Pujaut (Gard)

Pujaut (Pueg Aut en occitan provençal selon la norme dite classique et Pijau(t) selon la norme mistralienne[1]) est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie. Elle fait partie du Grand Avignon.

Le parcellaire de Pujaut vu depuis "la Montagne". Les champs ont été mis en culture après l'assèchement de l'étang.
Église Saint-Jacques.

Pujaut

Le village de Pujaut.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Grand Avignon
Maire
Mandat
Sandrine Soulier
2020-2026
Code postal 30131
Code commune 30209
Démographie
Gentilé Pujaulains
Population
municipale
4 028 hab. (2018 )
Densité 171 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 20″ nord, 4° 46′ 31″ est
Altitude 110 m
Min. 20 m
Max. 168 m
Superficie 23,5 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pujaut
(ville-centre)
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-lès-Avignon
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Pujaut
Géolocalisation sur la carte : Gard
Pujaut
Géolocalisation sur la carte : France
Pujaut
Géolocalisation sur la carte : France
Pujaut

    Géographie

    Bien qu'administrativement dans le Gard, Pujaut est situé à seulement km d'Avignon et de ce fait tourné de manière préférentielle vers le Vaucluse. Pujaut est un village du Languedoc de culture provençale.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 15,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 700 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,9 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records PUJAUT (30) - alt : 44m, lat : 43°59'54"N, lon : 04°45'30"E
    Statistiques établies sur la période 1991-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1991 au 02-06-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 2,1 4,7 6,9 10,8 14,6 16,8 16,7 12,7 9,8 5,5 2,5 8,8
    Température moyenne (°C) 5,9 7,2 10,4 13 17,2 21,1 23,6 23,5 18,8 15 9,7 6,4 14,4
    Température maximale moyenne (°C) 10,2 12,2 16,2 19 23,6 27,7 30,5 30,3 24,8 20,2 13,9 10,3 20
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10,3
    02.01.02
    −7,5
    04.02.12
    −9,2
    02.03.05
    −3,7
    18.04.1997
    1,7
    04.05.21
    5,7
    21.06.1992
    7,3
    12.07.1993
    7,6
    23.08.07
    3,7
    14.09.1998
    −2,5
    23.10.1992
    −7,4
    28.11.05
    −9
    21.12.09
    −10,3
    2002
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,8
    31.01.20
    24,2
    27.02.19
    26,7
    18.03.1997
    30,4
    29.04.05
    33,9
    31.05.01
    41,1
    28.06.19
    39,9
    31.07.18
    41
    12.08.03
    35,3
    23.09.18
    31
    03.10.11
    23,2
    06.11.15
    19,1
    18.12.19
    41,1
    2019
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 53,7 33,9 33 58,3 55,5 38,9 28,7 31,7 114,5 86,7 77,1 56,5 668,5
    Source : « Fiche 30209002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Pujaut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pujaut, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[10] et 6 172 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), zones urbanisées (9,6 %), forêts (6,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), terres arables (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Les premiers habitants de Pujaut étaient essentiellement des chasseurs et des pêcheurs. On découvrit en 1882 sur les bords de l'étang de Pujaut des instruments datant de l'âge de bronze (2200 av. J.-C.). Les terres hautes étaient recouvertes de forêts et offraient peu de terres cultivables. Au bas du village, les eaux d’un étang venaient mourir au pied des remparts de ce bourg. Autrefois, un château surplombait les habitations. Il fut ruiné pendant la guerre des Albigeois.

    Du Xe au XIIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y est propriétaire de l’église paroissiale et d’un prieuré, et perçoit leurs revenus[16].

    Vers l'an 1000 fut construite la chapelle Saint-Vérédème, de style roman. Au XIIe siècle, Pujaut fait partie des possessions de la dynastie des Raimond de Toulouse. Le Seigneur de Pujaut était alors un personnage important, accompagnant le Comte Alphonse II de Toulouse et signant comme témoin de nombreuses chartes, dont une charte latine en 1154. En 1340, le Cardinal Pierre Bertrandi ordonna la construction de l'église Saint-Jacques, où il se fit enterrer en 1349.

    Pendant les Guerres de Religion, Pujaut est pris par les Protestants en 1567, d'où il se retirèrent trois ans plus tard (le 24 février 1570), après avoir incendié une partie du village. À l'époque, les habitants étaient regroupés dans la partie haute du village entouré de remparts et de valats (fossés). Un autre centre de population important était celui du quartier du Canon, autour de la chapelle Saint-Vérédème.

