Philippe de Champaigne

Philippe de Champaigne[N 1], né le à Bruxelles, et mort le à Paris, est un peintre et graveur classique français d'origine brabançonne.

Pour les articles homonymes, voir Champaigne.

Ne doit pas être confondu avec Philippe de Champagne, princesse de Jérusalem, ou Philippe de Champagne, évêque de Châlons au XIe siècle

Biographie

Autoportrait de 1668.
Gravure par Gérard Edelinck (1676).

Né à Bruxelles en 1602 dans une famille pauvre, il est formé dès l'âge de douze ans au portrait miniature auprès de Jean de Bouillon, puis continue son apprentissage chez Michel de Bourdeaux avant d'apprendre le paysage avec le grand maître Jacques Fouquières, qui probablement le fait venir à Paris[3].

Il refuse d'intégrer l'atelier de Rubens à Anvers[4], mais souhaite visiter Rome.

Il s'arrête à Paris en 1621[5] et se fixe au collège de Laon, dans le Quartier latin. Il s'y lie d'amitié avec Nicolas Poussin qui y loge après son retour d'Italie, en 1622. Il travaille chez le maniériste Georges Lallemant, où il pratique la peinture d'histoire. Il quitte l'atelier de Lallemant vers 1625 et commence à travailler pour son compte. Le peintre Nicolas Duchesne conduisant les ouvrages du peinture du palais du Luxembourg l'emploie ainsi que Nicolas Poussin pour y faire des dessins de lambris avec des pots de fleurs et des paysages. Champaigne a fait plusieurs tableaux dans les chambres de la reine mère, en particulier une copie de Notre Dame du Caravage pour le Petit-Luxembourg. Ces travaux sont appréciés par Claude Maugis, abbé de Saint-Ambroise et intendant des bâtiments de la reine mais attirèrent la jalousie de Duchesne. Philippe de Champaigne préféra quitter ces travaux et retourner à Bruxelles, en 1627[4],[6].

Remarqué par Marie de Médicis, il entre au service de la famille royale à partir de 1628[5]. À peine arrivé à Bruxelles, Claude Maugis lui a fait savoir que Duchesne était mort et lui a demandé de revenir en France en lui proposant de prendre sa place de premier peintre de la reine Marie de Médicis. Il est de retour à Paris le . Il a obtenu un logement au palais du Luxembourg avec 1 200 livres de gages. Il a épousé Charlotte Duchesne (1611-1638), la fille de Nicolas Duchesne, le et repris son atelier[7]. Il reprend les travaux de décoration du palais du Luxembourg, dont les pièces maîtresses sont une série de grand tableaux relatant la vie de la commanditaire par Rubens. Champaigne y peint plusieurs fresques des plafonds. Il s'était déjà frotté à la théologie vivante des béguinages et se met tout de suite à l'œuvre pour répondre au projet de Marie de Médicis, qui souhaite mettre la représentation de la dévotion au service du politique[3]. La reine le fait travailler sur le couvent des Carmélites du faubourg Saint-Jacques.

Il reçoit en 1629 ses « lettres de naturalité »[8]. Il vit alors au numéro 11 du quai de Bourbon (plaque).

Il est, avec Simon Vouet, l'un des deux peintres les plus réputés du royaume. Il est le seul peintre autorisé à peindre le cardinal de Richelieu en habit de cardinal : il le représente onze fois. Il est un des membres fondateurs de l'Académie royale de peinture et de sculpture, le .

Après la mort de son fils unique, Claude de Champaigne (1634-1642), il fait venir de Bruxelles son neveu, Jean-Baptiste de Champaigne, pour le former dans son atelier. Ce dernier a été formé avec Nicolas de Plattemontagne. Il se rapproche des milieux jansénistes[9]. Il devient le peintre de l'abbaye de Port-Royal de Paris, puis de Port-Royal des Champs. Sa fille, Catherine de Champaigne (1636-1686) est religieuse de Port-Royal en 1656 sous le nom Sœur Catherine de Sainte-Suzanne. Elle perd progressivement l'usage de ses jambes en 1660. Elle est miraculeusement guérie au couvent de Port-Royal. Il célèbre cet événement dans Ex-voto de 1662, toile mystique d'action de grâce. Ce tableau, aujourd'hui conservé au musée du Louvre, représente la fille de l'artiste avec la mère supérieure Agnès Arnauld[10].

