Montescot

Montescot est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Montescotois.

Montescot

La mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret[1]
Intercommunalité Communauté de communes Sud Roussillon
Maire
Mandat
Louis Sala
2020-2026
Code postal 66200
Code commune 66114
Démographie
Population
municipale
1 680 hab. (2018 )
Densité 279 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 36′ 27″ nord, 2° 56′ 00″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 40 m
Superficie 6,02 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Plaine d'Illibéris
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Montescot
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Montescot
Géolocalisation sur la carte : France
Montescot
Géolocalisation sur la carte : France
Montescot
Liens
Site web http://www.montescot.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune de Montescot se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[2].

    Elle se situe à 11 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, à 20 km de Céret[4], sous-préfecture, et à km d'Elne[5], bureau centralisateur du canton de la Plaine d'Illibéris dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[2].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : Corneilla-del-Vercol (2,3 km), Bages (3,0 km), Elne (3,2 km), Ortaffa (3,2 km), Villeneuve-de-la-Raho (3,5 km), Théza (3,7 km), Palau-del-Vidre (4,5 km), Brouilla (5,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Montescot fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[7] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[8].

    Situation de la commune de Montescot

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 602 ha. Son altitude varie de 16 m à 40 m[10].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].

    Hydrographie

    Le territoire de la commune englobe la partie méridionale du lac de Villeneuve-de-la-Raho. Le principal cours d'eau de la commune est l'Agouille de la Mar, en provenance à l'ouest de Bages et qui poursuit son cours à l'est vers Corneilla-del-Vercol. Ce cours d'eau passe au nord du village, qui n'est lui-même traversé que par quelques-uns de ses affluents de rive droite[9].

    Par grosses pluies, les terres en dessous de la cote de 10 mètres d’altitude du bocage sont inondables. Avec une pente moyenne de 5 mm/m le drainage des eaux s’effectue lentement. Le sous-sol imperméable s’oppose aux infiltrations et les eaux doivent s’évacuer naturellement ou s’évaporer, ce qui demande un certain temps. Le bassin de régulation du débit de l’Agouille de la Mar, aménagé en 2001 à cheval sur le territoire de Montescot et de Corneilla-del-Vercol et le recalibrage de l’Agouille entrepris depuis plusieurs années, devrait améliorer le drainage et limiter les inondations.[réf. nécessaire]

    L’Agouille de la Mar draine les bassins de Bages, Montescot, Corneilla-del-Vercol et se déverse dans l’étang de Canet. Autrefois le débit ininterrompu de plusieurs puits artésiens périphériques couvrait les besoins en eau des Montescotois. Aujourd’hui, les forages de Montescot, pratiqués à plus de 150 mètres de profondeur, alimentent en eau d’excellente qualité les communes de la côte allant de Cerbère à Saint-Cyprien. Elle provient des pentes enneigées du massif du Canigou.[réf. nécessaire]

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 622 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,5 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alénya-Inra », sur la commune d'Alénya, mise en service en 1968[17]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[18],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,3 °C et la hauteur de précipitations de 653,7 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 11 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[21], à 15,7 °C pour 1981-2010[22], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[23].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[24] : le « plan d'eau de la Raho » (20 ha), couvrant 3 communes du département[25] et la « Prade de Montescot » (456 ha), couvrant 3 communes du département[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Montescot est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[27],[28],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[30],[31].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,9 %), cultures permanentes (27,5 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %), zones urbanisées (7,3 %), eaux continentales[Note 7] (6,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Hameaux : Mas Lafabrègue, La Trobe et Le pain de sucre.

    Logement

    À l’origine, l’habitat montescotois était composé de cabanes légères, semblables à celles des villages de pêcheurs installés près des étangs ou des marécages environnants.

    Jusqu’au Xe siècle, les descriptions des ventes, les donations et les échanges concernèrent très peu de casas coopertas (maisons recouvertes d’un toit en tuiles de terre cuite supposant des murs porteurs bâtis en pierre ou en galets de rivière).

