Bagnolet

Bagnolet est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Bagnolet (homonymie).

Bagnolet

L'ancienne mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Bobigny
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Est Ensemble
Maire
Mandat
Tony Di Martino (PS)
2020-2026
Code postal 93170
Code commune 93006
Démographie
Gentilé Bagnoletais
Population
municipale
35 442 hab. (2018 )
Densité 13 791 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 09″ nord, 2° 25′ 05″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 119 m
Superficie 2,57 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Bagnolet
(bureau centralisateur)
Législatives 7e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Bagnolet
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Bagnolet
Géolocalisation sur la carte : France
Bagnolet
Géolocalisation sur la carte : France
Bagnolet
Liens
Site web http://www.ville-bagnolet.fr

    Ses habitants sont appelés les Bagnoletais.

    Géographie

    Description

    Situation de la commune dans la petite couronne.

    La ville est située dans le Bassin parisien, dans la région Île-de-France. Elle est limitrophe de Paris, en banlieue est, dans le sud du département de la Seine-Saint-Denis. Elle fait partie de la petite couronne de Paris.

    Bagnolet est situé à moins de km, à vol d'oiseau, de Notre-Dame de Paris[1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Bagnolet
    Les Lilas Romainville
    Paris
    Montreuil

    Géologie et relief

    Bagnolet appartient au Bassin parisien, cuvette géologique sédimentaire.

    Ses sols sont de l'ère tertiaire, nummulitique, anciens noms donnés à ce qu'aujourd'hui on appelle l'époque paléogène. Ils se caractérisent par :

    Formations géologiques.
    Le site du village en 1706, au fond de son « fossé ».

    Cette époque a vu l'émergence des premiers mammifères.

    Aujourd'hui, c'est une large dépression orientée nord-sud qui trouve sa place entre les collines de Romainville, Ménilmontant et Belleville. La présence de gypse dans son sous-sol a donné lieu à de nombreux forages, et des carrières aux multiples galeries souterraines ont miné le flanc est du « fossé » dès le XVe siècle :

    « Le "fossé" nord-sud a longtemps été un obstacle à l'établissement de voies de passage de Paris vers l'est qui s'établirent au nord (Romainville) et au sud (Vincennes, Montreuil)[2]. »

    L'altitude moyenne du terroir est d'environ quatre-vingts mètres avec un maximum de cent-dix-neuf mètres sur le plateau oriental[3].

    Voies de communication et transports

    La ville était desservie par les tramways parisiens dès l'extrême fin du XIXe siècle.
    On voit ici un tramway de l'Est Parisien, lointain ancêtre de la RATP, au carrefour des rues de Paris et de Vincennes, en direction de Bondy et de la gare de Gargan.

    Bagnolet est desservie par la ligne 3 du métro, terminus Gallieni. Le sud de la ville est proche de la ligne 9, station Robespierre, tandis que le nord est proche de la ligne 11, station Mairie des Lilas. Le tramway parisien passe à la porte de Bagnolet.

    L'autoroute A3 naît à la porte de Bagnolet et coupe en deux parties inégales le territoire de la commune. La ville est également desservie par le boulevard périphérique de Paris, porte de Bagnolet.

    Beaucoup de lignes de bus desservent la commune de Bagnolet. La société de transports internationaux par autobus Eurolines avait son terminal au sous-sol de la station de métro Gallieni.

    La ville est équipée de plusieurs stations de Vélib' depuis juin 2009[4]. Autolib' était accessible dans la ville jusqu’à l’arrêt du service.


    Urbanisme

    Typologie

    Bagnolet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[8] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

    Morphologie urbaine

    Carte des quartiers.

    Bagnolet est officiellement subdivisé en 7 quartiers[13] :

    • Le Centre-ville, au centre : 3 700 habitants (soit 10% de la population de la ville), au creux de la vallée, quartier pavillonnaire et grands immeubles locatifs ;
    • Le Plateau, au nord-est : 6 200 habitants (17%), à proximité des Lilas, grands ensembles de logements sociaux et quartier pavillonnaire ;
    • La Dhuys, au nord-ouest : 6 800 habitants (20%), le long de l'ancien aqueduc de la Dhuys irriguant le réservoir de Ménilmontant, quartier pavillonnaire ;
    • Les Malassis, à l'est : 6 700 habitants (19%), anciens clos à pèches, remplacés par de grands ensembles de logements sociaux et petits immeubles ;
    • La Noue, au sud-est : 2 100 habitants (6%), coincé entre l'autoroute en cours de recouvrement et le parc Jean-Moulin–Les Guilands, zone industrielle et grand ensemble d'habitation ;
    • Le Centre-Sud : 4 100 habitants (12%), à proximité immédiate de l'échangeur de l'A3, la cité de la Capsulerie est connue pour son trafic de cannabis[14].
    • Les Coutures, au sud : 4 800 habitants (13%), ancien quartier industriel de menuiserie et ferrailleurs, devenu quartier pavillonnaire.

    Densité de population

    Bagnolet a une densité de population d'environ 14 000 habitants au kilomètre carré. Elle était de 12 650 en 1999. La moyenne est de 6 424 pour la Seine-Saint-Denis. Cette densité élevée est typique des communes de la petite couronne parisienne.

