Musée des Beaux-Arts de Caen
Le musée des Beaux-Arts de Caen, situé à Caen, en Normandie, a été fondé en 1801. Entièrement détruit par les bombardements de , il est reconstruit à partir de 1967. Il rouvre ses portes en juin 1970, puis il est inauguré le suivant.
Situation
Depuis 1970, le musée des Beaux-Arts est installé dans l’enceinte du château ducal, dans le centre-ville ancien de Caen. De son ouverture en 1809 jusqu'à sa destruction à l'été 1944, le musée occupait les locaux de l'ancien séminaire des Eudistes de Caen, situé place de la République.
Histoire
Ouverture du musée en 1809
Afin d’exposer les toiles confisquées aux émigrés ou acquises lors des guerres révolutionnaires et napoléoniennes, Jean-Antoine Chaptal, ministre de l’Intérieur, choisit, le 14 fructidor an IX (), quinze villes destinées à recevoir de grands dépôts de tableaux. Choisie pour son renom universitaire et sa qualité de capitale culturelle de la Normandie, la ville de Caen se montre peu enthousiaste, car l’article 4 de l’arrêté Chaptal précise que « les tableaux ne seront envoyés qu’après qu’il aura été disposé aux frais de la commune une galerie convenable pour les recevoir »[2].
Les tableaux retirés des églises et des communautés religieuses pendant la Révolution ayant déjà été regroupés à partir de 1795 dans l’ancienne église Sainte-Catherine-des-Arts (rebaptisée en 1802 église Notre-Dame-de-la-Gloriette)[3], le maire Jean-Baptiste Daigremont Saint-Manvieux pense installer le musée dans cette ancienne église érigée à la fin du XVIIe siècle par les Jésuites[4]. Mais le 5 brumaire an X, décision est finalement prise d’utiliser l’aile gauche de l’ancien séminaire des Eudistes, déjà en partie occupé depuis 1792 par l’administration municipale[4]. Le préfet du Calvados demande le que l'on confère le titre de « commissaire près le musée de Caen » à François-Pierre Fleuriau, professeur de dessin à l’école centrale du Calvados[5]. Afin d’enrichir le fonds déjà constitué à la Gloriette, le nouveau conservateur choisit en 1804 quarante-six toiles de différents artistes (Véronèse, Poussin...)[6], faisant du lot de Caen le plus important après celui de Lyon. Le conservateur complète par ailleurs les collections du nouveau musée. Il tente même, sans succès, de faire transférer à Caen la tapisserie de Bayeux[7].
Les travaux d’aménagement du musée avancent très lentement. En 1806, le préfet, Charles Ambroise de Caffarelli du Falga, refuse d’autoriser les crédits votés par la municipalité pour la reprise des travaux. Les sommes sont débloquées dans le budget de 1809 et le projet peut être mené à son terme[8]. En , on transfère les tableaux qui avaient été entreposés dans l’ancienne église des Jésuites et le musée est officiellement ouvert au public le [9]. Le conservateur dirige également l’école municipale de dessin fondée en 1804[10].
Développement du musée et premières monographies
À partir de 1811, le nouveau conservateur, Henri Élouis, enrichit les collections, notamment grâce à un nouveau lot de 35 peintures attribuées par le ministre de l’Intérieur[11]. En 1815, les Prussiens campent dans le rez-de-chaussée de l’ancien séminaire des Eudistes pour réclamer la rétrocession des toiles confisquées en Allemagne[12]. Élouis dissimule alors les toiles les plus importantes : selon la légende, il cache l’Abraham et Melchisédech de Rubens sous la table utilisée pour le dîner des officiers prussiens[13]. Après la restitution de cinq toiles sans importance majeure[14], les Prussiens quittent la ville. La Belgique réclame ensuite le retour des toiles de grands maîtres bruxellois, mais le conservateur et le maire de Caen, Augustin Le Forestier, comte de Vendeuvre, parviennent à enrayer cette nouvelle crise[15]. Henri Élouis enrichit les collections grâce à des envois de l'État ou des acquisitions[16].