À partir de 1654, il participe à la décoration des Tuileries, mais cette fois sous la direction de Charles Le Brun. Il est nommé professeur en 1655.

À la fin de sa vie, son activité pédagogique devient plus importante : même si aucun écrit ne subsiste de sa main, il existe des transcriptions de plusieurs de ses conférences, publiées par André Félibien en 1668. Il y commente plusieurs œuvres, dont celles du Titien, participant ainsi au débat entre coloristes et dessinateurs et prônant une attitude modérée[11].

Il meurt le , à l'âge de 72 ans au 20 rue des écouffes (plaque). Ce sera l’occasion pour les religieuses de Port-Royal de le mentionner dans leur obituaire comme « bon peintre et bon chrétien ». Enterré dans l'église Saint-Gervais -Saint Protais, il est transféré vers 1794 dans le cimetière Saint-Gervais qui se situait au 2 rue François Miron (ancienne rue du pourtour (Saint-Gervais)). Il y est depuis.

L'œuvre

Style

Influencé par Rubens au début de sa carrière, son style devient par la suite de plus en plus austère. Son assiduité au travail lui avait donné une facilité surprenante. C'est un peintre classique, essentiellement religieux, qui reste un peintre exceptionnel par l'éclat de ses coloris, ce bleu presque surnaturel, et la rigueur de ses compositions. À l'instar de Pascal, elles nous parlent de nos grandeurs comme de nos petitesses. Grandeur et respect des puissants bien sûr, gloire de la France, compassion réelle pour ceux qui souffrent aussi, mais par-dessus tout de la grandeur incommensurable de la nature et de Dieu. Il exalte tour à tour les Majestés et les figures d'humilité comme dans l’Adoration des bergers de 1648, la Présentation au Temple, et la Résurrection de Lazare, dans le sentiment pictural de la présence des corps, des visages, des mains. Philippe de Champaigne touche la perfection avec la splendeur des paysages qui vient d'une souterraine influence flamande, et ses visages, psychologiques, impénétrables.

Conférences à l'Académie royale de peinture et de sculpture

La Petite Sainte Famille, l'Enfant-Jésus, la Vierge, sainte Élisabeth et saint Jean
de Raphaël (Musée du Louvre)

Philippe de Champaigne est un des membres fondateurs de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Il y a prononcé plusieurs conférences :

  • le , « Conférence sur un tableau de Raphaël représentant l'Enfant-Jésus, la Vierge, sainte Élisabeth et saint Jean », dans Conférences inédites de l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 90-96 (lire en ligne)
  • le , « Conférence de M. de Champaigne sur les ombres », dans Conférences inédites de l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 97-101 (lire en ligne)
  • le , « Conférence de M. Champaigne l'oncle sur un tableau du Titien représentant la Vierge, l'Enfant Jésus et saint Jean-Baptiste », dans Conférences inédites de l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 9-13 (lire en ligne)
  • le , « Conférence de M. de Champaigne l'oncle contre les copistes des manières », dans Conférences inédites de l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 102-108 (lire en ligne)
  • le , « Conférence de M. de Champaigne l'oncle sur l'Enlèvement de Déjanire du Guide », dans Conférences inédites de l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture, p. 109-111 (lire en ligne)

Réalisations

Son œuvre est vaste, il a laissé nombre de tableaux religieux et des portraits fameux et très appréciés: Haute Noblesse, princes de l’Église, grands commis de l’État, parlementaires, toute la Cour et la Ville posent devant lui et lui font peindre des figures où refusant d'exprimer des expressions passagères, il veut saisir l'être profond de ses modèles. C'était substituer au portrait d’existence baroque un portrait permanent d’essence.

