Romilly-sur-Seine

Romilly-sur-Seine est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est. C'est la deuxième commune de l'Aube par sa population. Ses habitants sont appelés les Romillons.

Pour les articles homonymes, voir Romilly.

Romilly-sur-Seine

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Romilly-sur-Seine
(siège)
Maire
Mandat
Eric Vuillemin
2020-2026
Code postal 10100
Code commune 10323
Démographie
Gentilé Romillons
Population
municipale
14 328 hab. (2018 )
Densité 566 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 00″ nord, 3° 43′ 39″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 112 m
Superficie 25,32 km2
Unité urbaine Romilly-sur-Seine
(ville-centre)
Aire d'attraction Romilly-sur-Seine
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Romilly-sur-Seine
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Romilly-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Aube
Romilly-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : France
Romilly-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : France
Romilly-sur-Seine
Liens
Site web romilly-sur-seine.fr

    Géographie

    Localisation

    Une vue aérienne de la ville de Romilly-sur-Seine.

    Romilly-sur-Seine est une commune située au sud de la limite entre le département de l'Aube et celui de la Marne (au nord). Elle est accessible par la route à 39 km au nord-ouest de Troyes[1], à 90 km au sud de Reims[2] et à 126 km au sud-est de Paris[3]. Les communes limitrophes sont Pars-lès-Romilly, Maizières-la-Grande-Paroisse, Marcilly-sur-Seine, Gélannes, Saint-Hilaire-sous-Romilly et Conflans-sur-Seine[4].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune de Romilly-sur-Seine est située dans la plaine de Champagne crayeuse. Seule éminence notable à l'ouest de la ville, une colline qui culmine à 110 m et domine le reste de la commune de quelque 40 m. Depuis cette colline se découvre l'horizon très vaste des platitudes champenoises.

    Géologiquement, le territoire de la commune se partage en deux ensembles. Au nord, les dépôts fluviatiles laissés par les divagations du lit de la Seine que souligne la couverture végétale boisée, largement colonisée par les peupleraies, et trouée de gravières anciennes ou encore en exploitation. Au sud, les étendues sur sous-sol crayeux, livrées, lorsqu'elles ne sont pas bâties, à la grande culture à dominante céréalière.

    L'altitude, comparée avec d'autres villes de l'Aube et de Champagne-Ardenne donne ceci :

    Comparaison de l’altitude des villes de Champagne-Ardenne[5]
    Troyes Romilly-
    sur-Seine
    Reims Charleville-
    Mézières
    Minimale 67 mètres 100 mètres 74 mètres 133 mètres
    Maximale 112 mètres 126 mètres 137 mètres 323 mètres
    Moyenne 90 mètres 113 mètres 106 mètres 228 mètres
    De la mairie 77 mètres 107 mètres 88 mètres 152 mètres

    Hydrographie

    Contrairement à ce que pourrait laisser sous-entendre le nom de la commune, la Seine ne la traverse pas. La commune est bâtie au sud des zones inondables, en marge de la vallée du fleuve[6]. Lui-même, partagé en de nombreux bras divaguant dans le lit majeur, reste difficilement identifiable. Le bras principal coule sur les confins nord du territoire de la ville, et ce n'est qu'après son confluent avec la rivière de l'Aube sur le territoire de la commune limitrophe de Marcilly-sur-Seine, que le cours de la Seine retrouve plus de cohérence. À l'imprécision de son cours, l'activité des hommes a ajouté sa marque : le tracé des bras les plus proches de la commune a été largement rectifié, canalisé, barré pour venir alimenter les moulins hydrauliques installés sur leur cours.

    Dans l'ensemble, ce tracé complexe ajouté à la proximité du confluent avec l'Aube a créé un très vaste lit majeur, où se sont développées des activités spécifiques : sylviculture, trouée de pâturages et de plantations de maïs, horticulture, exploitation des sables et graviers, toujours active, meunerie, aujourd'hui disparue. Se développent aujourd'hui dans ce poumon vert de la ville, de plus en plus d'activités touristiques ludiques et halieutiques, qui bénéficient des nombreux aménagements réalisés ces dernières années.

