Épinay-sur-Seine
Épinay-sur-Seine est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Elle se trouve à l'extrémité occidentale du département, à la limite des Hauts-de-Seine et du Val-d'Oise. Ses habitants sont appelés les Spinassiens.
Pour les articles homonymes, voir Épinay (homonymie).
Épinay-sur-Seine | |||||
La mairie | |||||
Blason |
Logo |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-Saint-Denis | ||||
Arrondissement | Saint-Denis | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Plaine Commune |
||||
Maire Mandat |
Hervé Chevreau 2020-2026 |
||||
Code postal | 93800 | ||||
Code commune | 93031 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Spinassiens | ||||
Population municipale |
54 771 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 11 985 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 57′ 19″ nord, 2° 18′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 60 m |
||||
Superficie | 4,57 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Cantons de Épinay-sur-Seine et de Saint-Ouen-sur-Seine | ||||
Législatives | 1re circonscription de la Seine-Saint-Denis | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.epinay-sur-seine.fr | ||||
Géographie
La commune d'Épinay-sur-Seine est la plus occidentale du département de la Seine-Saint-Denis. Située à 6 km au nord de Paris sur la rive droite de la Seine, elle est limitrophe des communes de Saint-Denis, Villetaneuse et L'Île-Saint-Denis dans le même département de la Seine-Saint-Denis, et de celles d'Argenteuil, Saint-Gratien, Enghien-les-Bains, Deuil-la-Barre et Montmagny dans le département du Val-d'Oise.
Hydrographie
Le territoire communal est limité au sud par la Seine. Le territoire présente une dénivellation progressive du nord vers le sud, des versants du plateau de Montmorency en direction de la Seine. Trois ruisseaux s'écoulent sur le territoire communal : le ru des Econdeaux à l'ouest, il est également traversé sur toute sa longueur du nord au sud-est par un petit cours d'eau : le ru d'Enghien, ainsi que par son affluent, le ru des Haras ou ru d'Arra[1].
D'une longueur de 14,2 kilomètres, le ru d'Enghien prend sa source en forêt de Montmorency au nord de la commune dans le Val-d'Oise et se jette dans la Seine après avoir traversé, canalisé pour l'essentiel, les territoires de Montlignon, Margency, Enghien-les-Bains et Épinay-sur-Seine et alimenté l'étang de la chasse, en amont en forêt, puis les étangs du parc de Maugarny (en limite de Montlignon et Margency), ceux du parc de Bury à Margency et le bassin de retenue des Moulinets à Eaubonne. Il se dirige ensuite vers le lac d'Enghien avant d'atteindre Épinay[2].
Le ru des Haras ou ru d'Arra, d'une longueur de 6,3 kilomètres, naît dans le vallon des Haras à l'est de Montmorency (Val-d'Oise) et se jette dans le ru d'Enghien à peu de distance de la Seine après avoir traversé, en souterrain pour une grande part, les territoires de Groslay, Montmagny et Villetaneuse[3]. La Direction de l'eau et de l'assainissement du département de la Seine-Saint-Denis a engagé plusieurs études en vue de la requalification de ce ruisseau, notamment dans sa partie où il se trouve en limite communale de Montmagny et de Villetaneuse. La réalisation de ce projet implique une amélioration significative de la qualité de l'eau en amont.
Réseau routier
La commune est desservie par l'autoroute A 15, l'A 86 passant à proximité, ainsi que par les RN 14 (qui constitue l'axe principal de la ville), RN 214, RN 310 et RN 328, sur laquelle circule depuis le la ligne 8 du tramway d'Île-de-France.
Hier
Le tramway Enghien-Trinité
- Le Tramway Enghien-Trinité sur la route nationale à Épinay, avant 1912.
- Les inondations de 1910 furent désastreuses pour le tramway, comme l'indique la légende de cette carte prise au début du boulevard Foch.
- Le dépôt de la Briche, au temps de la STCRP.
Le tramway Enghien (Cygne d'Enghien) - Trinité (Église de la Trinité à Paris) a été mis en service par la Compagnie des Tramways électriques du Nord-Parisiens le . Il a été prolongé le jusqu'à la Gare d'Enghien.
Lors de la fusion des diverses compagnies tramways parisiens[4] dans la STCRP, la ligne prit le no 54.
Elle a été supprimée le et remplacée par des lignes de bus. L'indice de ligne 54 sert néanmoins toujours, avec les lignes RATP actuelles 154 et 254, qui desservent toujours Épinay…
Le dépôt des trams était appelé le dépôt de la Briche et était situé à proximité du Carrefour des Mobiles, sur l'actuel Boulevard Foch. Désaffecté le , puis loué à des entreprises, il a été démoli en 1966 pour faire place à des logements[5].
En 1921, la ligne de 14,9 km était parcourue en 65 minutes par les 17 rames de tramway qui la desservaient, avec un intervalle minimal de 15 minutes à l'heure de pointe.
