Villeneuve-lès-Avignon

Villeneuve-lès-Avignon ou Villeneuve-lez-Avignon est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie. La ville est limitrophe d'Avignon et fait partie du Grand Avignon.

Pour les articles homonymes, voir Villeneuve et Avignon (homonymie).

Villeneuve-lès-Avignon

Le fort Saint-André sur le mont Andaon.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Grand Avignon
Maire
Mandat
Pascale Bories
2020-2026
Code postal 30400
Code commune 30351
Démographie
Population
municipale
11 769 hab. (2018 )
Densité 644 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 02″ nord, 4° 47′ 48″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 181 m
Superficie 18,27 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Avignon
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-lès-Avignon
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Villeneuve-lès-Avignon
Géolocalisation sur la carte : Gard
Villeneuve-lès-Avignon
Géolocalisation sur la carte : France
Villeneuve-lès-Avignon
Géolocalisation sur la carte : France
Villeneuve-lès-Avignon
Liens
Site web http://www.villeneuvelezavignon.fr

    Ses habitants sont appelés les Villeneuvois.

    Géographie

    Anciennement appelée Villeneuve-Saint-André, Villeneuve-lès-Avignon est une ville du Gard bordant le Rhône située en face d'Avignon dont elle fait partie de l'agglomération logique « inter-départementale » (Gard-Vaucluse). Villeneuve et sa voisine Les Angles forment une même agglomération de plus de 20 000 habitants en rive droite dans l'unité urbaine d'Avignon.

    Communes limitrophes

    Mont Andaon

    Le mont Andaon ou Puy Andaon est une colline dominant la ville de Villeneuve-lès-Avignon. C'était, face au rocher des Doms d'Avignon dont il est le pendant, une position stratégique bordée du côté est par le Rhône et du côté ouest par de fortes pentes, ce qui en faisait un lieu sécurisé. Le Rhône baigna en effet le pied oriental du mont Andaon jusqu'au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, le fleuve coule beaucoup plus à l'est de Villeneuve, son lit ayant reculé de quelque huit cents mètres, créant ainsi la riche plaine alluvionnaire de l'abbaye Saint-André.

    Plutarque prétend que les Volques Arécomiques avait consacré le puy à leur divinité Stathmos (Station, entrepôt en grec, Statumae en latin), puis avec la romanisation de la région, cette divinité devient Sylvain dieu champêtre.

    Climat

    La commune, située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[1].

    Mois
    JanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,75
    Températures minimales moyennes (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6
    Températures moyennes (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 24 24 19,5 15,5 8,5 7,5 14,7
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 47,5 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34,0 465,4
    Source : Données climatologiques d'Avignon 2000-2007

    Transports en commun

    Villeneuve-lès-Avignon est desservie par le réseau Orizo.

    Urbanisme

    Typologie

    Villeneuve-lès-Avignon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[5] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (39,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), forêts (12,4 %), eaux continentales[Note 3] (7 %), terres arables (6,2 %), cultures permanentes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), prairies (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Prosper Marilhat : Villeneuve-lès-Avignon, le fort Saint-André, 1836.

    En occitan provençal, le nom est Vilanòva d'Avinhon selon la norme classique ou Vilo-Novo d'Avignoun selon la norme mistralienne.

    La graphie officielle, telle que retenue par le Code officiel géographique de l’INSEE, est Villeneuve-lès-Avignon. Toutefois, la graphie alternative Villeneuve lez Avignon (sans traits d’union — ce qui est une faute typographique — et avec un z à lez) est utilisée au niveau local, par exemple dans tous les documents officiels de la Ville ainsi que sur son site web.

