Argenteuil (Val-d'Oise)
Argenteuil est une commune française sous-préfecture du département du Val-d'Oise en région Ile-de-France. C'est la première ville du département après Cergy-Pontoise. C'est également la plus peuplée du département après Paris, Boulogne Billancourt et Saint Denis. Ses villes voisins Cormeilles-en-Parisis. Sartrouville . Bezons. Sannois . Epinay-sur-Seine. Cette commune d'origine très ancienne est célèbre pour le séjour d'Héloïse au Moyen Âge et le pèlerinage de la Tunique d'Argenteuil (tunique revendiquée comme la Sainte Tunique du Christ). C'est également un haut lieu de l'impressionnisme : Claude Monet y séjourne et peint une partie de son œuvre ; Georges Braque y naît un peu plus tard en 1882.
Pour les articles homonymes, voir Argenteuil.
À vocation essentiellement agricole et viticole, Argenteuil a connu une importante industrialisation à la fin du XIXe siècle avant de devenir la quatrième commune d'Île-de-France par sa population et la plus peuplée du département du Val-d'Oise.
Géographie
Localisation
Argenteuil est une commune chef-lieu d'arrondissement de la banlieue nord-ouest de Paris, sur la rive droite de la Seine. Elle est, de loin, la commune la plus peuplée du Val-d'Oise et la quatrième en population de la région Île-de-France après Paris, Boulogne-Billancourt et Saint-Denis. Enfin, elle se classe au 38e rang des communes les plus peuplées de France.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Bezons au sud-ouest, Cormeilles-en-Parisis au nord, Sannois et Saint-Gratien au nord-est dans le même département du Val-d'Oise ; Épinay-sur-Seine à l'est, dans le département de la Seine-Saint-Denis ; Gennevilliers et Colombes au sud dans le département des Hauts-de-Seine ; enfin, Sartrouville à l'ouest, dans le département des Yvelines.
Géologie et relief
Le territoire de la commune est étendu (1 770 hectares), longé au sud par la Seine sur cinq kilomètres. Le sol est composé de dépôts géologiques de l'éocène supérieur et de l'oligocène inférieur, avec du gypse et des marnes. Argenteuil est une commune du Val-d'Oise, mais jouxte également les départements de la Seine-Saint-Denis à l'est, des Hauts-de-Seine au sud et des Yvelines à l'ouest.
Hydrographie
Le territoire communal est longé sur toute sa longueur méridionale par la Seine, qui constitue également sa limite communale avec Gennevilliers et Colombes. La commune n'est traversée par aucun autre cours d'eau significatif[1].
Argenteuil est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise du Syndicat des eaux d'Île-de-France, exploitée par la société Veolia Eau. L'eau potable à Argenteuil est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution[2]. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise[3],[4].
Climat
Argenteuil comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. La localisation de la commune au sein de l'agglomération parisienne provoque une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour par temps calme et anticyclonique, et la situation a tendance à s'accentuer au fil des années. La température moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19 °C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse 25 °C est de 40, dont 8 au-delà de 30 °C. Dans le sud du Val-d'Oise, depuis 1955, la durée moyenne annuelle d'ensoleillement est de 1719 heures[5].
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales moyennes (°C) | 6 | 7 | 11 | 14 | 18 | 21 | 24 | 24 | 21 | 15 | 9 | 7 | 14,8 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1 | 1 | 3 | 6 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 4 | 2 | 7,1 |
Températures moyennes (°C) | 4 | 4 | 7 | 10 | 14 | 17 | 19 | 19 | 16 | 12 | 7 | 5 | 11,2 |
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France[6] |
Voies de communication et transports
Voies de communication
Voies routières
La commune est longée à l'est par l'autoroute A15 à deux fois quatre voies et au sud, sur les quais de Seine, par la RD 311 (Le Vésinet - Sarcelles), aménagée à deux fois deux voies avec carrefours à niveau et limitée à 90 km/h. Ces deux axes routiers ont un trafic très élevé et constituent les principaux axes de desserte de la commune. Les autres principaux axes sont la D 909, qui naissant à Paris, porte d'Asnières, traverse le pont d'Argenteuil et se dirige vers Sannois et la vallée de Montmorency, au nord-est, en second lieu, la D 122, qui traverse le centre-ville (avenues Gabriel-Péri et de Verdun), enfin, le boulevard de la Résistance, principal axe de desserte du Val d'Argenteuil, en direction de Sartrouville. La D 392, qui relie La Défense à la Patte d'Oie d'Herblay, marque la limite occidentale de la commune.
Voies ferroviaires
Trois grands axes ferroviaires traversent la commune :
- la ligne Paris-Saint-Lazare - Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine ;
- la ligne Paris-Saint-Lazare - Ermont-Eaubonne, qui se débranche de l'axe Paris - Mantes au nord de la gare d'Argenteuil du Transilien J et se dirige vers Ermont au nord-est ;
- la ligne de Grande Ceinture, rocade ferroviaire réservée à un important trafic de marchandises.
Voies fluviales
La Seine constitue un important axe historique de transport de marchandises : Argenteuil se situe face au port de Gennevilliers, premier port fluvial français.
Conséquences sur l'environnement
Ces différentes infrastructures terrestres ont de lourdes conséquences sur les normes de pollution sonore[7]. Les principales voies routières et ferroviaires sont classées de catégorie 1 (A15, ligne de Grande Ceinture) ou 2 (D 311), de niveau élevé[8].
Transports
Transports routiers
La commune est aisément accessible depuis l'autoroute A15 à l'est et l'A86 au sud (sur la rive gauche de la Seine) ; la route nationale 311 longe les berges de la Seine côté Argenteuil et prive presque entièrement les habitants de l'accès aux rives du fleuve.
Cependant un projet de réaménagement des berges de la Seine et de la D 911 actuellement sous forme de voie rapide sur ce tronçon est en cours. Il a pour but de rendre l'accès aux quais de Seine aux habitants et de mettre en valeur la rive droite du fleuve[9].
Transports en commun
Dans le passé
Situées sur la section Achères-Noisy-le-Sec de la ligne de Grande Ceinture, les gares d'Argenteuil-Val-Notre-Dame (détruite) et d'Argenteuil Grande Ceinture (désaffectée) ouvrent aux voyageurs à compter du . Elles ferment le , quand cesse le trafic sur la section nord comprise entre Versailles-Chantiers et Juvisy via Argenteuil[10]. La Grande ceinture est désormais réservée au fret[11].
Depuis 27 août 2006, la branche terminus Argenteuil du est remplacée par une desserte entre Paris-Saint-Lazare à Ermont-Eaubonne, dans le cadre du groupe IV de la ligne J du Transilien. Les anciennes missions en direction d'Argenteuil sont redirigées vers Montigny - Beauchamp.
La Compagnie des TPDS, absorbée en 1921 par la STCRP, exploitait plusieurs lignes de tramways desservant la commune :
- Ligne AC puis 40 : Argenteuil-Gare - Porte de Clichy : ouverte jusqu'au Pont d'Argenteuil le , prolongée à la gare d'Argenteuil le 25 juillet suivant. Ligne supprimée le .
- Ligne 61 : Argenteuil-Gare - Bezons-Quai : ouverte le , supprimée le
- Ligne 64 : Argenteuil-Gare - Bezons-Quai - Paris-Porte Champerret : ouverte le , supprimée le [12]
Jusqu'au 31 juillet 2018, la ville comptait 5 stations Autolib'.
Aux XXe siècle et XXIe siècle
Argenteuil est desservie par les gares d'Argenteuil et du Val d'Argenteuil, où s'arrêtent les trains du réseau Transilien Paris Saint-Lazare (ligne J).
Depuis le réaménagement par Île-de-France Mobilités et la SNCF, Argenteuil s'est vue doté d'une nouvelle ligne Paris-Saint-Lazare - Ermont-Eaubonne. Cette nouvelle ligne de train ouverte en 2006, s'ajoute à la ligne Paris-Saint Lazare / Cormeilles-en-Parisis - Pontoise/Mantes-la-Jolie permettant de rejoindre directement Paris en une dizaine de minutes.
Les principales lignes de bus sont :
- RATP 140 164 272 340 361
- R'Bus 1 2 3 4 6 7 8 9 18 16 17 34
- Busval d'Oise 95.19A 95.19C 95.20
- Vallée de Montmorency 16
- Noctilien N52
Les principales lignes de trains sont :
Le quartier du Val Notre-Dame possède également une proximité avec la ligne de tramway , Station Pont de Bezons, tandis que le quartier d'Orgemont-Volembert peut rattraper les gares de Saint-Gratien et d'Épinay-sur-Seine de la ligne C.
La ligne de Grande Ceinture passe également à Argenteuil, mais elle est réservée au trafic de fret depuis 1939. Un trafic voyageur par trams-trains devrait être assuré dans le cadre du projet Tram Express Nord, à partir de 2027[13].
Urbanisme
Typologie
Argenteuil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[17] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
Depuis 1907 existe une cité patronale : celle de la Lorraine-Dietrich. Mais après la première Guerre mondiale, le nombre de logements insalubres est très important à Argenteuil. Les marchands de sommeil tiennent le quartier des Champioux, à la sortie de la ville. Dans les années 1920, des lotissements y sont créés, comme le lotissement Abadie[22], qui était le plus grand des lotissements d'Argenteuil, qui fut divisé en 1 000 lots. Celui-ci, comme les autres, n'était pas viabilisé c'est-à-dire qu'il était sans voirie, sans eau ni égouts et sans route. Après avoir acheté son lot, chacun construisait sa baraque ou sa maison selon ses moyens ou ses envies. On peut citer comme autres lotissements sans eau, le lotissement Joardens situé rue des Courtils, le lotissement Signolle situé rue de Cuiry et chemin du Sanguinet[23], le lotissement consorts Lemoine-Rivière situé dans cette même rue, le lotissement du chemin de Sous-Bois, le lotissement de la rue Giot, le lotissement du chemin de Soulezard, le lotissement Manhès avenue du Pavillon où des cas de typhoïde seront constatés, etc[24]. Organisés en groupements de défense, les mal-lotis, permettront la création d'HBM (Habitations à Bon Marché) et de comités de quartier[25]. La construction de la cité-jardin du Marais[26],[27],[28] est décidée en 1921 ; les travaux concernant 102 pavillons commencent en 1925 et se terminent en 1931.
La commune s'est développée en plaine mais s'étend également sur les buttes-témoins de Cormeilles (167 m) et de Sannois (124 m), ensemble nommé buttes du Parisis.
Quartiers
Argenteuil est divisée en six quartiers : Le Val d'Argent (Nord/Sud), Le Centre-Ville, Orgemont-Volembert, le Val Notre-Dame et les Coteaux. Chacun des quartiers se différencie par une très forte identité architecturale, sociale et culturelle. Les quartiers sont toutefois complémentaires les uns des autres.