En 1902, la ligne transportait 6 626 000 voyageurs, puis, en 1909, 8 754 000 voyageurs, qui, en 1926, n'étaient plus que 6 376 000[6].
La Grande Ceinture
La ligne de Grande Ceinture, est une ligne de chemin de fer qui fait tout le tour de Paris.
Épinay avait deux gares : celle dite Épinay-Grande Ceinture, qui était sur le parvis de la gare d'Épinay - Villetaneuse, et Le Grand Sentier, à l'emplacement de l'actuelle station RER d'Épinay-sur-Seine.
Ce secteur de la ligne de Grande Ceinture a accueilli les voyageurs du au . Cette ligne est désormais réservée au trafic de fret[7].
Aujourd'hui
Épinay-sur-Seine est desservie par le RER C et le Transilien H. Entre 2014 et 2017, la desserte s'est considérablement renforcée avec la mise en service du tramway T8 et du tram T11 express.
Les deux principaux pôles de transports sont :
- à l'est la gare d'Épinay - Villetaneuse
- à l'ouest, la gare d'Épinay-sur-Seine
Le tramway T8, depuis le , relie le terminus le quartier d'Orgemont à la station de métro Saint-Denis - Porte de Paris en tangentant le centre-ville, avec une branche vers Villetaneuse-Université.
Le tramway 11 express, depuis le relie les deux gares d'Épinay à celle du Bourget, et permet des correspondances avec d'autres lignes de RER sans passer par Paris. Ce tram express est amené à devenir une ligne de rocade reliant Sartrouville à Noisy-le-Sec[8].
Épinay est également desservie par les bus :
Urbanisme
Typologie
Épinay-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].
Morphologie urbaine
La ville d'Épinay-sur-Seine est divisée en sept quartiers : Centre-Ville, Les Mobiles - La Briche - Les Béatus - Blumenthal, Les Écondeaux, La Source - Les Presles, Orgemont, Gros Buisson et Le Cygne d'Enghien[17].
La commune est marquée par la présence de nombreux grands ensembles tels que les cités d'Orgemont, de la Source et des Presles, mais a conservé des zones pavillonnaires traditionnelles, comprenant également des cités-jardins (Cité-jardin Blumenthal, en limite de Villetaneuse, Orgemont, en limite d'Argenteuil)[18].
La cité-jardin est imaginée et construite dans les années 1910 et 1920 par le négociant en peaux Willy Blumenthal afin d'y loger les ouvriers de sa tannerie de Saint-Denis. Les occupants ont par la suite accédé à la propriété avant la Seconde Guerre mondiale et ont modifié l'unité d'aspect des trois cents pavillons en meulière construits à l'origine. Blumenthal ouvre également une salle des fêtes, un dispensaire et une pouponnière[19].
Le secteur du Cygne d'Enghien, bordant cette ville et son lac, est le quartier le plus cher de la ville avec le quartier Blumenthal, fort de ses maisons très au calme, et qui constitue l'une des trois cités-jardins de la ville. Le quartier d'Orgemont est quant à lui le moins huppé de la ville. Un autre quartier très résidentiel, au calme et peu connu, se trouve le long des berges de Seine en suivant le chemin de halage.
Le centre ville, urbanisé dans les années 1960-1980, extrêmement dense et complexe, fait l'objet d'un projet de très profonde restructuration conventionnée avec l'ANRU. Ce projet de rénovation urbaine concerne quatre quartiers, et concerne trois thématiques majeures : le centre ville et son rôle central, la diversification de l'offre d'habitat et le renouvellement des espaces, équipements et services publics.
La restructuration d'Épicentre, le centre commercial du centre-ville, est un élément incontournable de la rénovation du centre ville.
Dans ce cadre, le grand ensemble du 77 avenue d'Enghien est restructuré en 2008. Le programme de démolition de 323 logements du bailleur OGIF est engagé, et 455 logements (maisons de ville, appartements locatifs et en accession à la propriété) sont en construction[20].
Retenue au titre de la politique de la ville, la commune compte une zone franche urbaine (ZFU) à savoir Orgemont et une zone urbaine sensible (ZUS) qui est La Source-Les Presles.
Par ailleurs, la ville, qui a une longue façade sur la Seine, bénéficie d'un atout majeur pour son cadre de vie : ses berges. Préservées de toute voirie routière, la ville profite d'un des plus longs linéaires de berges préservées et transformées d'une part en parc de la proche couronne parisienne et d'autre part en un habitat résidentiel à l'abri des nuisances sonores. Elles sont d'ailleurs protégées de toute urbanisation et classées en zone naturelle au plan local d'urbanisme de la ville et au schéma de cohérence territoriale (SCOT) de Plaine Commune, et font l'objet de plusieurs programmes de réhabilitation avec le soutien de la Région d'Île-de-France. Elles sont le lieu d'animations tout au long de l'année. L'ambition du projet de ville est notamment de « tourner la ville vers la Seine », en ouvrant des perspectives vers le fleuve.
