Banyuls-dels-Aspres
Banyuls-dels-Aspres [baɲuls dɛl.z‿aspʁ] (Banyuls dels Aspres en catalan) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Banyuls-dels-Aspres | |||||
Vue générale du village. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Aspres | ||||
Maire Mandat |
Laurent Bernardy 2020-2026 |
||||
Code postal | 66300 | ||||
Code commune | 66015 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Banyulencqs, Banyulencques | ||||
Population municipale |
1 265 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 120 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 34′ 00″ nord, 2° 52′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 41 m Max. 124 m |
||||
Superficie | 10,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Aspres | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Ses habitants sont appelés les Banyulencs.
Géographie
Localisation
La commune de Banyuls-dels-Aspres se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 15 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 13 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 12 km de Thuir[4], bureau centralisateur du canton des Aspres dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie du Boulou[1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Saint-Jean-Lasseille (1,7 km), Brouilla (3,0 km), Tresserre (3,1 km), Villemolaque (3,3 km), Passa (4,8 km), Ortaffa (5,0 km), Bages (5,1 km), Saint-Génis-des-Fontaines (5,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Banyuls-dels-Aspres fait partie de la région des Aspres. Compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud, ce minusule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[6].
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 053 hectares. L'altitude varie entre 41 et 124 mètres[8]. Le centre du village est à une altitude de 110 m[9].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10].
Climat
|
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tresserre », sur la commune de Tresserre, mise en service en 1983[16]et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 649,4 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 15 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[20], à 15,7 °C pour 1981-2010[21], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[22].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[24], d'une superficie de 1 467 ha, héberge le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[26] : la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » (611 ha), couvrant 10 communes du département[27] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[26] : la « rivière le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du département[28].
Urbanisme
Typologie
Banyuls-dels-Aspres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[30],[31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[32],[33].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (81,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), zones urbanisées (5,4 %)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Banyuls dels Aspres[35].
La première mention du lieu date de 819, sous la forme Villa Balnelonis[9] : Villam Balnelonis cum ipso stagno[36]. La forme latine balneolum renvoie à balneum (les bains) et stagno à étang, en l’occurrence ici, une référence à l’étang auprès duquel était situé le village primitif (comme pour Banyuls-sur-Mer et comme Banyoles, près de Gérone)[37]. Cet étang est aujourd'hui asséché[9].
Les mentions suivantes donnent Bagnules en 934 et Banuls en 1028[9].
La forme composée avec l'ajout de Aspres est relevée dès le XIIe siècle (Banyuls de Asperis, 1186)[9],[36] et s'est généralisée à partir du XIVe siècle. Il s'agissait de différencier le village de la commune relativement proche de Banyuls de la Marenda (Banyuls-sur-Mer)[37].
La commune est connue en 1793 sous le nom de Banyuls dels Aspres et en 1801 également sous celui de Banyuls dit des Aspres[8].
Histoire
Le village
Pendant la période gallo-romaine, le site de Banyuls-dels-Aspres était sur la Via Domitia.
À l’origine du village de Banyuls-dels-Aspres, il faut attendre la conquête des territoires de l'actuelle France par Charlemagne en 811. Dès que Charlemagne récupère le Roussillon, il l'intègre dans son système féodal et le divise en comtés et marches. Le sud de la plaine est intégré au comté de Besalú.
Auparavant dominée par une aristocratie locale d’origine tribale ou wisigothique, l’indépendance que manifeste la région oblige rapidement les Carolingiens à mettre en place des comtes d’origine franque, dominés par Guifred le Velu, comte de Barcelone, à l’origine de la Catalogne. De cette aristocratie franque est originaire la famille de Banyuls que l’on retrouve comme seigneurs de Banyuls depuis l’origine.
Rien ne subsiste du village initial. Les vestiges des remparts encore visibles sont plus récents (XIIe/XIIIe siècles). Des fouilles pratiquées en 1873 ont mis en évidence que le village primitif ne se trouvait pas au même emplacement que le village actuel, mais au lieu-dit la Vila Vella, mentionné dans un document datant de 1411, qui se situe au nord, entre Banyuls et Saint-Jean-Lasseille. Les lieux se présentaient vraisemblablement ainsi : d'abord l'étang (sans doute asséché vers la fin du Moyen Âge), puis une butte, motte castrale, sur laquelle était bâtie le château de la famille de Banyuls[38]. Au pied de la butte, le village avec son église et son cimetière (mis au jour lors des fouilles de 1873).
