Claude Vignon

Claude Vignon, né à Tours le et mort à Paris le , est un peintre, graveur et illustrateur baroque français, il aborde tous les genres (histoire, scène de genre, allégorie, mythologie, portrait...)[1].

Pour les articles homonymes, voir Vignon.

Ne doit pas être confondu avec son fils Claude-François Vignon.

ni avec Claude Vignon (1832-1888), femme de lettres et sculptrice.

Biographie

Il fut avec son ami Simon Vouet l'un des peintres français les plus célèbres de l'époque de Louis XIII, contemporain de Poussin. Actif dès son retour d'Italie et d'Espagne en 1623, son style riche aux forts empâtements est empreint de poésie précieuse et caractérise le goût encore maniérisant qu'il prolonge en ce début de siècle. Ses personnages évoquent ceux des pastorales et romans d'amour à succès telle que L'Astrée d'Honoré d'Urfé. L'influence du Caravage est nettement identifiable dans son œuvre, surtout au début de sa carrière qui suit de peu son retour d'Italie. Ses œuvres sont présentes dans les plus grands musées du monde, dans les églises et dans les collections privées françaises et étrangères.

Petit-fils de Pierre Vignon, notaire d'Arlanc, il est le second fils de Guillaume Vignon, fraîchement converti au catholicisme, valet de chambre ordinaire du roi, fournisseur de son argenterie, contrôleur triennal des impositions et époux d'Élisabeth Papillon. Son frère aîné est Guillaume Vignon qui sera pasteur protestant à Aubusson. Son oncle paternel est François Vignon, procureur d'office de la justice d'Arlanc, lieutenant du dit bailliage, conseiller et secrétaire de la reine Marie de Médicis.

La parabole du serviteur impitoyable (1629), Musée des Beaux-Arts de Tours.

Il commence sa formation à Tours, où le musée des beaux-arts lui consacra en 1993 une importante exposition célébrant le quatrième centenaire de sa naissance à Tours[1]. Puis à l'atelier de Jacob Bunel, peintre de renom de la seconde école de Fontainebleau chez qui il apprend les bases du métier et la maîtrise de la couleur. Il quitte son maître en 1609, âgé de 16 ans et part en Italie en 1610. En 1616 il est reçu dans la guilde des peintres de Paris. Pensionnaire du roi à Rome en 1617, en même temps que Claude Mellan, Charles Mellin, Simon Vouet. Il y peint cette même année le Martyre de Saint-Mathieu et se lie d'amitié avec Simon Vouet, dont il grave, en 1618, à partir d'une des œuvres de son ami, les Amants. Il y rencontre également Valentin de Boulogne, il subit l'influence du Caravage et de son principal disciple Bartolomeo Manfredi. Vers la fin de son séjour romain, il remporte le premier Prix du concours de peinture organisé par le prince cardinal Ludovico Ludovisi avec Les Noces de Cana, malheureusement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.

De retour à Paris en 1623, il signe en 1624 son contrat de mariage en premières noces avec Charlotte de Leu. Il produit des tableaux à partir de cette date d'une facture moins obscure. Il peint pour les églises des sujets religieux, mais également des sujets historiques : antiques, médiévaux et contemporains, sans oublier les sujets mythologiques et les portraits.

Il est sous la protection de Louis XIII et de Richelieu, il a voyagé en Espagne et exerce également la profession de marchand d'art et se lie d'amitié avec un autre marchand : Langlois. De 1623 à 1638, il va peindre plusieurs tableaux pour Notre-Dame de Paris, dont le May de 1638, Le baptême de l'eunuque de la reine Candace. Par l'intermédiaire de son frère Guillaume, pasteur à Aubusson de 1627 à 1630 qui est l'ami du marchand tapissier Isaac Barraband, habitant à Aubusson et dont le fils, Jean Barraband sera placé en apprentissage dans l'atelier du peintre et marchand de tableaux François Garnier, beau-père du peintre Isaac Moillon, c'est Claude Vignon qui est garant du paiement de l'apprentissage. Isaac Barraband est associé avec son cousin Jean Mercier, marchand tapissier, qui représente Isaac dans le contrat d'apprentissage de son fils à Paris.