Un autre des volets novateur de cette démarche est la construction, route de Saint-Leu, d'un programme d'une quinzaine de maisons à 100 000 euros du programme éponyme de Jean-Louis Borloo, livré fin 2008. L'ensemble de ces projets est porté par la Plaine Commune, en accord avec la Ville.
Toponymie
Le nom est attesté sous les formes Spinogelo au VIIe siècle et Spinogilium 862[21]. Ipinacum est une mauvaise latinisation du VIIe siècle, par confusion avec le suffixe *-ACU.
Albert Dauzat et Charles Rostaing[22] expliquent cet archétype toponymique fréquent par le terme roman epinay signifiant « lieu planté d'(arbres à) épines ». On disait en ancien français un epinay, comme on disait un chesnay, un saussay, etc.
Pour eux, les Épinay (homonymie) (cf. Épinay, Spinetum XIIe siècle) de la partie nord de la France et les Épinoy du Nord (cf. Épinoy, Spinetum 880) remontent tous au gallo-roman *SPINETU, basé sur les deux éléments d'origine latine spina, épine et -etu(m) suffixe collectif servant à désigner un ensemble d'arbres appartenant à la même espèce. Ce suffixe explique les terminaisons -ey, -ay, (parfois -et, et -oy). Il est devenu féminin en français moderne -aie (Chênaie, Saulaie, etc.).
Cependant, pour Ernest Nègre[23], les différents Épinay de l'Île-de-France et du Centre admettent une autre explication, d'après leurs formes anciennes latinisées. En effet, on y distingue une autre finale -gelo, -olium, -gilo qui renvoie à l'évidence aux noms en -ueil / -euil (Type Verneuil « clairière des aulnes »), issu de l'appellatif gaulois ialon 'clairière', 'défrichement', puis 'village'[24]. Xavier Delamarre[25] souligne l'extension récente de cet appellatif en Gaule qui a bien pu se combiner avec un élément d'origine latine.
Cependant, il est probable qu'il n'ait plus été compris au Haut Moyen Âge, d'où son remplacement par -ay.
Histoire
La présence humaine en ces lieux est attestée dès l'âge du fer celtique par la découverte au XIXe siècle d'épées en fer et en bronze dans le lit de la Seine.
Le plus ancien établissement attesté sur le site de la commune remonte à l'époque mérovingienne au VIIe siècle. Le lieu est mentionné dans un document rédigé en latin médiéval pour la première fois l'existence du village de Spinogelum par le chroniqueur Frédégaire, en l'an 638.
Dagobert Ier fit son testament à « Ipinacum » ; il donna sa terre à l'abbaye de Saint-Denis, mais les Montmorency en volèrent une partie[26].
Au XIIe siècle, les Spinassiens vivent des activités portuaires sur la Seine, ainsi que des cultures maraîchères et céréalières et de la viticulture.
Les terroirs de Stains-Pierrefitte-Villetaneuse-Épinay en 1707 La Glacière d'Épinay était implantée près de l'étang de Coquenard, sensiblement à l'emplacement du château de Madame d'Épinay. L'église Saint-Médard, au début du XXe siècle. La rue de Paris dans les années 1900.
Le tracé historique de la RN 14 est alors parcourue par le tramway Enghien - Trinité dont on voit les rails de la voie unique. C'est l'ancêtre du T8.
En 1741, la seigneurie d'Épinay fut achetée par Louis Denis Lalive de Bellegarde, mais le prince de Condé, héritier des Montmorency, y conserva des droits féodaux, et donna des fonds pour reconstruire l'église terminée en 1743.
Au XVIIIe siècle, une société brillante fréquente les propriétés du lieu, les séjours de Diderot, Grimm ou encore Jean-Jacques Rousseau chez Madame d'Épinay sont fréquents.
Par la suite, Gian Battista Sommariva acquit la terre seigneuriale d'Épinay.
Au XIXe siècle, il y avait une ferme située sur la commune d'Épinay du nom de Temps Perdu située au nord du fort de la Briche[26].
Au XIXe siècle, la commune perd une partie de son territoire : le château de la Briche est transféré à Saint-Denis et la création de la commune d'Enghien-les-Bains le lui faire perdre les rives sud du lac d'Enghien.
Après guerre de 1870 et la bataille dite du Combat d'Épinay (), commémoré au carrefour des Mobiles par un monument, et la difficile occupation par les Prussiens durant l'hiver 1870/1871, la commune s'industrialise peu à peu. Le maître-verrier Charles Schneider crée en 1913 une usine des verreries de la gare et A.Belotte réunies.
La ville a subi d'importants combats durant la guerre franco-prussienne de 1870, dont le carrefour des Mobiles garde le souvenir.
Ici, une maison de l'ancien bourg qui gardait des impacts de balles, plus de 30 ans après la fin des combats.L'ancien centre-ville, avant sa rénovation.