    Projets d'aménagement

    Le quartier Coutures fait partie, avec le quartier limitrophe du Bas-Montreuil du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[15].

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans la commune.

    Mentionné sous les formes latines Balneolum (1255), Baneletum (1350) et sous les noms primitifs de Baiginaux (1256), Baignoleto et Bailloleto (1258), Bagnolia (ca. 1260)[16], Bagnolet, tel qu'on l'écrit aujourd'hui, apparaît déjà sur des documents de 1273 et 1276[17].

    Le nom de Bagnolet vient sans doute[pourquoi ?] du latin tardif balneoletum (balneolum, "bain" + suffixe -etum) qui rappelle la présence ancienne d'un établissement de bain. Le nom de la commune de Baignolet (Eure-et-Loir) est de même origine. En outre, cinq lieux-dits ou hameaux portent ce nom en France : voir Bagnolet (homonymie).

    Histoire

    XIIIe et XIVe siècles

    Première représentation de Bagnolet, plan Truschet-Hoyau, 1552.

    La première mention de Bagnolet se trouve dans un cartulaire de l'abbaye de Saint-Maur daté de 1255, du temps de règne de Louis IX. Il s'agit certainement du titre de propriété d'un terrain situé sur la paroisse de Montreuil et/ou de Romainville - la paroisse de Bagnolet n'existant pas encore[18].

    La paroisse

    L'établissement de la paroisse date au plus tard de 1377, année ou un nommé Regnault en est le curé, selon les registres du parlement de l'année. Plus tard, en 1385, on trouve le nommé Roger de la Haye, suivant un vieux registre de l'Officialité de Paris[19].

    L'église, probablement du début du XIVe siècle, plus précisément vers 1320[20], est dédiée à saint Gilles et saint Leu (dit aussi St-Loup, appellation usuelle vers 1520) ; St-Loup, archevêque de Sens dont dépend l'évêché de Paris comprenant le doyenné de Chelles auquel est rattachée la cure de Bagnolet à cette époque. Pour l'anecdote, « on lit dans un compte de la Prévôté de Paris de l'an 1490, que le premier de Septembre, jour Saint Leu et Saint Gilles, le Lieutenant Criminel, le Procureur du Roi, plusieurs Conseillers au Châtelet, le Greffier, Commissaires, Crieur, Trompettes et plusieurs Sergens alloient dîner à Bagnolet ce jour-là, et qu'en cette année pour le jour de la Fête du Village, il fut dépensé huit livres onze sols parisis. »[19].

    Le territoire

    Les sources sont très fragmentaires. Il ne peut en être fait qu'un inventaire chronologique, un peu disparate et non exhaustif pour en esquisser la structure[21] :

    Délimitation grossière du territoire de Bagnolet au XIVe siècle.
    • 1258 : Le Parlement de Paris arrête que la justice du sang et de la mêlée[Note 4] appartient audit Huet Chauvin de Bagnolet ; cet écuyer a la propriété du tiers du tonlieu de pain vendu à Paris.
    • 1263 : l'abbaye de Saint-Maur possède un fief, voisin du Bois Bagnolet.
    • 1273 : Henry de Meullant est seigneur de Bagnolet ; il rend hommage à l'abbaye de Saint-Maur pour le fief cité ci-dessus.
    • 1276 : l'abbaye de Saint-Denis achète à un écuyer nommé « Jean du Bois Bagnolet dessus Charonne », ses propriétés de Bagnolet.
    • 1309 : Betin Cassinel, chevalier, se disant seigneur de Bagnolet et de Romainville, assigne sur ces terres cinq-cents livres à son fils. L'accord fait en Parlement fut approuvé par Philippe le Bel.
    • ca. 1340 : Jeanne des Escroues est dite Dame de Bagnolet.
    • 1369 : le prévôt de Paris maintient « le Procureur du Roi… en possession de la haute, moyenne et basse-Justice de Bagnolet et lieux voisins revendiquée par le prieur de Saint-Martin-des-Champs. »
    • 1384 : après confiscation des biens de Jean des Mares, exécuté en 1383 pour démérites, Charles VI donne à son chambellan Guillaume de la Trémoille la maison de Bruyères lez Paris [Les Brières sur le plan] et une maison appelée la Folie Guépié, assise près desdites maisons avec toutes les terres arables, vignes, etc.
    • 1392 : François de Chanteprime transigeant avec l'abbé de Saint-Magloire, au sujet du droit de Pressoir à Charonne, est dit avoir un fief à Bagnolet.

    De ces archives, on peut déduire qu'à la fin du XIVe siècle, sous le règne de Charles VI, le territoire est constitué de différents fiefs revendiqués par divers seigneurs et relevant de la juridiction du Prévôt de Paris. Ses limites sont incertaines ; « le village naissant semble se réduire à la partie nord et ouest du territoire, sur le plateau, des hauteurs de Belleville, Ménilmontant[22] à Malassis et aux Cailloux (sous Malassis) »[Note 5]. De l'église supposée être à l'emplacement de l'actuel édifice - dans le « fossé » avec quelques feux autour - nulle trace dans les documents de l'époque ; la première représentation connue date de 1552 (plan Truschet-Hoyau).

    Résidences
    Localisation des résidences et de leurs biens au XVe siècle.