Le Val d'Argent (La ZUP)
Le Val d'Argent Nord et Sud (aussi appelé La ZUP et Le Val d'Argenteuil) est desservi par la gare du Val d'Argenteuil. C'est le 3e quartier le plus peuplé de France (environ 30 000 habitants) et un des plus grands grand ensemble (quartier) de France.
Le est défini un périmètre de 346 hectares pour une zone à urbaniser en priorité (d'où le surnom du quartier La ZUP) appelée alors « Val d'Argent »[29]. Roland Dubrulle[30], architecte-urbaniste[31], est nommé architecte en chef de la zone et dessine le plan d'un grand ensemble de plus de 8 000 logements. Les travaux commencent en 1965 et s'achèvent en 1976 par la patinoire du Val Sud. Les architectes Jean Ginsberg et Marcel Lods réalisent eux aussi un certain nombre de logements et d'équipements publics.
Le quartier, devenu le Val d'Argent et accueillant 30 000 habitants, comme beaucoup de grands ensembles, se paupérise et se dégrade rapidement. Il entre dans la plupart des cadres de la Politique de la ville : des « îlots sensibles » aux « grands projets de villes »[32]. Il a subi une modernisation avec la réhabilitation de La Dalle, la rénovation de l'Institut universitaire de technologie (IUT), la reconstruction du lycée Romain-Rolland rebaptisé Julie-Victoire-Daubié et l'aménagement du quai et des abords de la gare du Val d'Argenteuil.
C'est dans ce quartier que, durant l'élection présidentielle de 2007, le candidat Nicolas Sarkozy a traité des personnes de « racailles ». En juillet 2009, la police a réussi à démanteler tout un trafic de stupéfiants à la Cité de La Marche (Val d'Argent Sud) ainsi qu'un réseau sur La Dalle (Val d'Argent Nord). Les tours Mondor de la Cité Jaune (Val Sud), construites en 1973, ont été démolies en août 2007 puis en décembre 2010[33], d'autres ont été rénovées pendant la même période[34].
La partie du quartier du Val d'Argent située au Nord de la gare ferroviaire du Val d'Argenteuil comprend 16 cités : Cité des Musiciens, la Haie Normande, La Dalle, Cité Clemenceau, Le Coudray, Fernand Léger, Henri Wallon, La Bérionne, L'Écureuil, Les 4 Tours, Alfred Sysley, Romain Rolland, Place des Canuts, Place Denis Diderot, Place Saint-Just, Esplanade Maurice Thorez.
La partie du quartier du Val d'Argent située au Sud de la gare ferroviaire du Val d'Argenteuil comprend 15 cités : La Marche, La Cité Jaune, Le Poirier Fourrier, Square Anjou, Square Aquitaine, L'Emmaüs, La Cité des Roses, Bretagne, Maurice Carème, Cité Carter, La Cité Marron, Quartier de la Poste/Le Boulevard, Dalle Rouge, Boulevard Lénine, Montesquieu. Le quartier est classé ZFU et représente 1/5 de la ville.
Orgemont-Volembert
Orgemont-Volembert est le quartier situé à l'est de la ville. Au bas du quartier longeant la Seine, y figurent principalement des pavillons ou maisons ouvrières marquant le passé industriel de la ville. Cette architecture est très visible autour de l'église Saint-Ferdinand. Le haut du quartier (Orgemont), principalement pavillonnaire, préserve encore sa nature et son calme principalement grâce à la butte d'Orgemont d'où l'on a une vue imprenable sur la capitale et sa banlieue : de cette élévation, on peut avoir un panorama sur la tour Eiffel, Montmartre, la tour Montparnasse et La Défense ou sur le lac d'Enghien.
Ce quartier a socialement deux visages, l’un assez aisé, l'autre très populaire, puisqu'il regroupe, d’une part, de nombreuses cités et notamment les barres HLM de la cité Joliot-Curie, cité classée ZUS, ainsi que les cités Balmont, Cité des Jardins, du Tronc, Bellevue, Gaston-Monmousseau et celle de la rue d'Arras, de même que les immeubles Krüger ; et que, d'autre part, on y trouve de nombreuses maisons et pavillons, par exemple sur les collines d'Orgemont et dans le quartier de la Colonie.
Val Notre-Dame
Le Val Notre-Dame, situé à l'ouest du centre-ville, demeure surtout pavillonnaire avec une architecture des années 1960 et 1970 où l'on peut encore parfois apercevoir des maisons d'ouvriers (porte Saint-Germain). Certaines zones du quartier sont légèrement en hauteur avec les résidences les Champioux, Saint-Exupery et Hélène-Boucher, la ZAC de l'avenue du Château ainsi que les cités le Prunet, les Lilas, les Courlis et les Violettes. L'architecture datant des années 1970 montre un style plutôt moderne, spacieux et non conventionnel.
La ZAC de l'avenue du Château, les Champioux et les résidences Saint-Exupery et Hélène-Boucher sont, depuis 2005, placés sous surveillance caméra en raison d'un trafic de stupéfiants important. La partie du quartier classée ZUS (zone urbaine sensible) en raison du fort taux de délinquance et de chômage comprend les cités les Champioux, Hélène-Boucher, Saint-Exupéry, Santos-Dumont, avenue du Château, cité du Marais, les Lilas, cité du Perreux, cité du Prunet, la Tour Billy, la place du 11-Novembre et la ZAC Fosse aux Loups.
Les Coteaux
Les Coteaux est le quartier le plus récent. Longtemps délaissé au XXe siècle du fait de son accès difficile et de son éloignement du centre-ville, le quartier était surtout constitué de plaines, de buttes et de terrains vierges. Au cours des années 1980, il a su très rapidement séduire par ses atouts. Situé en hauteur, il offre, tout près du moulin de Sannois, l'une des plus belles vues de la banlieue ouest et de La Défense.
Ce quartier pratiquement exclusivement pavillonnaire présente les plus belles demeures d'Argenteuil, aux architectures contemporaines et parfois surprenantes, attirant très largement une population plutôt aisée et bourgeoise. Il comprend très peu de logements sociaux dont font partie la résidence Martin Luther King et la Cité Champagne. Quartier le plus aisé de la ville et le plus récent situé sur les hauteurs d'Argenteuil, il comprend essentiellement des pavillons et résidences bourgeoises mais aussi les cités Roussillon et Bordelais.
Centre-Ville
Le centre-ville reste encore très marqué par une forte densité urbaine des années 1960. Le centre-ville est le symbole même de la diversité culturelle de la commune où le cœur historique, ayant fait l'objet de rénovations, avec son riche patrimoine, cohabite avec le centre moderne. Même si l'on voit apparaître de plus en plus d'immeubles modernes, la commune conserve encore aux abords de la mairie de belles demeures en pierre meulière datant du début du XXe siècle.
Au début des années 2000, le centre commercial Côté Seine ouvre ses portes dans le centre-ville, à proximité de la gare d'Argenteuil et du commissariat central. Quartier très commerçant comprenant un quartier pavillonnaire aisé mais aussi le centre commercial côté Seine, la gare ferroviaire et routière principale, la mairie ainsi que la cité de L'Esplanade Salvador Allende, Pierre Joly, Cité de la Liberté, l'avenue Gabriel-Péri, le marché Héloïse, la cité de L'Espace, le square Michelet, Antonin Georges Belin, Général-de-Gaulle, ZAC Basilique.
Logement
L’habitat pavillonnaire est prédominant à Argenteuil, occupant 40,5 % de la surface communale, soit 617 hectares. Cet habitat est en grande partie constitué de pavillons du XXe siècle et plus récemment, de villas contemporaines. Il entoure un centre-ville axé sur l'avenue Gabriel-Péri, constitué d'un mélange d'habitat collectif de moyenne et grande dimension et d'un habitat continu bas de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Les principales zones d'activités se concentrent sur la rive de la Seine au sud, et en limite de Sartrouville, à l'ouest ; elles occupent 194 hectares soit 12,7 % du territoire communal.
Les grands collectifs et grands ensembles se concentrent à l'ouest pour l'essentiel (Val d'Argent) et dans une moindre mesure à l'est (Orgemont). En plus des parcs urbains, les principaux espaces verts ou non construits sont situés sur les buttes du Parisis, au nord et à l'est, et occupent une surface totale de 442 hectares soit 25 % de la surface communale. Argenteuil est également détentrice du panneau « ville fleurie » et possède trois fleurs. Il faut noter enfin que 189 hectares, soit 12,4 % du territoire, sont utilisés pour les voies de communication, en particulier l'importante gare de triage ferroviaire[35].
Toponymie
Argentolaïum en 697, Argentogilum en 824, Argentolium en 828, Argentoilus en 1007, Argentuel, Argentuel au Désert[36].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Des découvertes archéologiques attestent de la présence humaine sur les hauteurs de la commune dès la période acheuléenne, vers 400 000 ans, et au moustérien. Des objets lithiques fabriqués selon la technique Levallois (60 000 ans) ont aussi été retrouvés. Deux grandes sépultures collectives (allée couverte des Déserts, allée couverte de l'usine Vivez) datées du Néolithique (civilisation Seine-Oise-Marne) ont été mises au jour à Argenteuil, rue des Déserts en 1867 et dans la cour de l'usine Vivez en 1943[37]. Une troisième sépulture aurait été découverte mais fut détruite avant fouille[38].
Durant l'époque antique, la population qui occupe le territoire d'Argenteuil se répartit en petites exploitations agricoles de type villa. Des traces de ces habitats ont été localisées : des fondations d'une maison gallo-romaine à Orgemont, et dans le centre-ville actuel, rue Defresne-Bast. Deux nécropoles gallo-romaines ont également été retrouvées dans le sous-sol, près du lycée Jean-Jaurès au Val Notre-Dame et près de la gare, en centre-ville[39]. Au IVe siècle, les romains apportent à Argenteuil la culture de la vigne.
Moyen Âge
En 656, un monastère de bénédictines y est fondé. L'histoire raconte que, sous Charlemagne, l'impératrice Irène envoya à l'Empereur un vêtement réputé être la tunique de Jésus Christ. Celui-ci donna cette relique au prieuré d'Argenteuil, parce que sa fille Théobrade[40] en était abbesse. Lors de l'invasion des Normands, les religieuses, pour soustraire la robe de Jésus Christ à la profanation des barbares, l'enfermèrent dans une muraille, où elle resta jusqu'en 1156[41].
Le nom d'Argenteuil apparaît pour la toute première fois dans la charte de la fondation de Childebert III en 665 qui accorde le droit d'élever un monastère à Argentoialum. On ne connaît pas l'origine étymologique du nom d'Argenteuil, les trois hypothèses les plus courantes sont :
- Argent, couleur de gypse et du plâtre affleurant (carrières), suivi du suffixe celtique -ialo (clairière), ayant évolué en -euil ;
- Argent, dans le sens de rivière (surface miroitante...) ;
- Ar Gen Ti Eul, qui en langue celtique signifierait « la petite maison blanche ».
