Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales)

Saint-Cyprien ou Sant Cebrià, juste Sant Cebrià de Rosselló (catalan) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Cyprien.

Saint-Cyprien

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret[1]
Intercommunalité Communauté de communes Sud Roussillon
(siège)
Maire
Mandat
Thierry Del Poso
2020-2026
Code postal 66750
Code commune 66171
Démographie
Gentilé Cypriannais, Cyprianenc
Population
municipale
10 844 hab. (2018 )
Densité 686 hab./km2
Population
agglomération
61 580 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 42° 37′ 08″ nord, 3° 00′ 25″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 29 m
Superficie 15,80 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Saint-Cyprien
(ville-centre)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Côte sableuse
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Saint-Cyprien
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Saint-Cyprien
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cyprien
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cyprien

    Saint-Cyprien est l'une des sept stations balnéaires aménagées à partir des années 1960 dans le cadre de la mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon pilotée par Pierre Racine. Elle est le troisième port de plaisance en France.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Saint-Cyprien se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[2].

    Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, à 25 km de Céret[4], sous-préfecture, et à 10 km de Canet-en-Roussillon[5], bureau centralisateur du canton de la Côte sableuse dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Saint-Cyprien[2].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : Latour-Bas-Elne (1,3 km), Alénya (3,1 km), Elne (3,5 km), Corneilla-del-Vercol (4,6 km), Théza (4,9 km), Saint-Nazaire (5,6 km), Saleilles (6,0 km), Montescot (6,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Saint-Cyprien fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[7] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[8].

    Communes limitrophes de Saint-Cyprien[9]
    Alénya Canet-en-Roussillon
    Elne Mer Méditerranée
    Latour-Bas-Elne

    Géologie et relief

    L'ensemble de la commune se situe au niveau de la mer. Le point culminant est à 29 mètres d'altitude.

    Le sol est composée de dépôts sédimentaires du Quaternaire. Saint-Cyprien possède km de plage de sable fin[10].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].

    Le village et la « ligne » des Corbières en arrière-plan.

    Hydrographie

    Le réseau hydrographique de Saint-Cyprien se compose essentiellement de canaux dont l'origine remonte aux anciennes activités agricoles dominantes en plaine du Roussillon.

    Ainsi, le "Canal d'Elne" (Rec d'Elna) traverse la commune, se jetant dans le port de Saint-Cyprien tandis que le "Canal de La tour" (Rec de la Torre) finit son parcours sur la commune de Saint-Cyprien.

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13].

    • le « complexe lagunaire de Canet », d'une superficie de 1 872 ha, l'élément le plus méridional qui subsiste en France du grand ensemble lagunaire du languedoc-Roussillon. Il s'agit d'une lagune évoluée, à un stade de maturité où la coupure avec la mer est en train de s'effectuer et où les apports d'eau douce deviennent prépondérants[14] et au titre de la directive oiseaux[13]
    • le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire », d'une superficie de 1 869 ha, joue différents rôles en fonction des saisons et des espèces d'oiseaux : aires de repos, aires de nidification (roselières et milieux dunaires, notamment), zones d'alimentation (plan d'eau, prairies pâturées). Le site accueille ainsi de nombreuses espèces de l'annexe 1 avec des effectifs souvent significatifs. On signalera notamment la Talève sultane, pour laquelle l'étang constitue le seul site de nidification actuellement connu en France[15].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[16] :

    • les « Dunes de Capellans » (18 ha)[17] ;
    • les « prairies humides de Saint-Cyprien » (51 ha)[18],
    • la « zone humide de l'étang de Canet » (945 ha), couvrant 4 communes du département[19] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[16] :

    • le « complexe lagunaire de Canet-Saint-Nazaire » (1 912 ha), couvrant 4 communes du département[20] ;
    • l'« embouchure du Tech et grau de la Massane » (291 ha), couvrant 3 communes du département[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Cyprien est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[25] et 60 792 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28],[29].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[30]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,1 %), zones urbanisées (36,1 %), cultures permanentes (7,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,6 %), prairies (1,6 %), eaux maritimes (0,4 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers de la ville