    La première habitation construite en dur dans le village serait la maison du Valvasseur située sur la butte castrale parfois avantageusement définie comme château. Elle est citée en 1340 dans le liber féodorum «...loco sive castro de Montescoto et terminis... » et en 1720 par la facture de Joseph Clavell mestre foster de Elna (AD 96 EDT2). Au cours des ans, quelques constructions tournées vers le levant, à l’abri de la tramontane, s’adossèrent à la motte castrale.

    Des pâtés successifs s’adjoignirent à ce premier ensemble (rue de la Grangerie, place du Vallespir). Certains locaux à usage agricole de la rue du Canigou dateraient des XVe et XVIe siècles sous le règne de Charles Quint, remaniés au XIXe.

    Voies de communication et transports

    Deux routes départementales se croisent au cœur du village[9] :

    • La D 612, en provenance à l'ouest de Bages et en direction à l'est d'Elne ;
    • La D 8, en provenance au nord de Villeneuve-de-la-Raho et en direction au sud vers la D 49 et Ortaffa.

    La ligne 544 du réseau régional liO relie la commune à Millas et à Saint-Cyprien, et la ligne 572 la relie à la gare de Perpignan depuis Banyuls-dels-Aspres.

    Toponymie

    En catalan comme en français, le nom de la commune est Montescot[33].

    Histoire

    Moyen Âge

    L'origine de Montescot et d'Alvary date de la conquête du Roussillon par Charlemagne en 811. Entre la fin du VIIIe et le milieu du IXe siècle se forme le village de Montescot autour d'une église préromane dédiée à sainte Marie, près de la motte castrale, en bordure de la voie du Conflent. Excepté quelques parcelles isolées alleutaires, cette propriété de 300 ou 400 hectares environ fut jointe à la charge de « Valvasseur du Roussillon » pendant quelques décennies.

    Limitrophe d’Elne la communauté ainsi constituée intégra en grande partie le domaine réservé de l’évêché quand cette fonction disparut.

    Une branche cadette de la maison d’Oms s’attribua au XIIIe siècle le titre honorifique de « Valvasseur de Montescot » créé sous Charlemagne se référant à de très anciennes alliances généalogiques. Cela concernait seulement le titre de Valvasseur porté semble-t-il par un lointain et légendaire aïeul faisant remonter leur généalogie jusqu’aux Carolingiens.

    La propriété foncière de Montescot et Avalry appartenait bel et bien à l’évêché d’Elne. En tout état de cause le cartulaire ne mentionne pas une quelconque inféodation de Montescot à qui que ce soit, contrairement à sa proche voisine Avalry.

    Entre les Xe et XIe siècles la modicité de la communauté semble établie par les chartes qui la désignent comme étant « la ferme de Radi autrefois nommée le mont des chèvres ». Par les donations pieuses et les rachats successifs l’évêché d’Elne finit par acquérir la totalité ou presque des terres de villa Montescapio. Dès lors elles furent tenues en main morte jusqu’à la Révolution.

    Époque moderne

    En 1532 Avalry fusionne avec la paroisse de Montescot mais la surface du terroir ainsi constitué reste modeste malgré tout, environ sept ou huit cents hectares[34].

    Depuis la Révolution

    Le monument aux morts

    Jusqu’à la moitié du XIXe siècle, Montescot semble figé. Les conditions économiques du Roussillon au cours de la période prérévolutionnaire et napoléonienne n’étant pas propices, les structures immobilières du village n’évoluent guère.

    L'expansion viticole de la fin du XIXe érige la vigne en monoculture au détriment des cultures vivrières traditionnelles et de l’élevage. Le village se transforme (mas Belric (Avalry), mas Lafabrègue, mas Charpeil, ancienne poste, mairie). Le bâti s’agrandit mais marque un arrêt entre les deux guerres mondiales et jusqu’aux années soixante.

    Sous les mandats des maires MM Maillol, Puigsegur et Martin, les structures foncières de Montescot explosent et le nombre d’habitants atteint le chiffre de mille huit cents en 2007.

    Mas d'Avalrich et anciennes caves du vignoble de Montescot

    Plusieurs chartes du cartulaire d’Elne (IXe – XIe siècles) citent ce lieu et le situent dans les environs immédiats du mas Belric.