Il devient membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture à sa création en 1648, mais ne l'intègre que cinq ans plus tard, en qualité de professeur et par son ancienneté. Il y enseigne à partir de 1651.

Il obtient la décoration de la galerie du château de Thorigny par le duc de Longueville, qu'il réalise de 1651 à 1653.

Vignon avait de deux épouses au moins 24 enfants, dont Claude-François Vignon (1633-1703), Philippe Vignon (1638-1701), Charlotte Vignon (1639-après 1672), Robert Vignon (né en 1644), et François Vignon (1653-après 1716), qui collaborèrent tous à son travail.

Mariages et descendance

Claude Vignon : Saint Yves (huile sur toile, 1635, évêché de saint-Brieuc).

Claude Vignon épousa, en 1624, en premières noces Charlotte Le Leu qui mourut le rue Sainte-Antoine, paroisse Saint-Paul à Paris. Veuf avec une dizaine d'enfants, il épousa en secondes noces, le en l'église Saint-Étienne-du-Mont Geneviève Ballard. De ses deux unions, il aurait eu, selon certain de ses biographes, trente-cinq enfants. Guillet de Saint-Georges, historiographe de l'Académie Royale de peinture, dit qu'il eut dix-sept enfants de chacune de ses femmes. Seuls vingt-quatre ont pu être recensés par Auguste Jal[2], à savoir

  • de Charlotte Le Leu
    • 1624: Charles Vignon (1624-avant [3]), baptisé le à l'église Saint-Symphorien de Paris, situé dans l'île du Palais (de la Cité), eut pour parrain Charles de Lorme, médecin du roi; il épousa Geneviève Bonnet (ou Bernot[3]), dont il eut en 1655 Geneviève et en 1658 Charles-Philippe, tous deux baptisés à Saint-Paul[2] ;
    • 1626 : Claude Vignon, baptisé le  ;
    • 1627 : Françoise Vignon, baptisée le  ;
    • 1628 : Marie Vignon, baptisée le  ;
    • 1629 : Françoise Vignon, seconde du nom, baptisée le  ;
    • 1632 : Nicolas Vignon, baptisé le  ;
    • 1633 : Claude-François Vignon (1633-1703), baptisé le paroisse Saint-Symphorien, parrainé par le « peintre et valet de chambre du Roi » Charles Vignon[2]; dit « peintre ordinaire du Roi en son Académie Royale, demeurant rue Saint-Antoine » (en 1671)[3].
      Les époux Vignon, Claude et Charlotte née Le Leu, quittèrent le quartier de la Cité en 1634 et s'installèrent sur la paroisse Saint-Paul, ou furent portés sur le registre des baptêmes les seize enfants suivants de Claude Vignon, nés de 1634 à 1658 :
    • 1634 : Marie Vignon, baptisée le en présence de Jean Langlois « peintre du Roi »;
    • 1638 : Philippe Vignon (1638-1701), le , qualifié « peintre du Roi de la Grande-Bretagne » (Charles II) dans un acte datant de 1671[3], reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1687 ;
    • 1639 : Charlotte Vignon (1639-après 1672), baptisée le , peintre de nature morte reçue à l'académie royale de peinture et de sculpture en 1670, mariée à Joseph Régnault (?-avant 1662), puis à Joseph Venant, bourgeois de Paris ;
    • 1643 : Anne Vignon (1643-1656), baptisée le , morte le , paroisse Saint-Paul ;
  • de Geneviève Ballard
    • 1644 : Robert Vignon, né le , parrain de son frère benjamin Gabriel en 1660[2], lieutenant de cavalerie[réf. nécessaire] et peut-être peintre[4] ;
    • 1646 : Joseph Vignon, baptisé le , mort le (à cinq mois), paroisse Saint-Paul ;
    • 1647 : Geneviève Vignon, le  ;
    • 1648 : Pierre Vignon, le , mort le , paroisse Saint-Paul ;
    • 1649 : Simon Vignon, le , mort le , paroisse Saint-Paul ;
    • 1650 : Jacques Vignon, baptisé le , eut pour parrain Jacques L'homme, « peintre du Roi » ;
    • 1651 : François Vignon, troisième du nom, le  ;
    • 1652 : Claude-Geneviève Vignon, le  ;
    • 1653 : François Vignon (1653-après 1716), baptisé le , maître peintre, marié.
    • 1655 : Anne Vignon, le  ;
    • 1657 : Marie Vignon, le  ;
    • 1658 : Jeanne Vignon, le  ;
      Quittant la rue Saint-Antoine, Claude Vignon s'établit rue des Fontaines, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs, où Geneviève Ballard donna naissance au treizième et dernier de leurs enfants communs connus,
    • 1660 : Gabriel, né le , qui eut son frère Robert comme parrain.