    Ancienne barque "Le Bel Ange" (1898) au port.
    Place de la République (secteur Village)

    Recensement des douze quartiers de la commune :

    • Le Port : quartier situé à l'est, troisième port de plaisance d'Europe ;
    • Les Capellans : quartier situé au sud, complexe sportif, parc aquatique Aqualand ;
    • L’Aygual: quartier situé au nord, lotissement ;
    • Le Rapatel Las Planas : quartier à l'est, constitué de lotissement, caserne de pompier ;
    • La Prade : quartier central, collège, crèche, médiathèque ;
    • La Vigie : quartier central, composé de lotissement ;
    • Le Village : quartier situé à l'ouest, mairie ;
    • Las Hortes : quartier situé à l'ouest, cimetières ;
    • Las Masardes : quartier situé à l'ouest, lotissement ;
    • Le Golf : quartier situé au nord, golf ;
    • Plage de la Lagune : quartier situé au sud, quartier touristique : camping et hôtels ;
    • Plage de l’Art : quartier situé au nord-est, plage, marchés

    Places et lieux fréquentés

    Saint-Cyprien Village :
    • La place Desnoyer, devant la mairie, place centrale du village.
    • Place des Evadés de France, petite place au sud du village.
    • Collections de Saint-Cyprien (Collection Desnoyer et Centre d'Art Contemporain).
    Saint-Cyprien Plage :
    Plage située entre la Place Maillol et la Place Marbre en 2001, avant la construction des digues.
    • La place Maillol : esplanade où se déroule un grand nombre d'animations en saison estivale.
    • Espace Rodin avec le marché du mardi (de mai à fin septembre) et vendredi (toute l'année).
    • La place Marbre est la place du port avec ses cafés, des artistes qui exposent, dessinent et caricaturent, tous les soirs de l'été, le long des quais.
    • Le centre équestre du quartier le Rapatel las planas.
    • La plage.
    • Le port avec ses commerçants.
    • Promenade Ormesson sur le port, les forains s'y installent en période estivale.

    Voies de communication et transports

    Ancienne plaque de direction à Saint-Cyprien.

    Voies routières

    • La départementale 612 de Perpignan en direction de Saint-Cyprien, mise en circulation en décembre 2013[réf. nécessaire] ;
    • La départementale 81 en direction de Canet-en-Roussillon et de Argelès-sur-Mer ;
    • La départementale 22 en direction d'Alénya ;
    • La départementale 40 en direction d'Elne.

    Transports

    À ce jour, la CTPM (Compagnie des Transports Perpignan Méditerranée) n'assure pas la desserte de Saint-Cyprien car cette dernière ne fait pas partie de la Communauté Urbaine de Perpignan (Perpignan Méditerranée Métropole).

    Cependant, la ville est desservie par plusieurs lignes du réseau régional liO : ligne 542 vers la gare de Perpignan ; ligne 543 vers Argelès-sur-Mer ; ligne 544 vers Millas.

    Catastrophes naturelles

    • 6-10 novembre 1982 : tempête ;
    • 12-14 octobre 1986 : inondations et coulées de boue ;
    • 17-19 novembre 1989 : inondations et coulées de boue ;
    • 22-25 janvier 1992 : inondations, coulées de boue et effets exceptionnels dus aux précipitations ;
    • 26-27 septembre 1992 : inondations et coulées de boue ;
    • 19 octobre 1994 : inondations et coulées de boue ;
    • 15-16 décembre 1995 : inondations et coulées de boue ;
    • 18 février 1996 : séisme ;
    • 16-19 décembre 1997 : inondations, coulées de boue et chocs mécaniques liés à l'action des vagues ;
    • 12-14 novembre 1999 : inondations et coulées de boue ;
    • 3 et 4 décembre 2003 : inondations et chocs mécanique liés à l'action des vagues[34].

    Toponymie

    Formes du nom

    Le lieu est cité pour la première fois au Xe siècle. Deux noms sont alors en concurrence. Le premier nom cité est Villa Salix en 914. Cependant, dès 915, on trouve également Sancto Cipriano, puis Villa Sancti Cipriani en 969[35].

