Elne

Elne (Elna en catalan) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.

Elne

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret[1]
Intercommunalité Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris
Maire
Mandat
Nicolas Garcia
2020-2026
Code postal 66200
Code commune 66065
Démographie
Gentilé Illibériens, Illibériennes
Population
municipale
9 103 hab. (2018 )
Densité 428 hab./km2
Population
agglomération
20 500 hab.
Géographie
Coordonnées 42° 35′ 59″ nord, 2° 58′ 16″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 65 m
Superficie 21,29 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Saint-Cyprien
(ville-centre)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Plaine d'Illibéris
(bureau centralisateur)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Elne
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Elne
Géolocalisation sur la carte : France
Elne
Géolocalisation sur la carte : France
Elne
Liens
Site web http://www.ville-elne.com/

    Ses habitants sont appelés les Illibériens, en référence au nom antique de la ville, Illiberis.

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Elne se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[2].

    Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, et à 22 km de Céret[4], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Latour-Bas-Elne (2,7 km), Corneilla-del-Vercol (3,1 km), Montescot (3,2 km), Palau-del-Vidre (3,2 km), Saint-Cyprien (3,5 km), Ortaffa (4,4 km), Théza (4,5 km), Alénya (4,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Elne fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    La ville en elle-même est construite sur et autour d'une petite colline (haute de 65 mètres, siège de la cathédrale).

    Cette colline est aujourd'hui au nord du Tech, elle fait partie d'une ligne de collines sur laquelle est aussi le vieux village de Saint-Cyprien. Dans l'Antiquité, un bras du Tech (lieu-dit « Tec Vell ») contournait ces collines par le Nord. Il y avait encore un pont au Moyen Âge comme l'atteste le lieu « Notre Dame du Pont » qui était situé près de là où, aujourd'hui, il y a le pont du chemin de fer sur la route de Bages.

    Elne est entourée de paysages champêtres, de vignes et de cultures maraîchères. Ces cultures sont dans une plaine d'alluvions drainés dont on a prouvé qu'en certains endroits, 2 ou m d'épaisseur datent de moins de 2000 ans.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

    Hydrographie

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 625 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 4,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,9 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alénya-Inra », sur la commune d'Alénya, mise en service en 1968[15]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,3 °C et la hauteur de précipitations de 653,7 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 13 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[19], à 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[21].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23]. Dans ce cadre, la commune fait partie [24].

    Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

    • la réserve naturelle nationale du Mas Larrieu, créée en 1984 et occupant une superficie de 170 ha de part et d'autre de l'embouchure du Tech, protège des forêts riveraines. Le site est un milieu particulièrement intéressant en matière d’insectes, en particulier pour les libellules. Les milieux sableux abritent le lézard ocellé. La forêt riveraine revêt une importance considérable pour la faune[25],[26] ;
    • le « Mas Larrieu », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 115,5 ha[27],[28].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[30] :

    • l'« embouchure du Tech et Grau de la Massane », d'une superficie de 954 ha, un site présentant une zone de sables marins de faible profondeur à Amphioxus et des milieux littoraux dunaires riches en espèces végétales endémiques[31] ;
    • « le Tech », d'une superficie de 1 467 ha, héberge le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[32] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[33] : le « cours du Tech de Palau-del-Vidre à son embouchure » (106 ha), couvrant 3 communes du département[34] et le « Mas Larrieu » (178 ha), couvrant 2 communes du département[35] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[33] :

    • l'« embouchure du Tech et grau de la Massane » (291 ha), couvrant 3 communes du département[36] ;
    • la « rivière le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du département[37].

    Urbanisme

    Typologie

    Elne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[38],[39],[40]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[41] et 60 792 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[42],[43].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[44],[45].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[46]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[47],[48].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,3 %), cultures permanentes (22,6 %), zones urbanisées (9,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), forêts (0,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %), eaux maritimes (0,1 %)[49].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies routières

    Voies ferroviaires

    La commune dispose d'une gare SNCF :

    Transports

    De nombreuses lignes du réseau régional liO desservent la commune : la 540 reliant la gare de Perpignan à Cerbère ; la 543 reliant Saint-Cyprien à Argelès-sur-Mer ; la 544 reliant Saint-Cyprien à Millas ; la 574 reliant la gare de Perpignan à Latour-Bas-Elne ; la 576 reliant Elne à Théza.