Galerie

Œuvres dans les collections publiques

Le jeune Chanteur (vers 1622)
Paris, musée du Louvre.

En Algérie

En Allemagne

  • Potsdam : Les Noces de Cana, 1622, huile sur toile, 6 pieds trois pouces × 9 pieds, tableau détruit à Berlin en 1945, avec lequel il a probablement remporté le concours organisé par le prince cardinal Lodovico Ludovisi ;

Aux États-Unis

En France

  • Amiens, musée de Picardie, « En Jésus et Marie notre amour est uni » ou Déploration sur le Christ mort avec Louis XIII et Anne d’Autriche, 1634.
  • Arc-et-Senans (Doubs), église : quatre tableaux : Scènes de la Vie de la Vierge ;
  • Arras, musée municipal d'Arras : , Le Martyre de saint Mathieu, 1617, huile sur toile, 142 × 96 cm ;
  • Beauvais, musée départemental de l'Oise :
    • Sainte Famille, huile sur toile, 128 × 90 cm ;
    • Massacre du Triumvirat, huile sur toile, d'après un tableau de 1570 de Hans Vredeman de Vries ;
  • Blois, château de Blois : La Mort de Lucrèce, vers 1640, huile sur toile, 138 × 149 cm ;
  • Bourbon-l'Archambault (Allier), église Saint-Georges : Saint Pierre pénitent, 1620, huile sur toile, 140 × 100 cm, classé aux monuments historiques en 2009 ;
  • Caen :
    • église Saint-Étienne, abbaye aux Hommes : Adoration des Mages, 1632, huile sur toile, 368 × 254 cm ;
    • musée des beaux-arts : , Portrait de Jeune homme, vers 1615, huile sur toile, 79 × 61 cm ;
  • Châtillon-Coligny (Loiret), église : La Transfiguration, 1624, huile sur toile ;
  • Dijon :
    • musée des beaux-arts : Saint Jérôme, huile sur toile marouflée sur bois, 136 × 148,5 cm ;
    • musée Magnin :
      • Les Adieux, ou Réunion de dames et de cavaliers sur le perron d'un château, vers 1630, huile sur toile, 104 × 123 cm (pendant de : Jeune femme dont la maternité est proche, implorant un guerrier) ;
      • Jeune femme dont la maternité est proche implorant un guerrier, vers 1630, huile sur toile, 106,5 × 130 cm ;
      • Festin, 1630, huile sur toile ;
  • Fère-en-Tardenois (Aisne), église : Adoration des Mages, huile sur toile ;
  • Gray (Haute-Saône), musée Baron-Martin : La fortune, pierre noire, 12 × 7 cm ;
  • Grenoble, musée de Grenoble : Jésus parmi les docteurs, 1623, huile sur toile, 152,5 × 224,5 cm ;
  • Lyon, primatiale Saint-Jean de Lyon : Circoncision, huile sur toile ;
  • Nantes, musée des beaux-arts :
    • Saint Pierre repentant, vers 1630, huile sur toile, 93,3 × 86 cm ;
    • Le Christ lave les pieds de ses disciples, 1653, huile sur toile, 86,8 × 115,7 cm ;
  • Neuvéglise-sur-Truyère (Cantal), église Saint-Pierre de Lavastrie : Saint Pierre, 1630, huile sur toile, 152 × 106 cm ;
  • Orléans, musée des beaux-arts : Le Triomphe de Saint Ignace, 1630, huile sur toile ;
  • Paris :
    • Cathédrale Notre-Dame de Paris : Saint Philippe, baptisant l'eunuque de la Reine Candace, 1638, huile sur toile, toile de May pour Notre-Dame de Paris, perdu ;
    • École nationale supérieure des beaux-arts : Scène de martyre, sanguine, lavis brun, lavis gris, 34,8 × 30,6 cm [5]; Ce dessin a été réalisé dans la seconde moitié des années 1620. Il est difficile de le rapprocher d'un dessin ou d'un tableau connu. Avec cette feuille aux formes délimitées librement d'un trait de sanguine repris voire doublé, aux volumes suggérés par un jeu de masses sombres et aux lignes sinueuses, l'artiste réalise une œuvre d'une grande élégance[6].