    On trouve donc :

    • soit la graphie officielle de l'INSEE : Villeneuve-lès-Avignon, avec traits d’union et accent grave, lès signifiant « proche de », « à côté de ». En l'occurrence, Avignon se trouve juste sur la rive opposée du Rhône ;
    • soit la graphie locale : Villeneuve lez Avignon, avec un z, sans accent ni tirets : c'est cette graphie qui a été retenue officiellement par la municipalité du docteur Paul Gache dans les années 1970 pour
    plusieurs raisons :
      1. la première car il s'agit d'une autre orthographe venant du vieux français ; « ez » ou « lez » (comme « ès » ou « lès ») signifiant « en », « dans ».
      2. la deuxième parce qu'en écrivant « lez », on supprime « les » qui induit un mot au pluriel, on évite ainsi la tentation de voir « Avignon » affublé d'un « s » final ;
      3. la troisième est liée à l'informatique et aux langues étrangères : les claviers QWERTY n'ont pas de « e » accentué, de nombreuses langues n'utilisent pas les accents, et les lettres capitales accentuées ne sont pas directement disponibles, quel que soit le clavier. Choisir cette nouvelle graphie choisie par la municipalité évite l'apparition de nouvelles orthographes.
    [réf. nécessaire]

    Il conviendrait de ce fait, conformément aux deux premières raisons invoquées, de prononcer « lez » en [lɛts] ou [lɛs], comme cela a été longtemps le cas.

    Pour le moment, la municipalité n'a pas demandé de modification de l’orthographe au COG.

    Dans les publications régionales, c’est cependant l’orthographe officielle qui est retenue, ainsi que très largement sur Internet[11].

    L'éminence dominant le Rhône sur laquelle l’abbaye Saint-André et le village se sont construits est appelée le mont Andaon. L'hypothèse la plus courante attribue une valeur à la fois hydronymique et oronymique à ce nom (c'est-à-dire un nom qui se rapporte à la fois à l'eau et au relief), mais sans certitude aucune[12].

    Histoire

    Héraldique

    Les armes de la ville sont : parti, en 1 d’azur à trois fleurs de lys, qui est de France ; en deux, de gueules à un sautoir d’or, qui est de l'abbaye Saint-André, les deux co-seigneurs de la ville depuis l'acte de paréage de 1292.

    Préhistoire

    Les plus anciennes traces anthropiques datent de la fin du Néolithique : ce sont des habitations et des sépultures retrouvées au quartier du Polygone, de la colline du Cabrion. Aux Angles, le rocher de la Justice a servi à l’installation d’un oppidum au chalcolithique, oppidum réorganisé durant la protohistoire ; d’autres découvertes remontant à la même époque ont été faites sur le territoire de la commune et aux environs[13]. Le mont Andaon a été occupé également à la protohistoire, mais son usage comme oppidum est toutefois incertain : il est en effet vaste et accessible facilement à l’ouest et au sud, et sa fortification aurait demandé beaucoup d’efforts à une population nombreuse. De plus, aucune découverte archéologique depuis 1873 ne vient à l’appui de cette hypothèse[14].

    Antiquité

    Un sanctuaire du dieu Sylvain est construit sur le mont Andaon, peut-être par la confrérie des carriers. Quelques tombes ont également été retrouvées, mais il apparaît que le territoire de la commune est peu habité au début de l’ère chrétienne[15].

    Les découvertes sont plus nombreuses pour les siècles suivants : de nombreuses tombes des IIIe-VIe siècles ont été découvertes[16]. Il est possible que les très nombreuses tombes de Ve et VIe siècles soient celles d’Avignonnais qui franchissaient le fleuve pour se faire enterrer, choix qui aurait pu être facilité par la construction d’un pont de bois autour de l’an 400[17].

    Moyen Âge

    Sur le mont Andaon, une nécropole chrétienne se développe autour de la tombe de Casarie, dans une grotte. À son décès le , son époux Valens appose une épitaphe sur sa tombe. Ce texte gravé sur une plaque de marbre (conservé dans la collégiale de Villeneuve) est à l'origine de la tradition selon laquelle Casarie est l'épouse d'un évêque d'Avignon, qui s'est retirée en ermite au sommet du mont Andaon, suivant le modèle de sainte Marie-Madeleine. Face à la vénération dont est l'objet la tombe, l'évêque d'Avignon appelle une communauté bénédictine afin d'encadrer le culte naissant. Avant 980, l’abbaye saint-André est fondée sur le mont Andaon[18], avant d’être approuvée par bulle papale en janvier 999[19]. À l’époque, la colline et ses environs ne sont occupés que par quelques maisons et fermes isolées[20]. Un village se développe autour de l’abbaye au XIe siècle, sous le nom de bourg Saint-André[21].