La seigneurie de Banyuls
Les plus anciens écrits mentionnant la seigneurie de Banyuls datent du XIIe siècle. Deux frères, Bernard Ier de Banyuls et Pierre Ier de Banyuls sont cités dans divers documents datés de 1132, 1134 et 1164. Le cinq des nones d'octobre 1132, ils apposent leur signature, au bas de l'acte de donation d'un manse (petit domaine féodal) adjacent à la localité de Banyuls-dels-Aspres, qui fut consenti aux templiers du Mas Deu. On sait que leur père était déjà seigneur de Banyuls-dels-Aspres. Le 10 juillet 1150 à la mort de ce dernier, Pierre Ier et Bernard Ier signent une convention afin de délimiter les propriétés de chacun, issues d’un honor que leurs parents viennent de leur transmettre en héritage, de part et d’autre du « chemin franc » reliant La Cusa à Perpignan.
Le village a une grande importance durant le haut Moyen Âge, la famille de Banyuls devenant de plus en plus importante au fil du temps. Il suit l’histoire du Roussillon, passant du royaume de Majorque au XIVe siècle, puis revenant dans le giron du royaume d'Aragon.
Les seigneurs de Banyuls-dels-Aspres sont ensuite dans l’ordre :
- Pons de Banyuls (mort avant 1172) ;
- Ramon de Banyuls (Raymond II de Banyuls), cavaller, commissaire du roi de Majorque Jacques Ier, chargé du ressort judiciaire sur les vallées de Ribes.
- Dalmau de Banyuls (Dalmace Ier de Banyuls), décédé en 1345, gouverneur et capitaine-général de Ferrare de 1309 à 1313, condottiere au service de la République de Venise, conseiller du roi Sanche de Majorque, lieutenant du roi à Majorque, chancelier du royaume, il obtient, en plus de Banyuls, de Jacques II de Majorque, 12 janvier 1339 ainsi qu’à ses descendants, la haute justice sur Saint-Jean-Lasseille. Une cérémonie de prise de possession a lieu appliquant la charte royale durant laquelle il fait planter des fourches patibulaires pour marquer cette prise de droit ;
- Dalmau de Banyuls (Dalmace II de Banyuls), également seigneur de Nyer, lieutenant du royaume de Majorque ;
- Dalmau de Banyuls (Dalmace III de Banyuls), également seigneur de Nyer, de Porcinyans et de La Rocha en Conflent, mort en juin 1408 ;
- Joan de Banyuls (Jehan II de Banyuls) marié en 1419, mort en Italie ;
- Francesch de Banyuls (François Ier de Banyuls), seigneur de Banyuls-dels-Aspres et de Saint-Jean-Lasseille, propriétaire des scribanias[Note 9] de Céret (marié en 1455).
Les Banyuls avaient des liens étroits avec un petit monastère qui se trouvait au sud du territoire, près du Tech. Il s'agissait de Fontclara, dont les bâtiments furent détruits par le tremblement de terre de Catalogne le 2 février 1428 puis emportés par une crue du Tech au XVe siècle. En compensation, les religieux obtinrent le droit de s'installer dans la nouvelle église du village, construite entre 1424 et 1427.
La famille de Banyuls garde le fief de Banyuls-dels-Aspres jusqu’en 1461, date à laquelle Francesch de Banyuls alors seigneur de Banyuls-dels-Aspres et de Saint-Jean-Lasseille, se fait confisquer tous ses biens par le roi de France Louis XI qui profite de la crise de succession du royaume d’Aragon pour annexer (temporairement) la Catalogne et la Cerdagne.
La seigneurie passe alors aux mains d’Auger de La Coste. Elle est ensuite vendue et achetée par Llorens Paulet (Laurent Paulet), bourgeois et consul de Perpignan.
Au XVIIe siècle, elle devient possession du monastère de Montserrat.
Fin de l'Ancien Régime
À la Révolution, de seigneurie, Banyuls-dels-Aspres est transformée en municipalité.
