Arles-sur-Tech
Arles-sur-Tech est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Arles (homonymie) et Tech (homonymie).
Arles-sur-Tech | |||||
![]() Vue aérienne d'Arles-sur-Tech. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Vallespir (siège) |
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Maire Mandat |
David Planas 2020-2026 |
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Code postal | 66150 | ||||
Code commune | 66009 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arlésiens | ||||
Population municipale |
2 698 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 94 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 27′ 27″ nord, 2° 38′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 226 m Max. 1 302 m |
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Superficie | 28,82 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Amélie-les-Bains-Palalda (banlieue) |
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Aire d'attraction | Amélie-les-Bains-Palalda (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Canigou | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-arles-sur-tech.fr | ||||
Cette petite ville ancienne, bâtie autour d'une abbaye bénédictine fondée au VIIIe siècle, a connu une certaine activité industrielle (exploitation de mines de fer de Batère, usine de tissages catalans, scieries, biscuiteries).
Géographie
Localisation
La commune d'Arles-sur-Tech se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 34 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 10 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 4 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[4], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda[1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Montbolo (3,6 km), Amélie-les-Bains-Palalda (3,7 km), Corsavy (4,6 km), Montferrer (5,9 km), Reynès (6,4 km), Taulis (7,4 km), Saint-Laurent-de-Cerdans (8,1 km), Taillet (8,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Arles-sur-Tech fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[6].



Géologie et relief
La superficie de la commune est de 2 882 hectares. L'altitude d'Arles-sur-Tech varie entre 226 mètres au niveau du Tech et 1 302 mètres[8]. Le centre urbanisé est à une altitude de 290 m[9].
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[10].
Hydrographie

Arles se trouve sur une boucle du Tech et sur la confluence du Riuferrer.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Amelie-les-Bains », sur la commune d'Amélie-les-Bains-Palalda, mise en service en 1977[16]et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,6 °C et la hauteur de précipitations de 889,6 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 34 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[20], à 15,7 °C pour 1981-2010[21], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[22].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[24], d'une superficie de 1 467 ha, héberge le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[26] : « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[27].
Urbanisme
Typologie
Arles-sur-Tech est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[28],[29],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amélie-les-Bains-Palalda, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[31] et 6 165 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[32],[33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), zones urbanisées (6,5 %), prairies (0,9 %)[36].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
L'essentiel des zones urbanisées sont concentrées le long du Tech. On rencontre, de l'amont vers l'aval, le hameau de Can Partère, Arles-sur-Tech, El Calciner et enfin Alzine Rodone[7].
Logement
Arles-sur-Tech comprend en 2009 1 642 logements, parmi lesquels 76,4 % sont des résidences principales, 11,6 % sont des résidences secondaires et 12 % sont vacants. 65,1 % des ménages sont propriétaires de leur logement[37].
Voies de communication et transports
Commune située sur la RD 115 en Vallespir sur le Tech à environ 10 km de Céret et 43 km de Perpignan. Arles sur Tech était en plus dotée d'un chemin de fer à vapeur reliant Elne à Arles et d'un petit train électrique appelé tramway du vallespir. Il reliait Arles à Prats-de-Mollo avec une bifurcation vers Saint-Laurent-de-Cerdans. La voie a été en partie détruite par l'Aiguat de 1940 mais il reste encore plusieurs vestiges (viaducs sur le Tech, gares et terminus).
Trois lignes du réseau régional liO desservent la commune en direction de la gare de Perpignan : la 530 (depuis la gare routière de la commune), la 531 (depuis Prats-de-Mollo-la Preste), et la 532 (depuis Coustouges).
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Arles. Arles de Tec est parfois utilisé mais déconseillé, car de Tec est un gallicisme utilisé pour différencier cette commune d'Arles, en Provence[38].
Le nom d'Arles (Arulas en 934) viendrait peut-être des racines Ar et El, désignant une vallée se transformant en plaine et la présence d'une rivière dans cette même vallée[39].