    En 991, le lieu est mentionné dans une charte[36], encore avec ses deux noms : Sallix alio nomine Sancti Cipriani. Dès le siècle suivant, le nom primitif semble avoir été évincé. On trouve Sent Sabria au XIVe siècle, puis St Cebria dels Says en 1451 et enfin simplement Sant Cebria à partir du XVIIe siècle.

    Bien que le nom catalan soit plus proche de la forme populaire de Civran, celui-ci fut francisé sous la forme savante de Cyprien[35].

    En catalan, le nom de la commune est Sant Cebrià de Rosselló[37]. Les habitants sont les Cyprianencs[38] (Cebrianencs en catalan).

    Lors du développement du secteur plage au début des années 1950, celui-ci fut baptisé sous le nom de Saint-Pierre par l'abbé Yan, peut-être en hommage au maire en exercice à l'époque, Pierre Escaro, ou aussi bien au premier patron-pêcheur jadis présent en ce lieu, Pierre Henric. L'appellation, bien qu'utilisée localement, fut officiellement abandonnée après l'élection du maire suivant, Jean Olibo, en 1956[39].

    Étymologie

    Salix (ou Sallix) est un terme latin désignant le saule, tandis que le catalan Salze (à l'origine de Says) qui en est issu désigne un lieu où abondaient les saules[35].

    Histoire

    Antiquité

    En 118 av. J.-C., apparaissent les premiers vestiges de Saint-Cyprien sur le site de la « villa Salix », au milieu des marécages et des saulaies, non loin de Saint-Cyprien qui tient lieu de port annexe à l'antique Illiberis (devenue Helena au IVe siècle sous l'empereur Constantin, puis Elne). Une voie de liaison romaine confirme bien les échanges commerciaux entre ces deux villages. Elne devient au VIe siècle le siège de l'Evéché. En 915 apparaît pour la première fois le nom de Saint-Cyprien, du nom d'un Saint martyr, évêque de Carthage. À ce village était associé le nom de « Vilarasa », puis en 928 celui d'une chapelle dédiée à Saint-Etienne.

    Moyen Âge

    La ville de Saint-Cyprien s'agrandit, une église est construite au XIIIe siècle et sa population est estimée à 350 habitants vers 1385. Elne comptait alors 2 000 habitants. Les terres étant inondables, un réseau d'agouilles, de canaux et d'aqueducs est mis en place pour les assainir (canal d'Elne). L'Aygal, canal conçu pour évacuer les eaux vers la mer est d'un niveau inférieur à celui de l'étang d'où le renforcement de son entretien. La vie agricole est tournée vers l'élevage (pacage de bétail dans les prairies), la culture de céréales, le commerce maritime et la pêche constituant un revenu secondaire.

    XIXe siècle

    La population est de 845 habitants, avec 160 enfants. Il est alors prévu en 1898 la création d'un groupe scolaire et administratif (mairie, écoles, bureaux). Les terrains de « l'Aygal » vont être morcelés, et deviennent des terres cultivables : c'est la victoire en 1897 de l'agriculture sur l'élevage.

    Jusqu'au début du XIXe siècle, la côte n'est pas habitée. Sur la carte d'Etat Major (début/milieu du XIXe siècle), ne figurent que des batteries côtières (Batteries Counillières, limite Canet/Saint Cyprien et Vigie, au sud près du Tech).

    XXe siècle

    En 1926, la population est de 1 154 habitants, essentiellement regroupés autour du vieux village, alors qu'il existait sur la côte deux petits villages aux lieux-dits « Las Routas » et « l'Aygual », détruits pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Un « camp d'hébergement » pour « Espagnols », environ 80 000 personnes, de Saint-Cyprien, a fonctionné de février 1939 au 31 octobre 1940. Il a servi ensuite à l'Internement d'hommes, de femmes et d'enfants, Espagnols, membres des Brigades internationales, puis des ressortissants allemands, Juifs, apatrides, polonais, Hongrois, tchèques, belges et néerlandais, en raison de la guerre civile espagnole, puis de leur statut d'« étrangers en surnombre dans l'économie nationale » ou pour « espionnage en faveur du Reich ». Le peintre Felix Nussbaum y fut interné. Les locaux ont été creusés à même le sable.