La ville a été marquée dans les années 1960 et 1970 par la construction de Grands ensembles notamment dans les quartiers d'Orgemont et de La Source, afin d'accueillir des travailleurs immigrés avec leurs familles[réf. nécessaire].
La commune est notamment connue pour avoir abrité en 1971 le 58e congrès de la SFIO, dit Congrès d'Épinay, qui vit la « réunification » de la « famille » socialiste.
Elle est aussi connue pour les Studios Éclair, réputés dans le cinéma et pour le traitement des pellicules, etc.
Le , au premier jour des « émeutes de 2005 », Jean-Claude Irvoas, un employé d'une firme de mobilier urbain, est battu à mort par deux individus de 19 et 23 ans au moment des faits dans le quartier d'Orgemont. Il était occupé à photographier un lampadaire pour le catalogue de la compagnie havraise ETI, qui fabrique des lampadaires anti-vandalisme[27].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du [28], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .
De 1967 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton d'Épinay-sur-Seine, qui n'était constitué que de cette seule commune. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais partagée entre deux cantons : celui d'Épinay-sur-Seine, où habitent 24 180 Spinassiens (recensement de 2012), et celui de Saint-Ouen-sur-Seine, où résident 30 960 Spinassiens.
Intercommunalité
La ville était membre fondateur de la communauté d'agglomération Plaine Commune, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[29].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[30].
Politique locale et résultats
Lors des élections municipales de 2008, la liste conduite par Hervé Chevreau, maire sortant MoDem, a été élue dès le premier tour avec 60,3 % des suffrages exprimés[31]. La position de Bruno Le Roux, ancien maire, sur la liste du PS ne lui a pas permis d'être élu conseiller municipal d'opposition.
Comme en 2008, Hervé Chevreau est aisément réélu dès le premier tour lors des élections municipales de 2014 avec 7 254 voix (65,03 % des suffrages exprimés, 39 conseillers municipaux élus, dont 8 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[32],[33] :
- Yannick Trigance (PS-PCF-EELV, 3 037 voix, 27,22 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Daniel Rigault (Front de gauche, 470 voix, 4,21 %, pas d'élus) ;
- Oben Ayyildiz (DVD, 393 voix, 3,52 %, pas d'élus) ;
Lors de ce scrutin, 53,50 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[32], la liste UDI - SL menée par le maire sortant Hervé Chevreau obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 169 voix (67,27 %, 39 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement les listes menées respectivement par[34] :
- Salah Bourdi (LREM - AC - PÉ, 1 034 voix, 13,45 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Pierre Tavares (LFI - PCF - G·s - GRS, 732 voix, 9,52 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Madjid Challal (EÉLV - PS - ND - PP - PRG, 616 voix, 8,01 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Stéphane Berger (POID, 132 voix, 1,71 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 69,04 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[48].
Jumelages
En 2020, Épinay-sur-Seine indique être jumelée avec[49] :
- Oberursel (Allemagne) depuis 1964
- South Tyneside (Angleterre) depuis 1965
- Alcobendas (Espagne) depuis 1986
- Italie Busto Arsizio
Dans le cadre de la coopération décentralisée, la ville d’Épinay-sur-Seine est en lien avec deux villes du Proche-Orient : Ramallah en Palestine et Mevasseret Tsion en Israël, ainsi qu'avec Tichy, en Algérie[50].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[51],[Note 4]
En 2018, la commune comptait 54 771 habitants[Note 5], en diminution de 0,16 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Immigration
En 1999, 56,5 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré) et en 2005, les jeunes d’origine maghrébine, subsaharienne ou turque sont devenus majoritaires dans la commune[54],[55].
Enseignement
Deux lycées sont présents à Épinay :
- le lycée d'enseignement général Jacques-Feyder, qui comprend 4 classes préparatoires aux études supérieures, des classes de BTS et un partenariat avec Sciences Po.
- le lycée professionnel et technique Louise-Michel
ainsi que 4 collèges, 16 écoles primaires et 14 écoles maternelles[56].
Équipements culturels
La ville dispose de l'Espace lumière (salle de spectacle de 650 places), de la Maison du théâtre et de la danse, d'un conservatoire de musique et de danse, du Pôle musical d'Orgemont, ainsi que d'un multiplexe à l'enseigne CGR.
Trois médiathèques du réseau de lecture publique de Plaine Commune desservent la ville : la médiathèque Jules Vallès, la médiathèque Colette et la médiathèque Albert Camus.
Principaux équipements
La ville abrite notamment le centre départemental d'archéologie de la Seine-Saint-Denis[57].
Cultes
- Catholicisme
La commune comprend plusieurs lieux de cultes catholiques :
- L'église Saint-Médard
- L'église Notre-Dame-des-Missions
- L'Église Saint-Patrice d'Orgemont a été construite en 1962 dans la cité d'Orgemont.
- L'Église Sainte-Cécile-de-la-Briche, située avenue de la République et construite en 1961.
- Islam
La Mosquée Al-Arkam, située Rue de Presles et fondée en 1986.