    Au début de cette période, Bagnolet-lez-Paris devient la banlieue résidentielle de la capitale. De hauts dignitaires achètent des propriétés ou maisons de plaisance sur ses terres[23].

    Après Jean des Mares, prévôt des marchands de Paris, avocat général au parlement de Paris, puis Guillaume de la Trémoille chambellan de Charles VI, propriétaires successifs de la maison de Bruyères-lez-Paris, c'est la Reine Isabeau de Bavière, épouse de Charles VI, qui achète un hôtel au dit Bagnolet.

    Cet hôtel est acquis par Isabeau en l'an 1412. Il appartenait alors à Pierre des Essarts responsable des finances sous Charles VI. Le domaine consiste en un château avec jardins, viviers, colombier, plâtrière, pressoir, moulin à vent, vignes et terres labourables, l'ensemble situé sur la montagne des Cailloux, entre Mallassise et l' Épine (à l'ouest du marais de Villiers). La propriété est donnée à Tanneguy III du Chastel chambellan du roi Charles VI, prévôt de Paris, qui participera à l'assassinat de Jean sans peur en 1419. Du Chastel donnera la propriété, à son tour, en 1437, à son neveu Prégent de Coëtivy, grand favori du roi Charles VII et futur amiral de France. Des ruines de murs du château subsistaient encore en 1770 (voir la carte de Cassini).

    Tout près de la résidence d'Isabeau, se trouve le manoir de Mallassis. Cette propriété a vraisemblablement été donnée par Charles VI à sa maitresse « la Petite Reine » Odette de Champdivers (Odinette), qui lui donna une fille qui fut légitimée, Marguerite de Valois, connue sous le nom de demoiselle de Belleville (en Poitou).

    Pour finir, le Duc de Bedford, connétable d'Angleterre, nommé Régent du royaume de France pour le roi d'Angleterre, en 1422, fait acquisition à Bagnolet et aux environs de propriétés, notamment le « Bois de Bagnolet » hôtel situé près des Bruyères. Après le départ des Anglais de région parisienne, ses biens seront donnés en 1438 par le roi Charles VII à Prégent de Coëtivy et à un autre seigneur.

    Le village

    D'après les actes cités à propos des résidences bagnoletaises, le village tire ses ressources essentielles des vignes qui couvrent ses coteaux, de ses cultures et de ses grains (moulin à vent), et des plâtrières.

    La guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons ravage le royaume et l'occupation anglaise a de désastreuses conséquences sur les habitations des villes et des villages. Bagnolet n'y échappe pas et voit des maisons, dont celle de Pierre des Essarts, incendiées par l'armée des Princes en 1411. D'autre part, les hivers rigoureux de 1420 à 1437 entrainent de graves disettes qui sont sources d'épidémies de grippe, peste et variole. La population est diminuée de moitié dans les villages d'Île-de-France, mais Bagnolet n'est pas expressément citée.

    Autour des origines du château

    Localisation de l'hôtel seigneurial, en bas du « fossé de Bagnolet », vers 1700.

    À la fin du XVIe siècle, Estienne Regnault, seigneur de Ferrières-en-Brie, devient le premier seigneur haut justicier de Bagnolet. En 1586, il acquiert du roi Henri III la haute, moyenne et basse justice sur tout le village et sur la paroisse, en plus du fief anciennement appelé l'Hôtel de Bagnolet. Il acquiert aussi d'autres propriétés : le fief du Pannetier de Saint-Denis, sur Charonne et Bagnolet, en 1585 ; le fief des Guesdons situé sur Montreuil et Bagnolet, en 1600 ; le domaine de Vaugary, dans Bagnolet, en 1597, où il va résider dans un manoir qui sera appelé « la maison du Milieu » aujourd'hui situé 43, rue Sadi-Carnot[Note 6]. Devant la porte du logis, il fait construire une fontaine alimentée par les eaux collectées dans un réservoir situé en haut de Bagnolet[Note 7]. Plus tard, il fait bâtir « sa grande maison et hôtel seigneurial en bas Bagnolet » sur les lieux du futur château. En 1606, la terre et la seigneurie est saisie et adjugée à son fils Germain ; la maison du Milieu, elle, est adjugée au valet de chambre du Dauphin pour le compte du futur Louis XIII[24].

    En 1611, la propriété de Germain Regnault est à nouveau saisie et adjugée pour 14 000 livres à Jean Davy Du Perron, frère de Jacques Davy du Perron, cardinal. Ils seront tous deux archevêques de Sens et Jean sera le dernier prélat à avoir Paris comme évêché dans son archidiocèse (Paris sera métropole en 1622). Les deux frères résideront dans « la grande maison » ; ils augmenteront par différentes acquisitions le parc et l'enclos du nouveau domaine. C'est là que Jacques mourra en 1618[25]. Après le décès de Jean en 1622, leur neveu vendra l'ensemble de la seigneurie en 1625 à Étienne Briyois, secrétaire du roi Louis XIII.

    De 1625 à 1631, Étienne Briyois, homme ambitieux et ayant le goût du luxe, agrandit le domaine ; on ne compte pas moins de 71 contrats d'acquisition. Malheureusement pour lui, endetté, il sera poursuivi. La terre et seigneurie de Bagnolet seront remis par bail judiciaire à la comtesse de Soissons contre un versement de 85 000 livres en 1639.