    Toponymie

    Trois noms ayant des origines différentes sont attribués à Elne : Pyrène éventuellement, Illiberis (aux temps des Ibères) et Castrum Helenae devenu Elne progressivement. Elle doit son nom actuel au souvenir de l'impératrice Hélène, mère de Constantin Ier[50].

    Pyrène

    Cette hypothèse de Pyrène comme plus ancien nom connu d'Elne est encore affichée dans le musée archéologique d'Elne. Elle est considérée par beaucoup d'auteurs comme périmée.[Qui ?]

    Quatre textes antiques sont à l'origine de l'idée que « Pyrène » était peut-être le nom qui avait précédé les deux autres :

    • un texte du savant grec Hérodote situe une cité (« polis » dans le texte en grec) de « Pyrène » vers les sources du Danube[51]. Mais la carte d'Europe qu'imaginait Hérodote a fait l'objet d'une reconstitution moderne; celle-ci montre l'hypothèse d'un Danube continu entre les Pyrénées où il naîtrait au milieu de sommets coulant ensuite vers le Nord comme le font l'Aude, l'Ariège et la Garonne, et comme le font certains affluents majeurs du Danube à partir de hauts sommets des Alpes. Un tel Pyrène serait par exemple vers Foix et non vers Elne ;
    • un texte du poète latin Avienus vivant au IVe siècle, mais parlant du milieu du millénaire av. J.-C. Il parle d'une « cité à la riche destinée » aux confins du pays des Sordes et commerçant avec les Grecs de Marseille. Dans son poème il ne cite jamais Illiberis, alors qu'il cite Ruscino ;
    • deux textes des auteurs romains Pline l'Ancien et Pomponius Mela citent Illiberis, au Ier siècle av. J.-C., comme une ville n'ayant plus sa splendeur passée. Ils ne font pas explicitement le lien avec une ville du nom de Pyrène.

    Sur ces bases, certains auteurs[Qui ?] du milieu du XXe siècle ont fait l'hypothèse que le nom de Pyrène avait précédé celui d'Illiberis. Mais certains autres auteurs[Qui ?] ne les suivirent pas ; car Avienus mentionne, immédiatement après la riche cité, les échanges par mer avec Massilia. Ils ont préféré lui faire correspondre un port, non-identifié à ce jour.

    Collioure est une autre localisation possible de ce Pyrène. Mais l’existence même d'une cité nommée Pyrène est contestée[52].

    Illiberis

    Ce nom est attesté à partir du IIe siècle av. J.-C. ; il est cité par Tite-Live, qui indique qu'Hannibal Barca y a établi son campement en 218 av. J.-C. Illiberis semble alors un important oppidum. On a évoqué plus haut les deux autres citations antiques principales.

    L'orthographe change selon les auteurs : le I initial peut aussi être un E, et la finale -is peut-être un a. Cette incertitude orthographique a permis de rapprocher ce nom d'autres noms latins de cités, très distantes les unes des autres. Il y a les anciens noms d'Auch, Elne, Grenade, Ilumberri (Espagne), Lumbers ; pour certains un m s'ajoute devant le b.

    Le nom Illiberis lui-même pourrait signifier en ibéro-basque « ville nouvelle » de « iri » et « berri »[53]. Cette interprétation faite[Où ?] par des linguistes réputés[Qui ?] depuis la 2e moitié du XIXe siècle a eu des défenseurs[Qui ?] pendant tout le XXe siècle. L'existence d'au moins 3 cités très distantes nommées « Illiberis » en latin était l'un de leurs arguments.

    Une autre étude suppose que le nom pouvait signifier en langue celtique « colline allongée au milieu des limons »[54]. Ceci correspond parfaitement à la géologie des lieux dans l'Antiquité selon des études reprises dans l'Atlas de Catalogne du Nord du professeur J. Becat. De plus il se trouve qu'Auch, Grenade, Ilumberri, Lumbers sont aussi des sites à collines en longueur avec des limons à leur pied. Les archéologues ont aussi prouvé qu'à la fin de l'âge du fer (VIIIe – IIe siècle av. J.-C., le site d'Illiberis constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne[55]. Enfin la syllabe lim ou lum de 3 des noms cités les rapproche du nom de nombreux sites de Gaule où il y a des limons.

