Saint-André (Pyrénées-Orientales)
Saint-André est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Andréens ou Andreuencs.
Pour les articles homonymes, voir Saint-André.
Saint-André | |||||
L'église | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris | ||||
Maire Mandat |
Samuel Moli 2020-2026 |
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Code postal | 66690 | ||||
Code commune | 66168 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Andréens, Andréennes | ||||
Population municipale |
3 433 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 353 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 33′ 07″ nord, 2° 58′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 13 m Max. 77 m |
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Superficie | 9,73 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Cyprien (banlieue) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Côte Vermeille | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.saint-andre66.fr | ||||
Géographie
Localisation
La commune de Saint-André se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 18 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 19 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 4 km d'Argelès-sur-Mer[4], bureau centralisateur du canton de la Côte Vermeille dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Palau-del-Vidre (2,6 km), Sorède (2,7 km), Argelès-sur-Mer (4,2 km), Saint-Génis-des-Fontaines (4,3 km), Laroque-des-Albères (4,6 km), Ortaffa (5,1 km), Elne (5,5 km), Brouilla (6,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-André fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 973 hectares. L'altitude de Saint-André varie entre 13 et 77 mètres[9].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-André est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[17] et 60 792 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (66,5 %), zones urbanisées (16 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Les lignes 550 (Céret - Argelès-sur-Mer) et 553 (Saint-Génis-des-Fontaines - Gare de Perpignan) assurent la desserte de la commune.
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Sant Andreu de Sureda, Sureda étant le nom catalan de la commune voisine de Sorède[23].
En 1793, la commune est désignée sous le nom de Saint André et Taxo d'Amont[9].
Histoire
La ville a été créée autour de l'abbaye Saint-André, existante depuis le Xe siècle. Saint-André est quelquefois appelée à la catalane Saint-André de Sorède, Sorède étant une ville voisine.
La commune de Saint-André est créée en 1790. Le hameau de Taxo-d'Amont est rattaché à Saint-André.
Politique et administration
Canton
En 1790 la commune de Saint-André est incluse dans le canton d'Argelès au sein du district de Céret. Elle est rattachée au canton de Laroque en 1793 puis revient au canton d'Argelès en 1801, dont elle fait toujours partie aujourd'hui[24].
Liste des maires
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2018, la commune comptait 3 433 habitants[Note 4], en augmentation de 4,41 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[31] | 1975[31] | 1982[31] | 1990[31] | 1999[31] | 2006[32] | 2009[33] | 2013[34] |
Rang de la commune dans le département | 62 | 59 | 40 | 38 | 35 | 42 | 39 | 35 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
Collège Pierre-Mendès-France (depuis 2006).[réf. nécessaire]
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : [35].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 213 €[36].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- L'Église Saint-André-de-Sorède, datant du Xe siècle, la seule trace encore visible de l'ancienne abbaye. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1910[37]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[37].
- Église Saint-Vincent de Saint-André ;
- Chapelle Saint-Michel de Saint-André ;
- Le musée d'art roman.
- Historique de l'abbaye
L'abbaye est fondée vers l’an 800 par le moine Miron venu d’Espagne. La communauté qui y vécut fut prospère jusqu'au Xe siècle grâce aux comtes du Roussillon qui la dotèrent de quelques richesses. Malheureusement, la proximité de l’abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines ne lui fut pas favorable et elle fut ruinée en 1109. Pour la sauver, la comtesse Agnès de Roussillon en fait alors don à l'abbaye de Lagrasse. Ce sauvetage fut de courte durée, elle déclina à nouveau et fin du XIIIe siècle elle ne compta plus que quatre moines. En 1592, elle est rattachée à l’abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech. En 1789, elle devient simple église paroissiale, le cloître et les bâtiments conventuels sont démantelés.[réf. nécessaire]
- L'église Saint-André
Elle fut érigée aux Xe et XIe siècles, elle possédait alors une seule nef et une couverture en bois. Au XIIe siècle, on lui ajouta des collatéraux et la charpente en bois fut remplacée par une voûte en plein cintre sur doubleaux. Ces travaux nécessitèrent la mise en œuvre de piliers à hauts socles et d’imposants contreforts copiés sur ceux de Sant Pere de Rodes. À l’intérieur, on trouve un autel en marbre blanc dont la table semble être d’origine profane ainsi que des restes de fresques datant des XIIe et XIIIe siècles. On y trouve également un fragment de pierre tombale musulmane en marbre et datant du XIIe siècle.[réf. nécessaire]
- Le linteau
Le linteau en marbre blanc situé au-dessus du portail et datant du XIe siècle est une des pièces majeures de l’art roman, similaire à celui de Saint-Génis-des-Fontaines. Il représente un Christ bénissant, entouré de quatre anges eux-mêmes entourés des quatre évangélistes, situés chacun dans un cadre constitué de colonnettes et d'un arc outrepassé.[réf. nécessaire]
- Les vestiges du cloître
Il ne reste aucun vestige de l'ancien cloître de Saint-André sur place. Du côté nord-ouest de la nef on voit dans les maçonneries du mur les traces de la présence d'un toit couvrant la galerie du cloître, on sait donc où se trouvait le cloître, mais on ne sait rien de sa taille ni de son aspect général. Il reste cependant plusieurs chapiteaux et quelques futs de colonne provenant du cloître. Dans le chœur de l'église on peut voir un chapiteau sculpté et son fut de colonne servant de support au tabernacle. Deux autres chapiteaux servent de support de bénitier dans les églises de Saint-Génis-des-Fontaines et de Saint-Jean-Lasseille et quatre chapiteaux avec leurs futs sont conservés dans la chapelle Sainte-Colombe de Cabanes au nord de Saint-Génis. On trouve également un chapiteau qui pourrait provenir de Saint-André au-dessus de la porte de l'église de Sorède. Enfin plusieurs chapiteaux conservés à Saint-Martin-du-Canigou pourraient aussi provenir de ce cloître.[réf. nécessaire]
- Le linteau
- Façade de l'église
- Fenêtre de la façade
- Le portail
- Pierre tombale musulmane dans l'église
- Fragment de sculpture, probablement un apôtre
Personnalités liées à la commune
- Jean Bourrat (1859-1909) : homme politique né à Saint-André.
Héraldique
Blason | D’or aux quatre pals de gueules à saint André de carnation, habillé d’argent, brochant en pied sur sa croix en sautoir du même brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Églises romanes oubliées du Roussillon par G. Mallet.
- Les vieilles pierres du pays catalan par J-M. Ducros
- Cloîtres démontés du Roussillon par G. Mallet (chapitre sur le cloître de St-André)
Articles connexes
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Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la ville Saint-André
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Métadonnées de la commune de Saint-André », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-André et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-André et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-André et Argelès-sur-Mer », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-André », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
- Carte IGN sous Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Plan séisme » (consulté le ).
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-André », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-André », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Saint-André », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Cyprien », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- Liste des maires de Saint-André sur le site MairesGenWeb
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Eglise Saint-André de Sorède », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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