    Au fil des siècles, l’homme dessina à la force de ses bras des parcelles de terres, défrichant la forêt créant un parcellaire qui put accueillir, progressivement, cultures, vignes, oliviers et arbres fruitiers. Les bois ne donnaient pas suffisamment de gibier, et l'étang pas suffisamment de poisson, ce qui entraîna une période de grande pauvreté à Pujaut. Ainsi, après, de nombreuses privations, protestations, pétitions et, maintes discussions, les habitants réclament, fermement, plus de terres afin de pouvoir cultiver des céréales, et élever leurs enfants dignement. Pour ce faire, la communauté décida d’assécher l’étang (appelé Stagnum de Privaderiis au XIVe siècle), car les eaux couvraient une très importante superficie. En vertu d’une délibération du 27 octobre 1585 «...le sieur PELLETIER est autorisé à oster et égoutter l’eau qui est dans le lac ou estang de Pujaut, et le rende sec pour pouvoir cultiver, y faire terres, preds, moulins et cauquieres...» Finalement, ce fut un Lyonnais, M. de Montconis, qui put initier l'assèchement de l'étang, en 1603. L’entreprise d’assèchement dura longtemps, jusqu'en 1630, mais grâce au travail, et à la patience des hommes, l’essor du village a pu être possible.

    En 1863, la ville de Pujaut est le premier foyer européen d'infestation du phylloxéra, selon de nombreux ouvrages traitant des crises agricoles dans la seconde moitié du XIXe siècle et le rapport de M. Bruno Vérédème Soulier, maire en 1863. Cependant, cette version est contestée par certains documents officiels de l'époque, qui situeraient le foyer dans la Crau en 1862[17].

    De nos jours, le résultat de l'assèchement de l'étang reste visible, car une vaste plaine fertile s’offre à l’agriculture et aux promeneurs. Au centre de ces terres, dès 1919, un aérodrome fut créé sur une trentaine d’hectares, en 1921 passait le décret d’utilité publique de la création d’un aérodrome de secours. En octobre 1935, le Capitaine Frédéric Geille ouvrait le Centre d'instruction au parachutisme (CIP) de l’Armée de l’air française. Tout premier centre de ce type en France, il fonctionne avec des Potez 62. Le premier Groupement d'infanterie de l'air (ou GIA) y voit le jour.

    En 1965 la section Vol à voile de l’Aéroclub Vauclusien s’y implantait puis le Centre-école régional Languedoc-Méditerranée, classé actuellement 3e forme de sauts de France.

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le nom du village de Pujaut est attesté sous les formes suivantes au cours de son histoire :

    • Castrum Podii Alti en 1175
    • Podium Altum en 1226
    • Mons Altus en 1287
    • Podio Alto en 1316
    • Beata Maria de Monte Alto en 1347
    • Podium Altum en 1384
    • Pujault en 1551
    • Le Prieuré de Pujaud en 1620
    • La Commune de Pujault en 1633
    • Pijaud en 1694
    • Pujault en 1737
    • Peujaut en 1789
    • Pujaut en 1790
    [réf. nécessaire]

    Étymologie

    Il s'agit d'un composé basé sur l'occitan pueg [pwe] « puy » suivi de l'adjectif aut « haut »[20]. L'ancien français pui, puy signifie « colline, hauteur », mais est moins répandu que le mot de même étymologie et de même signification pueg/puèg (avec E ouvert en languedocien) écrit puech, pech, etc. du domaine occitan. L'un et l'autre remontent au gallo-roman podiu (bas latin podium) « petite éminence », issu du latin classique podium « mur très épais formant autour de l'arène de l'amphithéâtre une plate-forme dotée de sièges »[21].

    Le nom provençal du village, Pijaù[1] en norme mistralienne, est encore utilisé, comme en témoigne le nom du journal édité par la mairie Lou Pijoulen (Le Pujaulain). En graphie classique du provençal, le nom s'orthographie Pueg Aut[22]. Le nom du village espagnol de Pujalt, en Catalogne, a la même étymologie, la proximité entre langues catalane et occitane ayant produit des noms très similaires.

    Armoiries

    En 1694, sous Louis XIV, Pujaut, nommé alors Pijaud, "bénéficia" de la campagne de dotation d'armoiries taxées par Charles René d'Hozier et reçut :
    de gueules, à un puits d’argent, surmonté de trois fleurs de lis d'or rangées en chef.
    Le "puits" du blason est une allusion à "puy", par le système très en vogue des armes parlantes fonctionnant par rébus/jeux de mots ; "puy" étant la base étymologique du nom de la commune.