La deuxième moitié du XIXe siècle est plus calme : la période est davantage à l’étude des collections. En 1837, Georges Mancel rédige le premier catalogue du musée[17] et, dans les années 1850, les premières monographies consacrées aux collections sont éditées. Alfred Guillard, le successeur d’Élouis de 1841 à 1880, mène une politique d’acquisition assez timide[18], mais une série de legs permet au musée d’exposer une centaine de toiles supplémentaires. En 1853, la ville accepte un legs de Pierre-Aimé Lair constitué de 141 tableaux, dont une grande partie provenait de la galerie de Jean Regnault de Segrais[19]. Celui de la baronne de Montaran en 1858, comprenant trois toiles de François Boucher, une vingtaine de Théodore Gudin et une de Pierre Mignard[20], est le plus remarquable et l'ensemble de ces pièces sont rassemblées dans un salon aménagé à cette intention[21]. En 1856, le musée s'agrandit en occupant l'aile reliant le musée à la bibliothèque de Caen[22].
La plus importante donation de l’histoire du musée est celle de la collection Mancel, en 1872. Elle est léguée par le libraire caennais Bernard Mancel, qui avait acheté en 1845 une grande partie de la collection du cardinal Fesch, oncle de Napoléon Ier, à Rome[23]. Elle est composée d’un lot de plus de 50 000 œuvres : estampes de Dürer, Rembrandt ou Callot, ainsi qu’une trentaine de toiles dont le Rogier van der Weyden (La Vierge à l'Enfant). Un an plus tard, la famille du colonel Jean-Charles Langlois lègue les 256 toiles représentant des batailles et panoramas militaires. En 1888, ces toiles sont transférées dans le pavillon des sociétés savantes aménagé aux frais de la nièce du colonel Langlois pour former le musée Langlois.
Affaiblissement du prestige du musée à partir des années 1880
À partir de 1880, les nouveaux conservateurs, Xénophon Hellouin, puis Gustave Ménégoz font surtout l’acquisition d’œuvres régionalistes d’intérêt exclusivement local, exposées au rez-de-chaussée de l’ancien séminaire des Eudistes, aménagé en musée d’art et d’histoire normande. Malgré le don par le docteur Jacquette, maire de Fervaques, de tableaux de Courbet, Boudin et Lépine, la peinture moderne, notamment impressionniste, reste pratiquement absente du musée.
Alors que d’autres villes construisent de grands musées pour abriter leurs collections, le musée des Beaux-Arts de Caen reste à l’étroit dans une aile de l’hôtel de ville. Les bâtiments sont dans un état précaire et, le , une partie des collections sont la proie des flammes. Plusieurs œuvres de l’école hollandaise et flamande sont perdues, ainsi que La Bataille d’Hastings de François Debon[24], œuvre qui bénéficiait alors d’une certaine popularité pour sa composition romantique et son sujet, présentant la victoire des Normands sur les Anglais dans un contexte de forte tension internationale. L’incendie fait scandale et la presse locale et nationale réclament une réorganisation du musée. Le conseil municipal décide alors la construction du musée dans de meilleures conditions de sécurité et d’éclairage. Les édiles envisagent d’organiser une loterie afin d’ériger un nouveau musée sur le terre-plein de la place de la Préfecture (actuelle place Gambetta)[25]. Mais l’idée est rapidement abandonnée et le musée reste dans un état précaire.
La destruction en 1944 et la reconstruction en 1970
En 1934, Louis-Édouard Garrido est nommé conservateur. À partir de 1936, il entreprend une restauration du musée et améliore l’éclairage des œuvres. Mais les travaux sont interrompus par la Seconde Guerre mondiale. 360 peintures, la collection Mancel, la commode de Bernard van Riesen Burgh ainsi que d’autres objets d’arts sont transférés au prieuré Saint-Gabriel, à l’abbaye de Mondaye et au château de Baillou. Le , l’ancien séminaire est en grande partie détruit et le dernier bombardement aérien des Alliés, le , détruit ce qui était encore resté debout[26]. 540 tableaux (grands formats, collections du XIXe siècle et un grand nombre d’anonymes du XVIIe siècle), les 400 dessins du cabinet des dessins, les meubles, les objets d'art, les sculptures, ainsi que les archives, les inventaires et les cadres disparaissent[27]. Une grande partie du musée Langlois est également bombardée et la moitié des œuvres exposées détruites.