    Après 1181 et avant 1200, une muraille est construite autour du village, qui devient un castrum, probablement en liaison avec la construction du pont sur le Rhône (achevé en 1185)[22],[23], les habitants de Saint-André voulant se protéger des Avignonnais. C’est probablement également à cette date que l’abbé donne son autonomie au village et affranchit une partie au moins de ses serfs[24]. Cependant, le bourg Saint-André est annexé par la commune d’Avignon au début du XIIIe siècle, et en 1210, le comte de Provence Raymond V confirme cette annexion. Malgré une révolte des habitants de Saint-André en 1213, cette domination des Avignonnais est à nouveau confirmée en 1222[25]. En 1226, l’armée du roi de France assiège Avignon, dans le cadre de la croisade des Albigeois.

    En 1226, le roi de France Louis VIII en lutte contre le comte de Toulouse, arrive avec son armée devant Avignon. Avignon demeure fidèle au comte et refuse le passage de l'armée royale. Pendant les trois mois que dure le siège, le roi est l'hôte de l'abbé de Saint-André, qui va lui proposer de signer un traité de paréage. Ce traité place la seigneurie de Saint-André sous la protection du roi de France. Les termes de ce traité ne seront en fait jamais appliqués. À la fin du XIIIe siècle, des changements géopolitiques vont avoir des conséquences sur la rive droite du Rhône. Le roi de France Philippe IV le Bel, qui a hérité la moitié de la seigneurie d'Avignon, l'échange avec son cousin le roi de Naples, autre co-seigneur de la ville. Le roi de France perd le contrôle de la rive gauche du fleuve, il doit alors prendre le contrôle de la rive droite.

    Le , un nouveau traité de paréage est signé, qui prévoit :

    • la construction de deux forteresses royales ;
    • le partage entre l’abbé et le roi de tous les revenus de la seigneurie de Saint-André et de la terre royale de Tavel ;
    • la haute-justice revient entièrement au roi ;
    • le sceau est désormais commun (d’où les armes actuelles de la ville) ;

    La construction d'une forteresse à l'entrée du pont débute aussitôt. Le contrôle de l'accès du pont est le véritable enjeu, économique et stratégique, de ce traité. En construisant la Grosse Tour du Bout du Pont (aujourd'hui tour Philippe-le-Bel), le roi annexe la totalité du pont et s'en attribue d'autorité les revenus. Malgré les protestations des Avignonnais, l'état de fait et la loi du plus fort l'emportent.

    Afin de favoriser le développement économique de la co-seigneurie, une bastide royale est fondée en sur les rives du Rhône portant le nom de Ville Neuve-Saint-André-près-d'Avignon. Dotée de nombreux privilèges afin d'en favoriser le peuplement, la ville neuve devait sans doute, dans l'esprit du roi de France, concurrencer et surclasser Avignon sa rivale. Un évènement tout à fait imprévu allait bouleverser ses plans et réorienter le destin de la ville.

    L'installation en 1316 à Avignon de la papauté a d'énormes conséquences sur la ville naissante qui va recevoir les villégiatures des cardinaux et des souverains pontifes. Quatorze palais sont construits à Villeneuve, dont l'emprise des domaines marque aujourd'hui encore la physionomie de la cité. Certains sont des manoirs de campagne (palais de Montaut, de Montolivet) construits dans les collines, d'autres sont des palais urbains (palais de Via, du Pouget, de Canilhac, de Thurry) élevés à la lisière de la ville neuve.

    Suivra plus tard la construction de la seconde forteresse royale prévue par le traité de 1292, le fort Saint-André, sur le mont Andaon, pour protéger l'abbaye et le Bourg Saint-André des bandes de routiers lors de la Guerre de Cent Ans et pour fortifier la frontière du royaume.