Le vrai centre d'Arles se trouvait initialement aux Bains d'Arles (Amélie-les-Bains de nos jours). Arles-sur-Tech est alors citée en 934 après que les moines eurent déménagé pour y construire leur nouveau monastère (cenobium Sancte Marie Arulas, in Valle Asperi, super alveo Techo)[9].
Histoire

À la suite de la destruction de la première abbaye par les Normands (vers 858-868) et malgré plusieurs tentatives de reconstruction, les moines finissent par quitter le site des thermes romains (aujourd'hui Amélie-les-Bains) à l'initiative de Suniefred (abbé de 880 à 891) pour le site actuel d'Arles, sur les bords du Tech. On trouve mention du nouveau monastère dédié à Sainte Marie dès 934 (cenobium Sancte Marie Arulas, in Valle Asperi, super alveo Techo)[9].
La commune de Fontanils est rattachée à Arles-sur-Tech le [40].
Politique et administration
Canton
Le canton d'Arles-sur-Tech est créé en 1790 avec Arles pour chef-lieu[40]. Depuis les élections ayant suivi la réforme de 2014, la commune fait partie du canton du Canigou, perdant de fait son statut de chef-lieu de canton, le bureau centralisateur de la nouvelle subdivision étant Amélie-les-Bains-Palalda.
Tendances politiques et résultats
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours. | |||||||
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Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 82,21 % | Jacques Chirac | RPR | 17,79 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 79,71 % [41] |
2007 | 45,08 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 54,92 % | Ségolène Royal | PS | 82,88 % [42] |
2012 | 65,35 % | François Hollande | PS | 34,65 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 80,27 % [43] |
2017 | % | Emmanuel Macron | EM | % | Marine Le Pen | FN | % [44] |
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 61,95 % | Henri Sicre | PS | 38,05 % | Myriam Granat | UMP | 59,33 % [45] |
2007 | 43,50 % | Jacqueline Irles | UMP | 56,50 % | Pierre Aylagas | Divers gauche | 65,32 % [46] |
2012 | 68,59 % | Pierre Aylagas | PS | 31,41 % | Jacqueline Irles | UMP | 56,76 % [47] |
2017 | % | % | % [48] | ||||
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 35,37 % | Kader Arif | PS | 11,83 % | Alain Lamassoure | UMP | 40,53 % [49] |
2009 | 20,83 % | Dominique Baudis | UMP | 18,97 % | Kader Arif | PS | 34,90 % [50] |
2014 | % | % | % [51] | ||||
2019 | % | % | % [52] | ||||
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 63,17 % | Georges Frêche | Gauche | 25,87 % | Jacques Blanc | Droite | 65,11 % [53] |
2010 | 67,64 % | Georges Frêche | Divers gauche | 20,20 % | Raymond Couderc | UMP | 49,31 % [54] |
2015 | % | % | % [55] | ||||
2021 | % | % | % [56] | ||||
Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2008 | 62,04 % | Alexandre Reynal élu au premier tour |
PS | 27,02 % | Michel Sitja | UMP | 75,44 % [57] |
Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élus | Battus | Participation | ||||
2015 | % | % | % [58] | ||||
2021 | % | % | % [59] | ||||
Référendums. | |||||||
Année | Oui (national) | Non (national) | Participation | ||||
1992 | 47,71 % (51,04 %) | 52,29 % (48,96 %) | 68,89 % [60] | ||||
2000 | 74,00 % (73,21 %) | 26,00 % (26,79 %) | 31,95 % [61] | ||||
2005 | 32,92 % (45,33 %) | 67,08 % (54,67 %) | 68,70 % [62] |
Administration municipale
Le conseil municipal comprend, en plus du maire[63], six adjoints[64] et quatorze conseillers municipaux[65] pour un total de vingt-et-un élus.
Liste des maires

Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
Ses habitants sont appelés les Arlésiens[71].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[73].