Cependant, un portrait de Port-Royal, La Guérison de Catherine ou La Mère Catherine Agnès Arnauld et la sœur Catherine de Sainte Suzanne, apparut à la foule comme inadapté et inconvenant, car il n'était pas de coutume et surtout pas bien séant de peindre une œuvre de dévotion tant que son sujet n'était pas décédé et béatifié.

Aussi Champaigne se mit-il à réaliser une série de peintures religieuses aux consonances laïques, comme Portrait d'Angélique Arnauld, où aucun détail ne montre la dévotion de la religieuse : elle n'est pas en prière, ni n'a de crucifix ou de chapelet entre les mains. Le seul élément qui peut nous aider, c'est la croix présente sur son aube. L'œuvre présente un découpage du buste et une gestuelle surprenante, bien qu'ayant un caractère solennel. Un réalisme inapproprié et quelque part irrespectueux imprègne le tout, lorsque l'on aperçoit l'ombre d'un fin duvet de moustache au-dessus de la lèvre supérieur de la religieuse. Cependant il y a une explication à tout cela. Champaigne éprouvait beaucoup d'affection pour Angélique Arnauld, et a plus voulu représenter cette affection, dans le traitement psychologique du sujet, représenter la personne, son côté humain, plutôt que sa foi. Ce sont les sentiments pour Angélique, plutôt qu’Angélique elle-même.

Aussi, lorsqu'il peint son autoportrait, aucun attribut ne figure, montrant son art.

Il n'a pratiqué le paysage comme thème principal qu'à ses débuts, lors de sa période Française (1621/1628). Il sera néanmoins omniprésent dans plusieurs de ses tableaux comme dans Les Miracles de Sainte-Marie pénitente (1656, musée du Louvre).

La Présentation de Jésus au Temple (1628-1630), musée des beaux-arts de Dijon.

Il a laissé une multitude de tableaux estimés, qui ornaient les édifices publics, les églises (Val-de-Grâce, Sorbonne, Saint-Séverin, Saint-Merry, Saint-Médard, Basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand 1643, et les maisons particulières.

Au service de la famille royale en 1628
L'Adoration des bergers (1629), musée des beaux-arts de Lyon
Mort de Richelieu en 1642
Vierge à l'enfant (1642-1644)
Munich, Alte Pinakothek.
Fondateur de l'Académie en 1648
Portrait d'homme (1650)
Musée du Louvre
  • La Sainte Face (1650), huile sur panneau, Collection particulière[3]
  • La Grande Cène (1652), huile sur toile, 158 × 233 cm, Paris, musée du Louvre[J 15].
  • Série de tableaux à Port Royal Port-Royal des Champs:
    • La Grande Cène, circa 1652, pour le maître-autel. Il existe trois versions, celle de Lyon étant probablement celle de l'abbaye
    • Une Vierge
    • Un Saint Jean-Baptiste
    • Des Pèlerins d'Emmaüs
    • Un Bon pasteur (musée des Ursulines à Mâcon)
    • Un Saint Bernard
    • Un Saint Benoît
    • La Mère Catherine Agnès Arnauld et la sœur Catherine de Sainte Suzanne dit 'Ex-voto de 1662, huile sur toile, 165 × 229 cm, Paris, musée du Louvre[33]
    • Les Portraits des mères supérieures
    • Un Christ aux outrages impressionnant d’humanité dans son drapé rouge
  • Le Christ mort couché sur son linceul (avant 1654), huile sur bois, 68 × 197 cm, Paris, musée du Louvre[J 16]
1654, concurrence avec Charles Le Brun
L'Invention des reliques
de saint Gervais et Protais

(1657-1660)
Musée des beaux-arts de Lyon
Dates non documentées

Postérité

Élèves

Écrits sur Philippe de Champaigne

André Félibien, son contemporain, a laissé une biographie : Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excellents peintres ancienz et modernes, publié entre 1666 et 1668.

Roger de Piles a écrit également une notice biographique, cette fois postérieure à sa mort.