    • église Saint-Nicolas-des-Champs : Ascension, huile sur toile;
    • église Saint-Gervais : L'Adoration des Mages, 1624, huile sur toile ;
    • église Saint-Roch : Godeffroy de Bouillon, huile sur toile ;
    • église Saint-Séverin : Saint Paul, huile sur toile ;
    • Musée Carnavalet : Pêche Miraculeuse, ou La Vocation de Saint-Pierre et de Saint-André, 1624, huile sur bois, 98,5 × 76 cm, tableau pour Notre-Dame de Paris ;
    • Musée du Louvre :
      • La Mort de Saint-Antoine, vers 1620, huile sur toile, 165 × 131 cm ;
      • Le Jeune Chanteur, vers 1622, huile sur toile, 95 × 90 cm ;
      • Sainte Catherine refusant de sacrifier aux idoles, vers 1623, huile sur toile, 147,5 × 210,5 cm ;
      • Esther devant Assuérus, ou Salomon et la Reine de Saba, 1624, huile sur toile, 80 × 119 cm ;
      • La Mort de Sénéque, 1633, huile sur toile, 146 × 126 cm ;
      • Adoration des Mages, 1619, dessin préparatoire ;
      • Saint-Charlemagne, sanguine, 32 × 21,2 cm (gravure en rapport : Gilles Rousselet) ;
      • Pierre l'Ermite prêchant la croisade, dessin à la plume, encre brune, lavis brun, crayon noir, 1,9 × 22 cm ;
      • Martyre de saint Chrysanthe et sainte Daria, dessin, mise au carreau, papier gris plume, lavis brun encre brune, sanguine, 15,4 × 9,9 cm ;
      • Le Retour de Jephté, dessin, rehaut blanc, papier huilé, encre brune, plume, lavis brun, 23 × 29,2 cm ;
        • La Reine Monime, sanguine, 32,1 × 21,3 cm. Recto : dessin de La Galerie des femmes fortes du père Le Moyne, ouvrage paru en 1647, gravures de Abraham Bosse et Gilles Rousselet ;
      • L'Adoration des Rois, dessin, plume encre brune, 24,3 × 19,9 cm ;
      • Judith tenant la tête d'Holopherne, sanguine, 23,3 × 17,2 cm ;
      • Décollation dans une prison, dessin à la plume, encre brune, lavis brun, mine de plomb, 19,2 × 15,5 cm ;
      • Ecce Homo, dessin à la plume, encre brune, lavis brun, 25,1 24.5cm ;
      • Scène de sacrifice, dessin à la plume, lavis gris, encre brune, mine de plomb, 21,6 × 20,5 cm ;
      • Sacrifice dans un temple, dessin à la plume, lavis brun, encre brune, papier beige, pierre noire, 20,1 × 17,5 cm ;
      • Cérémonie religieuse, dessin à la plume, lavis brun, encre brune, mine de plomb, 12,2 × 18,3 cm ;
      • David tenant la tête de Goliath, sanguine, 21,8 × 18,3 cm ;
      • Étude de jeune femme debout; sanguine, 30,4 × 14,3 cm, étude réalisée pour la Sibylle Cimmérienne, d'une suite de douze gravures par Bosse et Rousselet ;
  • Rennes, musée des beaux-arts : Cléopâtre se donnant la mort, 1640, huile sur toile, 95 × 81 cm ;
  • Rouen, musée des beaux-arts :
    • Le Prophète Samuel, huile sur toile ;
    • Deux anges présentent la Sainte Face, huile sur toile, 127 × 170cm ;
  • Saint-Brieuc (évêché) : Saint Yves (1635)
  • Senlis (Oise), musée de Senlis : Saint Ambroise, huile sur toile, 181 × 73,5 cm, provient de la cathédrale, réplique réduite de l'œuvre originale conservée au Minneapolis Institute of Arts ;
  • Tours, musée des beaux-arts :
    • La parabole du serviteur impitoyable ou précédemment Crésus réclamant le tribut à un paysan de Lydie
        , 1629, huile sur toile, 108 × 150 cm[1] ;
      1. Le Spadassin, huile sur toile, 83 × 6,5 cm ;
    • Vernon (Eure), collégiale Notre-Dame : Saint Dominique recevant le Rosaire de la main de sainte Anne, vers 1630, huile sur toile ;