À cette époque, un bourg se développe sur les rives de la Seine, grand axe commercial, le long de l'actuelle rue Paul-Vaillant-Couturier qui constitue l'axe historique de la cité. Des implantations humaines se multiplient sur cet axe et dans son prolongement, rue Henri-Barbusse, près de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, sous l'emprise du centre commercial « Côté Seine », et au sud de l'ancien château du Marais. Aux IVe et Ve siècles, les invasions germaniques ruinent la bourgade[42].
Les premières traces d'un réel développement urbain remontent aux XIIIe et XIVe siècles. L'abbaye Notre-Dame, qui apparaît pour la première fois dans les textes en 697, constitue le centre du bourg puis de la ville médiévale. Le monastère est reconstruit au IXe siècle ; il occupe une vaste surface comparativement à la ville, en bordure du fleuve (approximativement du boulevard Héloïse, alors bras de la Seine, à l'actuelle rue Notre-Dame, et de la rue du 8-Mai-1945 à la ruelle de l'Hôtel-Dieu). Argenteuil est une seigneurie ecclésiastique sous le contrôle du prieur ; l'abbaye y possède de nombreuses terres qu'elle exploite ou qu'elle loue, et détient le pouvoir économique. Le marché ne s'y tient pas devant l'église paroissiale, mais devant l'église abbatiale, bien plus vaste. Durant tout le Moyen Âge, Argenteuil connaît un important développement qui n'est interrompu que par les guerres, la Grande Peste ou les famines.
Héloïse fait ses études à l'abbaye vers 1110. Elle y acquiert une culture exceptionnelle, que remarque plus tard Abélard. Une fois le secret de leur mariage connu, elle se retire à l'abbaye et en devient prieure. Mais la communauté en est chassée en 1129 lorsque Suger obtient la rétrocession du monastère à l'abbaye de Saint-Denis.
À cette époque, la culture de la vigne est très importante à Argenteuil et y fait vivre 1500 villageois. On considérait alors le vin d’Argenteuil comme un très bon vin, apprécié par le roi François Ier que ce dernier envoyait aussi comme cadeaux diplomatiques. Cette qualité changera beaucoup par la suite. Pour faire circuler le vin, notamment, une activité portuaire importante apparaît[43]. Le plâtre d'Argenteuil est exporté, par bateau, vers l'Angleterre[44].
La commune possède une tunique revendiquée comme la Sainte Tunique, offerte selon la légende par l'impératrice Irène de Byzance à Charlemagne en l'an 800, lors de son sacre comme empereur d'Occident. Ce dernier la confie au prieuré d'Argenteuil, dirigé par sa fille Théodrade[40] qui en est la chanoinesse principale[45]. C'est en 1129 peu après leur installation que des moines de Saint-Denis découvrent la relique dans un mur, probablement mise à l'abri lors des invasions normandes du IXe siècle. Le plus ancien texte évoquant l'existence de la Sainte Tunique remonte à 1156. Il s'agit de la 'charte' dite d'Hugues d'Amiens, archevêque de Rouen dont la datation est d'ailleurs contestée et qui a disparu, de manière troublante, en 1984. Ce n'est qu'au XVIe siècle que les pèlerinages sont attestés. Ils connaissent leur essor durant le XVIIe siècle[46].
Ancien régime
Durant les XVIe et XVIIe siècles, la présence de la Sainte Tunique provoque un essor commercial et la multiplication des communautés religieuses. En 1544, François Ier autorise la construction de fortifications autour du bourg pour protéger cette relique. Mais l'édification des remparts a également une importance économique, permettant de contrôler les denrées entrant et sortant de la cité et de les taxer. Les fortifications sont érigées en moellons et s'ouvrent par plusieurs portes donnant sur le fleuve et la campagne ; des tours de huit mètres de hauteur en assurent la défense. Les vestiges de l'une d'elles subsistent au sud du boulevard Karl-Marx. Achevées en 1549, les murailles figent la forme étirée de la cité ancienne. Assiégé par les huguenots, en 1565, Argenteuil fut pris d'assaut le 12 octobre, par le nommé Rouvray. Néanmoins, en 1567, le monastère est ravagé par les huguenots. C'est à cette époque que commence à Argenteuil la production de figues blanches.
Les boutiques se développent le long de la Grande Rue et autour du monastère, dont de nombreuses auberges ou commerces de souvenirs pieux. Les augustins s'installent dans la ville en 1632, les Bernardines en 1635 puis les Ursulines en 1647[47]. À la fin du XVIIIe siècle, plusieurs moulins à vent sont construits sur les coteaux. Argenteuil abrite également une garnison de gardes suisses du Roi. Peu avant la Révolution, Mirabeau récupère le domaine du Marais, propriété des bénédictins depuis le Moyen Âge. Il faut cependant attendre le XIXe siècle pour voir la cité déborder de ses remparts et entamer une profonde mutation.
Argenteuil vers 1610 Argenteuil vers 1780, carte de Cassini
XIXe siècle
Le , il y eut, à Argenteuil, un combat fort vif entre les Français et les Anglais. Les Français, quoique bien inférieurs en nombre, repoussèrent l'ennemi et lui prirent deux drapeaux.
Au début du XIXe siècle, Argenteuil demeure une cité peuplée en majorité de vignerons et agriculteurs. La vigne occupe l'essentiel du territoire, très morcelé avec 35 000 parcelles très étroites. Le bourg est essentiellement formé de maisons vigneronnes et maraîchères. La production s'adapte à la demande parisienne[48].
Les fortifications de la ville sont rasées et servent à combler un bras de Seine (l'actuel boulevard Héloïse). En 1832, un pont est construit sur la Seine. Il est payant jusqu'en 1910. Argenteuil voit apparaître manufactures et lotissements, et devient une destination dominicale pour les Parisiens en mal de verdure. Argenteuil possède également une industrie plâtrière, qui remonte à l'époque gallo-romaine, mais connaît son apogée au XIXe siècle grâce à la proximité du plus gros gisement de gypse d'Europe et des grands travaux haussmanniens à Paris[49].
En 1851, une ligne de chemin de fer en provenance de Paris-Saint-Lazare atteint la rive gauche de la Seine en face d'Argenteuil (ancienne gare d'Argenteuil). Il faut emprunter le pont routier, à péage, pour gagner l'embarcadère du chemin de fer situé à Gennevilliers à la frontière avec Colombes[50]. L'actuelle gare d'Argenteuil n'ouvre qu'en 1863 quand la ligne est prolongée jusqu'à Ermont. Grâce au chemin de fer, la ville connaît un développement industriel spectaculaire. Sa population triple durant la seconde moitié du siècle et le groupe impressionniste y vient fréquemment pour peindre des toiles devenues célèbres : Claude Monet y séjourne de 1871 à 1878, Alfred Sisley, Édouard Manet, Gustave Caillebotte, Camille Pissarro, Van Gogh profitent aussi de la « douceur des bords de Seine » et de l'ambiance des guinguettes. Georges Braque y naît rue de l'Hôtel-Dieu, le 13 mai 1882.
Les asperges d'Argenteuil, que l'on cultive entre les rangs de vignes, commencent à devenir célèbres grâce notamment à Louis Lhérault, « le parmentier de l'asperge ». La basilique Saint-Denys est construite en 1866 par l'architecte et Prix de Rome Théodore Ballu. Le grand orgue de tribune de Louis Suret (1867) a été restauré en 2009[51].
À partir des années 1850, les usines s'installent au bord du fleuve : les établissements métallurgiques Joly sont une des premières à Argenteuil, elle réalise par exemple les Halles de Paris de Baltard, les piliers de la Tour Eiffel ou la gare Saint-Lazare[52], puis surtout à partir de 1890, des constructeurs de bateaux (Caillebotte, G Boucher, Claparède), d'avions (Dassault-Breguet, Lorraine-Dietrich, Donnêt-Leveque, Schreck) ou encore l'industrie métallurgique, largement encouragée par la municipalité d'alors, et ce malgré la protestation des habitants qui en dénoncent les nuisances[53].
Durant le siège de Paris en 1870 le quartier général de la brigade des uhlans de la garde prussienne s'installe à Argenteuil.
Le XXe siècle : une commune industrielle et ouvrière
Au début du XXe siècle, Argenteuil voit cohabiter une intense activité industrielle et une importante vie agricole. Elle est la première ville industrielle et ouvrière de l'ancienne Seine-et-Oise, et accueille de nombreuses industries, liées à l'automobile naissante, aux pneumatiques et aux cycles (Lorraine-Dietrich[54], Morel, devenu Dunlop), à la construction navale (chantiers Claparède, Boucher) et à l'aéronautique et l'hydravion (Lioré et Olivier, Leduc, puis Dassault)[53].
En 1912, Jérôme Donnet et Henri Lévêque créent sur les ateliers d’Argenteuil et Bezons la société Donnet-Lévêque, la première de France spécialisée en hydravions, qui fit d'Argenteuil l'un des berceaux des hydravions avec ses Type B biplan de 9,50 mètres d’envergure et Type C de 10,40 mètres d’envergure. Le premier est propulsé par un moteur rotatif Gnôme OMEGA de 50 chevaux, le second par un moteur identique LAMBDA de 80 chevaux. En septembre 1912, le Type C no 10 est vainqueur du concours de Tamise-sur-Escaut en Belgique[55],[56].
Lors du raid de dirigeables contre Paris, le 21 mars 1915, Argenteuil est bombardée par un Zeppelin qui est pris à partie par la DCA des forts du Mont-Valérien, de Montmorency, des forts de Saint-Denis et les mitrailleuses du moulin d'Orgemont[57].
La ville s'étend le long de la Seine et déborde largement de ses anciennes fortifications. L'industrie influence pour une large part l'urbanisation de la ville, qui se partage entre habitations à bon marché (HBM) et cités-jardins d'une part, et développement anarchique de lotissements peu ou pas équipés d'autre part, en particulier durant les années 1920. Certains secteurs des quartiers d'Orgemont ou du Val Notre-Dame ne possèdent ni adduction d'eau, ni gaz, ni électricité ni voirie. En réponse à l'anarchie urbanistique, la municipalité réalise la cité-jardin d'Orgemont et les entreprises elles-mêmes, dans un souci d'hygiénisme paternaliste, en érigent d'autres comme celle de Lorraine. Contrairement aux lotissements, les cités-jardins possèdent des maisons bâties sur un même plan, une voirie organisée, des jardins privatifs, le tout autour d'équipements publics facilement accessibles.
En 1921, la ville dénombre environ cent entreprises industrielles et une multitude de petits ateliers. En 1924, c'est à Argenteuil qu'a lieu l'épreuve olympique d'aviron. Durant l'entre-deux-guerres, l'urbanisation incontrôlée fait sans cesse reculer les cultures viticoles et maraîchères. La crise des banlieues, le mécontentement qui s'ensuit, et la présence massive à Argenteuil de « mal-lotis » n'est probablement pas étrangère à l'arrivée d'une municipalité communiste lors des élections municipales de 1935, élément de la ceinture rouge de Paris. D'une cité agricole, la ville devient une cité ouvrière, où la culture populaire figurant l'ouvrier laborieux doté d'un savoir-faire et en lutte pour ses droits sociaux marque profondément les mentalités[58]. Argenteuil est aussi devenue dès la fin des années 1920 une ville d'immigration ; parmi les communautés étrangères alors les plus nombreuses, on trouve notamment beaucoup d'Italiens et de Tchécoslovaques[59]. En 1924 les épreuves d'aviron des Jeux olympiques se déroulent sur le bassin d'Argenteuil.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de la ville subissent un épisode du régime de Vichy du fait de l'existence d'un Centre de rassemblement des étrangers.