Principales expositions

Le catalogue de l'exposition Philippe de Champaigne qui a eu lieu au Palais des beaux-arts de Lille du 27 avril au 15 août 2007.
  • 1952 : Paris, Musée de l'Orangerie, catalogue rédigé par Bernard Dorival ;
  • 1957 : Musée national des Granges de Port-Royal, Philippe de Champaigne et Port-Royal, juin-, catalogue rédigé par Bernard Dorival[51].
  • 1995 : Musée national des Granges de Port-Royal, Philippe de Champaigne et Port-Royal, -, catalogue rédigé par Philippe Le Leyzour et Claude Lesnée[51] ;
  • 2007 : Palais des beaux-arts de Lille, « Philippe de Champaigne (1602-1674), entre politique et dévotion, » [3], catalogue rédigé par Nicolas Sainte Fare Garnot[52] ;
  • 2007-2008 : Musée Rath, Genève, -[53] ;
  • 2007-2008 : Évreux, musée d'Évreux, À l'école de Philippe de Champaigne, -, catalogue rédigé sous la direction de Dominique Brême, avec la participation de Frédérique Lanoë ;
  • 2009 : Musée national de Port-Royal des Champs, Trois maîtres du dessin, Philippe de Champaigne, Jean-Baptiste de Champaigne, Nicolas de Plattemontagne, du au , catalogue rédigé par Frédérique Lanoë, sous la direction de Pierre Rosenberg[54].