    En Italie

    Aux Pays-Bas

    À Porto Rico

    Au Royaume-Uni

    • Barnard Castle, Bowes Museum : Crésus et Solon, vers 1630, huile sur toile, 83,5 × 98,5 cm ;
    • Maidstone, Maidstone Museum & Art Gallery (en) : Salomon et la Reine de Sabba, vers 1625, huile sur toile, 176,5 × 231 cm ;
    • Kingston-upon-Hull, Ferens Art Gallery (en) : (attribué) Saint Antoine abbé, vers 1622, huile sur toile, 95,8 × 73,8 cm en ovale.

    En Russie

    Estampes

    Il faisait graver ses compositions et les pastiches de Rembrandt par les meilleurs, selon les genres : Abraham Bosse pour les illustrations, Jérôme David pour les portraits, Rousselet pour les scènes plus complexes à plusieurs sujets.

    • vers 1615, Quatre Pères de l’Église, gravure ; (prêt Cambridge, Fitzwilliam) ;
    • 1617, Jésus-Christ ressuscitant Lazarre première gravure connue ;
    • vers 1617, Les deux buveurs, gravure en rapport avec le tableau de la collection whitbread Southill Park ;
    • 1618, Les Amants, gravure d'après l'œuvre de son ami Simon Vouet, (originale peut être dans la collection Pallavicini à Rome) ;
    • 1619, Adoration des Mages, gravure (musée de Dayton Institute) ;
    • 1619, Adoration des Mages, gravure ; SD; 24,5 × 20,5 cm (Musée des Beaux-Arts de Boston États-Unis, provient de Heinrich Eisemann (Londres) ? no 52.13) ;
    • 1619, Adoration des Rois, gravure sur papier vergé ivoire monté sur feuille bleu ; SD; 24 × 20,3 cm (John H. Wrenn Memorial Endowment 1987.195, Institut d'art de Chicago) ;
    • vers 1620, Saint Pierre et Saint Paul dans le même caveau, gravure ; S ; 29,5 × 14,6 cm (Institut d'art de Chicago, États-Unis - 1939.271) ;
    • vers 1620, Saint Pierre et Saint Paul dans le même caveau, gravure ; S ; 29,5 × 14,6 cm (Harvard Art Museum, Fogg Museum collection Gray 90286 - RD 19) ;
    • 1620, Saint-Pierre et Saint-Paul dans le même caveau, gravure ;publié par François Langlois dit Ciartres (1588-1647) SD; 20,6 × 14,9 cm (Musée des Beaux-Arts de Boston États-Unis, no inv. : 1971.299, provient C.G. Boerner (Düsseldorf) , no inv. : 1971.299) ;
    • 1620, Saint-Pierre et Saint-Paul dans le même caveau, gravure ; papier jauni ; 20,5 15cm (musée des beaux-zrts de Boston États-Unis provient de Richard Wallace(Boston) 1980, no inv. : 1999.481) ;
    • vers 1622, Les Noces de Cana, gravure de Soyer ;
    • 1624, Massacre du Triumvirat, gravure, SD; 25,5 × 36 cm (musée des beaux-arts de Boston États-Unis, provient de collection Hill Stone (New York) , no inv. : 2004.250) ;