On envisage de déplacer le musée dans l'abbaye aux Hommes, dans l'église Saint-Nicolas, dans un bâtiment neuf sur la place de la Mare ou dans l’hôtel d'Escoville[28]. Les œuvres épargnées sont finalement entreposées à la hâte dans les ruines peu salubres de l’hôtel d'Escoville et du musée Langlois. Une seule salle de l'hôtel d'Escoville est ouverte au public et seule trois expositions temporaires sont organisées dans les années 1950[28]. En 1963, on commence à réfléchir à la reconstruction du musée[28]. Les collections sont inventoriées par Françoise Debaisieux ; outre les œuvres de la collection Mancel, on dénombre alors 567 peintures et miniatures, des céramiques et des porcelaines. L'avant-projet proposé par Jean Merlet dans l'enceinte du château est adopté le [29]. Le nouveau musée est ouvert au public le , mais son inauguration n'a lieu que le [29]. Parallèlement la nouvelle conservatrice, Françoise Debaisieux, entame une nouvelle politique d’acquisition se concentrant sur les écoles françaises, italiennes et flamandes du XVIIe siècle. Cette politique est soutenue par les dépôts du musée du Louvre.
En 1982, le musée des Beaux-Arts de Caen est promu « musée classé »[30], reconnaissant ainsi l’importance des collections et la vitalité de la politique visant à les enrichir. En 1988, Alain Tapié succède à Françoise Debaisieux. Il organise de grandes expositions et fait ajouter en 1994 une nouvelle aile construite par Philippe Dubois, qui abrite les locaux d'accueil, un auditorium de 220 places, des salles d'exposition permanentes et temporaires, une bibliothèque, des espaces de conservation, des réserves, et le café du musée (café Mancel)[31]. Le nouveau conservateur étoffe les collections en faisant l’acquisition d’œuvres contemporaines. Après cette extension, le musée obtient en 1995, au titre de son architecture et de son programme, le Grand Prix national des Musées décerné par le ministère de la Culture. Depuis 2007, le musée est au centre du parc des Sculptures, aménagé dans le château, à l’initiative de Patrick Ramade, conservateur en chef, directeur du musée depuis 2004[32]. En 2014, la direction du musée est confiée à Emmanuelle Delapierre, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes[33].
Fréquentation
2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
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51 139 | 80 669 | 51 614 | 39 344 | 56 376 | 71 342 | 64 138 | 62 791 | 62 209 | 151 577 | 87 941 | 64 930 | 166 516 | 54 408 | 62 658 | 125 385 | 73 239 |
La gratuité est accordée le premier dimanche de chaque mois et tous les jours aux moins de 26 ans.
Collections
Le musée propose 6 000 m² d’espace dédiés aux collections présentées au public avec de nombreuses œuvres de la Renaissance italienne et flamande, mais aussi française, ainsi que de l’art contemporain. Il dispose d’une salle de 400 m2 pour la présentation des estampes de la collection Mancel. Le musée est équipé d’une salle de conférence de 230 places, utilisée notamment par l’université populaire de Caen. Enfin, la bibliothèque de la conservation du musée, composée de plus 20 000 volumes, est ouverte au public.
Une partie des collections du musée est accessible en ligne sur la base Joconde[34].
XIVe au XVIe siècles
Auteur de l'œuvre | Nom de l'œuvre | Date | Type | Dimension | Image |
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Barnaba da Modena | Crucifixion avec la Vierge et saint Jean | Entre 1361 et 1383 | Bois à pans coupés | 67,5 x 64,0 | |
Cosme Tura | Saint Jacques | Panneau | 75,1 x 40,9 | ||
Le Pérugin | Saint Jérôme dans le désert | Vers 1499-1502 | Panneau | 89,3 x 72,5 | |
Le Pérugin | Le Mariage de la Vierge (ou Sposalizio) | Entre 1500 et 1504 | Panneau | 236 x 186 | |