Notes et références

Notes
  1. On prononce [ʃɑ̃paɲ][1],[2].
Base Joconde du ministère de la Culture
  1. « La Présentation au Temple », notice no 01370000897, base Joconde, ministère français de la Culture.
  2. « L'Adoration des bergers », notice no 000PE030591, base Joconde, ministère français de la Culture
  3. « Le Cardinal de Richelieu », notice no 000PE000364, base Joconde, ministère français de la Culture.
  4. « Le Vœu de Louis XIII », notice no 000PE024545, base Joconde, ministère français de la Culture.
  5. « Armand-Jean du Plessis, cardinal de Richelieu », notice no 000PE006934, base Joconde, ministère français de la Culture.
  6. « Louis XIII », notice no 07140001370, base Joconde, ministère français de la Culture.
  7. « La Nativité », notice no 000PE018968, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. « Jean Duvergier de Hauranne, abbé de Saint-Cyran », notice no 000PE007737, base Joconde, ministère français de la Culture.
  9. « Vanité », notice no 000PE010874, base Joconde, ministère français de la Culture.
  10. « Portrait de Jacques Lemercier », notice no 000PE012116, base Joconde, ministère français de la Culture.
  11. « Anne d'Autriche et ses enfants », notice no 000PE006982, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. « Angélique Arnaud, abbesse de port-Royal », notice no 000PE011189, base Joconde, ministère français de la Culture.
  13. « La Petite Cène », notice no 000PE000368, base Joconde, ministère français de la Culture.
  14. « Portrait de la Mère Angélique Arnaud », notice no 00000077209, base Joconde, ministère français de la Culture
  15. « La Grande Cène », notice no 000PE000371, base Joconde, ministère français de la Culture.
  16. « Le Christ mort couché sur son linceul », notice no 000PE000373, base Joconde, ministère français de la Culture
  17. « Saint Jean-Baptiste », notice no 09940005517, base Joconde, ministère français de la Culture.
  18. « Apparition de saint Gervais et de saint Protais à saint Ambroise », notice no 00000106259, base Joconde, ministère français de la Culture.
  19. « L'Invention des reliques de saint Gervais et saint protais », notice no 000PE030590, base Joconde, ministère français de la Culture
  20. « Translation des corps de saint Gervais et Protais », notice no 000PE000360, base Joconde, ministère français de la Culture.
  21. « Le Christ en croix », notice no 000PE000372, base Joconde, ministère français de la Culture.
  22. « Les disciples d'Emmaüs », notice no 00000061516, base Joconde, ministère français de la Culture.
  23. « Jésus parmi les docteurs », notice no 00000061515, base Joconde, ministère français de la Culture
  24. « L'Annonciation », notice no 000PE024543, base Joconde, ministère français de la Culture
  25. « Étude de têtes de vieillards », notice no 01370000900, base Joconde, ministère français de la Culture.
  26. « Le Christ mort sur la croix », notice no 09940004813, base Joconde, ministère français de la Culture.
  27. « La Cène », notice no 000PE030593, base Joconde, ministère français de la Culture
  28. « portrait d'homme », notice no 000PE000365, base Joconde, ministère français de la Culture.
  29. « Jean-Baptiste Colbert », notice no 03110004949, base Joconde, ministère français de la Culture.
  30. « Portrait de Nicolas Henin de Cuvilers », notice no 03110000287, base Joconde, ministère français de la Culture
Autres références
  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1994, p. 103.
  2. Catalogue raisonné de l'artiste par Bernard Dorival, Philippe de Champaigne, 1602-1674, Paris, 1976, vol. I, p. 24 : « Le problème ne présente du reste qu'un intérêt bien secondaire, du moins pour les historiens d'art ». Dorival cite auparavant le linguiste André Martinet, qui, dans son article Le parler et l'écrit, paru dans le numéro du de la revue L'Éducation, signale que la séquence graphique -ign- de Champaigne n'est plus identifiée aujourd'hui comme la manière originelle de noter en français le n mouillé (ñ), phonème inconnu du latin. Le cas est à rapprocher de celui que pose le nom de l'écrivain Michel de Montaigne’’, montaigne représentant la graphie médiévale du mot écrit de nos jours montagne.
  3. Valérie Bougault, « Philippe de Champaigne, peintre de la réalité intérieure : l’oeil de d’Alain Tapié », Connaissance des Arts, no 649, , p. 74-81
  4. Encyclopædia Universalis, « PHILIPPE DE CHAMPAIGNE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  5. Encyclopédie de l'art, Paris, Librairie générale française, , p. 204.
  6. André Félibien, « Philippe & de Baptiste de Champagne », dans Entretiens sur les vies et sur les ouvrages des plus excellens peintres anciens et modernes, t. 4, Amsterdam, (lire en ligne), p. 208-211
  7. Félibien 1706, p. 210
  8. André Mabille de Poncheville, Philippe de Champagne, Plon, , 62 p..
  9. Marianne Delafond, De Le Brun à Vuillard : Catalogue d’exposition, Institut de France, , 205 p., p. 22
  10. (en) Olan A. Rand Jr., « Philippe de Champaigne and the Ex-Voto of 1662: A Historical Perspective », The Art Bulletin, , pp. 78-93.
  11. Voir la conférence de M. de Champaigne l’oncle, sur un tableau du Titien représentant la Vierge, l’Enfant Jésus et saint Jean-Baptiste (12 juin 1671).
  12. Paysage.
  13. Louis XIII couronné (atlas)
  14. « Le cardinal de Richelieu », notice no 00000077211, base Joconde, ministère français de la Culture.
  15. Cardinal de Richelieu.
  16. Épisode de la vie de saint Benoît.
  17. Triple portrait, Londres, (musée)
  18. Camus, Gand (musée)
  19. L'Annonciation
  20. Saint Augustin.
  21. L'Adoration des bergers.
  22. « Louis XIV, Anne d'Autriche et Philippe d'Anjou présentés à la Trinité par saint Benoît et sainte Scholastique, Philippe de Champaigne », sur Cat'zArts
  23. Brugerolles, Emmanuelle, Le Dessin en France au XVIIe siècle dans les collections de l’Ecole des Beaux-Arts, Paris, Ecole nationale supérieure des beaux-arts éditions, 2001, p. 279-283, Cat. 70.
  24. Moïse et les tables de la loi.
  25. Colin Eisler, La peinture au musée de l'Ermitage, Paris, La Martinière, , 655 p. (ISBN 2-7324-2283-5), p. 130.
  26. Présentation de Jésus au temple.
  27. Prévôt, Louvre (atlas)
  28. Samaritaine, Caen (musée)
  29. St Philippe, Louvre (rmn)
  30. Omer Talon
  31. Les enfants Habert de Montmor.
  32. http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=8740.
  33. Ex-voto, Louvre (musée)
  34. Portrait de Henri Groulart.
  35. Jean-Baptiste Colbert.
  36. Sommeil d'Elie, le Mans (dossier Carnavalet)
  37. Sainte Marie l'Eyptienne, Louvre (musée)
  38. Repas chez Simon, Nantes (Utpictura18)
  39. Un Échevin de Paris.
  40. Guérison des aveugles, San Diego (tribune de l'art)
  41. Le Martyre de saint Laurent
  42. Robert Hooze, Musée des Beaux Arts de Gand, Musea Nostra, , p. 49
  43. Allégorie de la paix.
  44. Portrait présumé de Remi Tronchot, échevin de la ville de Paris.
  45. Le Denier de César.
  46. Yannick Lintz, Le Musée des Beaux-Arts, Agen, Réunion des Musées nationaux, , 128 p. (ISBN 2-7118-4018-2), p. 48
  47. « Portrait du cardinal Mazarin », notice no 00000077210, base Joconde, ministère français de la Culture
  48. Vocation de saint Pierre.
  49. « Portrait de Martin Barcos, abbé de Saint-Cyran, Philippe de Champaigne, sur Cat'zArts »
  50. Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Portraits dans les collections de l’École des Beaux-Arts, Carnets d’études 36, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2016, p 52-54, Cat. 14
  51. Magny-les-Hameaux, musée national de Port-Royal des Champs, expositions temporaires.
  52. Exposition 2007 au palais des beaux-arts de Lille.
  53. Exposition 2007 au musée rath de Genève.
  54. Magny-les-Hameaux, musée national de Port-Royal des Champs, exposition 2009.