    Climat

    Le climat de Romilly-sur-Seine est « tempéré océanique humide » (Cfb) d'après la Classification de Köppen. Il s'agit donc d'un climat océanique dégradé proche de celui de la région parisienne qui donne lieu à une atmosphère douce et humide[7]. Les précipitations restent modérées autour de 550 mm et réparties sur toute l'année, l'enneigement reste exceptionnel. Les températures moyennes oscillent de +2° à +18°. La commune est située comme toute la région dans une zone de conflit des masses d'air océaniques et continentales.

    Relevé météorologique à Troyes
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 0 2 4 8 11 13 12 10 7 3 2 6
    Température moyenne (°C) 3 3,5 7 9,5 13,5 16,5 19 18,5 15,5 11,5 6,5 4,5 10,7
    Température maximale moyenne (°C) 6 7 12 15 19 22 25 25 21 16 10 7 15,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −25,2
    1971
    −25
    1956
    −15,4
    2005
    −6,2
    2003
    −3,5
    1957
    0,4
    1991
    1,6
    1962
    1,1
    1966
    −1,9
    1972
    −7
    1985
    −11,1
    1998
    −21
    1970
    −25,2
    1971
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,2
    2002
    20,4
    1990
    23,7
    2004
    27,8
    2005
    31
    2005
    36,7
    2011
    36,6
    1995
    40,6
    2003
    31,1
    1987
    30,3
    1985
    22,5
    1994
    19
    1985
    40,6
    2003
    Précipitations (mm) 34,2 30,1 28,7 35 36,4 34,7 36,7 31,1 34,4 41,9 37,2 38,4 34,9
    Relevé pluviométrique en 2006 (mm) 111,6 52,4 68,8 18,2 79 20,2 82,6 113,2 15,6 67,4 40,2 43,6 712,8
    Relevé pluviométrique en 2007 (mm) 24 65,4 57 1 52 51,4 75,6 89,2 45,8 21,6 41,8 48,8 573,6
    Relevé pluviométrique en 2008 (mm) 53,4 50,8 69,2 76,8 69 50,8 48,8 53,6 35,6 50,6 27,2 31,4 617,2
    Relevé pluviométrique en 2009 (mm) 33,4 26,6 32 70,2 43,4 67,8 96,8 17,8 31,8 22,8 64,6 66 573,2
    Source : [8],[9],[10]>,[11]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    6
    0
    34,2
     
     
     
    7
    0
    30,1
     
     
     
    12
    2
    28,7
     
     
     
    15
    4
    35
     
     
     
    19
    8
    36,4
     
     
     
    22
    11
    34,7
     
     
     
    25
    13
    36,7
     
     
     
    25
    12
    31,1
     
     
     
    21
    10
    34,4
     
     
     
    16
    7
    41,9
     
     
     
    10
    3
    37,2
     
     
     
    7
    2
    38,4
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Voies de communication et transports

    La commune possède une gare TER Champagne-Ardenne et Intercités (Ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville) avec plusieurs aller-retours quotidiens reliant la gare de Paris-Est à Belfort, et desservant les gares de Nogent-sur-Seine, Troyes, Vendeuvre-sur-Barse, Bar-sur-Aube, Chaumont, Langres, Culmont-Chalindrey, Vesoul, Lure et Belfort.

    Il existe un réseau de cars interurbains reliant différentes communes du département et allant jusqu'à Troyes.

    Morphologie urbaine

    Le bâti le plus dense, accolé, avec des toitures rouges à deux pans et différentes hauteurs, est compris entre la rivière et le canal, qui forment une boucle au nord, et la ligne de chemin de fer, située un peu plus au sud et suivant la même courbe. Au sud de la voie, l'urbanisation, plus récente, est composée de zones d'activités et de vastes lotissements avec voiries en impasses[12].