Cima da Conegliano | La Vierge à l’Enfant entre saint Georges et saint Jacques | Vers 1510-1511 | Triptyque sur panneau, transposé sur toile | 137 x 61 (panneau central) et 121 x 44,5 (panneaux latéraux) | |
Andrea del Sarto | Saint Sébastien tenant deux flèches et la palme du martyre | Bois (peuplier) | 83,9 x 68,0 | ||
Taddeo Zuccaro | La Décollation de saint Jean-Baptiste | 1555-1560 | Toile | 66 x 51 | |
Rogier van der Weyden | La Vierge à l’Enfant | Panneau | 51,5 x 33,5 | ||
Pieter Brueghel le Jeune | Le Paiement de la dîme (ou Le Dénombrement de Bethléem) | Panneau | 110 x 160 | ||
Maître de Hoogstraten | La Vierge et l’Enfant avec sainte Catherine, Sainte Madeleine et Sainte Barbe | 1510 | Bois(chêne) | 78,8 x 71 | |
Frans Floris | Portrait de dame âgée (ou La femme du fauconnier) | Panneau | 107,7 x 83,4 | ||
Paris Bordone | Le Mariage de la Vierge | Vers 1540 | Toile | 73 x 99 | |
id. | L’Annonciation | 1545-1550 | Toile | 102 x 196 | |
Giovanni Antonio Sogliani | La Vierge à l’enfant avec saint Jean-Baptiste | Panneau | 120 x 100 | ||
Lambert Sustris | Le Baptême du Christ | Vers 1543 | Toile | 129,4 x 236,1 | |
Andrea Schiavone | Le Christ dans la maison de Jaïrus | Vers 1549-1550 | Toile | 107,3 x 174,6 cm | |
Tintoret | La Descente de croix | 1556-1558 | Toile | 135,6 x 102 | |
id. | La Cène | 1564-1566 | Toile | 90 x 121 | |
Paul Véronèse | La Tentation de saint Antoine | 1552 | Toile | 198,2 x 149,5 | |
id. | Judith et Holopherne | Après 1581 | Toile | 231,5 x 273,5 | |
Benedetto Caliari | Le Départ des Israëlites ou Les Israëlites sortant d'Égypte | Toile | 95 x 121 |
École italienne
Auteur de l'œuvre | Nom de l'œuvre | Date | Type | Dimension | Image |
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Francesco Albani | La Vierge les mains croisées sur la poitrine | ||||
Giovanni Battista Gaulli, dit Il Baciccio | Le Baptême du Christ | Vers 1690 | |||
Giovanni Battista Beinaschi | Tête de vieillard | ||||
Attribué à Francesco Cairo | Tête de saint Jean-Baptiste | ||||
Entourage d'Annibale Carrache | Groupe d’artiste | vers 1600 | |||
Valerio Castello | La Chute de Simon le Magicien | vers 1656-1657 | |||
Giovanni Benedetto Castiglione | Io | ||||
Bernardo Cavallino | L’Immaculée Conception | vers 1640 | |||
Giuseppe Cesari dit le Cavalier d'Arpin | La Victoire de Tullus Hostilius sur les forces de Veies et de Fidena | 1596-1597 | |||
Giuseppe Cesari dit le Cavalier d'Arpin | Saint Sébastien | ||||
Giacomo Cotta | La Fuite en Égypte ou Le repos de la Sainte Famille | 1673 | |||
L'Empoli | Sainte Claire prenant le voile | vers 1620 | |||
Pietro Faccini | La Madeleine au tombeau du Christ | ||||
Domenico Fetti | La Parabole de l’Enfant prodigue et La Perle de grand prix | ||||
Luca Giordano | L'Enlèvement d’Hélène | entre 1680 et 1683 | |||
Le Guerchin | Coriolan supplié par sa mère | 1643 | |||
Bartolomeo Manfredi | Soldats jouant aux cartes | ||||
Attribué à Pietro Negri | Mercure et Argus | ||||
Pietro Antonio Novelli, dit Il Monrealese | Duel musical d’Apollon et de Marsyas | ||||
Giuseppe Nuvolone | Samson et Dalila et Moïse faisant jaillir l'eau du rocher | ||||
Andrea Pozzo | L'Ange gardien | vers 1685-1694 | |||
Salvator Rosa | Glaucus et Scylla | 84,5 x 72 | |||
Andrea Sacchi | Didon abandonnée ou Didon sur le bûcher | vers 1630-1635 | |||
Bernardo Strozzi | Sainte Rosalie |
École française
Auteur de l'œuvre | Nom de l'œuvre | Date | Type | Dimension | Image |
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Lubin Baugin | Saint Jérôme | ||||
Jacques Blanchard | Sainte Famille | ||||
Jean-Baptiste Blin de Fontenay | 4 peintures dont Fleurs dans un vase sur entablement sculpté et Femme à la guirlande de fleurs | ||||
Sébastien Bourdon | Le Christ et le centurion | 1655-1660 | |||
Sébastien Bourdon | Campement de Bohémiens | Ap. 1637 | |||