Annexes

Bibliographie

  • (nl) Cornelis de Bie, Het Gulden Cabinet, 1662, p. 273.
  • André Félibien, Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excellents peintres anciens et modernes, t. 5e partie - 10e entretien, Paris, (lire en ligne), p. 161-179.
  • Henri Stein, Philippe de Champaigne et ses relations avec Port-Royal, Paris, Plon, 1891.
  • Augustin Gazier, Philippe et Jean-Baptiste de Champaigne, Paris, Allison, 1893.
  • Le siècle de Rubens, catalogue d'exposition, Bruxelles, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, 1965, p. 40–42.
  • Bernard Dorival, Philippe de Champaigne, 1602-1674 : la vie, l’œuvre et le catalogue raisonné de l’œuvre, Paris, Laget, 1976 [comprend : 1, La vie et l'art de Philippe de Champaigne ; 2, Catalogue raisonné de l'œuvre de Philippe de Champaigne. Un Supplément au « Catalogue raisonné de l'œuvre de Philippe de Champaigne » a paru en 1992].
  • Louis Marin, Philippe de Champaigne ou La présence cachée, Paris, Hazan, 1995 (ISBN 2-85025-386-3).
  • José Gonçalves, Philippe de Champaigne, le patriarche de la peinture, Paris, ACR Éd., 1996 (ISBN 978-2867700644).
  • José Gonçalves, « Philippe de Champaigne, œuvres de jeunesse à Pont-sur-Seine », L'Estampille L'Objet d'Art, no 366, .
  • Lorenzo Pericolo, Philippe de Champaigne, Tournai, La Renaissance du livre, 2002 (ISBN 2-8046-0626-0).
  • Nicolas Sainte Fare Garnot, « Philippe de Champaigne », Dossier de l'art, no  140, .
  • Philippe de Champaigne (1602-1674). Entre politique et dévotion. Exposition du 27 avril au 15 août 2007 au Palais de Beaux Arts de Lille, Dossier de presse (lire en ligne)
  • Philippe de Champaigne (1602-1674) : entre politique et dévotion, sous la dir. de Alain Tapié, Nicolas Sainte Fare Garnot, Paris, Réunion des musées nationaux (ISBN 978-2711852420) [catalogue d'une exposition qui s'est tenue à Lille et Genève en 2007-2008]
  • Pierre Rosenberg et al., Trois maîtres du dessin : Philippe de Champaigne, Jean-Baptiste de Champaigne, Nicolas de Plattemontagne (Catalogue d'exposition), Paris, Réunion des musées nationaux, , 207 p. (ISBN 978-2-71185569-8)

Articles connexes

Liens externes

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