Économie
Épinay est une commune principalement consacrée au logement, mais comprend néanmoins un tissu économique significatif, avec ses 7 695 salariés[58] et 695 entreprises[59]. Les Laboratoires Éclair et les Studios Éclair sont les plus connues de ces entreprises, compte tenu de leur rôle historique majeur dans l'histoire du film français et, aujourd'hui, dans l'économie du cinéma et de la production télévisuelle. Ils comptent 400 emplois[59].
Plusieurs films ont eu des séquences tournées à Épinay, parmi lesquels Léon Morin, prêtre, de Jean-Pierre Melville avec Jean-Paul Belmondo, Le Mouton, de Pierre Chevalier avec Fernand Raynaud et Le Plus Beau Métier du monde de Gérard Lauzier avec Gérard Depardieu. Les deux premiers montrent la pittoresque église avec son arche ronde marquée DOMUS DEI (la maison du Seigneur). Également une courte scène du film Gas-Oil, de Gilles Grangier avec Jean Gabin et Jeanne Moreau, fut tournée rue de Paris et une autre dans le cimetière.
D'autres entreprises doivent être signalées, telles que Naf Naf - Chevignon (300 emplois[59]), la chimie (Seratec), le commerce international (Métalarc), l’ingénierie industrielle (Sidérurgie Forges et Fonderies), l’alimentation (Gelati Marsala), le service (Star’s service), la Polyclinique des Presles… À noter qu'une ancienne carte postale attribue à tort à Épinay les gazomètres de l'usine à gaz de Gennevilliers/Villeneuve-la-Garenne.
Toutefois, les entreprises de moins de cinq salariés sont majoritaires et on a connu une diminution de près de 9 % du nombre d'établissements au cours de la dernière décennie
La principale zone d'activité est située en bordure de Saint-Denis avec une zone plus ancienne route de Saint-Leu (RN 328), en limite de Villetaneuse. La création d'une zone de bureaux à Épinay a été tentée sous les précédentes municipalités (zone Épinay-Intégral), mais s'est soldée par un échec.
La commune compte une zone franche urbaine (ZFU) dans le quartier d'Orgemont[59].
Culture locale et patrimoine
Mairie
La mairie occupe depuis le l'ancien hôtel seigneurial du fief d'Ormesson. Depuis la disparition du château de la Briche en 1870, c'est le seul survivant des anciens châteaux d'Épinay. L'existence d'une demeure à cet emplacement est mentionnée dès 1306 ; les seigneurs du village y résident alors. Reconstruit en 1760 par le marquis du Terrail, fils d'un riche financier, en forme de « T » qui rappelle son nom, c'est une élégante construction caractéristique du XVIIIe siècle. Les fenêtres de l'aile ouest sont ornées de mascarons sur les clefs de voûte représentant les quatre continents. D'importants travaux ont été réalisés par l'architecte Bouwens de 1881 à 1889 (dont adjonction de marquises).
Après la mort du roi-consort d'Espagne François d'Assise de Bourbon, qui l'avait acquis en 1881, le château et son parc sont achetés en 1906 par le maire de l'époque Georges Thibout à titre personnel pour la somme de 210 000 francs. Il revend le château et la moitié du terrain (un hectare) à la commune pour la somme de 50 000 francs, et donne les communs du château à la commune pour y faire une école maternelle publique[60]. La commune installe la mairie dans le château (décor de la salle du conseil de 1911[61], antérieurement implantée dans une petite maison de deux étages située près de l'église Saint-Médard, rue de Paris[62]. La maison du concierge fut mise à disposition des anciens combattants d'Épinay par Georges Thibout et, après la Seconde Guerre mondiale, donnée à la commune pour agrandir le parc de la mairie. C'est la Maison des combattants actuelle[63].
Église Notre-Dame des Missions
L'église Notre-Dame-des-Missions[64], située au 102, avenue Joffre, était la chapelle des missions catholiques, édifiée par l'architecte de l'archevêché Paul Tournon, présentée à l'exposition coloniale de 1931 au bois de Vincennes : « à la gloire de la conquête missionnaire de l'église catholique à travers les pays et les siècles ».
Elle présente une étonnante diversité de styles, avec une façade mi-annamite, mi -Art déco. En 1932, à la suite d'une souscription nationale lancée par le maréchal Lyautey, le pavillon est reconstruit en béton armé (le pavillon d'origine étant en matériaux légers) à Épinay. Pour la façade, le maître-verrier Marguerite Huré utilise un nouveau procédé, la brique Huré, breveté en 1930. Les vitraux, peintures et sculptures sont réalisés par des artistes des Ateliers d'Art sacré (fondés en 1919 par les peintres Maurice Denis et George Desvallières) sous la direction d'Henri de Maistre[61].
Église Saint-Médard
L'église Saint-Médard, édifiée en 1743 par le duc de Bourbon, prince de Condé et en partie détruite pendant la Guerre franco-prussienne de 1870, lors du Combat d'Épinay.
