Collioure

Collioure [kɔljuʁ] (en catalan : Cotlliure) est une commune française située sur le littoral méditerranéen du département des Pyrénées-Orientales.

Pour le vin, voir collioure (AOC).

Collioure

Blason

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Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris
Maire
Mandat
Guy Llobet
2020-2026
Code postal 66190
Code commune 66053
Démographie
Gentilé Colliourencs, Colliourenques
Population
municipale
2 418 hab. (2018 )
Densité 186 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 31′ 36″ nord, 3° 04′ 53″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 655 m
Superficie 13,02 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Cyprien
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Côte Vermeille
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Collioure
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Collioure
Géolocalisation sur la carte : France
Collioure
Géolocalisation sur la carte : France
Collioure
Liens
Site web collioure.fr

    Au dernier recensement de 2018, la commune comptait 2 418 habitants, appelés les Colliourencs et les Colliourencques.

    La commune est célèbre pour son site géographique et son patrimoine, qui a séduit de nombreux artistes.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Collioure se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 24 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 27 km de Céret[3], sous-préfecture, et à km d'Argelès-sur-Mer[4], bureau centralisateur du canton de la Côte Vermeille dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Port-Vendres (2,2 km), Argelès-sur-Mer (5,2 km), Banyuls-sur-Mer (6,2 km), Saint-André (9,3 km), Sorède (10,2 km), Latour-Bas-Elne (11,0 km), Palau-del-Vidre (11,1 km), Cerbère (11,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Collioure fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].

    Collioure est entourée[Carte 1],[8] des communes (en commençant par l'est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer et Argelès-sur-Mer.

    Le Col de Mollo sur la route D86 au-dessus de Collioure (vue ci-dessous), à la frontière entre la commune de Collioure et la commune de Port-Vendres.
    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

    Hydrographie

    La ville de Collioure est traversée par plusieurs torrents : le Douy (ou Dui), le Coma Xeric, le Correc d'en Baus, le Ravaner (formant la limite avec Argelès-sur-Mer), venant des montagnes alentour et des fossés des vignes. Ils ne coulent en général que lorsque des pluies arrosent la région ; de ce fait ils sont régulièrement à sec et leur lit sert de parcs de stationnement et de rues (comme le Coma Xeric, le Dui, les ruisseaux de la Cadenisse/Caganisse et du Cagareil à la rue Voltaire). Mais il arrive qu'ils débordent lors d'orages, inondant les maisons voisines et emportant des véhicules dans le port.

    Torrent du Dui à sec dans le centre-ville.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 776 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,7 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Banyuls-sur-Mer », sur la commune de Banyuls-sur-Mer, mise en service en 1958[15]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 16,3 °C et la hauteur de précipitations de 826,3 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 24 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[19], à 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[21].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23]. Dans ce cadre, la commune fait partie [24]. Un espace protégé est présent sur la commune : le « Pla de Las Forques », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 10,9 ha[25],[26].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « côte rocheuse des Albères »[28], d'une superficie de 536 ha, un site remarquable de falaises maritimes schisteuses, riches en espèces endémiques, et correspondant à des associations spécifiques du Roussillon et de la Catalogne[29].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[30] :

    • la « colline du Fort Saint-Elme à Collioure » (97 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;
    • la « crête de Madeloc » (285 ha), couvrant 3 communes du département[32] ;
    • la « crête du pic de la Grange » (68 ha), couvrant 2 communes du département[33] ;
    • les « falaises dels Reguers » (2 ha)[34] ;
    • les « falaises du Racou à Collioure » (31 ha), couvrant 2 communes du département[35] ;
    • « Notre Dame de la Consolation » (1 ha)[36] ;
    • le « vallon El Ravaner » (19 ha), couvrant 2 communes du département[37] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[30] : les « versants littoraux et côte rocheuse des Albères » (7 986 ha), couvrant 5 communes du département[38].

