Daniel Gluckstein
Daniel Gluckstein, né le à Paris, est un homme politique trotskiste français.
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Daniel Gluckstein | |
Daniel Gluckstein en 2002. | |
Fonctions | |
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Secrétaire national du Parti ouvrier indépendant démocratique | |
En fonction depuis (6 ans) |
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Prédécesseur | Parti créé |
Secrétaire national du Parti ouvrier indépendant | |
– (7 ans) |
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Prédécesseur | Parti créé |
Secrétaire national du Parti des travailleurs | |
– (16 ans, 7 mois et 4 jours) |
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Prédécesseur | Parti créé |
Successeur | Parti dissous |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Parti politique | LC LCR LCI/OCI MPPT (1985-1991) PT (1991-2008) POI (2008-2015) POID (depuis 2015) |
Profession | Enseignant Permanent politique |
Il est secrétaire national du Parti des travailleurs (PT) de 1991 à 2008. Il participe ensuite à la fondation du Parti ouvrier indépendant démocratique (POID), après avoir été l'un des quatre secrétaires nationaux du Parti ouvrier indépendant (POI) et coordinateur de l'Entente internationale des travailleurs et des peuples.
Candidat du PT à l'élection présidentielle de 2002, il finit en dernière position du premier tour avec 0,47 % des voix.
Biographie
L'intérêt de Daniel Gluckstein pour son histoire familiale — l'un de ses ancêtres, juif d'Europe de l'Est, aurait participé en 1897 à la fondation de l'Union générale des travailleurs juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie (Bund) — contribue, durant son adolescence, à le faire s'engager en politique. Il fait partie, à l'âge de 14 ans, des comités Viêt Nam, dans le contexte de l'opposition à la guerre du Viêt Nam.
En 1968, il adhère à la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR), puis rejoint la Ligue communiste. Il utilise à l'époque le pseudonyme de Michaël ; en 1973, lors de la dissolution de la Ligue communiste et sa refondation sous le nom de Ligue communiste révolutionnaire, il adopte le nouveau pseudonyme de Seldjouk[1].
Après des études d'histoire et de lettres, il enseigne ces matières en lycée professionnel[1].
À la fin des années 1970, il participe à une tendance de la LCR, la « tendance léniniste-trotskiste » (ou TLT) animée par Christian Leucate, et qui regroupe plusieurs centaines de membres. En 1979, exclus de la LCR, les animateurs de la TLT partent avec environ 400 militants et fondent la Ligue communiste internationaliste (LCI) ; l'année suivante, ce mouvement fusionne avec l’Organisation communiste internationaliste (OCI), nom utilisé à l'époque par le courant lambertiste. Au départ réticent à la collaboration avec « Lambert », Daniel Gluckstein finit par devenir proche de ce dernier, dont il fera avec le temps figure de « numéro deux ». Il quitte à cette époque l'Éducation nationale pour devenir permanent salarié de l'organisation lambertiste[1].
En 1991, il est élu secrétaire national du Parti des travailleurs (PT), lors de la fondation de cette nouvelle incarnation du parti lambertiste[1]. Aux élections européennes de 1994, il est à la tête d'une liste pour l'Europe des travailleurs et de la démocratie, contre l'UE de Maastricht, qui obtient 0,43 % des voix.
En 1997, il est candidat aux élections législatives à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Il obtient 0,87 % des voix.
L'année suivante, il initie avec 40 autres militants, dont Frédéric Mérat et des responsables de divers courants internes du Parti communiste français, dont Jean-Jacques Karman et Rémy Auchedé, et du Mouvement des citoyens de Jean-Pierre Chevènement le Comité national pour l'abrogation du traité de Maastricht.
En 2002, il est candidat du Parti des travailleurs à l'élection présidentielle, et remporte au premier tour 0,47 % des suffrages, arrivant dernier parmi les seize candidats présents.
Dès le , il appelle avec divers élus dont Gérard Schivardi à la victoire du « non » au référendum sur le traité constitutionnel de l'Union européenne par la création d'un comité ad hoc.
En 2007, il est directeur de campagne de Gérard Schivardi, « candidat de maires », à l'élection présidentielle.
En 2008, lors du congrès fondateur du Parti ouvrier indépendant (POI), dans lequel s'est auto-dissout le PT, il devient un des quatre secrétaires nationaux du nouveau parti, avec Claude Jenet, Gérard Schivardi et Jean Markun.
En 2015, à l'approche du 5e congrès du POI, peu après la rencontre d'un millier de syndicalistes le 6 juin à Paris sous l'égide du journal Informations ouvrières, de fortes tensions se font sentir au sein du parti. Pour ne pas avoir respecté les décisions majoritaires de son courant (les deux tiers de la conférence des cadres, composée des délégués au précédent congrès), après avoir annoncé vouloir créer une tendance soutenue par plus de 700 membres du Courant communiste internationaliste et intitulée « Revenir à une politique de construction de parti », Gluckstein est suspendu ainsi que les autres membres de la direction nationale l'ayant soutenu. Un bureau national le démet, ainsi que Gérard Schivardi et Jean Markun, de leur mandat de secrétaire national. À noter que la création d'une tendance est tout à fait légale et légitime dans les textes de fondements du parti et de la IVe Internationale et que cette dernière prône l'indépendance des syndicats par rapport aux partis politiques.
À l'issue de deux congrès distincts se tenant les 21 et 22 novembre 2015, la tendance initiée par Daniel Gluckstein décide de se former en tant que Parti ouvrier indépendant démocratique[2] afin de revenir à la création d'un vrai parti ouvrier, indépendant des appareils syndicaux.
Vie privée
Marié, il est le père de trois enfants.
Publications
- Daniel Gluckstein, Qui dirige?-- Personne, on s'en charge nous-mêmes : 1986 : de la grève générale étudiante et lycéenne à la crise politique, SELIO, , à propos de la grève de 1986 contre la réforme Devaquet
- Pierre Cize et al., Le Fonds monétaire international (F.M.I.) : une entreprise de pillage des peuples, Paris, Selio, , 271 p. (ISBN 2-906981-13-3, OCLC 21891928)
- Daniel Gluckstein (dir.), Alain Meunier, (dir.), Marie-Claude Schidlower (dir.) et al., La sécu, elle est à nous! : on s'est battu pour la gagner et on se bat pour la garder! : novembre-décembre 1995 : ouvrage collectif, Paris, SELIO, (ISBN 978-2-906981-18-8, OCLC 463750894)
- Daniel Gluckstein, Luttes des classes et mondialisation : le XXe siècle s'achève : putréfié, sénile, parasitaire, l'impérialisme reste une transition, mais vers quoi, Paris, SELIO, , 511 p. (ISBN 978-2-906981-20-1, OCLC 468152145)
- Pierre Lambert et Daniel Gluckstein, Itinéraires, Monaco, Rocher, , 287 p. (ISBN 978-2-268-04233-6, OCLC 422177839)
Notes et références
- « Gluckstein, le permanent révolutionnaire », 19 avril 2002.
- Communiqué fondant le Parti ouvrier indépendant démocratique.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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