    De 1636 à 1692, la comtesse de Soissons, Anne de Montafié puis sa fille Marie de Bourbon-Condé seront dames de Bagnolet. Anne de Montafié augmente l'étendue du domaine et fait l'acquisition, en face l'église de la paroisse d'une maison à usage d'auditoire (bâtiment destiné à l'exercice de la justice). La résidence, elle, comprend « des logements magnifiques, galeries, fontaines et jardins et une infinité de rares curiosités… ». Marie, sa fille, a la jouissance du domaine au décès de sa mère en 1644. Elle y recevra Marie d'Orléans-Longueville et probablement Jean Loret, poète, attaché aux Longueville.

    Le château

    Le château et son avant-cour, en venant de Bagnolet, vers 1730.
    Plan général du château et de ses jardins vers 1725. Le nord (entrée vers Bagnolet) est en bas de la gravure.

    En 1700 - après le décès de Marie en 1692 - Bagnolet sera vendu à François (ou Jean ?) Le Juge, fermier général. Il posera « la première pierre de taille du gros pavillon » de ce qu'on peut alors appeler le château.

    En 1711, Louis Chevalier, secrétaire du Roi est le nouveau propriétaire de la seigneurie de Bagnolet. Il fondera en 1714 « l'établissement de deux sœurs de la Charité pour le soulagement des pauvres malades et l'instruction de la jeunesse »

    En 1719, la duchesse d'Orléans, fille de Louis XIV et épouse du Régent Philippe d'Orléans, acquiert à son tour la seigneurie et le château pour 82 817 livres[26].

    De la Révolution à aujourd'hui

    Affiche promouvant la savonnerie de Bagnolet, Alfons Mucha (1897).

    En 1859, Bagnolet incorpore une partie de la commune de Charonne[27].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[28], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et à son arrondissement de Bobigny après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Pantin de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, la ville devient en 1967 le chef-lieu du canton de Bagnolet[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Le consulat général du Mali en France est situé à Bagnolet, au 53, rue Hoche. De nombreux ressortissants de ce pays sont d'ailleurs établis en Seine-Saint-Denis, notamment à Montreuil[30], commune limitrophe.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Bagnolet

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

    Intercommunalité

    Après les élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé les réflexions en vue de la création d'une communauté d'agglomération. Celle-ci, dénommée communauté d'agglomération Est Ensemble a été créée au .

    Bagnolet a également adhéré au syndicat Paris Métropole.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[31].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

    La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du 11 décembre 2015[32] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération.

    Tendances politiques et résultats

    Mairie de Bagnolet vers 1918.

    Bagnolet a longtemps été une commune emblématique de la ceinture rouge, désignant les nombreuses villes de la banlieue parisiennes acquises au Parti communiste français. Ainsi, ce dernier a fourni l'ensemble des maires de la commune de 1928 à 2014.

    Les élections nationales confirment ce fort ancrage à gauche. Lors de l'élection présidentielle française de 2012, François Hollande (parti socialiste) arrive largement en tête avec 37,19 % des voix, devant Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) qui reçoit 24,88 % des voix. Au deuxième tour, l'écart entre les deux candidats est particulièrement important car François Hollande l'emporte avec 72,37 % des voix contre 27,63 % des voix à Nicolas Sarkozy (Union pour un mouvement populaire) (au niveau national, les résultats sont de 52 % pour le premier contre 48 % au second)[33].

    Lors des élections législatives de 2012, Bagnolet, au sein de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, a accordé 41 % de ses suffrages au candidat socialiste Razzy Hammadi et 25 % au candidat du front de gauche Jean-Pierre Brard. Au deuxième tour, en raison du désistement de ce dernier, le candidat socialiste recueille 100 % des suffrages[34].

    Comme de nombreuses communes du département, Bagnolet connaît un taux d'abstention important, supérieur à la moyenne nationale. Ainsi, l'abstention s'élève à 49,93 % des électeurs lors de l'élection municipale de 2014 au deuxième tour[35] ou encore à 55,68 % au second tour des élections régionales de 2015 (42 % au niveau national)[36].

    Les élections municipales de 2014 marquent la fin de cette suprématie. Le maire sortant, Marc Everbecq, n'est plus soutenu par le PCF et le Front de gauche qui sont représentés par Laurent Jamet. En effet, il est très critiqué pour sa gestion controversée de la commune et des finances locales, marquées par un fort endettement[37],[38]. Pour autant, il décide de se représenter et obtient plus de 15 % des voix au premier tour avant de se désister. Au total, ce sont six listes qui sont en mesure de se maintenir au deuxième tour dont cinq de gauche, parmi lesquelles la liste du Parti socialiste dirigée par Tony Di Martino. Celle-ci fusionne avec une liste divers gauche et, au terme d'une quadrangulaire, s'impose avec 35,56 % des voix devant la liste du front de gauche qui recueille 31,35 % des voix, la liste écologiste avec 20,26 % des voix et la liste d'union de la droite avec 12,81 % des voix[35].