    Castrum Helenae

    Entre 328 et 350, Illiberis changea de nom pour devenir Castrum Helenae. Un changement de nom de cité en vue est en général un acte politique : Illiberis est probablement renommé en l’honneur de la mère de l’empereur Constantin Ier (mort en 337), l'impératrice Hélène. Ce lien n'a jamais été attesté par un document d'origine. C'est une hypothèse qui apparaît dans des ouvrages du Haut Moyen Âge. Il y a comme arguments pour cette hypothèse :

    • la présence hypothétique à Elne d'Anastasia, une demi-sœur de l'empereur Constantin Ier peut y avoir aidé[56].
    • sans mention du nom de la ville entre la mort d'Hélène (328) et la première mention en 350, il n'est pas possible de dire quel empereur a pris une telle décision ; serait-ce Constantin Ier qui a voulu honorer sa mère, qu'il a très bien honorée par ailleurs, ou serait-ce l'un de ses 3 fils qui voulut faire cela vis-à-vis de sa grand-mère ?
    • une autre cause serait religieuse : la relation faite par les chrétiens entre cette Hélène et l'Invention de la Vraie Croix à Jérusalem, trouve son origine dans les années 327-328 quand Hélène était honorée comme une sorte d'impératrice-mère ; cette relation a participé à la sanctification d'Hélène plus tard. Hélène est devenue la source symbolique de l'évolution des empereurs vers la foi chrétienne. Elle est donc très honorée à l'époque des empereurs de la famille de Constantin Ier.

    Catalan

    Le nom catalan d'Elne est Elna[57].

    Histoire

    La cité antique Illiberis

    Des traces d'habitation remontent à la fin de l'âge du bronze. Des habitats antiques ont été identifiés par les archéologues[58][réf. non conforme].

    Cependant au moment du passage d'Hannibal en -218, on ne sait pas si la ville est peuplée d'Ibères, ou des descendants des Sardones cités par « Avienus », qui étaient un des peuples celtiques. On sait seulement qu'Hannibal doit aller à Ruscino pour négocier avec les chefs gaulois son passage vers le Nord afin d'aller d'abord jusqu'au Rhône. Mais cela ne préjuge en rien d'une hiérarchie entre cités. Il était normal de négocier de proche en proche près des limites des territoires où on rentrait avec une armée (80 000 hommes, 20 000 chevaux, 37 éléphants) qui traversait sans combattre. D'ailleurs le fait qu'il ait installé le campement de son armée à côté d'Illiberis fait supposer que probablement il avait déjà négocié ce campement avant de descendre des Pyrénées avec une autorité d'Illiberis.

    On peut aussi penser que, vue la taille de son armée, il a dû l'installer le long du Tech en amont d'Illiberis et/ou le long de la Massane. Une partie des territoires actuel d'Ortaffa, de Brouilla, de Palau-del-Vidre, de Saint-André, et d'Argelès-sur-Mer peut avoir été concernés, là où il n'y avait pas de marécages. Il y avait là la place de campement au bord des rivières pour l'eau nécessaire aux hommes et aux animaux, et de ce fait il y avait aussi des populations agricoles pouvant fournir de la nourriture, ainsi la présence de gibier dans les 3 grandes vallées des Albères toutes proches, et bien desservies probablement en prolongation de l'axe Salses-Ruscino-Illiberis.

    Après la conquête romaine, Illiberis devient un important centre romain de la Gaule narbonnaise, dont on peut trouver de nombreux vestiges à la suite de fouilles archéologiques, une des deux principales villes du Roussillon avec Ruscino (aujourd'hui lieu-dit Château-Roussillon). La prospérité de la ville dure jusqu’au IVe siècle, sous le règne de l'empereur Constantin Ier ; sa famille y possède probablement une propriété[56].