    Le camp était divisé en quatre îlots (100 × 70 m). Il avait une annexe à l'Hôpital Saint-Louis de Perpignan. En mai 1940, on compte 5 000 internés, en août 1940 3 168 (en raison du rapatriement des ressortissants du Reich), en octobre 1940 6 000 personnes. La mortalité était élevée (262 décès) notamment chez les jeunes enfants, en raison de la diphtérie. En octobre 1940, 3 870 hommes sont transférés vers le camp de Gurs avant leur déportation à Auschwitz. À l'été 1940, les autorités procédèrent au transfert de quelques volontaires vers les mines de sel de Theresienstadt en Pologne[40]. En 1941, plusieurs internés allemands participeront à la direction clandestine du Parti communiste d'Allemagne (KPD)[41].

    En 1947, le ministère de la Reconstruction décide la construction d'un lotissement de 78 habitations, avec des fonds publics, pour reloger les familles de pêcheurs. C'est le point de départ de l'essor que connaîtra ensuite Saint-Cyprien, avec l'aménagement d'un second lotissement en 1954. Était née une grande idée : la création d'un village de mer. La population est alors de 1 441 habitants.

    Deux noms de rues[42] portent le noms d'anciens collaborateurs avec le regime Nazi sous Vichy. La rue Camille Mauclair, au nom de l'ecrivain antisémite qui fut adepte du gouvernement de Vichy de 1940 à 1944. Collaborateur occasionnel au quotidien pro allemand Le Matin, de Bunau-Varilla, il y signe divers articles favorables à la collaboration et violemment antisémites. Il collabore encore en 1944 à la revue Grand Magazine illustré de la Race : Revivre.

    La rue adjacente à la rue Camille Mauclair, porte le nom de Georges Ripert qui pour sa part procéda aux premiers renvois de professeurs juifs de l'Université en application du Statut des juifs. Il n'hésitera pas a dire que les diverses lois sur le statut des Juifs, ne sont pas de simples conséquences de la « haine raciale », mais celles du « rôle néfaste que certains politiciens et financiers juifs avaient joué sous la Troisième République » .

    XXIe siècle

    Dans les années 2000, l'histoire de la commune est mouvementée au niveau politique: l'ancien maire Jacques Bouille est placé en détention préventive pour des soupçons de corruption et prise illégale d'intérêts[43]. Le 24 mai 2009, l'ancien maire se suicide en prison par désespoir après 6 mois de détention provisoire. Son successeur désigné est son premier adjoint, M. Pierre Fontvieille. Mais ce dernier est également arrêté, puis placé en garde à vue[44] dans les locaux de la Police Judiciaire de Perpignan. Selon les informations produites par le journal Midi-Libre, l'arrestation de Pierre Fontvieille serait liée à des « malversations touchant le fonctionnement de [la] mairie » de Saint-Cyprien. Il est libéré le [45].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1945 1956 Pierre Escaro    
    octobre 1956 1989 Jean Olibo SFIO puis PS ?  
    mars 1989 24 mai 2009 Jacques Bouille[46] RPR puis UMP Conseiller général, mis en examen, décédé en fonctions[47]
    2 juin 2009 12 juin 2009 Pierre Fontvieille[48] UMP démission du conseil municipal
    à la suite de sa mise en examen
    septembre 2009 En cours Thierry Del Poso[49],[50] NC[51] puis UMP-LR[52] Avocat
    Président de la Communauté de Communes Sud Roussillon
    Conseiller départemental

    Communauté de communes Sud Roussillon

    Saint-Cyprien fait partie de la communauté de communes Sud Roussillon, créée le 15 décembre 1992. Depuis le 1er janvier 2013, les communes de Théza, Corneilla-del-Vercol et Montescot ont rejoint Saint-Cyprien, Alénya et Latour-bas-Elne, faisant passer la Communauté de Communes de trois à six communes.