    Urbanisme

    Typologie

    Collioure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[39],[40],[41]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[42] et 60 792 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[43],[44]. La commune est en outre hors attraction des villes[45],[46].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[47]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[48],[49].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), zones urbanisées (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), forêts (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[50].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies routières

    Collioure est contournée à l'ouest par la route départementale 914, anciennement route nationale 114, aménagée en route express dans les années 1990 (auparavant, la route traversait l'agglomération). Cette route départementale, qui constitue l'axe routier majeur de la Côte Vermeille, permet au nord l'accès à Elne et Perpignan, et au sud à Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer, Cerbère, puis la frontière espagnole.

    Voies ferroviaires

    La ville est desservie par la SNCF en gare de Collioure, point d'arrêt sur la ligne ligne ferroviaire Narbonne - Portbou. Des trains TER Occitanie et Intercités y marquent l'arrêt, assurant des liaisons vers Cerbère et Portbou au sud, Perpignan, Narbonne (entre autres) au nord[51].

    Transports

    La ligne 540 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan et à Cerbère.

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Cotlliure [kuʎˈʎiwrə][52].

    Il apparaît dès le VIIe siècle sous la forme Caucholiberi et, dans un manuscrit de Julien II de Tolède, Castrum Caucoliberi. La forme évolue ensuite, le village étant nommé surtout Cochliure ou Cocliure (XIIIe siècle et XIVe siècle), peu à peu supplantées par Copliure ou Cobliure et, au XIXe siècle, Cotlliure. En français, il est nommé Coulieure en 1481. Le nom Saint-Michel a également été proposé en 1475, à l'époque où le Roussillon faisait partie du royaume de France[53].

    L'origine du nom de la commune provient de deux mots : Kauk et Illiberre. Kauk est une racine pré-latine, ibère ou basque, qui porte l'idée de forme arrondie, parfois utilisée pour désigner des baies ou anses de bord de mer. Illiberre ou Illiberis est l'ancien nom de l'actuelle Elne, une commune située une douzaine de kilomètres au nord-ouest de Collioure, qui était déjà une cité réputée au VIe siècle av. J.-C. Le nom de Collioure signifie donc « le port d'Illiberis », avec l'idée d'une baie, ce qui correspond à l'actuelle configuration des lieux, le vieux port de Collioure se trouvant au fond d'une anse arrondie[53].

    Il est intéressant de noter que même si le deuxième élément du nom, lliure, provient de Illiberre, il signifie aussi libre en catalan. Ce qui a conduit certains scribes à interpréter le toponyme comme étant Cot + libre, et ainsi utiliser des latinisations fantaisistes telle que Caucholiberi au VIIe siècle.

    Histoire

    Château royal de Collioure.

    Préhistoire

    Le site de Collioure était déjà occupé par les hommes préhistoriques, si l’on en croit les divers dolmens recensés : près du hameau du Rimbau (assez bien conservé) au col del Molló (ruiné) et sans doute au lieu-dit l’Arqueta.

    Moyen Âge

    Le château de Collioure est déjà cité en 673, preuve du rôle stratégique et commercial tenu par la cité à l’époque wisigothique.

    Le château et la ville appartiennent ensuite aux comtes de Roussillon, puis aux divers rois qui se succèdent en Roussillon : rois d’Aragon de 1172 à 1276, puis rois de Majorque jusqu’en 1343, avant de revenir aux rois d’Aragon.

    Sous le règne des rois de Majorque, ceux-ci accordent à la ville de nombreux privilèges, actés dans des édits promulgués en 1207, 1237, 1253, 1274, 1277, 1288 et 1295[54]. Le château est entièrement reconstruit entre 1242 et 1280 au détriment d’une maison templière qui lui était accolée, devient résidence royale, la ville étant pour sa part le premier port du Roussillon.

    Le commerce, surtout au temps des rois d’Aragon, y est intense : on exporte notamment des draps fins, de l’huile, du vin, des amandes, des noisettes, du bétail, des peaux et du fer. On importe des épices, de la garance, du pastel, de l'or, de l'argent et des esclaves[54].