Philippe de Champaigne | L’Annonciation | 1633 | |||
Philippe de Champaigne | Le Vœu de Louis XIII | 1638 | |||
Philippe de Champaigne | La Samaritaine | 1648 | |||
Philippe de Champaigne | Le Voile de Véronique | ||||
Noël Coypel[35] | Le combat d’Hercule et d’Achéloüs | Vers 1700 | |||
Attribué à Jean Daret | Le Sauveur du monde | ||||
Laurent de La Hyre | L’Apparition de la Vierge avec l’Enfant dans le ciel | vers 1630 | |||
Laurent de La Hyre | Thésée retrouvant les armes de son père | 1634 | |||
Charles Le Brun | La Charité | vers 1642-1648 | |||
Pierre Mignard | Saint Charles Borromée donnant la communion aux pestiférés de Milan | ||||
Nicolas Poussin | Vénus pleurant Adonis | vers 1625 | |||
Simon Vouet | La Vierge et l’Enfant à l’ange | 1636 | |||
Simon Vouet | Jeune homme à la figue | entre 1620 et 1630 | |||
Claude Vignon | Portrait de jeune homme | vers 1615-1618 |
Écoles flamande et hollandaise
Auteur de l'œuvre | Nom de l'œuvre | Date | Type | Dimension | Image | |
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Willem van Aelst | Bouquet de fleurs | 1651 | ||||
Jacques d'Arthois | Paysage | |||||
Jan Asselijn | Paysage au moulin à eau | |||||
Osias Beert | Nature morte aux Raisins, Grenades et abricots | 1600-1610 |
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Nicolaes Berchem et Jan van der Bent | Paysage italien avec figures et animaux | |||||
Adriaen Brouwer | Buveurs | |||||
Willem Drost | L’Écaillère | |||||
Antoine van Dyck | Communion de Saint Bonaventure | 1628-1632 | ||||
Bertholet Flémal | Adoration des bergers | vers 1665 | ||||
Frans II Francken | Les esclaves des fureurs de l'Amour ou L'Amour vainqueur | Ap. 1627 | ||||
Abraham Govaerts | Paysage à la chasse de Méléagre et Atalante | |||||
Jan van Goyen | Paysage à la cabane | |||||
Cornelis Cornelisz van Haarlem | Vénus et Adonis | |||||
Jan Davidsz de Heem | Vanité | 1628 |
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Jan van den Hoecke | Jésus couronné d'épines | |||||
Jacob Jordaens | Tête d’étude | Abraham Grapheus | ||||
Gérard de Lairesse | La Conversion de Saint Augustin | vers 1663 | ||||
Gérard de Lairesse | L'empereur Auguste soutenant les Arts | |||||
Johan Moreelse | Marie-Madeleine pénitente |
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Peter Paul Rubens | Abraham et Melchissédech | entre 1615 et 1618 | ||||
Peter Paul Rubens | Saint Sébastien et Saint Georges | |||||
Salomon van Ruysdael | Paysage maritime | |||||
Gerard Seghers et François Ykens | La Vierge et l’enfant Jésus dans une guirlande de fleurs | |||||
Frans Snyders | Intérieur d’office | vers 1635 | ||||
Harmen van Steenwyck | La Cruche cassée | |||||
Nicolaes van Verendael | Vanité | vers 1680 |
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Adriaen Pietersz van de Venne | Jésus et la femme adultère | |||||
Paul de Vos | Cheval dévoré par des loups et Chasse aux ours | |||||
Jacob van Walscapelle (en) | Nature morte de fleurs et d’insectes | |||||
Attribué à Artus Wolffort | Saint Jérôme | vers 1630 | ||||
Thomas Wyck | Laboratoire d’alchimiste |
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XVIIIe siècle
Auteur de l'œuvre | Nom de l'œuvre | Date | Type | Dimension (en cm) | Image |
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Anonyme d’après Jean Jouvenet | Saint Pierre guérissant les malades | vers 1700 | Toile | 133 x 98 | |
Hyacinthe Rigaud | Portrait de Marie Cadenne | 1684 | Toile | 139 x 102 | |
Hyacinthe Rigaud | Portrait présumé du comte de Coigny | Toile | 136 x 113 | ||
Jean-Baptiste Oudry | Laie et ses marcassins attaqués par des dogues | 1748 | Toile | 258 x 400 | |
Robert Tournières | Portrait de l’orfèvre Nicolas Delaunay et de sa famille | Vers 1705 | Toile | 56 x 70,2 | |
Jean Restout | Portrait d’un prémontré | Vers 1725-1735 | Toile | 81 x 65,5 | |