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[39], la liste PS - PRG - GÉ menée par le maire sortant Tony Di Martino  qui a bénéficié de la fusion de la liste DVG du 1er tour menée par Édouard Denouel   obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 479 voix (55,53 %, 31 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain).
    Elle devance donc nettement la liste PCF - LFI menée par Laurent Jamet  qui a bénéficié, elle, de la fusion de la liste EÉLV - G·s - PP - PA de Claire Laurence   avec ses 2 786 voix (44,46 %, 8 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,59 % des électeurs se sont abstenus[40].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[41]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1772 1804 Jean-Pierre Maurice    
    1807 1816 M. Baudon Comte d'Issoncourt    
    1816 1820 M. Buisson    
    1820 1832 M. Pinard    
    1832 1849 Jean-Pierre Marie Vienot    
    1849 1862 Maurice    
    1863 1880 Adolphe Léon Vienot    
    1880 1890 Adrien Benoît Hure    
    1890 1892 Édouard Stoff    
    1892 1893 Joseph Nicolas Auguste Gobin    
    1900 1901 Adrien Benoît Hure    
    1901 1901 Jean Ferdinand Reiss    
    1901 1911 Adrien Benoît Hure    
    1911 1919 Jean Ferdinand Reiss    
    1919 1920 Raoul Berton[Note 8],[42] SFIO Comptable
    Décédé en fonction
    1920 1927 Jules Sabatier[43] SFIC puis USC
    puis SFIO
    Artisan peintre, puis employé communal
    Conseiller général de Pantin (1925 → 1929)
    Mandat écourté par la dissolution du conseil municipal.
    1927 1928  ? SFIO  
    1928 octobre 1939 Paul Coudert[Note 9],[44] PCF Ouvrier sculpteur sur bois
    Conseiller général de la Seine (1929 → 1935, 1936 → 1940, 1945 → 1957)
    Mandat suspendu par le gouvernement Daladier[45]
    octobre 1939 1943 Léon Rousseaux   Président de la délégation spéciale nommée par le gouvernement Daladier[45]
    Nommé maire le par le gouvernement de Vichy[46]
    Décédé en fonction
    décembre 1943 1944 Georges Borschneck   Industriel
    Maire nommé par le régime de Vichy[47]
    1944 mars 1959 Paul Coudert[Note 9],[44] PCF Démissionnaire
    mars 1959 juin 1986 Jacqueline Chonavel[48],[Note 10] PCF Sténodactylographe
    Députée de la Seine-Saint-Denis (1968 → 1981)
    Conseillère générale de Bagnolet (1964 → 1970)
    Chevalier de la Légion d’honneur
    Démisssionnaire
    1986 mars 2001[49] Daniel Mongeau[50],[51] PCF Instituteur
    Conseiller général de Bagnolet (1970 → 2001)
    Vice-président du conseil général de la Seine-Saint-Denis (1994 → ? )
    mars 2001 avril 2014[52],[53] Marc Everbecq[54],[55] PCF  
    avril 2014[56],[57],[58] En cours
    (au 11 mars 2021)
    Tony Di Martino PS Réélu pour le mandat 2020-2026[59],[60]

    Budget et fiscalité communale

    En 2014, la nouvelle direction socialiste qui remplace Marc Everbecq (Parti communiste) à la tête de Bagnolet trouve une situation financière de la ville très dégradée : 15 millions d'impayés dont certaines factures datant de 18 mois. La dette atteint 109 millions d'euros. Les raisons principales en seraient les travaux de la mairie et du groupe scolaire Joliot-Curie entre 2009 et 2014, qui ont représenté près de 71 millions d'euros, soit 40 millions pour la mairie (au lieu de 22,5 millions prévus) et 31 millions pour l'école (le double du devis initial). La ville a par ailleurs un personnel plus nombreux qu'ailleurs. La ville emploie alors 1 300 agents, soit une masse salariale de 41 millions d'euros au lieu de 900 agents en moyenne pour une ville de 35 000 habitants, soit une masse salariale de 35 millions d'euros. Paradoxalement, une bonne partie des agents sont au maximum de leur plafond d'heures supplémentaires, ce qui entraîne de nombreuses heures supplémentaires[38],[61],[37].

    En 2018, Bagnolet est la troisième ville française la plus endettée par habitant avec une dette de 3 710 euros par personne[62].

    Jumelages

    Panneau annonçant les villes jumelles de Bagnolet.

    Bagnolet est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 11]

    En 2018, la commune comptait 35 442 habitants[Note 12], en diminution de 1,51 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0439539878781 0931 0901 3211 3271 298
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5562 5532 9242 5972 8613 8395 2806 1247 116
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 79911 77015 74420 40626 53828 11228 05225 05926 779
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    31 59134 05435 90632 55732 60032 51134 06934 51335 864
    2018 - - - - - - - -
    35 442--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Les associations sportives locales[65] sont nombreuses et proposent des sports très variés : avec des athlètes sélectionnés pour les compétitions internationales dont les Jeux olympiques

    • Alsace de Bagnolet
    • AS Mesclado Show
    • ASG Bagnolet (Association sportive et gymnique de Bagnolet)
    • Association AJNANA
    • Association Jeunesse de la Noue (AJN)
    • Association ZIRI
    • Boxing Club de Bagnolet
    • Centre Français du Taekkyon (CFTK)
    • Club Bagnolet de Lutte 93 - "Les Diables Rouges"
    • Club de Cyclotourisme des Malassis de Bagnolet
    • Compagnie d'arc Bagnolet-Belleville
    • Escalade et Loisirs pour Tous
    • Golden Riders
    • Hirondelle des Coutures
    • Rugby Club
    • Shaolin Kung-fu
    • Street Violence Solution (Club de self defense)
    • Top Rank de Bagnolet (Club de boxe anglaise)