Berges de Seine
Les berges de Seine sont en cours de reconquête paysagère et environnementale. En 2008, 2,3 km sont ainsi accessibles au public après leur requalification par le conseil général entre le port de Saint-Denis et Épinay, comprenant une consolidation des berges érodées. Ces aménagements, menés depuis une dizaine d'années, ont valu à la municipalité de recevoir en 2008 le label villes Seine avec 3 « canards » (sur quatre possibles) de l'association La Seine en partage. La création d'une passerelle pour permettre aux piétons de rejoindre le parc départemental de l'Île-Saint-Denis est envisagée[65].
Usine Mokarex
Bien que l'usine de café Mokarex soit fermée et désaffectée, ses vestiges sont encore visible au 101, avenue Jean-Jaurès.
Autres
- Le monument aux morts est dû au ciseau du sculpteur Carlo Sarrabezolles, qui participa aussi au décor de l'église Notre-Dame-des-Missions.
- Le pigeonnier, rue Mulot, date de la fin du XVIIIe siècle.
- Le pavillon de musique, 6 avenue de la République[66], est le seul vestige de la maison de campagne de Rose Bertin.
- Le cimetière d'Épinay-sur-Seine abrite la tombe du baron de Lacépède, fameux zoologiste, et celle de Georges Thibout.
Personnalités liées à la commune
(dans l'ordre alphabétique des noms de famille, en contradiction avec les règles de wikipedia)
- Pierre-Dominique Berthollet, secrétaire de Marie-Antoinette, enterré au cimetière de la ville en 1791[67].
- Rose Bertin (1747-1813), modiste et chapelière de la reine Marie Antoinette, y est morte.
- Maïtena Biraben née à Épinay en 1967, animatrice de télévision.
- Jean-Claude Bouillon (1941-2017), acteur, y est né.
- Léon Fallue y est mort.
- Busta Flex, né en 1977, rappeur, a vécu.
- François d'Assise de Bourbon (1822-1902), époux de la reine Isabelle II d'Espagne, s'installe dans le château d'Épinay qu'il a acheté en 1881 et dans lequel il meurt en 1902.
- Karim Djellabi, Cédric Lécluse, Éric Rabésandratana, Just Fontaine footballeurs.
- Le clown Albert Fratellini (1886-1961), habita la ville de 1950 à son décès.
- Hornet la Frappe (né en 1991), rappeur
- Sophie de Fuligny-Damas, marquise de Grollier (1741-1828) est une peintre, spécialiste des fleurs, qui s'installa au château d'Épinay
- Bernard Germain de Lacépède (1756-1825), premier grand chancelier de la Légion d'honneur, pair de France, se retira dans sa maison d'Épinay où il mourut en 1825 ; est enterré au cimetière municipal.
- Freddy Gladieux (né en 1984), humoriste et vidéaste Web, né dans la commune.
- René Gréhan (1878-1918), acteur, y a vécu. Mort pour la France, son nom figure sur le monument aux morts de la commune.
- Elisabeth Lévy (née en 1964), journaliste, a grandi à Épinay-sur-Seine.
- Jerzy Lisowski (en français également Georges Lisowski) (1928-2004), né à Épinay-sur-Seine, critique littéraire et traducteur.
- Edmond Maire (1931-2017), syndicaliste, ancien secrétaire général de la CFDT, est né à Épinay-sur-Seine.
- Nicolas Joseph Maison (1771-1840), général de Napoléon et maréchal de France, est né à Épinay-sur-Seine.
- Lucien Michard (1903-1985), coureur cycliste.
- Louis-Georges Mulot (1792-1872), ingénieur et entrepreneur né à Épinay, il creuse son premier puits artésien à Épinay.
- Nicolas Redler (Longeville-lès-Saint-Avold 1851 - Épinay-sur Seine 1919), cafetier et inventeur du Billard Nicolas.
- Le Prince de Talleyrand (1754-1838) se maria en l'église Saint-Médard avec Catherine Noël Worlee le 24 fructidor an X.
- Jules Védrines (1881-1919) aviateur qui s'écrasa avec son avion malencontreusement le rue de l'Yser, mais en réchappa.
- Alpha 5.20, rappeur sénégalais de la cité d’Orgemont.
Héraldique
|
Les armes de la commune d’Épinay-sur-Seine se blasonnent ainsi : |
---|
Pour approfondir
Bibliographie
- Épinay-sur-Seine : notice historique et renseignements administratifs, Paris, Impr. de l'école d'Alembert (Montévrain), coll. « État des communes du département de la Seine à la fin du XIXe siècle », , 71 p. (lire en ligne)
- André Clipet, Épinay-sur-Seine. Son histoire. De l'origine jusqu'à notre époque avec ceux qui l'ont aimé ou haï dans ses bons et ses mauvais jours., Épinay-sur-Seine, Maison d'édition propre, , 350 p.