Avec la proximité du port de Gennevilliers, la ville subit des bombardements et est sinistrée à 36 %, d'autant plus que les usines d'aviation et de mécanique de précision travaillant pour les Allemands (Jumo, Sagem) et les usines de la rive gauche (centrale électrique, pneumatiques, moteurs d'avions) sont des cibles de choix, malheureusement souvent manquées par les avions alliés au détriment des Argenteuillais.
Urbanisation massive d'après-guerre
Après guerre, l'évolution urbaine de la ville, dont la municipalité est administrée par une majorité communiste pendant un demi-siècle, est très importante et sa population ne cesse d'augmenter : elle est passée de 13 000 habitants en 1906 à près de 80 000 en 1961. Les besoins en logements sont criants et 5 000 demandes de logements sociaux sont déposés en mairie en 1960.
Durant les années 1950, le centre-ville, très éprouvé par les bombardements, est remodelé selon les conceptions de l'architecte-urbaniste Roland Dubrulle. Il imagine une percée monumentale partant du fleuve et débouchant devant l'hôtel de ville : l'avenue Gabriel-Péri, où trône la monumentale sculpture d'Edouard Pignon au front du centre culturel, est inaugurée en 1970[60]. Il préconise par ailleurs d'édifier « un nouveau quartier de part et d'autre de la voie ferrée jusqu'à la route interurbaine de Seine-et-Oise et l'hôpital »[61]. Cet urbanisme brutal n'hésite pas à faire table rase du passé, l'esplanade Allende est ainsi édifiée à l'emplacement de caves médiévales détruites.
Dès 1956, il est décidé de construire un grand ensemble à Argenteuil. Une ZUP est décidée en 1961 et est construite entre 1965 et 1976 constituant l'actuel quartier du Val d'Argent Nord et Sud[62]. Il ne subsiste plus à la fin du siècle que quelques vergers ou lieux de culture maraîchère dans le nord de la ville, maigre souvenir de plusieurs siècles de tradition rurale. Par la volonté brutale des urbanistes d'après-guerre, Argenteuil se trouve éclatée en quartiers sans cohérence urbaine globale, source des futurs maux sociaux. Comme nombre de communes d'Île-de-France, les années 1980 marquent le début d'une immigration extra-européenne qui fait cohabiter plusieurs cultures dans une relative harmonie.
Années 2000
Au début du XXIe siècle, Argenteuil cherche à mettre en valeur son histoire et ses spécificités : la Seine, son patrimoine historique, les espaces verts, la vigne, la figue, l'impressionnisme, et bénéficie d'une restructuration et revalorisation urbaine. Profitant d'une position géographique avantageuse à proximité de Paris et du quartier d'affaires de La Défense ainsi que d'une forte expansion immobilière, la ville a vu ainsi émerger en quelques années de nouveaux quartiers (les Coteaux) situés en hauteur offrant une vue panoramique sur la capitale et sa banlieue ouest attirant principalement une population plutôt aisée.
En 2003, la municipalité de droite entame son grand projet de rénovation urbaine et décide en 2007 de mettre en application le P.L.U. (plan local d'urbanisme) permettant de définir les aménagements et équipements futurs de la ville[63]. Outre la construction de logements ou l'implantation de nouvelles entreprises, le projet phare est la restructuration du Val d'Argent, classé en zone franche urbaine depuis le 1er janvier 2004, un des plus importants projets de renouvellement urbain de France. Ce projet de rénovation a pour but d'améliorer l'attractivité du quartier par la démolition des immeubles les plus dégradés, la construction de nouveaux logements, la suppression de la voirie en impasse qui crée une situation d'enclave dans la ville. Le coût de 280 millions d'euros sur cinq ans sera financé à 11 % par la commune, le reste étant pris en charge par d'autres contributeurs, essentiellement l'ANRU et les bailleurs sociaux[64]. Ce vaste projet fait suite à la reconstruction du marché des Champioux, rouvert en novembre 2006, à la remise à neuf de la rue Paul-Vaillant-Couturier en centre-ville et à la modernisation des deux centres de santé municipaux[65].
Durant cette période, la politique culturelle est annoncée comme un autre axe majeur de développement : un nouveau cinéma a été édifié dans le parc de la mairie, et un projet de centre culturel lancé à l'emplacement de l'ancien cinéma « Le Galilée » a abouti à l'ouverture du « Figuier blanc », complexe pouvant accueillir concerts et autres manifestations en plus de salles de cinéma. Un centre de musique, la « Cave dîmière »[66], est également ouvert depuis mars 2007, proposant des concerts de jazz notamment.
Années 2010
À l'automne 2014, l'administration fiscale nationale révèle qu'Argenteuil est la ville qui a le plus collecté de taxe d'habitation en France en moyenne par assujetti[Note 3]. La situation financière de la ville est catastrophique selon un rapport de la Chambre régionale des comptes. Une mise sous tutelle de la commune par l'État est même évoquée. Les responsabilités politiques sont peu claires, droite et gauche s'étant succédé mutuellement tout au long des années précédentes. Néanmoins, au début du précédent mandat[Lequel ?], l'apparition d'une taxe de la communauté d'agglomération relative à l'assainissement sans sa suppression équivalente dans l'enveloppe communale pèse lourdement dans cette balance.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[67], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise. La ville est le chef-lieu de l'arrondissement d'Argenteuil, le plus petit du Val-d'Oise en superficie et accueille donc une des trois sous-préfectures du département.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2010 de la cinquième circonscription du Val-d'Oise.
De 1793 à 1964, la ville était le chef-lieu d'un unique canton d'Argenteuil, année où sont créés les cantons d'Argenteuil-Nord et d'Argenteuil-Sud. Lors de la mise en place du département du Val-d'Oise, le canton d'Argenteuil-sud est scindé et sont créés les cantons d'Argenteuil-Centre et de Bezons, la ville étant divisée entre ces divers cantons. Ce découpage est modifié en 1985, et la ville divisée en trois cantons : le canton d'Argenteuil-Nord, le canton d'Argenteuil-Est et le canton d'Argenteuil-Ouest[68]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire de la commune est désormais divisé entre[69] :
- canton d'Argenteuil-1, qui comprend également Saint-Gratien et Sannois ;
- canton d'Argenteuil-2 ;
- Canton d'Argenteuil-3, qui comprend également Bezons.
Argenteuil fait partie du ressort du tribunal d'instance de Sannois et de ceux du tribunal de grande instance et du tribunal de commerce de Pontoise. La commune accueille par ailleurs une maison de la justice et du droit (14, rue Alfred-Labrierre)[70],[71].
Intercommunalité
La commune a constitué en 2006 avec sa voisine la communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons. Les deux villes ont coopéré à de nombreuses opérations et projets :
- La société d’économie mixte Semarg (Rives de Seine développement)
- La MIDEC (Mission intercommunale de développement économique du bassin d’Argenteuil-Bezons) ;
- L’Office public intercommunal d’HLM Argenteuil-Bezons (OPIAB) ;
- L’Epafab (établissement public d’action foncière d’Argenteuil-Bezons) ;
- Un réseau de transports inter-urbains ;
- Développement économique ;
- Aménagement urbain de l’espace communautaire ;
- Habitat et de la politique de la ville.
En raison notamment d'un désaccord entre les deux communes lors de l'élection du président de l'intercommunalité à la suite des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, qui ont vu le basculement politique d'Argenteuil, le nouveau maire, Georges Mothron, a annoncé en 2014 sa volonté de quitter la communauté d'agglomération[72],[73]. De ce fait, Argenteuil a souhaité rejoindre la métropole du Grand Paris.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial, la métropole du Grand Paris (MGP) est créée, le ; elle regroupe Paris, les communes de la petite couronne et des communes de la grande couronne, dont Argenteuil[74].
Par ailleurs, la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[75],[76], entraînant la dissolution de la communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons le et malgré l'opposition des autres villes de cet EPT[77].
L'EPT devait exercer les compétences de l'intercommunalité supprimée, mais, choisissant de n'exercer que ses compétences obligatoires, a restitué à la commune l'ensemble des compétences autres que celles exercées obligatoirement par l'établissement, et notamment la voirie, les transports, les espaces verts ou encore les équipements culturels, ainsi que les 350 agents affectés à ces compétences et l'encours de la dette correspondante, soit près de 75 millions d’euros. De ce fait, Argenteuil supporte en 201 633 M€ de dépenses nouvelles contre 29 M€ de recettes en provenance de l’établissement public territorial”[78],[77]. En 2018, l'Établissement public territorial Boucle Nord de Seine a inscrit dans son budget les dépenses relatives aux compétences déchets et assainissement (en grande partie), ainsi que l’aménagement du territoire et la rénovation urbaine des quartiers, ainsi que certains aménagements de parkings, de voirie et d’espaces publics au Val-d’Argent-Nord et à Joliot-Curie[79].
Tendances politiques et résultats
Après plusieurs décennies d'administration à majorité communiste, Argenteuil bascule en 2001 en faveur d'une majorité conduite par l'UMP qui gérera la ville pendant sept années, avant d'être à son tour remplacée par une nouvelle majorité conduite par le parti socialiste en 2008.
De 2001 à 2008, de nombreux chantiers sont engagés par la nouvelle municipalité de droite (rénovation urbaine, voirie, sécurité...)[65], mais plusieurs actions du maire Georges Mothron provoquent la polémique : peu de temps après son élection, le boulevard Lénine et l'avenue Marcel-Cachin qui traversent la ville sont rebaptisés (respectivement, boulevard du Général-Leclerc et avenue Maurice-Utrillo) pour « changer l'image » selon le maire, qui précise que « Maurice Thorez appartient à une époque révolue. Il est temps de passer à autre chose. » ; pour effacer le passé politique de la ville par une véritable « chasse aux sorcières » selon ses opposants[80]. En 2007, Georges Mothron créé de nouveau la polémique en dotant les équipes d'entretien de la ville d'un produit répulsif, le malodore, à diffuser en certains lieux afin d'éloigner les SDF. Les agents municipaux ayant refusé ce travail, il a finalement été confié aux agents d'entretien du centre commercial[81],[82].
L'opposition politique de gauche, restée très présente sur la ville entre 2001 et 2008, était traversée par de fortes divisions entre les différents partis : le PCF qui gardait des vues sur la commune, le Parti socialiste souhaitant lui prendre le leadership de l'opposition, les Verts, la Ligue communiste révolutionnaire et Lutte ouvrière.