    D'ailleurs c'est à Castrum Helenae qu'alla se réfugier un fils de Constantin Ier, l'empereur romain Constant Ier, alors qu'il tentait de fuir vers l'Hispanie. Rattrapé par les assassins envoyés par l'usurpateur Magnence, ancien capitaine de sa propre garde impériale, il y est tué en 350[59]. Le rapporteur de cet événement dit qu'il fut sorti de force du temple chrétien où il s'était réfugié.

    L'existence d'un temple chrétien en 350 et le changement antérieur du nom de la ville pour un nom célébrant une femme, sanctifiée plus tard par l’Église catholique romaine peuvent être analysés comme deux indices importants d'une propagation du christianisme, au moins dans la cité d'Elne, dès la première moitié du IVe siècle. Il pourrait y avoir un lien entre le martyre d'Eulalie de Barcelone en 304 et la dédicace de la cathédrale qui pourrait venir de l'église paléo-chrétienne, que la cathédrale ait été construite sur l'église ou non.

    Un évêché médiéval

    Après la chute de l'Empire romain en 476, les Wisigoths, maîtres de la région depuis les environs de 414, érigent la ville en siège épiscopal qui n'est attesté qu'en 571. Elne dut à ce privilège de siège épiscopal de pouvoir hériter du nom de « cité » - qui s'appliquait primitivement aux divisions administratives des provinces romaines - alors que Perpignan, sa rivale plus fortunée, ne fut jamais que « la ville ». La ville s'appelle alors Helenae. Le seigneur de la ville est l’évêque. Au XIe siècle, on édifia l’actuelle cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie d'Elne (les saintes patronnes de la ville) en remplacement d'une église plus ancienne. Entre le XIIe et le XIIIe siècle, les chanoines firent construire le cloître, tandis que la ville renforçait ses murailles en 1150[60], devenant ainsi une importante place forte. De nombreux vestiges de murailles subsistent encore de nos jours.

    L'évêché d'Elne a été le lieu d'une série de conciles, réunis dans la plaine de Toulouges, dits conciles de paix, car ils prenaient place dans le mouvement de la Paix de Dieu. Ces conciles sont également appelés conciles d'Elne / Toulouges ou tout simplement conciles de Toulouges. Le premier de ces conciles a été réuni par l'archevêque de Narbonne Guifred de Cerdagne en 1027 et c'est le premier à évoquer le concept de Trêve de Dieu, qui complète celui de Paix de Dieu. Des conciles se sont par la suite tenus dans la plaine de Toulouges en décembre 1041 et en 1065[61].

    Plaque commémorative du massacre de 1285

    Ville du royaume d'Aragon, Elne subit au cours de son histoire de nombreux assauts. Le , lors de la croisade d'Aragon, la ville tomba lors d'un siège mené par Philippe III le Hardi, roi de France, qui força les portes de la cathédrale et massacra les habitants. Elle fut également assiégée au XIVe siècle par Pierre III d'Aragon.

    Après l'annexion du Roussillon par Louis XI, Elne se souleva contre les Français et fut à nouveau assiégée et prise en [62], et son capitaine Bernard d'Oms décapité. Cependant, comme le reste du Roussillon, la ville fut restituée à l'Aragon en 1493.

    L'importance grandissante de la ville voisine de Perpignan, à partir du XIIIe siècle, commença à faire de l'ombre à Elne. Les évêques se mirent à résider plus souvent à Perpignan qu'à Elne, et en 1602 le transfert de résidence fut officialisé par le pape Clément VIII, bien qu'à l'heure actuelle encore, l'évêque résidant à Perpignan se nomme évêque d'Elne et de Perpignan.

    Elne moderne et contemporaine

    Après le traité des Pyrénées de 1659 qui fixait la frontière aux Pyrénées, les murailles de la ville furent détruites, ce qui ne fit qu’accentuer son déclin. Il reste à l'heure actuelle quelques pans des murailles médiévales, ainsi que trois portes qui étaient par le passé des entrées de la ville. Elne deviendra par la suite un modeste bourg à prédominance agricole (vigne, fruits et légumes) et gardera néanmoins des traces de sa gloire passée au travers de vestiges tant romains que médiévaux.