    • 1624, La Fortune de Zeus, porté par Pluton et Neptune, gravure Pierre Brébiette (1598-1642), SD; 26 × 20,4 cm (musée des beaux-arts de Boston États-Unis, inscription L.I.Vignon in/ F. Brebiette/sculp 1624 Chartres formis, catalogue Leblanc 62 BNF inv Brebiette 174 no inv. : 2002.83 provient de James A. Bergquist, Boston, 2002) ;
    • vers 1627, Martyre de Sainte-Catherine, gravure ; S ; 22,3 × 26,5 cm (Musée des beaux-arts de Boston, provient de David Tunick (New York) 8 Oct 1975, no inv. : 1975.641) ;
    • 1637, Les Bustes de philosophes et de rois série (no 163-183) après le retour en France de Jérôme David en 1637 ;
    • 1637, Le Jugement de Pâris, gravure Pierre Lemaire, (1612-1688); SD; 28,1 × 21 cm (musée des beaux-arts de Boston États-Unis no inv. : 1993.874, à la mémoire de Horatio Greenough Curtis 1993) ;
    • vers 1638, Miracula Domini Nostri Jesu Christi série de 11 eaux-fortes, dont 8 furent acquises par le musée des beaux-arts de Tours en 1994. 23,1 × 16,3 cm. Scènes évoquant les guérisons miraculeuses du Christ et dédiées au médecin Charles Delorme dont Jésus Christ ressuscite le fils de la veuve de Naïm ;
    • 1638, Saint Philippe baptisant l'eunuque de Candace, gravure ; SD ; (Paris, Bibliothèque nationale de France) ;
    • 1638, Saint-Philippe baptisant l'eunuque de Candace, gravure SD ; 34,13 × 23,81 cm (recto ECCE AQVA QVID PROHIBET ME BAPTISTARI Descenderunt vterque in aquam Philippus et Eunuchus et baptizauit eum C. Vignon inent Act c.p. 8, provient de : Lesley Hill et Alan Stone (New York) no inv. : 2008.703) ;
    • 1639, Trois hommes, armés et masqués capturent Ariadne et Erycine, gravure ; S ; 26 × 29,3 cm (musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie, collection de Cobenzl Bruxelles 1768) ;
    • 1648, Frontispice du Jugement de Paris ;
    • La Sibylle delphique, gravure de Gilles Rousselet ;
    • Scène de massacre sur une place publique, estampe, gravure ; 25,5 × 35,8 cm ;
    • l'Adoration des Rois, estampe, gravure ; 24 × 20,6 cm ;
    • Vierge et l'Enfant apparaissant à Saint-Dominique, 24,9 × 19,4 cm plaque et tirage (acquis par un musée d'Amérique du Nord, info : Emmanuel Von Baeyer London) ;
    • Martyre de sainte Lucie, gravure (Harvard Art Museum Fogg Museum, Gift of Belinda L. Randall from the collection of John Witt Randall R4281-1892) ;
    • La Repentance de saint Pierre, gravure ; S ; 20,8 × 26,8 cm (Université de Harvard Fogg Museum Jakob Rosenberg Fund M 15537-R-D-VII, 18, i/ii) ;
    • L'Apothéose d'Hercule, gravure ; Dim ; (Harvard Museum, Fogg Museum, Collection Gray don G8917 -R-D25, ii/ii?) ;
    • Sujet allégorique, gravure, gravé par Abraham Bosse ; Dim ; (musée d'art d'Indianapolis, Indiana, États-Unis, no inv. : 08.46).