    Après le mariage des rois catholiques, Ferdinand V d’Aragon et Isabelle Ire de Castille, Collioure et le Roussillon tout entier passent sous la domination de la monarchie espagnole, sans qu’il y ait fusion centralisatrice.

    La province est occupée de 1475 à 1481 par le roi de France Louis XI, qui fait bâtir des fortifications à Collioure, rebaptisée Saint-Michel[55], fortifications aujourd’hui dissimulées par les constructions postérieures. Son successeur, Charles VIII, rend le Roussillon à Ferdinand V, dont le successeur l’empereur Charles Quint renforce les fortifications de la ville. L'empereur décida la construction du fort Saint-Elme destiné à protéger les anses de Collioure et de Port-Vendres.

    Époque moderne

    Plan de Collioure au XVIIIe siècle.

    En 1642, la ville est prise par les armées de Louis XIII, avant d’être annexée officiellement à la France en 1659 par le traité des Pyrénées sous Louis XIV. Les troupes françaises utilisent la plage de l'Ouille comme port de débarquement, attaquent par le Pla de las Fourques, prennent le fort Sainte-Thérèse puis le Château royal. Ils ont recours aux mortiers et à des mines de siège.

    Le rôle stratégique de Collioure est redéfini par Vauban, qui voulant en faire une ville de garnison, rase la vieille ville pour accroître le château, fortifie le Pla de las Fourques (Fort carré et Fort rond) et réaménage les forts : Saint-Elme et le Mirador (anciennement fort Sainte-Thèrése). La population, menacée de déportation à Port-Vendres, obtient de reconstruire la ville à son emplacement actuel. L’église, dotée d’un clocher aménagé dans une ancienne tour de guet de l’époque majorquine, est consacrée au début du XVIIIe siècle.

    Révolution française

    Au début de la Révolution (entre 1790 et 1794), Collioure annexe la commune éphémère de Fort-Saint-Elme[56].

    En 1793, la ville est occupée par les troupes espagnoles, et reprise par le général Dugommier en après des combats très durs contre les troupes espagnoles et loyalistes au roi de France (Légion de la Reine).

    Époque contemporaine

    La baie de Collioure vers 1950.

    La commune de Port-Vendres est créée le à partir de territoires distraits des communes de Collioure et de Banyuls-sur-Mer[57].

    Tout au long du XIXe siècle, on note un important essor économique lié à l’expansion de la pêche, succès des anchois de Collioure, et à la production viticole. Ce progrès s’essouffle cependant au début du XXe siècle : après un maximum de 3 846 habitants en 1857, on tombe à 2 830 habitants en 1901, soit une perte de 1 000 habitants en une cinquantaine d’années. Le développement de Port-Vendres y est sans doute pour beaucoup.

    Le , Collioure subit un événement climatique exceptionnel, observé par le botaniste Charles Naudin, et reçoit un mètre de neige en une journée. De nombreux vergers et plantations de chênes-lièges sont détruits[58].

    En 1939, avec la défaite du camp républicain durant la guerre d'Espagne, des centaines de milliers d’Espagnols se réfugient en France : c’est la Retirada. Les Républicains sont parqués dans des camps aux dimensions largement sous-évaluées. Une unité de cavalerie de l’armée populaire de la République espagnole arrivée entière y est internée en février, avant d’être transférée au camp d'Argelès. Le château est alors utilisé comme camp disciplinaire[59] pour interner ceux considérés comme les plus dangereux. Certains communistes et anarchistes sont internés au « camp spécial » de Collioure, installé au château et commandé par un ancien légionnaire. Près de mille hommes passent par ce camp, comparable à un bagne et où les prisonniers sont traités comme des sous-hommes[60]. Le traitement réservé aux Espagnols soulève un scandale, plus d’une centaine d’entre eux étant morts en quelques mois[59], avant qu’il ne ferme en décembre 1939 et qu’ils ne soient transférés au camp du Vernet[60]. Le poète espagnol Antonio Machado se réfugie à Collioure, malade, en , et y meurt le 22[61].