À l'élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Ségolène Royal avec 34,58 %, suivi par Nicolas Sarkozy avec 25,82 %, François Bayrou avec 16,38 %, Jean-Marie Le Pen avec 9,36 %, enfin Olivier Besancenot avec 4,50 % et Marie-George Buffet avec 3,28 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver largement en tête Ségolène Royal avec 57,42 % (national : 46,94 %) contre Nicolas Sarkozy avec 42,58 % (résultat national : 53,06 %)[83].
Le 26 septembre 2007, les socialistes argenteuillais désignent Philippe Doucet, conseiller général, pour mener une liste composée par le Parti socialiste, le Parti communiste français, Lutte ouvrière, des militants écologistes et des personnalités locales aux élections municipales de mars 2008. La liste de ce dernier remporte les élections avec 335 voix d'avance faisant re-basculer la mairie de droite à gauche[84].
Lors des élections cantonales de mars 2011, les deux cantons renouvelables d'Argenteuil (nord et ouest) basculent de gauche à droite en faveur de l'UMP malgré un contexte national défavorable. Les trois cantons de la ville sont alors acquis à l'UMP.
Début avril 2014, Georges Mothron, UMP est élu maire d'Argenteuil, sa liste ayant remporté le second tour avec 187 voix d'avance sur le maire socialiste sortant, Philippe Doucet[85].
En juin 2020, La liste menée par Georges Mothron (LR) arrive en tête dans une triangulaire inédite face à Phillipe Doucet (DVG) et Omar Slaouti (DVG) et est réélu au second tour.
Liste des maires
Sécurité
En 2007, la ville s'est dotée d'un système de surveillance vidéo dans certains quartiers sensibles de la ville (tels que le quartier de La Poste au Val d'Argent Sud) et a mis en place un espace municipal de sécurité dans les anciens locaux de la Banque de France après son départ.
Médias municipaux
Le , la nouvelle municipalité décide la création de l'hebdomadaire L’Argenteuillais. Chaque semaine (sauf vacances scolaires), ce journal de 16 pages rend compte de l’actualité associative, culturelle et économique de la ville , ainsi que des principaux chantiers en cours. Il est édité à 50 000 exemplaires, distribués dans les boîtes aux lettres, les accueils municipaux et aux deux gares. Son financement est assuré par le contribuable argenteuillais et la publicité[réf. nécessaire].
Mi-octobre 2009, le mensuel thématique et politique Le Mag est édité en complément.
De 2011 à 2013, les meilleurs portraits d’habitants réalisés dans l’hebdomadaire font l’objet d’un hors-série estival. Une version condensée, sous forme d’exposition photographique et visible pendant trois mois sur l’avenue Gabriel-Péri, accompagne cette sortie.
Lors du nouveau changement de municipalité en 2014, Le Mag et le hors-série estival sont supprimés. L’Argenteuillais, après avoir été uniquement édité sur Internet en mai et juin, devient un bimensuel papier et compte désormais vingt pages. Conservant les mêmes rubriques, la revue en profite pour faire évoluer sa maquette[91].
À la date du , L’Argenteuillais a publié 210 numéros, soit environ 260 portraits d’habitants et plus de 5 600 articles.
Le , le bimensuel est sélectionné dans la catégorie Meilleure direction artistique (villes de plus de 20 000 habitants) et lauréat de la catégorie Meilleures photographies (toutes strates confondues) dans le cadre du Grand prix de la presse municipale du Salon des maires d'Île-de-France[92]. Le 14 avril 2016, le bimensuel remporte les deux prix[93],[94].
Mai-juin 2016, la rédaction réalise une exposition sur l'avenue Gabriel-Péri, valorisant les deux premières années de mandat et mêlant fact checking, photographies et dessins. Cette exposition a reçu le prix de la Meilleure campagne institutionnelle de l'année au Grand Prix Cap'Com 2016, à Marseille[95].
Depuis janvier 2019, le journal territorial est renommé Argenteuil-en-Seine Ma Ville et est désormais publié troisième semaine de chaque mois.
Distinctions et labels
En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[96] puis en 2007 « Ville Internet @@@ »[97].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[104],[Note 4]
En 2018, la commune comptait 110 213 habitants[Note 5], en augmentation de 3,18 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +3,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Avec l'arrivée du chemin de fer en 1851, Argenteuil, à l'image des communes voisines, connaît une forte expansion, qui ne fut ralentie que par les guerres.
Autres données[106] : 1250 : 450 habitants, 1520 : 3 000 habitants.
Enseignement
Argenteuil est située dans l'académie de Versailles.
- Établissements scolaires
En 2013, la commune administre 28 écoles maternelles et 25 écoles élémentaires communales et dispose de deux écoles élémentaires privées[107].
Le département gère la même année onze collèges[108] et la région Île-de-France six lycées[109].
La ville dispose aussi de deux collèges privés[réf. nécessaire].
- Établissements spécialisés
On compte[réf. nécessaire] :
- École Intégrée Danielle-Casanova, EIDC, (pour les enfants et jeunes déficients auditifs)
- Institut Médico Éducatif, IME
- Enseignement supérieur
On compte de nombreuses formations de BTS dans les établissements de la ville :
- Lycée Fernand et Nadia Léger, Lycée Georges Braque, Lycée Jean Jaurès, Lycée Julie-Victoire Daubié.
Des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) au lycée Jean Jaurès :
- PCSI (Physique Chimie et Sciences de l'Ingénieur), ouverte aux meilleurs élèves de terminale scientifique
- ATS (Adaptation Technicien Supérieur), ouverte aux meilleurs élèves de BTS et d'IUT
Équipements culturels
Sous-dotée en équipements culturels pour une ville d'une telle importance, la ville a commencé ces dernières années[évasif] à investir dans la construction et la modernisation de lieux culturels[110].
Argenteuil possède une longue tradition cinématographique. Né en 1895 à Paris, on trouve déjà trace de projections dans la commune dès 1896. La première salle consacrée au cinéma ouvre en 1908, on en compte jusqu'à dix sur le territoire communal dans les années 1950-1960[111]. Le projet d'implantation d'un multiplexe Pathé lors de la mandature de Roger Ouvrard sur les rives de Seine provoque une importante contestation à la fin des années 1990. Une association de défense du cinéma indépendant et des salles d'art et essai a en particulier défendu le cinéma Le Galilée, en gestion municipale depuis 1989. Ce projet a finalement avorté en 2003, dans le contexte de la fusion des groupes Pathé et Gaumont et d'une certaine saturation de l'offre en multiplexes dans le Val-d'Oise[111].
Après sa fermeture, la construction d'un centre culturel sur les lieux de l'ancien cinéma Le Galilée, en centre-ville, a été décidée en 2003. Il est constitué de deux salles de cinéma de 240 et 160 places, et d'une grande salle consacrée au spectacle vivant, de 450 places. Le bâtiment compte par ailleurs une salle de répétition, un atelier et des bureaux. Prévu pour un montant de 8,5 millions d'euros, son coût global a atteint les 15 millions d'euros ; son ouverture, prévue au printemps 2008[112], a eu lieu en février 2009. Le centre culturel a été baptisé « Le Figuier blanc » en référence au passé agricole de la ville.
Dans l'attente de l'ouverture de ce centre, et afin de ne pas priver les cinéphiles locaux pendant les travaux, la salle de cinéma Jean-Gabin a été ouverte au public en 2006 dans le parc de l'hôtel de ville. Avec 130 places, elle offre une programmation de trois à quatre films par semaine, aussi bien d'auteurs que des grosses production ou des films destinés à la jeunesse[113]. En 2018 ne subsistent ainsi que trois salles de cinéma[111]. Un nouveau projet de multiplexe de 9 salles et 1 700 fauteuils sous l’enseigne « Étoile cinéma » est présentée fin 2017, lors de la mandature de Georges Mothron, dans le cadre du projet Héloïse (qui comprend aussi un supermarché et un parc, ainsi que le remplacement de la salle Jean-Vilar par une salle privée de spectacle de 3 250 personnes ou 720 personnes attablées, divisible en deux parties) mené par le groupe Fiminco[114], entre le boulevard Héloïse et le Quai de Bezons. La municipalité estime en effet que la ville est en déficit d'offre, avec 34 séances pour 1 000 habitants, contre 211 séances pour 1 000 habitants en moyenne dans les communes de 75 000 à 125 000 administrés, et indique que le projet a été autorisé par la commission nationale d’aménagement commercial et devrait faire l'objet d'une demande de permis de construire avant l'été 2018[111].
Dans l'attente de la réalisation de ce projet, la municipalité a mis en service en 2018 une salle des fêtes provisoire en toile blanche au Val-d'Argent Nord dénommée L'Atrium, prévue initialement pour remplacer le complexe Jean Vilar, en très mauvais état, mais dont la démolition est à nouveau reportée[115], la municipalité n'évoquant plus la date de mise en service effective du projet Héloïse[116].
La Cave dimière a été aménagée dans le centre historique de la ville afin d'accueillir concerts de jazz et autres évènements musicaux. À l'entrée de la ville, juste après le pont d'Argenteuil, se situe la salle des fêtes Jean-Vilar, reconnue pour sa longévité et pour être la salle de concert la plus célèbre de la ville, et qui accueille de nos jours de nombreux concerts d'artistes nationaux, africains et latins[réf. nécessaire].
La ville possède[Quand ?] par ailleurs deux bibliothèques, la bibliothèque-discothèque Elsa-Triolet et Aragon depuis 1975 dans le parc de l’Hôtel-de-Ville en centre-ville et la médiathèque Robert-Desnos depuis 1985 au Val d'Argent Nord. Les bibliothèques proposent une saison du conte, des rencontres avec des auteurs ou des animations dans le cadre de la « semaine de la francophonie » ou des « cinglés du cinéma ». Ces deux structures comptent quarante salariés et quinze mille adhérents[117]. Les médiathèques possèdent en 2008 un fonds de 183 438 livres dont 81 186 pour la jeunesse, 39 028 disques compacts mais également des DVD ou CD-ROM. L'emprunt de livres est gratuit pour tous après inscription, l'emprunt des disques et DVD est payant avec différentes formules possibles[118].
Citons également une fresque L'Homme moderne d'Édouard Pignon, « l'hommage à Gabriel Péri » d'Antoine Rohal et « l'esclavage » de William Castano[119].
Santé
La ville dispose d'une Maison-Dieu dès 1290 : c'est la première fondation hospitalière à Argenteuil. En octobre 1694, Louis XIV procure une existence officielle à l'hôpital par lettres patentes. Installé dans l'actuelle rue Pierre-Guienne, il est transféré en 1929 dans de nouveaux locaux au lieu-dit le « Plateau du Perreux ». En 2008, le centre hospitalier Victor-Dupouy d’Argenteuil (CHA) reconstruit, modernisé et agrandi est un établissement de santé public totalisant 823 lits[120].
Le centre hospitalier possède[Quand ?] des services hospitaliers de court séjour (590 lits), de soins de suite et réadaptation (60 lits) et de lutte contre les maladies mentales et la toxicomanie (129 lits). L'ensemble dispose également d'une maison de retraite, dotée d’une section de cure médicale et d’une unité de long séjour (100 lits)[121].