    La Communauté de Communes Sud Roussillon œuvre aujourd’hui dans de nombreux domaines comme la gestion de l’eau et de l’assainissement, la gestion du service collecte et le traitement des déchets, le développement économique et la création de structures pour les entreprises et artisans, la création de sentiers de randonnée, la gestion de la piscine intercommunale, la protection et la mise en valeur de l’environnement, la création d’une gendarmerie intercommunale, la gestion des services de fourrière animale et fourrière automobile[53].

    Canton

    Saint-Cyprien est le chef-lieu du Canton de La Côte Radieuse, peuplé de 20 153 habitants en 2009 et composé des communes de Saleilles, Alénya et Latour-Bas-Elne. Il dépend de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales dont le député est Fernand Siré (UMP, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque).

    Juridictions

    Saint-Cyprien dépend des tribunaux de :

    Forces de l'ordre

    • police municipale quartier Plage de l'art ;
    • gendarmerie nationale quartier de La Prade.

    Pompiers

    Politique environnementale

    Saint-Cyprien est équipée d'une déchèterie et d'une station de transit des ordures ménagères, elle est l'une des quatre communes des Pyrénées-Orientales possédant une plate-forme de compostage pour déchets verts, et des 5 communes ayant une plate-forme de cocompostage de déchets verts et boues des stations d'épurations[55].

    La ville a obtenu le label ville fleurie : deux fleurs.

    Cimetières

    Deux cimetières sont situés dans le quartier Las Hortes à l'ouest de la ville.

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1470 1515 1553 1643 1720 1730
    49 f53 f58 f33 f21 f17 f34 f42 f39 f
    1767 1774 1789 1790 - - - - -
    270 H240 H57 f104 H-----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Note :

    • 1774 : pour Saint-Cyprien et Villeraze.

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[56],[Note 7]

    En 2018, la commune comptait 10 844 habitants[Note 8], en augmentation de 1,19 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    238192174403503578600712680
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    707667680729743770812834884
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9219919251 1101 1541 2341 1721 0011 441
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 8542 5923 0124 4056 8928 57310 14010 43810 632
    2018 - - - - - - - -
    10 844--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[59] 1975[59] 1982[59] 1990[59] 1999[59] 2006[60] 2009[61] 2013[62]
    Rang de la commune dans le département 19 18 16 9 5 4 4 4
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Superficie et population

    Rang[34] Population Surface Densité
    Saint-Cyprien 10 508 15.80
    Unité urbaine 15 116 24.45 515
    Aire urbaine 249 016 830.52 866
    Région Languedoc-Roussillon 2 548 000 27 376 93

    La ville de Saint-Cyprien a une superficie de 15,8 km2 et une population de 10 476 habitants (en 2010), ce qui la classe :

    Rang[34] Population Superficie Densité
    France 1124e 11581e 1621e
    Languedoc-Roussillon 30e 636e 37e
    Pyrénées-Orientales 4e 92e 13e
    Arrondissement de Perpignan 4e 25e 11e
    Communauté de communes Sud Roussillon 1e 1e 1e

    Pyramide des âges

    On constate dans la commune que la population est plus âgée que dans le reste de l'hexagone.

    En effet en 1999 les plus de 75 ans représentent 12,2 % de la population cyprianenque soit 3,5 % de plus que la moyenne nationale. Au contraire la part des jeunes de 0 à 19 ans n'est que de 19,4 % pour 24,6 % dans le reste de la France.

    La classe majoritaire est celle des 40-59 ans présente à 23,6 %.


    Enseignement

    La commune est dans l'académie de Montpellier.

    Liste des établissements scolaires :

    Maternelles :

    • École maternelle L. Noguères
    • École maternelle publique René & Noëlie-Met
    • École maternelle privée Raymond-Henri (village)

    Elémentaires :

    • École élémentaire Desnoyer (village)
    • École élémentaire Alain (plage)
    • École élémentaire privée Raymond-Henri (village)

    Collège :

    • Collège Alice et Jean-Olibo (public)
    • Collège Saint-Pierre-de-la-Mer (privé)
    Lycée :

    Lycée Saint-Pierre-de-la-Mer (privé)

    Manifestations culturelles et festivités

    Le port
    • Midi Plage : mois de juin
    • Patrouille de France : mois de juillet
    • Feu d artifice : 15 août
    • Fête patronale : 16 septembre[63] ;
    • Fête communale : 15 octobre[63] ;
    • Festival Les Cypriales : fête de printemps

    Santé

    Une dizaine de médecins généralistes sont présents sur la commune.