    Durant l'occupation allemande, un mur de béton armé (existant encore) est élevé sur la plage du faubourg, un canon est installé sur le balcon du château royal, d'autres sont installés au-dessus de la plage de la Balette avec un blockhaus et sur la route de Port-Vendres à Collioure. Des blockhaus, toujours visibles actuellement, sont aussi construits derrière le fort Miradou. Les Allemands réquisitionnent une maison au 31, route impériale, à l'époque la seule maison à cet endroit. Le fort Saint-Elme est aussi réquisitionné, par la marine, la collection d'armes du propriétaire est pillée et certaines parties du fort incendiées.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Collioure devient le chef-lieu du canton de Collioure. Celui-ci est supprimé en 1801 et la commune rejoint alors le canton d'Argelès. Elle est ensuite rattachée en 1973 au canton de la Côte Vermeille, qu'elle ne quitte plus par la suite[57],[56].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de la Côte Vermeille, déjà existant mais entièrement reconfiguré.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[62]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1790 Vincent Sérignane    
    1790 1792 André Riéra    
    1792 1794 Vincent Comes    
    1794 1794 Comes Xinxet    
    1794 1794 Antoine Malègue    
    1794 1797 Jacques Lanquine Xinxet    
    1797 1799 Joseph Mondedeu    
    1799 1800 Jean Laforge    
    1800 1810 Antoine Ruffier    
    Denis Couderc    
    1811 1815 Jacques Xinxet Lanquine    
    1815 1816 Joseph Lajeune    
    1816 1823 Jean-Baptiste Berge    
    1823 1828 Isodore Frère    
    1828 1830 Dominique Massot    
    1830 1834 Jean-Baptiste Berge    
    1834 1848 Jérôme Christine    
    1848 1851 Jean-Baptiste Berge    
    1851 1851 Vincent Aloujes    
    1851 1859 Laurent Frère    
    1859 1862 Jean Soulier    
    1862 1864 Alexandre Frère    
    1864 1870 Michel Noë    
    1870 1874 Jean Cortade    
    1874 1878 Jean Caloni    
    1878 1903 Jean Coste[63]    
    1903 1919 Joseph Rossines    
    1919 1935 Léon Christine    
    1935 1940 Marceau Banyuls SFIO Employé
    1940 1941 Alphonse Cabot    
    1941 1944 Francis Cantié    
    1944 1947 Henri Hostalrich    
    1947 1948 Jean Dadiès    
    1948 1952 Marceau Banyuls
    (1902-1952)
    SFIO Employé
    1953 1956 Vincent Atxer    
    1956 1965 Henri Billard    
    1965 1966 René Ramona    
    1966 1977 Joseph Py    
    Jean Pascot    
    Michel Moly[64],[65] PS Professeur de mathématiques retraité
    Conseiller général puis départemental du canton de la Côte Vermeille (1998-2021)
    1er vice-président du conseil général des Pyrénées-Orientales
    Président de la CC de la Côte Vermeille
    mai 2020 Jacques Manya DVD Médecin
    En cours Guy Llobet DVG Vice-Président de la Communauté de communes

    Jumelages

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1359 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1643
    449 f519 f449 f395 f636 f222 f180 f138 f111 f
    1709 1720 1730 1765 1767 1774 1789 - -
    259 f370 f466 f1 450 H2 088 H2 032 H450 f--
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Note :

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].

    En 2018, la commune comptait 2 418 habitants[Note 8], en diminution de 20,9 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0501 9812 6553 2103 2723 2743 2633 6643 507
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 8463 4703 6513 6323 5853 6223 7073 4113 321
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9402 9713 1373 1213 1033 1113 0182 5162 587
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 6522 5252 5162 5272 7262 7632 9372 9443 082
    2017 2018 - - - - - - -
    2 4272 418-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[70] 1975[70] 1982[70] 1990[70] 1999[70] 2006[71] 2009[72] 2013[73]
    Rang de la commune dans le département 20 23 26 29 33 33 40 41
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    La commune compte une école maternelle et une école élémentaire.

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque année, les fêtes de la Saint Vincent se déroulent dans les rues de Collioure, du 15 au 18 août.