    Cependant, ce blason n'est pas celui figurant sur les plaques de rue et utilisé dans tous les documents officiels de la commune. Le blason courant figure un trapèze couramment interprété comme étant un "puy", soutenu par une étendue d'eau, interprétable comme l'ancien étang de Pujaut.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 1790 janvier 1791 Jean Soulier    
    janvier 1791 décembre 1792 Michel Anastay    
    décembre 1792 novembre 1794 Joseph Laurent    
    novembre 1794 novembre 1795 Antoine Anastay    
    novembre 1795 septembre 1798 Jean Jouffret Père    
    septembre 1798 août 1800 Esprit Vidal    
    août 1800 juin 1803 Jean-Léon Soulier    
    1803 1830 Antoine Sylvestre Anastay    
    1831 1834 Martin-Vidal    
    1834 1835 François Jouffret    
    1835 1840 Antoine Laurent    
    1840 juillet 1869 Jean-François Frédéric Soulier    
    juillet 1869 mars 1874 Jean Spiridon Bouvet    
    mars 1874 1877 Bruno Vérédème Soulier    
    1876 1877 Calixte Jouffret    
    1877 1878 Bruno Vérédème Soulier    
    1878 1888 Calixte Jouffret    
    mai 1888 mai 1896 François Jouffret    
    mai 1896 mai 1900 Lubin Ricard    
    mai 1900 mai 1904 Lucien Ricard    
    mai 1904 mai 1908 Léopold Cassagnettes    
    mai 1908 septembre 1909 Louis Guillaumont    
    septembre 1909 décembre 1919 Léon Ricard    
    décembre 1919 mai 1925 Jean-Louis Cambe    
    mai 1925 juillet 1935 Louis David    
    juillet 1935 mars 1965 Appolinaire Laurent    
    mars 1965 mars 2001 Jacques Rouchette SE  
    mars 2001 juin 2020 Guy David SE  
    juin 2020   Sandrine Soulier SE  

    Enseignement

    • Ecole maternelle Li Pequelet
    • Ecole primaire mixte

    Canton

    Pujaut fait partie du Canton de Villeneuve-lès-Avignon, dont le conseiller général est Patrick Vacaris (UMP, maire de Rochefort-du-Gard).

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1790. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

    En 2018, la commune comptait 4 028 habitants[Note 4], en diminution de 1,85 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1790 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    1 0009069981 0571 1781 2971 3621 3901 546
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    1 5331 6061 6241 6011 5461 4371 1521 0931 101
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    1 0661 0571 0901 0949919851 0611 0371 064
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009
    1 0381 0831 2191 5332 4652 9113 2423 7233 960
    2014 2018 - - - - - - -
    4 1394 028-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Viticulture

    L'économie du village est essentiellement dominée par la viticulture (Cellier des Chartreux) et les activités de l'aérodrome d'Avignon-Pujaut. Dernièrement, le village a connu un fort attrait touristique, surtout durant la période du Festival d'Avignon. Sa croissance démographique a aussi amené une augmentation de la part des services dans l'économie pujaulaine.

    Industries

    Pujaut possède quelques industries sur le territoire communal comme KP1 ou ASHLAND Polyester.

    Huile d'olive de Provence AOC

    Huile d'olive de Provence AOC.

    L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le , réunie à Arles. La signature du décret parut au Journal officiel le [27]

    Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[27],[28].

    Lieux et monuments

    Pujaut possède un aérodrome reconnu pour son parachutisme, la base est la plus grande de France et une des plus grandes d'Europe avec un terrain d'km sur 1,2 km.

    Les monuments principaux du village sont :

    • Ses lavoirs.
    • Église Saint-Jacques de Pujaut datant du XIVe siècle, dont la construction fut demandée par le cardinal Pierre de Bertrandi. L'une de ses cloches date de 1512, classée Monument Historique, elle est l'une des plus anciennes du Gard.
    • Notre-Dame du Château, monument à la Vierge élevé en 1863 sur la colline nommée "Lou Mourre de Castèu" (la colline du château).
    • Les trois fermes de l’ordre des Chartreux : St Bruno - St Hugues - St Anthelme.
    • La chapelle du Xe siècle de l’ordre des Bénédictins Saint Vérédème, ainsi que la ferme.
    • Le site du moulin à vent, classé point géodésique de l'IGN qui permet d’avoir un panorama incomparable sur tous les alentours.
    • Le centre ancien et ses ruelles.

    Personnalités liées à la commune

    • La star de l'émission Nouvelle Star, Mia Rosello, est originaire de Pujaut. Elle était au collège du Mourion dans la ville voisine Villeneuve-lès-Avignon
    • Un groupe de rap est originaire de Pujaut : L'arme à part.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    • Journal municipal Lou Pijoulen
    • Marcel JOUFFRET, Pujaut, Mon Village, Ed. Lacour, 1992

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Armana Prouvençau de 1860
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Pujaut », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. (fr) « Décret du 14 mars 2007 relatif à l'huile d'olive de Provence AOC », INAO.
    28. (fr) « Les variétés d'olives », sur terroirselect.info.
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