Pierre Subleyras | Portrait de la comtesse Mahony | Vers 1740-1745 | Toile | 100 x 74,5 | |
Giovanni Paolo Pannini | La Remise de l'ordre du Saint-Esprit au prince Vaini par le duc de Saint-Aignan, en l'église Saint-Louis-des-Français, le | Vers 1758 | Toile | 72 x 98 | |
Pierre Lesseline | Portrait présumé de Françoise-Charlotte-Louise Vauquelin de Vrigny[36]. | 1749 | Toile | 73 x 60 | |
François Boucher | Pastorale (ou Jeune berger dans un paysage) | Toile | 89 x 121,5 | ||
Hubert | Portrait de dame âgée | 1779 | Toile | 231,5 x 273,5 | |
Simon Julien | Tithon et l'Aurore | 1789 | Toile | 277 x 198 cm | |
Giandomenico Tiepolo | Ecce Homo | Vers 1760-1770 | |||
Giuseppe Maria Crespi | Le marché | 1735-1740 | Toile | 124 x 178 cm |
XIXe siècle
Auteur de l'œuvre | Nom de l'œuvre | Date | Type | Dimension | Image |
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Pierre Edme Louis Pellier | Calypso recevant dans son île Télémaque et Mentor | 1804 | Toile | 105,5 x 141,5 | |
Théodore Géricault | Course de chevaux montés | Vers 1821 | Toile | 30 x 42 | |
Eugène Delacroix | Quentin Durward et le Balafré | Vers 1828 -1829 | Toile | 40,5 x 32,4 | |
Eugène Isabey | Matelots sortant du port de Saint-Valery | Toile | 40,5 x 61 | ||
Théodore Chassériau | Groupe d’Arabes (ou Joseph vendu par ses frères) | Toile | 82 x 66 | ||
Gustave Courbet | La Mer | 1871-1872 | Toile | 38 x 45 | |
id. | La Dame aux bijoux | 1867 | Toile | 81 x 64 | |
Théodore Rousseau | Paysage | Toile | 82,6 x 124,8 | ||
Jean-Baptiste Camille Corot | Les Chevriers de Castel Gandolfo | 1866 | Toile | 59 x 78 | |
Eugène Boudin | La Plage de Deauville | 1863 | Toile | 50,5 x 74,5 | |
id. | Voiliers | 1869 | Toile | ||
id. | Pâturage à Fervaques | 1874 | Toile | 55 x 38 | |
Gustave Doré | Paysage d’Écosse | 1881 | Toile | 92 x 165 | |
Claude Monet | Étretat, la Manneporte, reflets sur l'eau | Toile | |||
id. | Etang aux nymphéas | Toile |
XXe siècle
- Balthus, La Langouste
- Pierre Bonnard, Portrait de Madame Henri-Jean-Arthur Fontaine
- Georges Braque, La Chaise (dépôt de l’État)
- Olivier Debré, Noire bleu ocre de Loire aux taches fortes du Haut
- François Dilasser, Planète
- Jean Dubuffet, Migration
- Raoul Dufy, Le Cargo noir (dépôt du musée national d'Art moderne)
- Albert Gleizes, Composition
- František Kupka, La Crise d'une vieille palette
- André Lhote, Trois femmes nues
- Albert Marquet, Cheminée à la Percaillerie
- Jean Metzinger, La Tireuse de cartes
- Joan Mitchell, Champs et The Sky Is Blue, The Grass Is Green
- Zoran Music, Double portrait (1990)
- Ernest Pignon-Ernest, David et Goliath
- Pierre Soulages, Peinture
- Mark Tobey, Appearances
- Kees van Dongen, Portrait de Marie-Thérèse Raulet
- Maria Elena Vieira da Silva, Arcane
- Jacques Villon, Scribe (1949) (dépôt du musée national d'Art moderne)
- Édouard Vuillard, Portrait de Suzanne Desprès (1908) (dépôt du musée national d'Art moderne)
Parc des sculptures
- Antoine Bourdelle, Grand Guerrier, dépôt du musée Bourdelle, depuis 2007[37].
- Damien Cabanes, Sans titre, dépôt du Fonds national d'art contemporain, de 2007 à 2013.
- Huang Yong Ping, One Man, nine animals (1999), dépôt du Fonds national d’art contemporain, depuis .
- Marta Pan, Sphère coupée 1400-1000 (1991), dépôt du Fonds national d'art contemporain, depuis .
- Alain Kirili, Geste de Résistance (2001), dépôt de l'artiste, de 2011 à 2016.
- Auguste Rodin, La Grande Ombre, dépôt du musée Rodin, depuis 2015[38],[39].
- François Morellet, Un angle deux vue pour trois arcs, depuis .
- Jaakko Pernu (en), Ceiling Light, depuis .
- Jaume Plensa, Lou (2015), dépôt de l'artiste, depuis .
Œuvres détruites en 1944
Quelques-uns des tableaux détruits en 1944 :
- D'après Domenico Fetti (v.1589-1623), Saint François consolé par un ange musicien[40].