    Historiquement, la procession sur mer du 16 août constituait l’événement majeur des fêtes. La première eut lieu le 16 août 1701, afin de célébrer l’arrivée dans la ville des reliques de Saint Vincent. Cette célébration eut alors lieu chaque année jusqu’à l’instauration de la loi de séparation de l’Église et de l’État en 1905. Depuis 2001 (à l’occasion du tricentenaire des fêtes), la procession sur mer a lieu à nouveau ; un feu d’artifice est tiré à l’occasion.

    La ville est membre du l’Union des villes taurines françaises. La dernière Corrida a eu lieu en août 2011 ; les arènes ont été vendues et remplacées par un parking début 2012.

    Fin juin, la commune reçoit un concours international de piano[75].

    Sports

    La ville de Collioure a accueilli l'édition 2013 du Raid Centrale Paris, qui a fêté ses 15 ans avec un feu d'artifice dans le port de Collioure.

    Lieux de culte

    Collioure compte une église et un temple protestant de l'église reformée de France.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 341 [76].

    Viticulture

    L’A.O.C. Banyuls
    Vignoble colliourenc

    De nombreux vins y sont produits : l'AOC Collioure (en rouge, blanc et rosé), les AOC Grand Roussillon, Muscat de Rivesaltes, Banyuls grand cru et l'IGP Côte Vermeille[77]. En plus de quelques producteurs indépendants, de nombreux vignerons se sont regroupés dans une cave coopérative, Le Dominicain, installée depuis 1926 dans l'ancienne église du couvent des dominicains[78].

    Salaison et commerce de l'anchois

    Commerce d'anchois à Collioure

    Des nombreuses entreprises de salaison et vente d'anchois de Collioure, une spécialité locale, installées dans la ville jusqu'au milieu du siècle dernier, seules deux existent encore : les Anchois Roque et les Anchois Desclaux.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    La ville de Collioure contient huit édifices comportant au moins une protection au titre des monuments historiques[79].

    Église Notre-Dame-des-Anges de Collioure

    Architecture religieuse

    Architecture militaire

    Collioure possède de nombreux vestiges de son passé militaire :

    Architecture civile

    • Jardin Gaston Pams
    • Musée d’Art moderne de Collioure dit « Musée Peské »
    • Moulin de la Cortina

    Musée

    • Le Musée d'Art Moderne de Collioure a été créé par le peintre Jean Peské en 1934. il possède près de 1 400 œuvres d'art moderne et contemporain[81].

    Personnalités liées à la commune

    Buste de François Berge.

    Artistes

    Au XIXe siècle, il venait déjà des artistes-peintres et des photographes (les deux plus anciennes photos de la ville datent d'environ 1870).

    À l'été 1905, Henri Matisse vient peindre à Collioure, où, en compagnie d'André Derain, il crée le fauvisme. Un parcours dans la ville, Le Chemin du fauvisme, permet de retrouver les lieux où leurs œuvres ont été réalisées grâce à des reproductions de tableaux placées aux endroits mêmes où Matisse et Derain placérent, jadis, leur chevalet[84].

    D’autres peintres suivront, notamment Albert Marquet, Juan Gris, Georges Braque, Jean Peské, Raoul Dufy, Foujita, Othon Friesz, Paul Signac, Willy Mucha, Henri Martin et son fils Claude-René Martin, Henri Vergé-Sarrat, Édouard Pignon, Pierre Jutand, Pierre Boudet, Charles Rennie Mackintosh, Philippe Jamin...

    Henri Matisse arrive à Collioure en mai 1905, quelques mois avant que le terme de « fauves » soit lancé par un critique d’art au salon d’automne. L’artiste a quitté Saint-Tropez et Paul Signac, bien décidé à en finir avec le pointillisme. Il invite le jeune André Derain à le rejoindre ; ce fut le départ d’une amitié et d’une collaboration féconde. Pour les deux peintres, l’été 1905 est un moment d’intense ouvrage et ils produisent énormément, en utilisant « les couleurs qui sortent du tube ». Tout dans le village les inspire : le port, le clocher, les toits et les coins des ruelles. Ils ont aussi produit six portraits et autoportraits.