- Jacques Delattre, Histoire d'Épinay par le Document. Préface de Georges Poisson, conservateur au Musée de l'Île de France, Épinay-sur-Seine, 1er trimestre 1963 (réimpr. Entre Jeunes, 13, rue Lacépède, Épinay-sur-Seine, No Editeur 25 793), 62 p.
- Roger Mansuy, Épinay-sur-Seine. Ma Ville, Épinay-sur-Seine, Éditions Ipanema, Michel Duplessier. Pour le compte de la ville d'Épinay-sur-Seine, (réimpr. la Ville d'Épinay-sur-Seine), 232 p. (ISBN 978-2-36478-006-4)
- Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic éditions, 1994, (ISBN 2-908958-77-5)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune d'Épinay-sur-Seine (93031) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Épinay-sur-Seine », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Une station de la ligne de tramway T8 porte le nom de ce maire.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Les cartographies du Val-d'Oise le dénomment Ru des Haras, alors qu'en Seine-Saint-Denis, il est appelé Ru d'Arra
- SANDRE - Cours d'eau : ru d'Enghien
- SANDRE - Cours d'eau : ru des haras
- La Compagnie des tramways Nord-Parisiens ayant été racheté en 1910 par la Compagnie des tramways de Paris et du département de la Seine (TPDS)
- Source :Jean Robert, les dépôts de tramways à Paris, dossier dans la revue Chemins de fer régionaux et urbains no 117 (1973), édité par la FACS-UNECTO
- Source : Jean Robert, Les tramways parisiens, édition Jean Robert Paris 1992
- Source : J. Banaudo, Trains oubliés, éditions du Cabri, Menton, 1982
- Jean-Gabriel Bontinck, « Epinay - Le Bourget : le T11, premier tram-train d’Ile-de-France, entre en gare », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- http://www.epinay-sur-seine.fr/les_quartiers.html
- Benoît Pouvreau, Marc Couronné, Marie-Françoise Laborde, Guillaume Gaudry, Les cités-jardins de la banlieue du nord-est parisien, Paris, Éditions du Moniteur, , 141 p. (ISBN 978-2-281-19331-2).
- Mathieu Quintard, « Épinay-sur-Seine : à la découverte de la cité-jardin Blumenthal », leparisien.fr, (consulté le ).
- Carole Sterlé, « Épinay-sur-Seine : Fadela Amara revient au 77, rue d’Enghien », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, .
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz 1990. p. 183.
- Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 266.
- Op. cité.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. Entrée ialon.
- Op. cité.
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- « 2 à 15 ans de prison ferme pour le meurtre d'Epinay », sur L'Obs (consulté le )
- Journal Officiel, Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret n° 2015-1659 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Saint-Denis sur Légifrance.
- Résultats des élections municipales 2008 - 1er tour
Votants 57,1 %
Exprimés 55,9 %
Liste Trigance (PS) - 32,8 % des exprimés - 7 élus
Liste Tavares (Divers Gauche) - 6,9 % des exprimés - 1 sièges
Liste Hervé Chevreau (MoDem) - 60,3 % des exprimés - 35 sièges
Source Le Parisien - Anthony Lieures, « Municipales à Épinay : Hervé Chevreau, le centriste, vise un quatrième mandat : Depuis 2001, le centriste Hervé Chevreau enchaîne les réélections dès le 1er tour. Il compte «poursuivre le travail», avec notamment la rénovation attendue du quartier Orgemont. Il fera face à trois listes, dont l’une menée par un ancien adjoint LREM », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « C'est l'histoire d'une ville qui vote à gauche sur la plupart des scrutins nationaux (Jean-Luc Mélenchon y est arrivé en tête au 1 er tour de la présidentielle de 2017, avec 36,3 % des voix, NDLR), mais qui s'est choisi un maire venu de la droite, en 2001, et qui semble ne plus vouloir en changer. (...) Le centriste, qui a rangé définitivement ses anciennes étiquettes (UDF, Modem), s'appuie d'abord sur son bilan ».