    Au XXe siècle, comme de nombreuses villes de la région (Collioure notamment), Elne fut un centre artistique important. Aristide Maillol y séjourna : son Pomone sert de mémorial de la Seconde Guerre mondiale. Étienne Terrus y avait un atelier où, avec Henri Matisse et André Derain, il lança le mouvement du fauvisme.

    En 1939, en raison de la guerre civile espagnole, fut fondée la Maternité suisse d'Elne dans le château d'En Bardou, initialement pour accueillir des jeunes mères espagnoles fuyant le franquisme. Fondée par l'infirmière de la Croix-Rouge suisse Élisabeth Eidenbenz, elle resta en activité pendant la Seconde Guerre mondiale, accueillant également des mères juives et tziganes. Plus de 600 enfants y sont nés avant d'être cachés, jusqu'à la fermeture du site par la Gestapo en 1944. La maternité est maintenant un musée et des livres (Les Enfants d’Elisabeth de Hélène Legrais, et en catalan La maternitat d’Elna d’Assumpta Montella) et bientôt un film (Las Madres de Elna de Manuel Huerga) relatent ces faits.

    À proximité de Perpignan et des plages de la Côte Vermeille, Elne est aujourd'hui un centre touristique relativement important : tous les ans, plus de 70 000 visiteurs viennent découvrir la vieille ville (cathédrale, cloître, musée Terrus) et la maternité suisse. Même si l'activité agricole est moins présente sur la commune, elle dispose d'une zone d'activités, d'un marché animé et des services publics de base (trésorerie, gare SNCF, collège, gendarmerie...). Ces dernières années, à la suite de l'aménagement d'un contournement bien au-delà de la route nationale qui la traversait auparavant, la ville a commencé à s'étendre de manière notable vers le nord, selon un plan d'urbanisation comprenant des lotissements résidentiels et de petits ensembles locatifs.

    Le , la commune a intégré la Communauté de communes des Albères et de la Côte Vermeille.

    Rôle d'Elne dans le Référendum de 2017 sur l'indépendance de la Catalogne

    C'est à Elne qu'ont été réceptionnées et cachées les urnes qui ont servi au Référendum de 2017 sur l'Indépendance de la Catalogne[63]. L'entreprise chinoise Smart Dragon Ballot Expert y a livré 10 000 urnes trois semaines avant le jour du référendum. Des équipes de passeurs se sont relayées ensuite pour les faire passer clandestinement en Espagne[64].

    Par ailleurs, c'est aussi à Elne, à l'imprimerie Salvador, qu'ont été imprimés les bulletins de vote du même référendum[65].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[66]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1793 V. Commes    
    1793 1796 B. Palloure    
    1796 1798 S. Casals    
    1798 1799 A. Carrère    
    1799 1800 F. Daudiès    
    1800 1801 F. Castelnau    
    1801 1801 J. Cazellas    
    1801 1808 H. Durand    
    1808 1815 J. Delaris-Cambel    
    1815 1815 H. Durand    
    1815 1817 J. Calmettes    
    1817 1821 Th. Carrère    
    1821 1826 J. Cazals    
    1826 1830 A. Calmettes    
    1830 1834 J. Delaris    
    1834 1835 A. Traby    
    1835 1837 A. Montariol    
    1837 1838 J. Durand    
    1838 1846 J. Delaris    
    1846 1848 J. Gasch    
    1848 1850 J. Delaris    
    1850 1851 R. Jph Carrère    
    1851 1862 J. Delhom    
    1862 1867 M. Besse    
    1867 1870 F. Traby    
    1870 1870 F. Capeille    
    1870 1874 François Ramonet    
    1874 1878 M. Besse    
    1878 1908 François Ramonet    
    1908 1919 J. Cavaillé    
    1919 1920 P. Capeille-Amiel    
    1920 1921 A. Bousquet    
    1921 1935 J. Carrère    
    1935 1940 L. Marcerou    
    1940 1944 J. Astruc    
    1944 1944 J. Padritge    
    1944 1944 A. Jonca    
    1944 1945 J. Parent    
    1945 1953 Jean Baillette[67]    
    Henri Roger    
    Narcisse Planas PCF puis DVG Artisan serrurier[68]
    Conseiller général du canton de Perpignan-4 (1976 → 1982)
    Conseiller général du canton d'Elne (1982 → 2001)
    Joseph Bringé app. RPR  
    Nicolas Garcia PCF Journaliste
    Conseiller départemental du canton de la Plaine d'Illibéris (2015 → )
    5 juillet 2020 Yves Barniol[69] DVD  
    5 juillet 2020 En cours Nicolas Garcia[70] PCF Journaliste
    Conseiller départemental du canton de la Plaine d'Illibéris (2015 → )

    Jumelages

    Elne est jumelée avec Castelló d'Empúries dans la province de Catalogne, en Espagne.