    En 1356, fondation par le pape Innocent VI de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, qui deviendra l'une des plus vastes et riches d'Europe. En 1649, un projet de portail monumental envisagé quatre ans plus tôt pour la Chartreuse, est finalement réalisé, par l’architecte François de Royers de la Valfenière. En 1660, Louis XIV le franchira en grand cérémonial lorsqu'il viendra en visite à la Chartreuse accompagné d'une nombreuse suite.

    Au XIVe siècle, le pouvoir de l’abbé continue de décroître, jusqu’à la révolte en 1388 des habitants de Villeneuve, qui refusent de prêter serment de fidélité à leur abbé toujours absent[26].

    En , par ses lettres patentes, Louis XI confirma les privilèges de Saint-André-lèz-Avignon[27].

    Période moderne

    Barque de pêche au carrelet.

    Au XVIIe siècle, la pêche sur les rives du Rhône se faisait au carrelet avec un système de filet à balance. Les patrons pêcheurs se plaçaient en aval des moulins à bateaux généralement installés au pied de la tour Philippe-le-Bel ce qui leur permettait, dans le courant, de capturer facilement les poissons attirés par la farine échappée du moulin[28].

    Période contemporaine

    La Révolution a été une période relativement calme à Villeneuve où ont trouvé refuge de nombreux avignonnais et comtadins cherchant à échapper à la guerre civile qui ensanglantait les états pontificaux. Toutefois cette période a été une rupture radicale dans l'histoire de la cité. Privée d'un coup de ses privilèges de ville royale et de ses riches maisons religieuses, elle se retrouve réduite au rang de chef-lieu de canton.

    La population composée de petits commerçants, d'artisans et d'agriculteur est à la merci des crues du Rhône, des maladies du ver à soie et de la disparition de la garance.

    Les municipalités successives doivent lutter contre les prétentions territoriales d'Avignon (la vaste et fertile île de la Barthelasse est transférée en 1852 du territoire de Villeneuve à celui d'Avignon), l'ensablement du port qui entraînera en 1855 le déplacement de la foire de la Saint-André de Villeneuve à Avignon.

    La création d'un pont en 1820 puis l'arrivée du train va favoriser les échanges et stimuler l'économie : une agriculture prospère, un réseau dense de petites fabriques font de Villeneuve une bourgade débordant d'activité. Ses trésors artistiques attirent de nombreux esthètes, artistes, peintres et écrivains.

    Vue générale d'Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon, prise de l'intérieur du fort Saint-André
    Paul Huet 1834
    musée de Cahors

    Le peintre paysagiste Paul Huet, de retour d'Auvergne, d’après son carnet de voyage, arrive à Villeneuve-lès-Avignon le , et y repasse le . Il réalise une aquarelle conservée au Musée du Louvre : Vue de Villeneuve-lès-Avignon qui représente un groupe de maisons à l’intérieur de l’enceinte du Fort Saint-André, adossées à la porte fortifiée. À droite se devine la ville d’Avignon de l’autre côté du Rhône[29]. Il utilise cette étude pour réaliser un tableau présenté au Salon de 1834, dans une perspective plus large Vue générale d'Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon, prise de l'intérieur du fort Saint-André, aujourd’hui conservé au musée de Cahors[30]. La ville sera ensuite le sujet privilégié des peintres de l'École d'Avignon du début du XXe siècle.

    Comme les cardinaux du XIVe siècle, les familles de la bourgeoisie avignonnaise établissent leurs villégiatures dans les collines de Montaut, où ils jouissent de la plus belle vue qui soit sur Avignon, tandis que les classes moyennes apprécient la tranquillité de leurs mazets de Candau. De nombreuses auberges et guinguettes participent à cet art de vivre.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 370 €, ce qui plaçait Villeneuve-lès-Avignon au 6 155e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[31].

    Politique et administration

    En 2009, la commune de Villeneuve-lès-Avignon a été récompensée par le label « Ville Fleurie deux fleurs ».

    En 2010, la commune de Villeneuve-lès-Avignon a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[32].