    Sports

    Clubs et équipements sportifs
    • grand stade les Capellans[64] : complexe sportif équipé de sept courts de tennis extérieurs dont onze en gazon synthétique et six green set, quatre courts couverts intérieurs en green set, badminton, squash, tennis de table, piscine, musculation, fitness ;
    • golf de 27 trous ;
    • équitation :
      • centre hippique U.D.S.I.S.T ;
      • Le cheval Andalou ;
      • La Palouse « Équitation western » ;
    • voile :
      • centre sport de mer UDSIS ;
      • Sport yachting plus ;
    • catamaran dériveur :
      • centre sport de mer UDSIS ;
      • Hawaï surfing ;
      • Yacht club ;
    • location de bateau, pêche en mer, planche à voile, ski nautique, jet ski, wakeboard bouée tractée, kite surf.
    Événements
    • Nautisme « Saint-Cyprien navigue » : régate organisée par le port de Saint-Cyprien ;
    • Nautisme, challenge de printemps : régate organisée par le Yacht Club de Saint-Cyprien ;
    • Nautisme « Les 1000 de Saint-Cyprien » : régate organisée par le Yacht Club de Saint-Cyprien.

    Communications

    La zone du Grand port et la zone marine des Capellans sont sous couverture wifi payante[65].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 637 [66].

    Emploi

    Plage
    Chiffres de la population[67]Chiffres
    population active totale 3 103
    Taux d'activité entre 20 et 59 ans 75 %
    Chômeurs 716
    Taux de chômage (1999) 23,1 %
    Actifs 36,1 %
    Retraités 31 %
    Jeunes scolarisés 19,1 %
    Autres personnes sans activité 13,9 %
    Activités[67]Chiffres
    Agriculteurs 1,7 %
    Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 13,3 %
    Cadres, professions intellectuelles 8,2 %
    Professions intermédiaires 19,2 %
    Employés 33,8 %
    Ouvriers 23,9 %
    Encore scolarisé 7,9 %
    Niveaux d'études[67]Chiffres
    Sans diplôme 18,2 %
    Niveau CEP 18,2 %
    Niveau BEPC 10,6 %
    Niveau CAP ou BEP 21,8 %
    Niveau BAC PRO 1,8 %
    Niveau Bac+2 6 %
    Niveau supérieur 5,5 %

    Entreprises et commerces

    C'est le tourisme qui fait vivre la ville. La population de la commune est multipliée par 7 en saison estivale. La ville est dotée de nombreux restaurants, bars et brasseries, sur le Port notamment. En ce qui concerne l'offre hôtelière, la commune propose cinq hôtels, huit résidences, un village vacances et quatre campings. La commune détient plusieurs labels touristiques : deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris, le Pavillon Bleu, Qualité Tourisme, Qualité Sud de France et Famille plus et est certifiée Afnor.

    Culture locale et patrimoine

    Aristide Maillol : La baigneuse drapée, statue en bronze (copie) sur la Place Maillol à Saint-Cyprien Plage.