- Charles Le Brun (1619-1690), Le Baptême du Christ (commandé par Pierre-Daniel Huet, évêque d'Avranches, pour l'église Saint-Jean de Caen)[41].
- Jacques-Antoine Beaufort (v. 1721-1784), La Mort de Calanus, ou Calanus montant au bûcher en présence de l'armée d’Alexandre (Salon de 1779).
- François Gérard (1770-1837), Achille jurant de venger la mort de Patrocle, v. 1830-1837[42].
- Pierre Edme Louis Pellier (v. 1777-1848), Télémaque aborde dans l'île de Calypso (Salon de 1819)[43].
- Gaston Mélingue (1839-1914), Les Vendeurs de chair humaine (Salon des Artistes Français de 1893)[44].
- Lucien-Étienne Mélingue (1841-1889), Quatrième discours des Dames galantes de Brantôme (Salon de 1876)[45].
- Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouÿ (1842-1923), Polyptyque sur l'œuvre de Victor Hugo : Les Travailleurs de la mer (Salon des Artistes Français de 1884) ; Les Orientales (Salon des Artistes Français de 1885) ; Les Contemplations d'aujourd'hui (Salon des Artistes Français de 1885) ; Les Contemplations d'autrefois[46].
- Albert-Jules Édouard (1845-1919), Dante et Virgile sur le lac glacé (Salon de 1879) ; Briséis et ses compagnes pleurant sur le corps de Patrocle (Salon des Artistes Français de 1885)[47].
- René-Ernest Huet (1886-1914), Ulysse retrouve dans le verger son vieux père Laërte (Salon des Artistes Français de 1913).
Quelques-unes des sculptures détruites en 1944 :
- Paul Gayrard (1807-1855), Daphnis et Chloé, 1847, marbre (Salon de 1847).
- Antoine Étex (1808-1888), Nizzia, 1849, marbre (Salon de 1850-1851)[48].
- Ferdinand Taluet (1821-1904), Charlotte Corday, 1884, plâtre (Salon des Artistes Français de 1884)[49]
- Augustin-Jean Moreau-Vauthier (1831-1893), Baigneuse, 1866, marbre (Salon de 1866).
Notes et références
- Fréquentation sur la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture et de la Communication
- Citations extraites de l’ouvrage de Rémy Desquesnes, Caen 1900-2000 : un siècle de vie, Fécamp, Éditions des Falaises, 2001.
- Georges Mancel, Catalogue des tableaux composant le musée de Caen : précédé d'une notice historique, Caen, édition Hardel, 1851, 1re édition, p. 11 [lire en ligne].
- Fernand Engerand, « Histoire du musée de Caen » dans Bulletin de la Société des beaux-arts de Caen, Caen, Imprimerie Charles Valin, 1897, 10e volume, 1er cahier, p. 80 [lire en ligne].
- Charles-Hippolyte Pouthas, « L'École centrale du Calvados – Organisation et fonctionnement depuis l'ouverture de l'École jusqu'à la fin de l'an X (1796-1802) », dans les Mémoires de l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Caen, Henri Delesques, 1912, p. 291 [lire en ligne].
- Fernand Engerand, op. cit., p. 85.
- Fernand Engerand, op. cit., p. 86.
- Fernand Engerand, op. cit., p. 87.
- Fernand Engerand, op. cit., p. 88.
- Dossier de presse de l’Esam.
- Fernand Engerand, op. cit., p. 90.
- Fernand Engerand, op. cit., p. 96.
- Voir l’ouvrage publié en 1882 par le fils d’Elouis, le Musée de peinture de Caen.
- Georges Mancel, op. cit., p. 20–21.
- Fernand Engerand, op. cit., p. 109.
- Fernand Engerand, op. cit., p. 113-114.
- Georges Mancel, op. cit..
- Fernand Engerand, op. cit., p. 121-122
- Fernand Engerand, op. cit., p. 129
- Georges Mancel, Alfred Guillard et Xénophon Hellouin, Catalogue des tableaux composant le musée de Caen : précédé d'une notice historique, Caen, Charles Valin, 1891, 7e édition, p. 121–132 [lire en ligne].
- Gustave Ménégoz, « Deux tableaux du musée de Caen par Mme Vigée-Lebrun et François Boucher » dans Bulletin des musées de France, Paris, 1908, p. 11–12 [lire en ligne].
- Fernand Engerand, op. cit., p. 132
- Fernand Engerand, op. cit., p. 135.