    En 2014, la commune de Villeneuve-lès-Avignon est récompensée par le label " Ville Fleurie trois fleurs ".

    Tendances politiques et résultats

    Villeneuve-lès-Avignon semble être une ville ancrée à droite depuis une vingtaine d'années.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        Émile Ranquet Indépendant Conseiller général
    19.. 19.. Jean Sagnes SFIO[33] Directeur d'école
    1977 1989 Paul Gache app. UDR puis UDF Conseiller général (1976-1988)
    1989 1995 Aimé Montal PS Conseiller général (1988-1994)
    juin 1995 mai 2020 Jean-Marc Roubaud UMP puis LR Député (2002-2012)
    Président de la communauté d'agglomération du Grand Avignon (2014 → 2019)
    27 mai 2020 En cours Pascale Bories LR Sénatrice (2017-2020)
    Conseillère départementale (2015-)

    Canton

    Villeneuve-lès-Avignon est éponyme et chef-lieu du canton de Villeneuve-lès-Avignon, dont le conseiller général est Jean-Louis Banino (maire de Les Angles)

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 11 769 habitants[Note 5], en diminution de 0,54 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 3003 2973 2793 2323 5643 6333 6713 7233 733
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 2523 1623 0672 7302 9102 6302 6442 6222 735
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9222 8902 7092 5613 0353 6353 7404 3995 157
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6 4226 9778 5409 28210 73011 79112 47112 26611 901
    2018 - - - - - - - -
    11 769--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Établissements d’enseignement

    Enseignement général
    • Lycée Jean Vilar (établissement public local d'enseignement), du nom de Jean Vilar, ancien directeur du TNP. Il accueille environ 1 200 élèves de la seconde à la terminale S, L, ES ou STMG depuis la rentrée 2007. Il est à noter que ce nouveau lycée a amputé, par l'origine sociale de sa population, les lycées d'Avignon du centre-ville de leurs meilleurs éléments.
    • Collège du Mourion (établissement public local d'enseignement).
    • Institution Sancta Maria (depuis 1920) : école maternelle, primaire, collège (établissement catholique d'enseignement privé sous contrat d'association avec l'État)
    • École primaire Joseph Lhermitte (Hauts de Villeneuve)
    • École primaire Montolivet (Bas de Villeneuve)
    Enseignement artistique
    • École de Musique de Villeneuve Yves-Marie Bruel (association).
    • Conservatoire de Danse de Villeneuve-lez-Avignon (association).
    Pierre Seghers avec Aragon et Elsa Triolet à Villeneuve en 1941.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Villes jumelées avec Villeneuve-lès-Avignon
    VillePaysPériode
    GýthioGrècedepuis
    PeníscolaEspagnedepuis
    RheinbachAllemagnedepuis
    San MiniatoItaliedepuis

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. La climatologie du Vaucluse
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. Selon le Google fight, 385 000 pages utilisent exclusivement Villeneuve-lès-Avignon, avec ou sans accent , et 9000 utilisent exclusivement "Villeneuve-lez-Avignon", avec z ; au total, 450 000 pages utilisent l’une ou l’autre, ou les deux["villeneuve-lez-avignon" OR "Villeneuve-les-Avignon" OR "Villeneuve-lès-Avignon"] (recherches effectuées le 17 février 2009)
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    14. Dominique Carru, op. cit., p. 17.
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    19. Guy Barruol, « Présentation générale », in Guy Barruol, Roseline Bacou et Alain Girard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque inter régional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 7.
    20. Marie-Luce Fabrié, « Le village de Saint-André jusqu’au traité de paréage de 1292 », in Guy Barruol, et alii, L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon..., op. cit., p. 149.
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • A. Sagnier, « Privilèges et franchises de Villeneuve-lez-Avignon au Moyen Âge », dans Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1896, tome 15, p. 173-195 (lire en ligne)
    • Guy Barruol, Roseline Bacou et Alain Girard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque inter régional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X)
    • Bruno Eyrier, Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2002, (ISBN 2842536754)

    Articles connexes

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