- Résultats officiels pour la commune Epinay-sur-Seine
- « Résultats par commune. Seine-Saint-Denis (93) - Épinay-sur-Seine », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
- Liste des maires de Épinay-sur-Seine sur www.francegenweb.org
- Du XVIIe au XXIe siècle, histoire d’une belle maison page 29
- « Gorges Thibout (1878 - 1951 », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais », Le Populaire, no 6076, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- « Joanny Berlioz dit Berlioz-Benier (1892 - 1965) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- Claude Pennetier, « BERLIOZ-BENIER Johanny, dit BERLIOZ Joanny (version Dictionnaire du Komintern) : Né le 7 juillet 1892 à Saint-Priest (Isère), mort le 18 mars 1965 à l’hôpital Broussais (Paris) ; professeur de langues vivantes (anglais, allemand) dans les écoles primaires supérieures et les écoles normales ; journaliste ; membre du comité central de1925 à 1959 ; secrétaire du Bureau latin d’information de l’Internationale syndicalerouge (ISR) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- « Nomination de présidents de délégations spéciales », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 83, , p. 351 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
- « Maires des communes suburbaines de la Seine », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 131, , p. 391 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
- Jacqueline Sainclivier et Olivier Dard, Les partis et la République : La recomposition du système partisan, 1956-1967 : Oui, c'est vous qui élirez le Président de la République, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 325 p. (ISBN 978-2-7535-3024-9 et 2-7535-3024-6, lire en ligne), p. 19-21 « En octobre 1964, dans la perspective des municipales, la fédération socialiste de la Seine engage des négociations avec les communistes. Fin novembre, le conseil national de la SFIO décide d'approuver « la constitution de listes de coalition avec les démocrates de gauche partout où cela serait absolument nécessaire pour battre l'UNR » et d'admettre « des ententes avec des communistes ou avec des républicains qui, bien qu'éloignés du socialisme, sont opposés sans équivoque au régime actuel ». Les négociations sont difficiles, compte tenu des de la disproportion des forces dans la Seine. Le 7 janvier 1965, communistes et socialistes annoncent qu'ils présenteront des listes communes, justifiant leur position par la nouvelle loi électorale : « Le gouvernement a voulu empêcher l'union des forces républicaines en interdisant la constitution de coalitions entre les deux tours de scrutin ». Ainsi, pour la première fois depuis la guerre froide, un accord de type « Front populaire » — qui sera étendu aux radicaux de gauche et au PSU — est conclu dans l'ensemble d'un département. Pourtant, si des listes d'« union démocratique » sont présentés dans l'ensemble eds quatorze secteurs parisiens, la situation est plus confuses en banlieue, notamment du refus de certains maires socialistes. (...) La victoire du « Front populaire » est acquise ainsi à Alfortville au détriment de Raoul Bleuse, ex-PSU, qui s'était allié au MRP, à Épinay-sur-Seine au détriment du maire sortant Privet qui, refusant l'alliance avec les communistes, s'était représenté contre son adjoint socialiste, Desjames qui conduisait la liste d'Union démocratique. ».
- « Profession de foi de la liste d’Union démocratique conduite par René Desjames et Fernand Belino, 21 mars 1965 », Musée de la Résistance 1940-1945 (consulté le ).
- « DESJAMES René », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- Ariane Chemin, « Les Verts conquièrent leur espace au sein de la gauche plurielle : Il n'a qu'un souvenir diffus d'un très ancien chagrin d'amour, mais « ça doit ressembler à quelque chose comme ça », dit Bruno Le Roux. Son désespoir tourne autour des mêmes symptômes de « vide ». Un regard approximatif, un sourire tardif et indéfini. Une insomnie tenace pendant près d'une semaine, ces scènes qui repassent « au moment où vous allez fermer l’œil ». », Le Monde, (lire en ligne).
- « Extrait du registre des délibérations du conseil municipal - séance du 28 mai 2020 » [PDF], Publications, sur https://www.epinay-sur-seine.fr (consulté le ).
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Épinay-sur-Seine, consultée le 26 octobre 2017
- « Les villes jumelles », Épinay à l’international, sur https://www.epinay-sur-seine.fr (consulté le ).
- « Les coopérations », Épinay à l’international, sur https://www.epinay-sur-seine.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Michèle Tribalat, Immigration et démographie des pays d’accueil, in Christophe Jaffrelot et Christian Lequesne L'Enjeu mondial, Presses de Sciences Po | Annuels 2009, pages 29 à 35
- Michèle Tribalat, Les Yeux grands fermés, Denoël, 2010
- Portail des écoles d'Épinay-sur-Seine - Épinay-sur-Web
- Cet équipement n'est pas ouvert au public.
- Source : Recensement général de la population - 1999
- « Le guide des collectivités locales », "Bienvenue ! La Seine-Saint-Denis", édité par le Comité d'expansion (COMEX) de la Seine-Saint-Denis, .
- Bulletin municipal d'Épinay-sur-Seine n°72 de février 2008. p.30
- « Hôtel de ville », notice no PA00079933.
- Service des Beaux-Arts du Département de la Seine, Inventaire général des œuvres d'art décorant les édifices du département de la Seine, vol. 1 : Arrondissement de Saint-Denis, Chaix et Cie, .
- Mémoires et Conseils du Docteur Georges Thibout (non publié)
- « Église Notre-Dame-des-Missions », notice no PA00079970.
- Eric Bureau, « Les nouvelles berges de Seine plaisent aux promeneurs », Le Parisien édition Seine-Saint-Denis, .
- Notice no PA00079934.
- Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, reine de France et de Navarre, Jeanne Louise Henriette Campan, (1822), Baudouin frères, 1823 (tome 2, p. 262-273). Mémoire sur la vie privée de Marie-Antoinette.
- http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f93031
- Portail de la Seine-Saint-Denis
- Portail des communes de France