    Illustrations

    • 1635, Bustes de Philosophes et de Rois , 36 portraits gravés au burin de Jérôme David d'après 21 dessins de Claude Vignon, 11 d'après Rembrandt et 4 d'après Alessandro Varotari ; Dim: 21 cm × 17,5 cm Publiés par François Langlois dit Chartres ;
    • 1639, l'Ariane de Desmarets de Saint-Sorlin gravée par Abraham Bosse ;
    • 1647, Les Femmes Fortes du Père Le Moyne, (1602-1671), poète baroque jésuite, série de gravures par Abraham Bosse, pour les fonds à l'eau-forte et Gilles Rousselet pour les figures au burin (Vente R-U le estampes, gravures 22 plates 34 × 22 cm) à Paris chez Antoine de Sommaville au palais en la salle des merciers. in folio. Série de 20 figures : Déborah, Judith, Jahel, Salomone, Marianne, Panthée, Camme, Artémise, Momine, Zénobie, Lucrèce, Clélie, Porcie, Pauline, Arrie, une dame chrétienne et française, Isabelle de Castille, La pucelle d'Orléans, une dame de Chypre et Cléopâtre. BNF Est Ed 30 rés. Pierre Le Moyne avait pris un privilège de douze ans interdisant les contrefaçons à peine de 4 000 livres d'amendes ;
    • 1648, Frontispice du Jugement de Pâris par Hiérosme David en vers burlesques chez Toussaint Quinet au Palais ;
    • 1656, La Pucelle de Chapelain, gravure de Bosse ;
    • Les Douze Sibylles série de 12 gravures par Abraham Bosse et Gilles Rousselet ;
    • Les Sept Sages de la Grèce série.

    Tapisseries

    • Tapisseries tissées à partir des gravures illustrant La Pucelle de Chapelain.

    Récompenses

    • 1622 : premier prix du concours organisé par le prince Ludovisi pour Les Noces de Cana ;
    • 1653 : membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture en qualité d'ancien et de professeur.

    Expositions

    • 1934 : Paris, Musée de l'Orangerie, Les Peintres de la réalité ;
    • à  : exposition aux musées de Tours, Arras et Toulouse ;
    • 1989 : Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, Maîtres français 1550-1800 dessins de la donation Mathias Polakovits ;
    • du au  : Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, Le Dessin en France au XVIIe siècle dans les collections de l'ENSBA ;
    • du au  : Genève, musée d'art et d'histoire, Le Dessin en France au XVIIe collection de l'ENSBA ;
    • du au  : New York, The Frick Collection, Le Dessin en France au XVIIe collection de l'ENSBA ;
    • 2008 : musée de Souvigny, Saints en Bourbonnais (toile de Vignon : Saint Pierre de l'église Saint-Georges de Bourbon-l'Archambault).

    Notes et références

    1. Bibliothèque du Musée des Beaux Arts de Tours
    2. Auguste Jal : Dictionnaire critique de biographie et d'histoire , Paris, Plon, 1872, p. 1268
    3. Artistes Français du XVIIe et du XVIIIe siècle (1665-1720) : Pièces diverses recueillies dans les archives des notaires par M. le vicomte de Grouchy, In : Nouvelles Archives de l'Art Français, troisième série, t. VI, année 1890, Revue de l'Art Français Ancien et Moderne (septième année), Paris, Charavay Frères, pp. 290-300.
    4. Robert Vignon (1644-?) était, selon Guillaume Jeanneau « surtout un calligraphe bien que, dès son âge de seize ans, tenant sur les fonts son jeune frère Gabriel, l'acte baptistaire l'ait qualifié peintre du Roy. » (Guillaume Jeanneau: La peinture française au XVIIe siècle, Cailler, 1965, p. 243).
    5. « Scène de martyre, Claude Vignon », sur Cat'zArts
    6. Brugerolles, Emmanuelle, Le Dessin en France au XVIIe siècle dans les collections de l’Ecole des Beaux-Arts, Paris, Ecole nationale supérieure des beaux-arts éditions, 2001, p. 28-31, Cat. 4.