Politique et administration
Canton
La commune de Banyuls-dels-Aspres fait partie du canton de Céret depuis sa création en 1790[39]. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Aspres.
Liste des maires
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2018, la commune comptait 1 265 habitants[Note 10], en augmentation de 0,64 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[47] | 1975[47] | 1982[47] | 1990[47] | 1999[47] | 2006[48] | 2009[49] | 2013[50] |
Rang de la commune dans le département | 67 | 70 | 85 | 74 | 75 | 76 | 73 | 72 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
Le village dispose d'une école maternelle (4 classes) et d'une école élémentaire (5 classes). Les élèves du secondaire sont dirigés vers le collège d'Elne ou vers les établissements de Perpignan.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : 30 novembre ;
- Fête communale : 1er dimanche d'octobre[51].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 147 €[52].
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Église Saint-André de Banyuls-dels-Aspres ;
- Église Sainte-Marie de Fontclara ;
- Chapelle Sainte-Anne de Banyuls-dels-Aspres ;
- Gare de Banyuls-dels-Aspres fermée au service des voyageurs elle dispose toujours du bâtiment construit par la Compagnie du Midi en 1889[53].
Personnalités liées à la commune
- Dalmau de Banyuls (1271-1345) : condottiere, chancelier et lieutenant du Royaume de Mallorca, né et décédé à Banyuls-dels-Aspres ;
- Arnau de Banyuls (v. 1280-v. 1320) : chevalier de l'Ordre du Temple, né à Banyuls-dels-Aspres ;
- Henri Ey (1900-1977) : psychiatre et psychanalyste français, connu pour avoir cherché à rapprocher psychiatrie et psychanalyse, né et mort à Banyuls-dels-Aspres ;
- Marcel Cazeilles (1906-2001) : poète, médecin militaire et général né à Banyuls-dels-Aspres ;
- François Molins (1953-) : magistrat né en 1953 à Banyuls-dels-Aspres.
Héraldique
Les armoiries de la ville, Fascé de sable et d'argent (de six pièces), sont celles de la famille éponyme, la famille de Banyuls de Montferré.
|
Les armes peuvent se blasonner ainsi : Fascé de sable et d'argent. |
---|
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire du Roussillon et Œuvres posthumes de Jean de Gazanyola, augmenté des notes recueillies et classées par Clément de Lacroix
- Histoire de la maison des chevaliers de Banyuls, barons de Nyer, marquis de Montferré, seigneurs de La Rocha, Porcinyans, Fornols, Puig, Réal, Odeillo, Leca, Millepetit 1132-1922, par M. l'abbé Jean Capeille, curé à Banyuls-dels-Aspres
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les scribanias sont les greffes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Métadonnées de la commune de Banyuls-dels-Aspres », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Banyuls-dels-Aspres et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Banyuls-dels-Aspres et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Banyuls-dels-Aspres et Thuir », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Banyuls-dels-Aspres », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 179-180.
- Carte IGN sous Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Tresserre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Banyuls-dels-Aspres et Tresserre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Tresserre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Banyuls-dels-Aspres et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Banyuls-dels-Aspres », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101478 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Banyuls-dels-Aspres », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « rivière le Tech » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Les noms de lieux des Pyrénées-Orientales, Editions Sud-Ouest, , 191 p. (ISBN 9782879019888).
- Jean Tosti.com
- Mentionné dans Histoire de la maison des chevaliers de Banyuls, barons de Nyer, marquis de Montferré, seigneurs de La Rocha, Porcinyans, Fornols, Puig, Réal, Odeillo, Leca, Millepetit 1132-1922, par M. l'abbé Jean Capeille, curé à Banyuls-dels-Aspres
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- MairesGenWeb
- Fabricio Cardenas, « Maires nommés en février 1874 dans les Pyrénées-Orientales », sur Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, (consulté le ).
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- « Maires », sur le site de la Préfecture du département des Pyrénées-Orientales (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Ministère des travaux publics, « Avis et communications », Journal officiel de la République française, no 220, , p. 4015 (lire en ligne, consulté le ).
- Portail des communes de France
- Portail des Pyrénées
- Portail des Pyrénées-Orientales