Sports
De nombreuses associations sportives, dont certaines très anciennes, animent la vie sportive argenteuillaise[réf. nécessaire] :
- La Saint-Georges d'Argenteuil créée en 1884 : une des deux associations sportives les plus anciennes du Val-d'Oise encore actives[122]. Omnisports FSCF
- L'Union Sportive Argenteuillaise (États-Unis) créée en 1895. Omnisports
- L'O.R.C. Argenteuil (ORCA), fondé en 1905, l'un des rares clubs de rugby centenaires d'Île-de-France
- L'Étoile sportive des Champioux (ESC) créée en 1919. Omnisports FSCF
- Le Club Omnisports Argenteuillais, ex-Club Olympique Municipal d'Argenteuil (COMA) créé en 1941 par fusion de deux clubs travaillistes plus anciens (J.S.A. et C.S.O.). Omnisports FSGT. Ses sections ont donné naissance au début du XXIe siècle à divers clubs unisports.
- Argenteuil Football Club (AFC)
- Argenteuil Basket-Ball (ABB), issu de l'Étoile sportive des Champioux
- Argenteuil Natation
- Argenteuil Sports de Glace (ASG)
- A.S.C Val d'Argenteuil (ASCVA)
- Association Franco-Portugaise d'Argenteuil
- FC Argenteuil
- Le Racing Club de Football d'Argenteuil (RCFA), créé en 2010.
- L'A.C.C. Argenteuil Cricket Club, créé en 2012.
- Judo Club Escales Argenteuil, créé en 1997.
La ville accueille d'importants évènements dont une compétition annuelle de course de fond : « les 10 km d'Argenteuil ». Cette course à pied passe dans tous les quartiers de la ville. Démarrant du pont d'Argenteuil et se terminant à la mairie, elle attire beaucoup de coureurs franciliens. Des courses pour enfants se déroulent en parallèle.
Outre de très nombreux gymnases de quartier, Argenteuil possède un centre nautique (centre aquatique Youri-Gagarine) ainsi qu'une patinoire et un palais des sports, la Halle Roger Ouvrard, dédiée à un ancien maire d'Argenteuil, ex-champion d'athlétisme.
Manifestations culturelles et festivités
Le festival d'Argenteuil est un événement culturel de plusieurs semaines d'animation, au printemps. Crée au départ pour mettre en avant le travail des associations d'Argenteuil, il constitue surtout aujourd'hui un Festival sollicitant des artistes ou compagnies extérieures à la ville d'Argenteuil. Un événement dont le coût très important suscite la polémique[123].
Chaque année, ont aussi lieu une grande course pédestre « les 10 kilomètres d'Argenteuil », les vendanges, le feu d'artifice, les brocantes et quelques autres festivités locales (fête du jeu, vallée des fleurs, fête du sport, fête médiévale, fête des cultures du monde, 1er mai et bien sûr 14 juillet)[réf. nécessaire].
Cultes
Argenteuil est un lieu de pèlerinage catholique ancien instauré autour d'une relique de la Sainte Tunique conservée dans la basilique Saint-Denys[124]. Celle-ci, réputée avoir été donnée par l'empereur Charlemagne[Note 6] au prieuré d'Argenteuil, fait l'objet d'une ostension[125] deux fois par siècle ; les dernières ont eu lieu en 1884, 1934 et 1984. Les pèlerinages publics à la Tunique d'Argenteuil ont recommencé depuis 2005, le premier dimanche de la Passion. Une ostension exceptionnelle a lieu du 25 mars au 10 avril 2016[126] et en vue de l'établissement d'un centre pérenne de pèlerinage le titre de recteur de la basilique a été rétabli en septembre 2015 par l'évêque de Pontoise, Mgr Stanislas Lalanne.
Quatre paroisses de la ville (dont celle du Vieil Argenteuil avec la basilique et celle de Notre-Dame-de-Lourdes) composent avec celle de la ville limitrophe de Bezons le doyenné d'Argenteuil-Bezons[127]. Une paroisse, celle de Saint-Ferdinand d'Argenteuil, est rattachée au doyenné d'Enghien-Montmorency depuis 2017[128]. D'importantes communautés afro-antillaises, capverdiennes et portugaises participent à la vie de ces doyennés du diocèse de Pontoise. Une tradition janséniste est restée présente à Argenteuil jusqu'au début du XXe siècle.
On relève de nombreux lieux de culte protestants. Une église évangélique baptiste rue Henri-Barbusse[129], une église biblique baptiste rue de Calais, une église de Dieu[Laquelle ?], une église évangélique, une assemblée évangélique de la Fraternité dans la zone industrielle d’Argenteuil et une église évangélique tzigane[130].
La synagogue est située rue de l’Asperge dans le quartier du Val d'Argent Nord, non loin de la mosquée.
La mosquée Al Ihsan a été inaugurée ici, le 29 juin 2010, dans le quartier du Val d'Argent Nord[131]. Un autre chantier de mosquée de grande taille s'est vu accorder un permis de construire par la municipalité dans le quartier du Val-Notre-Dame. Plus de dix lieux de culte musulmans sont référencés dans la ville[132].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 459 €, ce qui plaçait Argenteuil au 18 721e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[133].
Emploi
- En 1999, le taux de chômage de la ville était de 16 % alors que celui de la France était de 12,9 % la même année.
- En 2014, le taux de chômage de la ville était de 8,6 %, avec une population comptant 41,22 % d'actifs, soit 1,8 % d'écart par rapport à la moyenne du pays[134].
- En 2009, le taux de chômage des 15 à 64 ans était de 15,2 %, c'est-à-dire légèrement au-dessus du taux national[135].
- En 2013, le taux de chômage des 15 à 64 ans était de 17,7 %[136], c'est-à-dire supérieur de 7,7 % au taux national[137].
Entreprises et commerces
Le 6 novembre 2002, le centre commercial « Côté Seine » situé sur l'axe historique ouvre ses portes. Regroupant plus de soixante-dix enseignes et un hypermarché Géant Casino, il a pour but de redonner une nouvelle dynamique commerciale à la ville, même si sa fréquentation bien en deçà des espérances après les trois premiers mois d'ouverture a compromis cet objectif. La fréquentation est toutefois en hausse depuis que le parking, autrefois payant et donc dissuasif, a été rendu gratuit durant 2 h 30 pour tous[138].
Un grand projet de constructions sur les terrains dit « Pathé » le long du boulevard Héloïse, mêlant enseignes commerciales bas de gamme et jardins suspendus, a été annulé par la municipalité socialiste car il risquait de fragiliser encore davantage le petit commerce de centre-ville[139].
Depuis quelques années, la municipalité a fait du développement commercial un objectif prioritaire de son action. Ainsi, de nouvelles enseignes nationales rénovent leurs boutiques en centre-ville (Monoprix, McDonald's, Quick) ou s'installent (Columbus, Subway). Il faut noter un développement des enseignes dites communautaires, avec notamment le passage au tout hallal du restaurant Quick[140].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Malgré les destructions de la Révolution française puis de la Seconde Guerre mondiale et l'urbanisation massive d'après guerre, Argenteuil conserve un patrimoine historique varié[141].
Monuments historiques
Argenteuil compte quatre monuments historiques sur son territoire[142].
- L'allée couverte des Déserts, 68 rue des Déserts (classée monument historique par arrêté du 14 septembre 1943[143])
- La chapelle Saint-Jean-Baptiste, 19 rue Notre-Dame (classée monument historique par arrêté du 17 août 1945[144]) : Elle date du Xe siècle et se situait dans l'enclos de l'abbaye bénédictine primitive. Son usage originel est inconnu, il ne s'agissait pas d'un baptistère. L'hypothèse d'une chapelle sépulcrale semble la plus probable. De plan carré, elle comporte trois nefs recouvertes de six voûtes d'arêtes reprises sur deux colonnes centrales. La nef médiane, s'achève par une absidiole en cul-de-four, restaurée au début des années 1980. L'ensemble est classé monument historique depuis 1945. En 1942, trois rangées de sépultures maçonnées, remontant probablement au VIIIe ou IXe siècle, ont été mises au jour.
- La crypte de l'abbaye Notre-Dame, 19 rue Notre-Dame (inscrite monument historique par arrêté du 14 novembre 1996[145]) : Elle remonte aux XIe et XIIe siècles, et a été mise au jour en 1989 lors de fouilles à l'emplacement du chevet de l'abbatiale. Le voûtement a disparu mais les murs subsistent, avec six bases de piles déterminant trois nefs de quatre travées. À l'extrémité orientale de chaque nef se situe un petit autel accompagné de sa piscine liturgique.
- Le château du Marais datant du XVIIe siècle (inscrit monument historique par arrêté du 12 janvier 1931[146]). Détruit par les troupes allemandes lors de leur départ en 1944, la porte principale du XVIIIe siècle (rue Auguste-Delaune) en est le dernier vestige. Parmi ses hôtes les plus célèbres on relève le neveu de Bossuet, Flesselles, prévôt des marchands tué le , et Mirabeau.
L'allée couverte. La chapelle Saint-Jean-Baptiste. Les vestiges de l'abbaye. Le château du Marais.
Autres éléments du patrimoine
- Cave dîmière, 107 rue Paul-Vaillant-Couturier : Elle date du début du XIIIe siècle. Elle comporte six compartiments voûtés sur croisées d'ogives. En dépit de son nom, aucun document n'atteste son utilisation en tant que lieu d'entreposage des produits la dîme, l'abbaye d'Argenteuil possédant en effet des locaux suffisamment vastes à cet effet. Mais elle a pu servir d'entrepôt à une autre communauté religieuse. Le lieu accueille de nos jours des concerts de jazz et de musiques contemporaines.
- Maison de Claude Monet, 21 boulevard Karl-Marx, anciennement 5 boulevard Saint-Denis : Elle a été reconstruite à la fin du XIXe siècle. La Ville d’Argenteuil en a fait l’acquisition et elle accueille, depuis fin 2004, le siège de la Société historique et archéologique d’Argenteuil et du Parisis[147].
- Tour Billy, 63 avenue du Lieutenant-Colonel-Prudhon : C'est un ancien moulin datant du XVIe siècle. Il est le seul vestige de la dizaine de moulins d'Argenteuil avec celui d'Orgemont.
- Ancien moulin d'Orgemont : Il remonte au XVIe siècle et a été transformé en restaurant. Il offre une vue panoramique sur l'ensemble de la banlieue ouest de la capitale.