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1643 1709
    430 f430 f397 f162 f254 f281 f173 f31 f214 f
    1720 1730 1767 1774 1789 1790 - - -
    250 f227 f1 290 H1 403 H350 f1 536 H---
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1553 : pour la ville seule ;
    • 1774 : pour Elne et Saint-Martin-de-Moussille.

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[72].

    En 2018, la commune comptait 9 103 habitants[Note 9], en augmentation de 7,73 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1961 3091 8041 9612 0932 2292 2602 5382 524
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4622 4862 8002 6982 7643 1033 2373 2333 303
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5513 5003 5273 3743 6614 0464 0974 3475 091
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    5 7445 8926 0176 1776 2626 4107 3257 4527 579
    2013 2018 - - - - - - -
    8 4509 103-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Récemment[Quand ?], et de manière accélérée depuis la construction du contournement d'Elne de la route nationale allant de Perpignan vers Argelès-sur-Mer, Collioure et l'Espagne (RD914), la ville a commencé à s'étendre vers le nord au travers de nouveaux quartiers principalement résidentiels, ce qui laisse augurer à la fois une augmentation de la population et un rajeunissement de celle-ci, les nouvelles maisons étant souvent habitées par de jeunes couples. Une nouvelle école primaire a donc été construite, le groupe scolaire Françoise-Dolto.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[75] 1975[75] 1982[75] 1990[75] 1999[75] 2006[76] 2009[77] 2013[78]
    Rang de la commune dans le département 4 6 8 12 12 11 10 8
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale et communale : 10 décembre[79] ;
    • Marchés : lundi, mercredi et vendredi[79].

    Sports

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 968 [80].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie.

    Historiquement, Elne était divisée en ville haute et ville basse. Chacune avait son enceinte fortifiée, dont les vestiges actuels (tours, portes et courtines sur lesquelles se sont appuyées les maisons) remontent aux XIIIe et XIVe siècles. La ville basse fut probablement la première à être occupée, et son sol a livré de nombreuses traces d'occupation (époques préhistorique, romaine, haut Moyen Âge). La ville haute est occupée par la cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie et son cloître qui forment un remarquable ensemble médiéval.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    d'azur, à la croix latine d'argent accostée, en pointe, de deux fleurs de lys d'or

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne - Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence – VIIIe – IIe siècles, Paris, Errance, 2004. (ISBN 2-87772-286-4)
    • Vidal, Pierre, Elne historique et archéologique par ..., Perpignan, imp. de l'Indépendant, , 177 p. (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    3. Stephan Georg, « Distance entre Elne et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Elne et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches d'Elne », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
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    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    51. Hérodote, livre II (33)
    52. Michel Sauvant, Le coin de l'onomastiqueur : La cité de Pyrène, pure légende
    53. , cité par Jean Tosti dans Elne
    54. A l'adresse Michel Sauvant argumente cette hypothèse
    55. référence, Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. VIIIe – IIe siècles av. J.-C., éditions Errance, Paris, 2004, (ISBN 2-87772-286-4).
    56. Selon le dernier écrit de l'historien Pierre Ponsich[réf. non conforme].
    57. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
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    67. « Inauguration de l'espace Jean Baillette », sur ville-elne.fr (consulté le ) : « Même après son mandat, M. Baillette a continué à s’investir dans les affaires communales au côté de son successeur M. Henri Roger ».
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    82. Giginta, Miguel, approximately 1534-1588., Tratado de remedio de pobres, Editorial Ariel, (ISBN 843446621X et 9788434466210, OCLC 44482285, lire en ligne).
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