    Monuments et lieux touristiques

    Personnalités liées à la commune

    • François Desnoyer (1894-1972) : peintre, lithographe, graveur et sculpteur, mort à Saint-Cyprien ;
    • Felix Nussbaum (1904-1944) : peintre juif allemand interné au camp de Saint-Cyprien en 1940 ;
    • Martin Vivès (1905-1991) : peintre, résistant, conservateur du musée des Beaux-Arts de Perpignan, mort à Saint-Cyprien ;
    • Léo Ansbacher (1907-1998) : rabbin d'origine allemande interné au camp de Saint-Cyprien en 1940 ;
    • Jean Olibo (1909-) : écrivain et résistant[pourquoi ?] ;
    • Manuel Andújar (es)(1913-1994) : écrivain espagnol, interné au camp de Saint-Cyprien de février à mars 1939 ;
    • Kurt Julius Goldstein (en) (1914-2007) : journaliste allemand interné au camp de Saint-Cyprien en 1939 ;
    • Roger van Rogger (1914-1983) : peintre belge interné au camp de Saint-Cyprien en 1940 ;
    • Jacques Palat (1915-1961) : joueur international de rugby à XV né à Saint-Cyprien ;
    • Karl Fischer (Widerstandskämpfer) (de) (1918-1963) : combattant de la résistance autrichien interné au camp de Saint-Cyprien en 1940 ;
    • Louis Creixell (1944-1996) : linguiste catalan ayant vécu et mort à Saint-Cyprien-Plage ;
    • Nicolas Alberny (1977-) : réalisateur originaire de Saint-Cyprien.

    Héraldique

    Saint-Cyprien
    Blason
    De gueules à la cloche d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
    2. « Métadonnées de la commune de Saint-Cyprien », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Cyprien et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Cyprien et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Cyprien et Canet-en-Roussillon », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Saint-Cyprien », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
    9. Carte IGN sous Géoportail
    10. Office du tourisme de Saint-Cyprien
    11. « Plan séisme » (consulté le ).
    12. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    13. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Cyprien », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « site Natura 2000 FR9101465 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « site Natura 2000 FR9112025 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Cyprien », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « ZNIEFF les « Dunes de Capellans » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF les « prairies humides de Saint-Cyprien » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF la « zone humide de l'étang de Canet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF le « complexe lagunaire de Canet-Saint-Nazaire » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « ZNIEFF l'« embouchure du Tech et grau de la Massane » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Unité urbaine 2020 de Saint-Cyprien », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    38. Wiktionary
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    40. Musée: Le Mémorial du camp d’Argelès-sur-Mer, aussi sur Saint-Cyprien, nommé aussi Centre d’Interprétation et de Documentation sur l’Exil et la Retirada, CIDER. Route de Valmy, espace Jules Pams. Cf. Denis Fernandez Recatala, 2002
    41. Cécile Denis, Continuités et divergences dans la presse clandestine de résistants allemands et autrichiens en France pendant la Seconde Guerre mondiale : KPD, KPÖ, Revolutionäre Kommunisten et trotskystes, (thèse de doctorat réalisée sous la direction d’Hélène Camarade, soutenue publiquement le 10 décembre 2018 à l’université Bordeaux-Montaigne) (lire en ligne).
    42. « Rue Camille Mauclair », sur Rue Camille Mauclair (consulté le )
    43. selon le quotidien régional Midi Libre[source insuffisante].
    44. toujours selon le quotidien d'information Midi-Libre, daté du 9 juin 2009[source insuffisante].
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    47. Le maire UMP Jacques Bouille se suicide sur www.liberation.fr
    48. Saint-Cyprien : Pierre Fontvieille élu maire
    49. Thierry Del Poso, candidat de la liste du Nouveau Centre soutenue par l’UMP, élu maire, Midi libre, 13 septembre 2009, consulté le 31 août 2010
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    52. Laure Moysset, L'Indépendant, Garde à vue prolongée pour Thierry Del Poso, son adjointe relâchée, 4 avril 2012
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    54. http://www.justice.gouv.fr/recherche-juridictions/consult.php
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    61. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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    65. http://www.wifi-saint-cyprien.fr/pages/indexpag.html
    66. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    67. http://www.journaldunet.com/management/ville/ville/accueil/1470/saint-cyprien.shtml
    68. Guide du Roussillon et de l'Andorre : touristique, historique, social, économique, Perpignan, Sud Roussillon, , 286 p..
    69. « Chapelle Saint-Etienne-de-Villerase », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Mayelle, Ville de Saint-Cyprien : de la plage au village, Saint-Cyprien, Michel Mayelle, , 142 p. (ISBN 978-2-9508075-0-2, notice BnF no FRBNF42650300)

    Articles connexes

    Liens externes

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