- Basilique Saint-Denys, place Jean-Eurieult : De style néo-roman, elle a été édifiée de 1862 à 1865 par l'architecte Théodore Ballu à côté de l'emplacement de l'édifice qu'elle remplace. Elle est édifiée à l'emplacement de l'ancien cimetière à la suite d'un legs du maire Grégoire Collas, qui s'oppose à la restauration de l'édifice antérieur très vétuste. Le clocher, imposant, s'élève à cinquante-sept mètres de hauteur. La nef comporte six travées, le transept est éclairé par deux grandes rosaces. Le chevet est composé de trois chapelles rayonnantes. L'édifice abrite la Tunique d'Argenteuil, relique qui fait l'objet d'un pèlerinage depuis le Moyen Âge. L'autel reliquaire en lave peinte date de 1866. Le petit reliquaire néo-roman a été réalisé vers 1900 par la maison Poussielgue-Rusand à l'initiative du curé A. Jacquemot. Il est orné de médaillons émaillés évoquant l'histoire de la relique qu'elle renferme[148].
- Église Saint-Ferdinand d'Argenteuil.
- L'ancien temple protestant, construit de 1893 à 1895 par l'architecte Adolphe Augustin Rey[149]
- La stèle des 3 fusillés d'Orgemont, situé au Chemin des 3 fusillés d'Orgemont (quartier d'Orgemont), en hommage à Jacques Chauvelot, André Doué, Victor Moreels[150].
- les Buttes du Parisis constituent la limite nord de la ville.
Musée
Le musée d'Argenteuil (5, rue Pierre-Guienne), est un musée d'histoire locale situé dans l'ancien hôpital du XVIIIe siècle. Il présente une importante collection d'objets, peintures, dessins et divers documents rassemblés depuis 1922 par la société du Vieil Argenteuil. Les fresques murales de Robert Lesbounit (1904-1989) sont à remarquer.
Les buttes du Parisis
Elles s'étirent sur 465 hectares et offrent l'une des plus belles vues sur Paris. Classé « espaces naturels sensibles régionaux », ce site préservé, qui héberge 44 espèces d'oiseaux et 330 variétés de plantes, restera inconstructible dans le futur plan d'urbanisation.
Événements culturels
De nombreux événements culturels ont lieu régulièrement en Argenteuil.
Les Cinglés du Cinéma
L'espace Jean Vilar accueille au cours d'un week-end des amateurs, des réalisateurs, des personnalités, ainsi qu'une foire internationale où se côtoient des fans, des collectionneurs proposant tout ce qui fait l'histoire et l'attrait du cinéma (bobine, affiche, cassette, DVD, etc.). Des projections sont organisées, et des personnalités invitées (Jean-Pierre Mocky, Patrice Leconte, etc.).
Argenteuil et la peinture
Argenteuil a été un haut lieu de l'impressionnisme avec les visites fréquentes ou le séjour de plusieurs peintres, dont Alfred Sisley en 1872[151], Manet, Renoir et surtout Gustave Caillebotte (qui vivait à côté à Gennevilliers) et Claude Monet qui vécut de 1872 à 1878 à Argenteuil[152]. Georges Braque est, quant à lui, né à Argenteuil.
Argenteuil et la littérature
- Guy de Maupassant a régulièrement fréquenté la ville et la Seine et y a situé quelques nouvelles dont La Maison Tellier, La Reine Hortense (dans le recueil Clair de lune) ou Mouche. Argenteuil est également cité dans Bel-Ami[153].
- L'écrivain Pierre Gamarra, qui y vécut des années 1950 à sa mort, a consacré à la ville une chanson, la Valse d'Argenteuil, sur une musique de Rudolf Schmidt.
Gastronomie
Argenteuil a été la première commune viticole d'Île-de-France jusqu'à l'apparition du phylloxéra, puis l'urbanisation massive du XXe siècle. Avec près de mille hectares de son territoire consacrés à la culture du vin : elle était à la veille de la Révolution la plus grande paroisse viticole de France. Les vins d'Argenteuil étaient à la fin du XIXe siècle une production locale économique, produite sans grand soin, sans contrôle de l'alcoolémie (chaptalisation) et à partir des cépages les plus divers. Guy de Maupassant le décrivait ainsi : « Il se comparait lui-même à un homme qui goûterait coup sur coup, les échantillons de tous les vins et ne distinguerait bientôt plus le château Margaux de l’Argenteuil ». Il était surnommé le piccolo (d’où est venu le terme argotique « picoler »)[154]. Les pieds de vigne alternaient avec les cultures d'asperges. Les figues blanches d'Argenteuil constituaient l'autre grande production locale[155].
Depuis 1999, la vigne actuelle d'Argenteuil produit chaque année une cuvée de pinot noir ainsi qu'une de chardonnay. Non loin de là, la vigne de Sannois produit depuis 2006 un vin blanc sec, issu des cépages chardonnay et pinot gris.
Héraldique
|
Les armes d'Argenteuil se blasonnent ainsi : De gueules à la couronne dentée d’or remplis d’une fontaine et engrenant quatre pignons d’or posés en son chef, à sa pointe et à ses flancs, ces deux derniers rayonnant chacun de quatre éclairs d’argent et celui du chef accosté de deux demi-vols aussi d’argent, au chef d’azur chargé de la Sainte-Tunique d’argent accostés de deux fleurs de lys d’or. Écu timbré de la couronne murale à trois tours crénelée d’or, maçonnée et ouverte de sable. Il est soutenu par deux pampres d’or fruités chacun de trois pièces de gueules et sur lesquels pampres sont posées, mouvant de la pointe, deux bottes d’asperges d’argent liées d’or. La croix de guerre 1939-1945 au naturel appendue à la pointe de l’écu brochant sur la croisée des pampres. La composition de ces armoiries, créées en 1952, est due à l'héraldiste Robert Louis. Le chef reprend les armes de l'ancienne abbaye d'Argenteuil, reproduisant notamment la Sainte Tunique du Christ conservée dans la basilique Saint-Denys. Les engrenages et les ailes symbolisent les activités industrielles et aéronautiques qui se sont développées dans la commune[156]. |
---|
Voir aussi
Bibliographie
- Argenteuil, images d'histoire, Commission municipale d'histoire locale, Ville d'Argenteuil pour le compte de l'association des amis de la bibliothèque municipale Elsa Triolet-Aragon, 1977.
- Annie Radzynski, Argenteuil : vivre sa ville, Paris, Messidor, , 201 p. (ISBN 978-2-209-05770-2, OCLC 17873438).
- Jean Aubert, Argenteuil et ses environs, Joué-lès-Tours, A. Sutton, coll. « Mémoire en images », , 127 p. (ISBN 978-2-84253-127-0, OCLC 467961196).
- Paul Tucker (trad. Solange Schnall), Monet à Argenteuil, Paris, Editions du Valhermeil, , 231 p. (ISBN 978-2-905684-26-4, OCLC 27271410).
- Jean-Pierre Hoss, Communes en banlieue : Argenteuil et Bezons, Armand Colin, , 135 pages p.
- Jacques Varin, Domicile Argenteuil : un siècle de logement social, Paris (7 av. Corentin-Cariou, 75019), Ed. Servédis Logement-témoins, , 236 p. (ISBN 978-2-907448-02-4, OCLC 463609236).
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, no 101, janvier-février 2007, Spécial Argenteuil, éditions du Valhermeil, 80 p.
- Sophie Marvaud (ill. Frédérique Rich), Argenteuil : l'histoire de ma ville, Colombelles Argenteuil, Éd. du Valhermeil Ville d'Argenteuil, , 127 p. (ISBN 978-2-35467-078-8, OCLC 762641945, notice BnF no FRBNF42430559).
- Gérard Troupeau, M. Mirbelle et Stéphane Gasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Argenteuil », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, , p. 35-63 (ISBN 2-84234-056-6)
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Amiens tient la même place pour la taxe foncière
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Qui l'aurait lui-même reçue d'Irène, impératrice d'Orient
Références
- SANDRE - Fleuve : la Seine.
- Site de la DDASS95.
- l'Atlas de l'eau en Val-d'Oise.
- SEDIF - Méry-sur-Oise.
- Météo France - Climatologie.
- http://fr.weather.com/weather/climatology/FRXX0077 L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle distant de 20 kilomètres à l'est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise.
- Prévention du bruit des infrastructures de transports terrestres - Législation et réglementation.
- Classement sonore des infrastructures terrestres du Val-d'Oise.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, no 101, janvier-février 2007, p. 16 à 22.
- L'aventure de la Grande Ceinture par Bruno Carrière et Bernard Collardey, La Vie du rail, 1992, pages 32 et 190.
- J. Banaudo, Trains oubliés, éditions du Cabri, Menton, 1982.
- Source : Claude Wagner, Les petits trains et les tramways du Val-d'Oise : du XIXe siècle aux années 2000, Paris, Valhermeil, , 250 p. (ISBN 978-2-905684-57-8, notice BnF no FRBNF35774330).
- Site officiel du projet de tangentielle Nord.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Du nom de l'ancien propriétaire du terrain.
- Quartier d'Orgemont.
- Domicile Argenteuil de Jacques Varin pages 134 à 140.
- Parmi ces comités de quartiers on peut citer celui du Pont-Neuf, du Marais, du Perreux-Tour Billy-Croix Duny, Val Notre-Dame, des Champioux, des Cloviers, Châtaigniers, Volembert, Jolival, Orgemont, etc.
- Film institutionnel - Cité-Jardin du Marais à Argenteuil.
- Les cités-jardins.
- Promenons-nous dans le patrimoine : combiner la ville et la campagne, l'idéal des cités-jardins.
- Cf. les références des documents d'archives sur Argenteuil dans la base Archilog.
- Notice biographique.
- Inventer la ville sur culture.gouv.fr.
- Isabelle Lefeuvre et Olivier Millot, Inventer la ville, histoire urbaine du Val, catalogue de l'exposition du Musée d'Argenteuil, 2005, 22 p. [lire en ligne].
- « Argenteuil : Argenteuil : Les dernières secondes des tours Mondor (vidéo) », .
- « Argenteuil : La rénovation de la tour 3 Beethoven satisfait les locataires », .
- IAURIF - Fiche communale, Mode d'Occupation du Sol (1999).
- Hippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise, DICTIONNAIRE DES ANCIENS NOMS DES COMMUNES DU DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-OISE, 1874
- Jacques Lassailly, « Découverte d'un second dolmen à Argenteuil (S.-et-O.) », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 91, no 1, , p. 193-201 (lire en ligne).
- Jacques Mauduit, « La sépulture collective mégalithique de l'usine Vivez à Argenteuil », Gallia préhistoire, vol. 20, no 1, , p. 177-182 (lire en ligne).
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 12.
- Écrit également Théodrade, fille de Charlemagne et de Fastrade de Franconie.
- Dictionnaire historique des environs de Paris du Docteur Ermete Pierotti.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 12-13.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 13-14.
- « Argenteuil au XVè siècle : la vie sociale et économique d'un bourg d'Ile-de-France à la fin du Moyan Age / Eliane Hartmann ; dir. de recherche Michel Pastoureau - Sudoc », sur www.sudoc.fr (consulté le ).
- En réalité, les sources historiques attestent que Théodrade fut bien abbesse d'Argenteuil, mais seulement après 814, année de la mort de Charlemagne.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 14.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 14-15.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 24.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 35.