    Cultes

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine paysager

    Sur une superficie totale de 257 hectares, Bagnolet compte 35 hectares d'espaces verts dont 7 sites principaux, dont 5 squares et 2 parcs:

    • le square Schnarbach : 9 241 m2
    • le square du 8-Mai-1945 : 4 500 m2
    • le square du 19-Mars-1962 : 12 500 m2
    • le jardin des Buttes ;
    • le square Jules-Ferry : 4 180 m2
    • le parc du Château de l'Étang : 10 400 m2
    • le parc départemental Jean-Moulin : 8 hectares. Ce parc est connecté en 2007 avec celui des Guilands de Montreuil, afin de créer le parc départemental Jean-Moulin–Les Guilands.

    Équipements culturels

    Bagnolet possède une médiathèque, un conservatoire, un cinéma et des centres de quartier :

    • Un conservatoire de danse, avec des activités comme l'éveil musical et corporel, l'éveil au mouvement, l'initiation à la danse, la danse classique, la danse moderne, la danse contemporaine, la danse expression africaine, le yoga dynamique, les ateliers chorégraphiques, le contact improvisation et les stages de percussions.
    • Les conservatoires de musique avec l'école municipale de musique agréée et le conservatoire slave de musique.
    • La médiathèque gratuite avec 120 000 documents référencés en 2006 et les bibliothèques annexes : la bibliothèque municipale Pablo-Neruda et la bibliothèque municipale des Coutures.
    • Le Cin'Hoche qui a été l'un des premiers cinémas créés par une municipalité. En ouvrant cette salle en 1977, la ville de Bagnolet souhaitait pallier le manque de salles privées et marquer son intérêt pour le cinéma dans le cadre de sa politique culturelle. Il compte maintenant deux salles.
    • Les centres de quartier : le centre de quartier Les Coutures, centre de quartier Pablo-Neruda, le centre de quartier La Fosse-aux-Fraises, le centre de quartier Guy-Toffoletti et le centre de quartier Anne-Frank.

    La ville est aussi connue pour le Concours chorégraphique international de Bagnolet, aussi appelé concours "Ballet pour Demain" (il n'existe plus depuis 1988) et l’événement annuel Kosmopolite: concours international de graf.

    Outre ces équipements municipaux, la ville de Bagnolet est riche de quatre lieux créés et gérés par des compagnies indépendantes :

    • L'Échangeur/Cie Public chéri : a ouvert au public en 1996
      • Lieu de résidence permanente de Public Chéri : la compagnie y fabrique et y représente ses créations professionnelles.
      • Lieu de diffusion du théâtre, de la danse, de la musique et des arts visuels associés : plus de 1 600 dates de programmation depuis sa création et plus de 85 000 spectateurs.
      • Lieu de formation, de pratique et de création amateurs.

    L'Échangeur-Cie Public Chéri est conventionné par La DRAC Île-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication et reçoit le soutien du conseil régional d'Île-de-France, ducConseil général de Seine-Saint-Denis et de la Ville de Bagnolet.

    • Le Colombier/Cie Langaja Groupement : a ouvert au public en 2000
      • Lieu de création et de diffusion, centre de recherche théâtrale ouvert à la danse, la vidéo et aux arts martiaux.
    • Le Samovar : a ouvert au public en 2000
      • Un théâtre, une école pour les clowns, les burlesques et les excentriques.
    • Association Lutherie Urbaine (Le Local: le LULL) a ouvert au public en 2006
      • Créations musicales et fabrication d'instruments insolites
    • Association Kosmopolite pour la promotion de l'Art street.

    Par ailleurs existe une chanson intitulée "La Fanfare de Bagnolet", interprétée principalement par le groupe Les Quatre barbus.

    Bagnolet au cinéma et à la télévision

    Dans la culture populaire

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'or à la branche de pêcher entrelacée en sautoir de sinople fruitée de trois pièces de gueules ordonnés 1 et 2[73].
    Détails
    Comme Montreuil-sous-Bois, Bagnolet possédait des murs à pêches où étaient cultivés ces fruits, que l'on retrouve sur le blason des deux villes.
    Officiel.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Histoire
    • Abbé Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. Table analytique, t. 1 à 6, Paris, Féchoz et Letouzey, 1883-1893 (lire en ligne)
    • Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. Table analytique, t. 2, (lire en ligne), p. 652-666 ; chapitre spécifique sur Bagnolet
    • Marcel Picard, Bagnolet dans l'histoire : du franc-archer aux croquants, t. 1, Bagnolet, Société d'Histoire de la ville de Bagnolet,
    • Marcel Picard, Bagnolet dans l'histoire : du temps des cerises aux derniers murs à pêches, t. 2, Bagnolet, Société d'Histoire de la ville de Bagnolet,

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Bagnolet », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
    • Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France, « Bagnolet en 1939-1945 », sur http://www.ajpn.org (consulté le )