En 2018, la commune comptait 2 698 habitants[Note 8], en augmentation de 0,41 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
À partir de 1826, la population recensée inclut les habitants de Fontanils.
selon la population municipale des années : | 1968[75] | 1975[75] | 1982[75] | 1990[75] | 1999[75] | 2006[76] | 2009[77] | 2013[78] |
Rang de la commune dans le département | 14 | 20 | 23 | 28 | 32 | 41 | 43 | 45 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
Arles-sur-Tech dispose sur son territoire d'une école maternelle (68 élèves en 2013)[79], d'une école primaire (135 élèves en 2013)[80] et d'un collège[81]. Tous ces établissements sont publics et portent le nom de Jean Moulin.
Manifestations culturelles et festivités

Les différentes fêtes traditionnelles ayant lieu au cours de l'année à Arles-sur-Tech sont les suivantes[82] :
- Fête patronale (Festa major) : le 30 juillet, procession à travers la montagne depuis Montbolo, avec l'offrande de cire en forme de roue appelée la rodella[83] (le mot rodella se prononce « roudeille »).
- Fête communale (Petite fête d'Arles) : dimanche le plus près du 24 octobre ;
- Procession des pénitents noirs : vendredi saint ;
- Bénédiction des mulets : à la Saint-Éloi ;
- Fête de l'ours : 1er week-end de février[réf. nécessaire].
- Rencontres Européennes de Ferronnerie d'Art : 3e week-end d'octobre (tous les 2 ans)[réf. nécessaire]
Santé
Arles-sur-Tech possède un centre médical, un cabinet d'infirmiers, un kinésithérapeute, une maison de retraite et une maison de convalescence[84]. La clinique généraliste la plus proche est celle de Céret.
Sports
Arles-sur-Tech possède plusieurs clubs sportifs : bouliste, tennis, volley-ball, judo, randonnée, basket-ball, gymnastique volontaire, football, handball, rugby, danse et courses de voitures[85].
- Rugby
Lors de la saison 2013-2014, l'Entente Vallespir Arles-sur-Tech-Amélie-les-Bains-Palalda (EVAAP) a été champion de France de 3e série en battant l'US Quint-Fonsegrives 19 à 3[86],[87],[88].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
- Revenu de la population
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 599 €[89]. En 2011, ce revenu est de 22 781 €[90].
En 2009, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 16 094 €. Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal est de 18 035 € et 42,7 % des foyers fiscaux sont imposables[37].
- Fiscalité
Les taux de taxes locales en 2013 sont les suivants[91] :
- Taxe d’habitation : 13,72 %
- Taxe foncière (bâti) : 22,55 %
- Taxe foncière (non bâti) : 61,65 %
Emploi
L'effectif total de l'emploi sur Arles-sur-Tech en 2009 est de 730 personnes, parmi lesquelles 82,2 % sont salariées. L'effectif total a augmenté de 2 % de 1999 à 2009[37].
En 2009, le taux d'activité des 15-64 ans est de 66,7 % et le taux de chômage de 13,6 %. La commune comprend au 200 demandeurs d'emploi toutes catégories confondues, parmi lesquels figurent 146 demandeurs d'emploi de catégorie A[37].
Entreprises et commerces
Les petites industries traditionnelles comprenaient des usines de tissage de tissus et la fabrique de confiseries (notamment de rousquilles). Une part importante de l'économie était consacrée au traitement du minerai de fer extrait des mines de Batère et de La Pinouse, jadis transporté jusqu'à Arles par des câbles aériens depuis les montagnes environnantes[9].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- La Caixa de Rotllan (
Classé MH (1889)) : dolmen du IIIe millénaire av. J.-C. ;
- L'abbaye Sainte-Marie (
Classé MH (1862)) : fondée à la fin du VIIIe siècle, les murs actuels de cet ensemble monastique remontent pour les plus anciens à la fin du IXe siècle dont subsistent l’église, le plus vieux cloître gothique des Pyrénées-Orientales (XIIIe siècle) et le logis abbatial ;
- L'église Saint-Étienne : église consacrée une première fois en 993 et dont il ne subsiste qu’une partie de la nef englobée dans des constructions récentes (non visitable) ;
- L'église Saint-Sauveur (
Inscrit MH (1943)) : église mentionnée dès 1159, la tour-clocher en est l'élément le plus remarquable ;.