- « L’incendie du musée » dans Le bonhomme normand, 41e année, no 45
- Henri Prentout, « L'incendie du musée de Caen » dans Musées et monuments de France, Paris, 1906, 1re année, p. 42–43 [lire en ligne].
- Caen et la Seconde Guerre mondiale.
- Connaissance des arts, hors série no 514, p. 7.
- Patrice Gourbin, « La politique municipale du patrimoine à Caen pendant la reconstruction (1940-1970) », Annales de Normandie, nos 58-1-2, , p. 147-167
- Pierre Gouhier, Caen, Caennais, qu'en reste-t-il?, Éditions Horvath, .
- Décret du ; Journal officiel de la République française, 15 décembre 1982, p. 61175.
- « Musée des beaux-arts de Caen dans l'enceinte du château de Guillaume le Conquérant (14) », sur Site officiel de Dubois et associés
- Lucie Agache, « La sculpture se réinstalle à Caen » dans Connaissance des arts, 4 juin 2007 [lire en ligne].
- Tendance Ouest n°255 du 04 décembre 2014, p.4
- https://www.pop.culture.gouv.fr/search/list?base=%5B%22Collections%20des%20mus%C3%A9es%20de%20France%20%28Joconde%29%22%5D&mainSearch=%22Caen%20mus%C3%A9e%20des%20Beaux-Arts%22
- Œuvre acquise en 2014 : La Tribune de l'Art, « Coypel et Tournières, deux acquisitions de peintures françaises par Caen », 16 juillet 2014
- Christophe Marcheteau de Quinçay, « Quatre années de libéralités de la Société des Amis du Musée des Beaux-Arts de Caen », Gazette des Amis des musées de Caen, du Havre et de Rouen, n° 22, février 2020, p. 9, repr. fig. 9 et 1re de couverture.
- Fiche sur le Grand guerrier, site du musée des Beaux-Arts de Caen [lire en ligne] [PDF]
- « Caen : une statue de Rodin dans le parc du château » dans La Manche libre, Saint-Lô, 7 mai 2015
- Raphaël Fresnais, « Rodin revient au château par la grande porte » dans Ouest-France, édition de Caen, 8 mai 2015 [lire en ligne]
- Christophe Marcheteau de Quinçay, « Les fantômes du musée (III), Saint François consolé par un ange musicien d'après Domenico Fetti », Cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen, n° 3, 2014, p. 36-53.
- Françoise Debaisieux, Caen, musée des Beaux-Arts. Peintures françaises des XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, RMN, et Caen, Musée des Beaux-Arts de Caen, 2000, p. 220-221, n° II-22.
- Christophe Marcheteau de Quinçay, « Les fantômes du musée (II), Achille jurant de venger la mort de Patrocle, du baron François Gérard (1770-1837) », Cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen, n° 2, 2012, p. 22-35.
- Christophe Marcheteau de Quinçay, « Pierre-Edme-Louis Pellier (v. 1777-1848), un Primitif dans l'atelier de Regnault ? », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, n° 18, 2020, p. 96-119.
- Christophe Marcheteau de Quinçay, Les Mélingue père et fils. Des vies d'artistes, coll. L'Œuvre en question n° 10, Caen, Musée des Beaux-Arts de Caen, 2018, p. 18 et 45, repr. fig. 90.
- Christophe Marcheteau de Quinçay, op. cit., 2018, p. 48, repr. fig. 96.
- Christophe Marcheteau de Quinçay, « Les fantômes du musée, le Polyptyque sur l'œuvre de Victor Hugo de Jean Lecomte du Nouÿ (1842-1923) », Cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen, n° 1, 2010, p. 40-45.
- Pierre Sérié, La Peinture d'histoire en France, 1860-1900. La lyre ou le poignard, Paris, Arthena, 2014, p. 355 et 414 ; ainsi que Christophe Marcheteau de Quinçay, « Paul Brossard d'Alban, le photographe “royal” du musée de Caen », La Gazette des Amis des musées de Caen, du Havre et de Rouen, n° 23, avril 2021, p. 13, et repr. p.12, fig. 4.
- Christophe Marcheteau de Quinçay, op. cit., 2021, p. 14, et repr. p. 15, fig. 8.
- Christophe Marcheteau de Quinçay, « Malheureuses amoureuses, ou les destins contrariés de trois statues du premier projet de Duban pour la Cour Carrée du Louvre (1850-1852) », La Revue des musées de France. Revue du Louvre, 2020, n° 3, p. 75-88.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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