    Notes et références

    Notes

    1. Cyrène : genre de mollusques lamellibranches.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Mêlée : querelle, rixe, bagarre.
    5. Voir carte de 1706.
    6. Voir la résidence actuelle : le 43, rue Sadi-Carnot
    7. Plus haut que l'actuel « château de l'Étang ».
    8. Une rue de la ville porte le nom de ce maire.
    9. Un équipement municipal porte le nom de ce maire.
    10. Jacqueline Chonavel a été la première femme à administrer une ville de plus de 30 000 habitants.
    11. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Calcul d'orthodromie », sur Lion1906.com (consulté le ).
    2. Picard 1980, p. 17.
    3. D'après Picard 1980, p. 15-18.
    4. Article sur l'inauguration des stations Vélib' sur le blog du maire de Bagnolet.
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Les quartiers », sur Bagnolet.fr (consulté le ).
    14. Le Parisien, « VIDEO. Bagnolet : coup de filet anti-drogue à la Capsulerie », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    15. Voir essentiellement Abbé Lebeuf 1883-1893, p. 653, T II.
    16. Marcel Picard 1980, p. 13, 19..
    17. Voir : Jean Lebeuf 1883, p. 653,654, repris par Marcel Picard 1980, p. 19.
    18. Jean Lebeuf 1883, p. 654.
    19. Marcel Picard 1980, p. 19.
    20. D'après Jean Lebeuf 1883, p. 654, 655 et Marcel Picard 1980, p. 20, 21.
    21. Ménilmontant semble faire partie de la paroisse de Bagnolet avant les années 1771-1780, d'après les Archives nationales consultées par Marcel Picard 1980, p. 20,80.
    22. D'après Abbé Lebeuf 1883-1893 et surtout suivant de nombreuses références, dont les Archives nationales, citées dans Marcel Picard 1980, p. 24-29.
    23. Archives de Paris dans Marcel Picard 1980, p. 31, 32.
    24. D'après Vigneul Marville, Mélanges d'histoire et de littérature, Paris, (lire en ligne) cité par Marcel Picard 1980, p. 95 ; d'autres auteurs le font mourir à Paris, à l'hôtel de Sens, voir Charles Sellier, Anciens hôtels de Paris.
    25. Pour la section : d'après les Archives de Paris et de l'ancienne Seine dans Marcel Picard 1980, p. 31-37.
    26. Loi sur l'extension des limites de Paris (du 16 juin 1859), dans le Bulletin des lois de l'Empire français, t. XIV, XIe série, no 738, 3 novembre 1859, p. 747–751, [lire en ligne].
    27. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Julien Bordier, « Mali-sous-Bois », sur lexpress.fr, (consulté le ).
    30. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    31. Décret n° 2015-1661 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Romainville sur Légifrance.
    32. « élection présidentielle de 2012 à Bagnolet », Le Monde (consulté le ).
    33. « Résultat des élections législatives de 2012 à Bagnolet », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    34. « Résultat des élections municipales à Bagnolet », Le Monde (consulté le ).
    35. « Résultat des élections régionales de 2015 à Bagnolet », Le Monde (consulté le ).
    36. Gilles Gaetner, « Ubu maire à Bagnolet », Valeurs actuelles, (lire en ligne).
    37. « Marc Everbecq a-t-il ruiné Bagnolet ? : La nouvelle équipe municipale PS découvre peu à peu l'ampleur de la dérive des finances de la ville. Elle met en cause l'ancien maire PC, défait dès le premier tour », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    38. Hélène Haus, « 2e tour des municipales : à Bagnolet, le duel à gauche aura des airs de déjà-vu : Tony Di Martino, le maire sortant socialiste, affrontera l’élu d’opposition Laurent Jamet (PCF) au second tour. Les deux briscards de la politique locale sont chacun portés par des listes d’union renouvelées », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « Si la liste de leurs colistiers est renouvelée, ce sont finalement les mêmes rivaux qu'en 2014 qui s'affronteront au second tour des élections municipales à Bagnolet le 28 juin prochain. Le maire sortant Tony Di Martino, arrivé en tête le 15 mars dernier avec 30,78 % des voix, sera opposé à l'élu d'opposition communiste Laurent Jamet, parti en ticket avec l'ancienne porte-parole de La France Insoumise Raquel Garrido. Le duo, en seconde position, avait récolté 22,17 % des suffrages au premier tour ».
    39. T. P., « Municipales à Bagnolet : Tony Di Martino gagne (encore) devant Laurent Jamet : Le maire (PS) sortant est réélu avec 55,5% des suffrages face au ticket Laurent Jamet (PCF) et Raquel Garrido (LFI) », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    40. Liste des maires de Bagnolet sur francegenweb.org
    41. Jean Maitron et Claude Pennetier, « BERTON Raoul, Louis : Né le 8 mai 1871 à Paris (XIe arr.), mort le 8 janvier 1920 (vraisemblablement à Bagnolet) ; comptable ; maire socialiste de Bagnolet (1919-1920) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    42. Claude Pennetier, « SABATIER Jules, Pierre : Né le 19 mai 1882 à Paris (Xe arr.), mort le 28 janvier 1933 à Bagnolet (Seine) ; artisan peintre, puis employé communal à Paris ; maire socialiste puis communiste puis socialiste-communiste puis socialiste SFIO de Bagnolet (1920-1927) ; conseiller général du canton de Pantin (1925-1929) », Le Maitron en ligne, 30/11/2010 mis à jour le 29/4/2017 (consulté le ).