    Des tessons de sigillée et quelques fonds d’amphore épars témoignent d’une occupation ancienne qui remonterait assurément à l’époque romaine. De l’avis de plusieurs historiens[Qui ?], Vilaseca était un petit habitat sis près des marais d’Avalry à proximité d’axes routiers importants. Puisque l’occupation romaine de ce lieu ne laisse aucun doute on peut se demander si nous ne serions pas en présence de Ad Stabulum, l’auberge romaine citée par l’itinéraire d’Antonin (IIIe siècle). Ce relais d’étape bordait la via Domitia à près de 18 milles romains de Salses et 4 miles de Ruscino (Cabestany), non loin d’Elne.

    Passons rapidement la période wisigothique. Quand les carolingiens chassèrent les musulmans derrière les Albères, après les massacres et les destructions importantes des belligérants, ils réorganisèrent profondément le pays et beaucoup de terres en friche furent données en aprision par les représentants du pouvoir à certains émigrants appelés pour repeupler le pays. Ces domaines étaient francs d’impôts mais assujettis au service militaire des propriétaires. Ils constituèrent plus tard les alleux. Ce fut le cas de Villeneuve-de-la-Raho et de Vila-seca, alors que Montescot ne semble pas concerné par ces restructurations foncières.

    Entre les IXe et XIe siècles l’action des évêques successifs concourut à la restructuration de l’évêché et ils rachetèrent ou échangèrent de nombreux domaines et parcelles. Le par exemple, l’évêque Waldade et son frère le comte Gausbert de Roussillon donnaient conjointement en alleu à l’évêché d’Elne les biens qu’ils possédaient à Vila-seca « pour remède de l’âme de leurs parents ». Dans les années qui suivirent, l’évêché acquit peu à peu la majeure partie de ce terroir et de la proche villa Montescapio, ou du moins ce qui ne lui appartenaient pas déjà.

    Entre les XIe et XIIe siècles la féodalité se mit en place à la suite de l’affaiblissement du pouvoir des rois francs. Une longue série de guerres intestines, aggravées par les razzias de pirates barbaresques, génois ou normands, s’abattit sur les côtes. Elles achevèrent de ruiner la région ainsi que le système de gouvernement patiemment mis en place par les carolingiens. L’évêque d’Elne et le comte du Roussillon inféodèrent alors une partie de leurs domaines pour s’assurer le service d’hommes d’armes fidèles. La construction du château sur les ruines romaines date de cette époque trouble et le toponyme de Villaseca disparut complètement, remplacé dans les textes de l’époque par celui d’Avalry, de l’étang tout proche. Un nouvel habitat se constitua autour d’une église romane consacrée à Saint Vincent, composé à l’origine de huttes en roseaux des étangs et de quelques rares maisons « en dur » .

    Les premiers châtelains connus furent Pierre Bernard d’Avalry (1106-1126) et son fils Gausbert (1126-1157?) époux de Flandrina. Après cette date le patronyme disparaît par extinction de la lignée ou bien par changement de patronyme, cela arrivait régulièrement.

    Ce Gausbert d’Avalry était un proche du roi d’Aragon et bénéficia de certaines libéralités de sa part. Personnage important (cosignataire de la dédication du monastère Arulensis en 1157 (M.H. Col 1321,1322,1323), il s’appropria des droits de justice d’Avalry que détenait l’évêché d’Elne, qui ne les récupéra effectivement qu’au terme d’un long procès entre 1142 et 1155, définitivement clos en 1215 (matérialisé par l'épitaphe scellée contre un mur du cloitre d'Elne).

    En 1532, à la suite d'une restructuration du terroir, la petite paroisse d’Avalry fut rattachée à la celle de Montescot toute proche et non moins grande. Le vicomte de Canet et d’Ille Galceran de Pinos, alors propriétaire des lieux, vendit ou céda à l’église de Laroque-des-Albères le portail sculpté en marbre blanc de style roman de l’église saint Vincent d’Avalry déclassée.