- La villa « les Indis » (
Inscrit MH (1987)) : actuelle mairie, de style art nouveau, début XXe siècle ;
- L'église Saint-Pierre de Riuferrer (
Inscrit MH (1954)) : église romane citée en 830, rebâtie au XIIe siècle ;
- L'église Sainte-Croix de Quercorb (
Inscrit MH (1997)) : église pré-romane fondée en 832 et reconstruite au Xe siècle ;
- La Sainte-Tombe : sarcophage d'origine paléochrétienne, qui a notamment contenu les reliques des saints Abdon et Sennen et produit de l'eau potable par condensation et filtration de l'eau de pluie[92],[93] ;
- La chapelle Saint-Jean-l'Évangéliste du Mas d'en Camps, construite en 1693.
- Chapelle Saints-Abdon-et-Sennen d'Arles-sur-Tech.
- Église Saint-Pierre de Riuferrer
- Église Saint-Étienne d'Arles-sur-Tech
- Église Saint-Sauveur d'Arles-sur-Tech
- Place, dominée par le clocher roman de l'ancienne abbatiale.
- Le cloître d'Arles-sur-Tech.
- Église Sainte-Croix de Quercorb
- L'église Santa Creu (Sainte-Croix).
- L'intérieur de l'église Santa Creu (Sainte-Croix).
Patrimoine environnemental
- Les gorges de la Fou, à proximité, passent pour être les plus étroites du monde : parois de 150 mètres de haut, proches de moins d'un mètre.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Jofre (1801-1864) poète de langue catalane né et mort à Arles-sur-Tech ;
- Henry Muchart (1873-1954) : poète français né à Arles-sur-Tech ;
- Charles Trenet (1913-2001) : venait à Arles-sur-Tech régulièrement, son père ayant été maire de la commune, nommé par le gouvernement de Vichy, de 1941 à 1942 ;
- Max Havart (1924-2006) : compositeur mort à Arles-sur-Tech ;
- Puig-Aubert (1925-1994) : joueur de rugby à XIII ayant vécu et enterré à Arles-sur-Tech ;
- René Ala (?-) : ancien ambassadeur, maire d'Arles-sur-Tech de 2001 à 2008 et président de la Communauté de communes du Haut Vallespir depuis 2008 ;
- Gilbert Descossy (1946-) : sculpteur français né à Arles-sur-Tech ;
- Francis Jordane (?-) : entraîneur de l'Équipe de France de basket-ball de 1988 à 1993, né à Arles-sur-Tech ;
- Franck Azéma (1971-) : joueur et entraîneur de rugby à XV formé à Arles-sur-Tech ;
- Guilhem Guirado (1986-) : joueur de rugby à XV formé à Arles-sur-Tech.
Héraldique
![]() |
Blasonnement :
D'azur au monogramme d'Arles d'argent (lettres A.R.L.S. capitales enchevêtrées, sommées d'une croisette), au chef d'argent chargé de deux ours affrontés de sable. |
Voir aussi
Bibliographie
- Catherine Verna, L'industrie au village. Essai de micro-histoire. Arles-sur-Tech, XIVe-XVe siècles, Les Belles lettres, 2017, 560 p.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Arles-sur-Tech », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Site officiel de la ville
- Arles-sur-Tech sur le site de l'Institut géographique national
- Arles-sur-Tech sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Métadonnées de la commune d'Arles-sur-Tech », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arles-sur-Tech et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arles-sur-Tech et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arles-sur-Tech et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Arles-sur-Tech », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
- Carte IGN sous Geoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Amelie-les-Bains - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Arles-sur-Tech et Amélie-les-Bains-Palalda », sur fr.distance.to (consulté le ).
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