    43. Claude Pennetier, « COUDERT Paul, Albert : Né le 4 avril 1892 à Bagnolet (Seine, Seine-Saint-Denis), mort le 8 février 1985 à Bagnolet ; ouvrier sculpteur sur bois ; militant communiste ; maire de Bagnolet (1928-1940, 1944-1959) ; conseiller général de la Seine (1929-1935, 1936-1940, 1945-1957) », Le Maitron en ligne, 25/10/2008 modifié le 29/3/2020 (consulté le ).
    44. « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais », Le Populaire, no 6076, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
    45. « Maires des communes suburbaines de la Seine », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 131, , p. 391 (lire en ligne)
    46. « Maires, adjoints et conseillers municipaux », Journal officiel de l'État français, no 300, , p. 3210 (lire en ligne, consulté le ).
    47. Céline Lenormand, Nadia Ténine-Michel, « CHONAVEL Jacqueline [née CHARTRAIN Jacqueline, Rose] : Née le 7 juillet 1924 à Paris (Ve arr.) ; sténodactylo ; membre du secrétariat fédéral du PCF ; maire de Bagnolet (Seine, Seine-Saint-Denis) de 1959 à 1986, conseillère générale de Seine-Saint-Denis (1967-1970), députée de Seine-Saint-Denis (1968-1981) », Le Maitron en ligne, 25/8/2008 modifiée le 24/3/2011 (consulté le ).
    48. Hugues Tailliez, « « Confiance à la nouvelle génération » Daniel Mongeau, 58 ans, maire (PCF) de Bagnolet (93) », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    49. Jacques Girault, « MONGEAU Daniel, Valentin : Né le 24 avril 1942 à Paris (XIVe arr.), mort le 26 novembre 2012 à Paris (XIIe arr.) ; instituteur ; militant communiste, maire de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), conseiller général », Le Maitron en ligne, 27/3/2013 mis à jour le 6/5/2014 (consulté le ).
    50. « La mort de l'ancien maire de Bagnolet, Daniel Mongeau », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    51. « Bagnolet : la guerre à Everbecq est déclarée », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    52. « Municipales à Bagnolet : le maire (PC) Marc Everbecq n'ira pas au second tour », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    53. Alain Beuve-Méry, « En Seine-Saint-Denis, les ambitions du PS irritent les communistes… », Le Monde, (lire en ligne) « Enfin, la composition de la liste commune à Bagnolet pose problème. Le PS réclame la moitié des postes de conseillers. Pour le PCF, en cas de désaccord persistant, les représailles porteraient sur Les Lilas, ville détenue par la droite et où son influence est faible, et sur Le Pré-Saint-Gervais, la ville de M. Bartolone. Marc Everbecq, responsable de la communication de M. Hue et successeur désigné de Daniel Mongeau, à Bagnolet à l´issue des municipales, se dit « confiant » quant à la résolution de ce dernier litige. ».
    54. « Élections municipales : Seine-Saint-Denis », Le Monde, (lire en ligne) « En revanche à Saint-Denis comme à La Courneuve et à Bagnolet, les maires sortants PCF, Didier Paillard, Gilles Poux et Marc Everbecq, remportent les triangulaires. Ils devancent leurs adversaires socialistes avec respectivement 51,12 %, 49,23 % et 53,10 % des voix ».
    55. Marie-Pierre Bologna, « Tony Di Martino (PS) élu maire de Bagnolet », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne) « Arrivé second au premier tour, avec seulement une voix d’écart sur le candidat communiste, Laurent Jamet, le socialiste qui s’est allié à la liste Dynamique citoyenne de Mohammed Hakem entre les deux tours l’a finalement remporté avec 378 voix d’écart sur l’adjoint au maire, Laurent Jamet ».
    56. Marie-Pierre Bologna, « Bagnolet : Tony Di Martino (PS) a la victoire modeste », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    57. « Eviter la banqueroute de Bagnolet, la lourde tâche de Tony di Martino », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    58. Hélène Haus, « Municipales : à Bagnolet, le socialiste Tony di Martino brigue un second mandat : Le maire PS, élu depuis 1995 à Bagnolet, avait mis un terme à 86 ans de règne communiste en 2014. Il lance sa campagne ce samedi », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
    59. « Compte-rendu de la séance du 3 juillet 2020 » [PDF], Comptes-rendus du conseil municipal, sur https://www.ville-bagnolet.fr (consulté le ).
    60. Jean-Gabriel Bontinck, « Les finances des communes du 93 toujours plombées par la dette », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    61. « Villes les plus endettées de France : le classement 2018 », sur www.journaldunet.com (consulté le ).
    62. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    63. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    64. Les associations sportives locales de Bagnolet sur ville-bagnolet.fr
    65. Voir sur culture.gouv.fr.
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    67. (en) Bande de filles (2014) - Filming Locations sur l’Internet Movie Database.
    68. https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article3274
    69. « Lionel Rocheman, artiste et activiste, est mort », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
    70. « Un Français prix Nobel de littérature », sur L'Obs (consulté le ).
    71. Hilton McConnico - article de L'express du 2 avril 2007
    72. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=3505
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