    Annexes

    Bibliographie

    • Pierre-Marie Gault de Saint-Germain, Trois siècles de peintures en Français depuis François Ier jusqu'au règne de Napoléon Ier, à Paris chez Belin fils librairie 65 quai des Augustins, 1808.
    • Charles Paul Landon, Vincenzo Giustiniani, marquis de Bassano, Galerie Giustiani transportée d'Italie en France, chez l'auteur, 19 rue de l'Université, Imp. Chaignieau aîné, 1812.
    • Jean-Louis Chalmel, Histoire de la Touraine jusqu'en 1790, t. IV chez H. Fournier jeune 14 rue de Seine Paris et à Tours chez Mane et Moisy, 1828.
    • Guillet de Saint-George, Claude Vignon ou La Merveilleuse Promptitude 1690 (historiographe de l'Académie en 1682).
    • Pierre Quarré, « Un tableau de Claude Vignon au musée de Dijon », Annales de Bourgogne, 1943, p. 312.
    • Cl. Besnard-Grégoire, « Claude Vignon », Bulletin des Musées de France, août-, p. 45.
    • Wolfgang Fischer, Claude Vignon [catalogue raisonné], Niederländsiche Kunsthistoriche Jaarboek, 1962.
    • (en) Pierre Rosenberg, « Some Drawings by Claude Vignon », in Master Drawings, vol. IV, 1966, pp. 291,293, note 23.
    • M.A. Fleury, Documents du Minutier central concernant les peintres, les sculpteurs et les graveurs au XVIIe siècle (1600-1650) Paris, 1969.
    • Arnauld Brejon de Lavergnée, et Jean-Pierre Cuzin, Valentin et les Caravagesques français, Paris, Grand Palais, éd. des Musées nationaux, 1974.
    • Christopher Wright, Les Peintres français du XVIIe siècle, Londres, 1985.
    • (en) Christopher Wright, « Claude Vignon, Croesus showing Solon his Treasuress », Burlington Magazine, no 50, , p. 227.
    • (en) Christopher Wright, « From Medieval to Regency Old Masters », in The collection of the Ferens, Hull, 2002, p. 236.
    • (en) Dominique, H. Vasseur, « Two Recent Acquisitions in the Graphic Arts », The Dayton Art Institute Bulletin, , Vol. 41.
    • Paola Pacht Bassani, Claude Vignon, 1593-1670, préface de Jacques Thuillier, étude préliminaire d'Antoine Schnapper, Paris, Arthena, 1993, 600 p.
    • Claude Mignot et Paola Pacht Bassani, Claude Vignon en son temps [actes du colloque international de l'université de Tours (28-)], Klincksieck, 1998, p. 84 (ISBN 978-2-252-03161-2)
    • Stéphane Loire, Revue de l'Art, no 105, p. 76-77.
    • Nicole de Reyniès, Isaac Moillon, (1614-1673), un peintre du Roi à Aubusson, éd. du Musée départemental de la Tapisserie à Aubusson, 2005, 335 p.
    • Pascale Moulier, La Peinture religieuse en Haute-Auvergne XVIIe – XXe siècle, Brioude, Éd. Créer, 2007, pp. 266-666.
    • Paola Bassani-Patch, Les Saints en Bourbonnais, Ville de Souvigny, 2008, 120 p. [commissaire de l'exposition : Jacques Baudoin].
    • Jacqueline Liechtenstein et Christian Michel, Les Conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture au temps de Guillet de Saint-Georges (1682-1699), éd. Beaux-arts de Paris, 2009 (ISBN 978-2-84056-242-9)
    • Annick Notter, Les Mays de Notre-Dame de Paris, musée des beaux-arts d'Arras, 1999.
    • Jean-Marie Constant, Les Monarchies françaises et espagnoles au milieu du XVIe siècle - début du XVIIIe siècle, Presses universitaires Paris Sorbonne, 2001, 206 p., p. 151.
    • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 14, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2700030249), p. 232-234

    Liens externes

    • Portail du baroque
    • Portail de la peinture
    • Portail de la gravure et de l'estampe
    • Portail de la France
    • Portail du XVIIe siècle
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.