    Avec des fortunes diverses, le château et ses terres subsistèrent jusqu’à la deuxième moitié du XIXe siècle. Le plan cadastral dressé en 1807 permet de discerner, tels qu’ils furent aux XVIIe – XVIIIe siècles et très certainement aussi au Moyen Âge, un ensemble de trois grands bâtiments de forme irrégulière disposés de part et d‘autre de l’intersection de trois chemins. En 1872 ils furent entièrement rasés pour laisser place aux constructions actuelles, tournées vers l’exploitation viticole et l’élevage.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[35]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1793 Raymond Barrere    
    1793 1797 Étienne Galangau    
    1797 1800 Simon Carals    
    1800 1802 Joseph Sanyas    
    1802 1805 Dominique Orman    
    1805 1808 Raymond Barrere    
    1808 1821 Joseph Gari    
    1821 1827 Martin Arman    
    1827 1841 Joseph Gari    
    1841 1842 Michel Boe    
    1842 1848 Paul Fabre    
    1848 1852 André Bottle    
    1852 1861 Jean Gari    
    1861 1873 Étienne Galangau    
    1873 1874 Étienne Fabre    
    1874 1876 Jean Bertrand    
    1876 1878 Jean Fourcade    
    1878 1881 Pierre Fabre    
    1882 1884 Thomas Cremadeills    
    1884 1908 Jean Fourcade    
    1908 1911 Louis de Boulliers    
    1911 1919 Gaston Schul    
    1919 1925 Pierre Baylard    
    1925 1927 Christophe Jonqueres d'Oriola    
    1927 1952 Christophe Lafabregues de Pallares    
    1952 1959 Christophe Jonqueres d'Oriola    
    1959 1966 Armand Erre    
    1966 1968 Eugène Puigsegur    
    1968 1971 Camille Fabre    
    1971 1973 Édouard Picco    
    1973 1983 Raphaël Maillol    
    1983 1995 Eugène Puigsegur    
    1995 mars 2014 Michel Martin[36],[37]    
    mars 2014 En cours Louis Sala[38]    

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1643 1709
    14 f14 f11 f11 f6 f9 f7 f4 f30 f
    1720 1730 1767 1774 1789 1790 - - -
    14 f19 f113 H23 f20 f54 H---
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1774 : pour Montescot et Vallrich ;
    • 1789 : pour Montescot et Belric.

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].

    En 2018, la commune comptait 1 680 habitants[Note 8], en diminution de 3,11 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    977577117125113128119139
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    151124146175202236254275303
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    296307305285265264235238234
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    2142214716121 1281 3751 5511 6621 756
    2018 - - - - - - - -
    1 680--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[42] 1975[42] 1982[42] 1990[42] 1999[42] 2006[43] 2009[44] 2013[45]
    Rang de la commune dans le département 124 97 81 66 64 60 61 61
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : [46].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 293 [47].

    Entreprises et commerces

    Église Sainte-Marie

    Culture locale et patrimoine

    Monument et lieux touristiques

    Patrimoine naturel

    Sur les coteaux limoneux et les terrasses caillouteuses du versant ouest la vigne domine.

    A l’Est, cette monoculture cède la place à de vastes prés de type bocager (mas Belric, l’Aygual, mas de l‘Ou, Terres Verds), c’est la « dépression salée de Montescot », que l ‘Agouille de la Mar parcourt paresseusement. Dans ces plates étendues vertes on relève la présence des végétaux et des animaux suivants :

    • Flore de Montescot : Canyes, sanyes, genets, tamarins, peupliers, ormes, vernes, aubépine, aloès, iris, ajonc, euphorbe, salicornes, massettes, bouton d’or, géranium sauvage, mauve, pissenlit, coquelicot, narcisses, chardon ...
    • Faune : Chauve-souris, lapins, quelques rongeurs et mustélidés, le hérisson et ses proies (les lézards verts et communs, le gecko et la couleuvre, l’orvet ou encore l ‘escargot terrestre) s’intègrent dans le couvert végétal.

    Le lac de Villeneuve de la Raho anciennement nommé « étang de Barria » attire les oiseaux de mer et sert d’étape à beaucoup d’espèces migratoires de passereaux, d’échassiers et de canards (aigrette, canard colvert, foulque, héron cendré, macreuse, poule d’eau, râle d’eau, sarcelle), quelques rapaces et corneilles autour du mas Belric.

    [réf. nécessaire]

    Héraldique

    Blason
    Fascé d'or et de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Montescot, un pas vers le passé de José Toral, (ISBN 978-2-35073-232-9) publié en 2008. Ed Presses littéraires

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

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