avec Miraï Moriyama pour Japonismes 2018
  • 2019 : Wachtraum commande du Ballet de Chemnitz pour France Danse Allemagne 2019
  • 2020 : Le Tambour de soie un nô moderne avec Yoshi Oïda avec un texte de Jean-Claude Carrière

En tant que danseuse

Théâtre

Filmographie

Notes et références

  1. Rosita Boisseau, « La danse en soi de Kaori Ito », M le magazine du Monde, 17 janvier 2014.
  2. Alexandre Demidoff, « Kaori Ito, reine au bal des ardentes », Le Temps, 14 décembre 2013.
  3. Martine Pullara, « Biennale de la danse : la féminité selon Kaori Ito », Lyon capitale, 21 septembre 2012.
  4. Magali Lesauvage, « Kaori Ito, quand le corps s’oublie », Arte, .
  5. Marine Deffrennes, « Kaori Ito, danseuse non classique », Terrafemina, .
  6. Marie-Christine Vernay, « Droit au “Plexus” », Libération, .
  7. Rosita Boisseau, « Kaori Ito met sa peau sur les plateaux », Le Monde, , p. 22 (lire en ligne)

Annexes

Liens externes

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