    En 1992, l'artiste Marc-André 2 Figueres (MA2F) installe le parcours de sculptures-cadres « Points 2 vue autour du clocher de Collioure ». L'artiste s'est aussi illustré par son interprétation « genrée » du clocher de Collioure dans son ouvrage : Théorie érotique du clocher de Collioure.

    L'hostellerie des Templiers a régalé une foule d'artistes (Picasso, Dufy, Signac, Maillol…). En témoignent les quelque deux mille œuvres d'art offertes aux propriétaires.

    De 1950 à 1952, Pablo Picasso y séjourne ponctuellement à la Miranda tandis que Salvador Dalí participe régulièrement aux fêtes de la ville, de 1953 à 1957.

    Blason

    Les armes de Collioure se blasonnent ainsi : D'azur au château d’or, ouvert et ajouré du champ, maçonné de sable, soutenu d’une mer d'argent ombrée aussi d'azur. La devise de la ville, "Cui Dominus Contulit Splendorem", signifie "Dieu lui donna la splendeur". C'est une citation tirée de la bible évoquant Judith.

    Logotype

    Cinéma

    Des scènes des films suivants ont été tournées à Collioure :

    Télévision

    • C'est pas sorcier - Paillotes et crustacés (2009)
    • 40 degrés à l'ombre, divertissement estival, (1987 à 1997)
    • Un livre, un jour (2001)
    • La dernière barque, documentaire de François Bernadi fils, France 3 Corse (2013)
    • Tramontane série télé de 5 épisodes, tournée en 1998 et diffusé sur TF1 en 1999
    • Meurtres à Collioure, téléfilm de Bruno Garcia (2015)
    • Mensonges, mini-série d'Alexandra Julhiet et Laurent Vignon (2021), d'après la série britannique Liar : la nuit du mensonge créée par Harry et Jack Williams.

    Gastronomie

    Littérature

    Musique

    • Cotlliure serà sempre Cotlliure (Collioure sera toujours Collioure), chanson de Jordi Barre.

    Peinture

    Une importante rétrospective en 1999, présentait de très nombreuses œuvres du peintre sculpteur Philippe Jamin, remplissant entièrement le Château royal.

    Youtube

    Dans un épisode du LP narratif - le dessous de la carte de la chaîne du bazar du grenier dans l'épisode 4 saison 2, Damas (célèbre ville au milieu de la jungle dans l'épisode) devient Collioure.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
    • Certain, R., Le complexe conventuel des Dominicains de Collioure, Master 2 Histoire de l'Art, sous dir. J.-P. Caillet, Paris Ouest Nanterre La Défense, 2009.
    • Cortade, E., Le monastère des Dominicains de Collioure, 1290-1791, n°122, Conflent, 1983.
    • Mallet, G., Les cloîtres démontés de Perpignan et du Roussillon (XIIè-XIVè siècle), coll. "Perpignan, Archives, Histoires", VI, Perpignan, 2000.
    • Rohault de Fleury, G., Gallia Dominica, les couvents de saint Dominique au Moyen Âge, Paris, 1903.
    • abbé Joseph Falguère, Histoire de Collioure, Le Livre d'histoire, Paris 1991 . (ISBN 2-87760-543-4)
    • général J. Caloni, Collioure. Ses origines, son passé, son rôle dans l'histoire du Roussillon, Le Livre d'histoire, Paris 2003 . (ISBN 2-84373-319-7)
    • Dr Sériziat et P. Soulier, Collioure et ses environs, Le Livre d'histoire, Paris 2005 . (ISBN 2-84373-739-7)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Territoire de la commune de Collioure sur la carte IGN (échelle 1:136440, entouré de jaune, consulté le 5 février 2020) » sur Géoportail..
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    83. Jean-Claude Fabre et Claude-Pierre Goujet, Histoire ecclésiastique, 1691-1738, vol. 21, p. 375-376.
    84. Chemin du Fauvisme
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