- Plans du cadastre de Gennevilliers, 1855-1856, section A dite des Communaux, 2e feuille [lire en ligne].
- Inventaire de l’instrument restauré par la Manufacture d’orgues Muhleisen.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 49.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 36-37.
- Cf. l'article concernant son fondateur Adrien de Turckheim.
- Site officiel d'Argenteuil.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 38-39.
- Le Petit Parisien du 22 mars 1915 : Quelques blessés, des maisons endommagées page 2
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 37.
- Ces derniers, sont près d'un millier en 1926, et environ 1500 vers 1930. Jean-Philippe Namont, La Colonie tchécoslovaque. Une histoire de l'immigration tchèque et slovaque en France (1914-1940), Paris, Institut d'Études Slaves, 2011, p. 139. Voir aussi Antonio Canovi, Argenteuil, creuset d’une Petite Italie. Histoire et mémoire d’une migration, Pantin, Le Temps des Cerises, 2000, 393 p.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 43.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 41.
- Inventer la ville, histoire du Val, op. cit..
- Site municipal - Plan Local d’Urbanisme.
- Site municipal - Le Grand Projet de Ville.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 44 à 51.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 56 à 66.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret no 2014-168 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Val-d'Oise.
- Site du conseil général - Administration du Val-d'Oise.
- Ministère de la justice - Conseil départemental de l'accès au droit du Val-d'Oise.
- Daniel Chollet, « Vers quelle agglo Argenteuil va-t-elle se tourner ? : Écarté du poste de président, bien qu'élu maire de la plus importante commune de cette agglomération, Georges Mothron se dit prêt à quitter et donc à dissoudre la Caab », La gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- Alain Auffray, « Le retour par l’agglo des virés par les urnes », Libération, (lire en ligne).
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret n° 2015-1658 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Gennevilliers sur Légifrance.
- Anne-Sophie Damecour, « Sept villes s’unissent sans passion dans la Boucle nord de Seine », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
- « Argenteuil, à quitte ou double : La ville a abandonné sa communauté d’agglo au profit de la Métropole du Grand Paris, pour un résultat encore très incertain », Le Nouvel Économiste, (lire en ligne, consulté le ).
- Anne-Sophie Damecour, « Le territoire Boucle nord de Seine renvoie ses compétences à Argenteuil », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- Marjorie Lenhardt, « Argenteuil : la rénovation urbaine, c’est désormais l’affaire du Grand Paris : Le territoire T5 de la métropole, auquel appartient la ville, a voté un budget qui entérine le transfert de compétences obligatoires, notamment celle de l’aménagement du territoire », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Article paru dans le journal Le Monde du 14.08.05.
- 20 minutes - La mairie d'Argenteuil se dote de produits répulsifs pour éloigner les SDF.
- les_sdf_par_lodeur.html Le Nouvel Observateur - Argenteuil voudrait chasser les SDF par l'odeur.
- Scrutin présidentiel de 2007 - Argenteuil.
- Le Parisien du 16 mars 2008 - La gauche reprend Argenteuil.
- « Municipales 2014 : Argenteuil revient dans le giron de l'UMP », Le Monde, (lire en ligne).
- « Les Maires d’Argenteuil »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- S. A., « Roger Ouvrard, dernier maire PC d’Argenteuil, est décédé », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne) « Roger Ouvrard, qui a dirigé la ville d’Argenteuil de 1995 à 2001 (...), est décédé dans la nuit de samedi à dimanche. Il avait 84 ans. L’ancien maire communiste, ouvrier ajusteur de formation, était surtout un grand sportif, adepte de la course à pied. (...) Il est entré au conseil municipal à 27 ans en 1959, avant de devenir maire adjoint aux sports la même année et de ravir la mairie 26 ans plus tard. Il siégera aussi 13 ans au conseil général ».
- Mathilde Riou, « Le candidat UMP Georges Mothron élu de justesse à Argenteuil : Le candidat UMP Georges Mothron a été élu de justesse dimanche à la mairie d'Argenteuil (Val-d'Oise), l'emportant avec 187 voix d'avance sur le maire socialiste sortant Philippe Doucet, qui lui avait ravi la ville en 2008. », France 3 Paris Île-de-France, (lire en ligne) « Georges Mothron, vice-président du Conseil général du Val-d'Oise, a remporté 14.876 voix, soit 50,32% des suffrages, contre 14.689 pour le député maire, au terme d'un scrutin à l'issue longtemps indécise. Au premier tour, le candidat UMP était déjà arrivé en tête dans cette commune de plus de 100.000 habitants, 4e ville d'Ile-de-France, avec 45,49% des suffrages. Philippe Doucet avait, lui, rassemblé 40,47% des voix ».
- Daniel Chollet, « Georges Mothron, maire d’Argenteuil : « Je me bats pour un territoire auquel je crois » : Interview du nouveau maire (UMP) d'Argenteuil Georges Mothron », La Gazette du Val d'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Mon grand père a été maire de cette ville entre la fin du XIXe et le début du XXe (...) De la politique j’en ai toujours fait de façon très marginale, jusqu’en 1983 quand j’ai été dernier de la liste conduite par Chantal Gaffet. En 1992, aux Coteaux, il y a eu une grosse pétition pour s’opposer à un projet de Hlm sur un terrain agricole. La municipalité Montdargent a reculé et mes amis m’ont dit dans la lancée de me présenter aux cantonales. J’ai perdu contre Alfred Sorel dans une triangulaire avec le Fn au 2e tour ».
- Thibault Chaffotte, « Argenteuil : réélu maire, Georges Mothron veut « renouveler la ville » : Pour la première fois depuis 1995, les Argenteuillais ont accordé un deuxième mandat au maire déjà en place », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Le conseil municipal réuni vendredi a reconduit Georges Mothron (LR) dans cette fonction par 39 voix ».
- « Publications - Argenteuil.fr », sur www.argenteuil.fr (consulté le ).
- « Nominés et Lauréats 2015 : Grand Prix de la Presse Municipale », sur www.grandprixpressemunicipale.fr (consulté le ).
- Charlie TRISSE, « Les lauréats du Grand Prix de la presse municipale 2016 », sur www.amif.asso.fr (consulté le ).
- « Nominés et lauréats 2016 : Grand Prix de la Presse Municipale », sur www.grandprixpressemunicipale.fr (consulté le ).
- Cap'Com, « Exposition Argenteuil 2014-2016 », Cap'Com, (lire en ligne, consulté le ).
- Palmarès 2005 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
- Palmarès 2007 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
- « Jumelages » (consulté le )
- (it) « Città gemellate » (consulté le )
- « http://www.argenteuil.fr/105-clydebank-west-dunbartonshire-royaume-uni.htm »
- « http://www.argenteuil.fr/104-dessau-rosslau.htm »
- « https://verwaltung.dessau-rosslau.de/stadt-buerger/stadtportraet/staedtepartnerschaften/argenteuil.html »
- « http://www.argenteuil.fr/106-hunedoara-roumanie.htm »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Site municipal - Démographie.
- « Val-d'Oise (95), Argenteuil, écoles », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Val-d'Oise (95), Argenteuil, collèges », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Val-d'Oise (95), Argenteuil, lycées », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 56 à 58.
- Marjorie Lenhardt, « Y aura-t-il un public pour le futur multiplexe d’Argenteuil ? : Les municipalités successives tentent d’implanter un multiplexe depuis plus de vingt ans. La ville persiste à vouloir ouvrir en 2020 un établissement de neuf salles alors que la fréquentation des salles obscures a peu évolué dans le Val-d’Oise ces dernières années », Le Parisien,édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 65 et 66.
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 65.
- Marjorie Lenhardt, « Argenteuil : l’opération séduction du promoteur du projet Héloïse », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Marjorie Lenhardt, « Argenteuil : la salle provisoire baptisée alors que Jean-Vilar s’effondre : Plusieurs incidents ont émaillé la salle de spectacle, vouée à être détruite dans le cadre du projet Héloïse. La salle tombe en ruine. Pendant ce temps, celle qui la remplace, provisoire, vient tout juste d’être nommée l’Atrium », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Marjorie Lenhardt, « Argenteuil : le projet Héloïse discrètement reporté : Les associations ont appris qu’elles pourraient encore utiliser l’espace Jean-Vilar une année de plus, « au vu du planning de construction du projet Héloïse ». Ce dernier n’a plus de date potentielle de livraison », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p. 59.
- Site municipal - Médiathèques
- L'esclavage de Wiliam Castano, sur Youtube.
- « Centre hospitalier Victor Dupouy (Argenteuil) – Fédération Hospitalière de France (FHF) », sur etablissements.fhf.fr (consulté le ).
- Site municipal - Centre hospitalier Victor-Dupouy
- Claude Piard, 125 ans avec un patro de banlieue : la Saint-Georges d'Argenteuil, Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-07636-5).
- « Polémique sur le coût du concert de Yannick Noah (Argenteuil) » [vidéo], sur Dailymotion (consulté le ).
- Histoire de la Sainte Tunique d'Argenteuil, Robert Wyard, Vanel, Victor-Havard, 1894
- voir Ostensions limousines
- Ostension de la Sainte Tunique du 25 mars au 10 avril
- « Secteur Argenteuil à ARGENTEUIL », sur Eglise info (consulté le ).
- Nominations de 2017
- http://www.eglise-evangelique-baptiste-argenteuil.fr/
- http://www.eglises.org/eglise/?Eglise=5748
- http://mosquee.free.fr/Adresses/Ile_de_France/95_Val_d_Oise/ARGENTEUIL.html
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « La commune d'Argenteuil (95018) : les chiffres-clés », sur lemonde.fr (consulté le ).
- http://insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/comparateur.asp?codgeo=COM-95018&codgeo=DEP-95
- « Fiche INSEE : Argenteuil (codgeo: 95018) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- « INSEE : Taux de chômage, selon l'âge », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Article du journal Le Parisien du 6 novembre 2007, édition du Val-d'Oise, Côté Seine a trouvé sa vitesse de croisière
- http://www.ville-argenteuil.fr
- Noémie Destelle, « Marine Le Pen dénonce les hamburgers halal de Quick », Libération, (consulté le ).
- Site municipal - Les Monuments
- Argenteuil in Le Parisien
- « Allée couverte », notice no PA00079977, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00079978, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Abbaye Notre-Dame », notice no PA95000001, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château du Marais », notice no PA00079979, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site municipal - La maison de Claude Monet.
- Site municipal - La basilique Saint-Denys.
- Visite commentée de l'ancien temple - Journées du Patrimoine 2017.
- Stèle des 3 fusillés d'Orgemont.
- Site municipal - Alfred Sisley et Argenteuil
- Site municipal - Claude Monet à Argenteuil
- Site municipal - Guy de Maupassant et Argenteuil
- Site municipal - La culture de la vigne à Argenteuil
- Site municipal - Les figues blanches d'Argenteuil
- Argenteuil, images d'histoire, Ville d'Argenteuil, 1977.
- Portail des communes de France
- Portail du Val-d'Oise