    En cœur de ville, Romilly-sur-Seine garde son charme d'antan avec une architecture atypique. Face à la gare, les maisons bourgeoises rappellent l’essor du passé industriel de la ville de Romilly-sur-Seine.

    Logement

    En 2008, on dénombrait un total de 7 215 maisons reparties en 6 162 résidences principales, 924 résidences secondaires et 129 logements vacants. La majorité de ces lotissements ont été construits de 1949 à 1974. Il y a 7 528 personnes qui en étaient propriétaires et 5 894 qui en étaient locataires dont 240 gratuitement[13].

    Évolution des résidences principales et secondaires depuis 1968[13]
    1968 1975 1982 1990 1999 2008
    Résidences principales 5692 6084 6033 6231 6192 6162
    Résidences secondaires 223 506 586 854 935 924
    Résidences vacants 36 91 119 238 150 129

    Projets d'aménagements

    Les projets d'aménagement tendent vers la sécurité (avec l'installation de vidéo-surveillance) et le développement économique (avec la zone d'activités Aéromia)

    Urbanisme

    Typologie

    Romilly-sur-Seine est une commune urbaine[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Romilly-sur-Seine, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 16 767 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (39,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (42,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (24,3 %), zones urbanisées (20 %), terres arables (18,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), eaux continentales[Note 3] (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), prairies (1,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom du village est attesté sous la forme latinisée Romeliacum en 1163[24]. Il s'agit d'un archétype gallo-roman *ROMILIACU, formé sur le nom de personne latin (porté par un Gaulois) Romilius[25],[26], suivi du suffixe gallo-roman *-ACU, issu du gaulois *-ako.

    Homonymie avec les nombreux Romilly, Rumilly, Remilly, Romillé, etc.

    Le corps de Voltaire décédé en 1778 à Paris, y a été inhumé pendant quelques années dans l'abbaye de Sellières dont le prieur était son neveu, avant que sa dépouille ne soit ramenée à Paris et transférée au Panthéon : l'épisode explique l'appellation des lieux-dits portant le nom de Voltaire-Sellières[réf. nécessaire].

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Romilly-Voltaire[27].

    Cadastre de 1810 : Il citait comme existant sur le territoire : les Abattoirs, les Ateliers, le pont Bancelin, la Noue des Barges, les Barres, la Belle-Idée, Bonnefasche, le Vieux-Bordel, la Boule-d'Or, le canal et la ferme du Château, Froid-Cul, Gué-Bourgeois et celui du Vailly, Hauts-Buissons, l'Ile et celle du Manoir, Lions, Maisons-Bourgeat, Maladière, Montois, la Motte et celle de Pars, Pont-Aubry, le Ravois, bois de Romilly, Sellières, Sainte-Colombe, la Villotte, Valdray.

    Le Mesnil : lieu-dit où se trouvait un marais, une croullière, le moulin Ners et celui de Megny.

    Histoire

    Origines

    Comme dans toute la vallée de la Seine, la voie de passage y a très tôt fixé le peuplement. Ce qui est attesté est l'existence d'une occupation gallo-romaine du site de la colline des Hauts Buissons: à proximité du cimetière actuel s'érige une croix dont le site aurait pu être autrefois un lieu de culte gallo-romain, dont il ne reste peu de traces perceptibles. En tout état de cause, les quelques vestiges attestent que ce fut un lieu de sépulture[28].

    Moyen Âge à l'époque moderne

    Une abbaye cistercienne a été fondée au XIIe siècle.

    Jusqu'à la révolution de 1789, Romilly-sur-Seine fut un village rural cerné de bourgs urbains (Sézanne au nord, Nogent-sur-Seine à l'ouest) qui concentraient de longue date les fonctions de commandement. Cette histoire justifie que quoique trois fois moins peuplée, la ville de Nogent ait rang de sous-préfecture dont dépend Romilly.

    Le XIXe siècle est marqué par l'apparition de la bonneterie à Romilly-sur-Seine. L'ensemble de ces métiers de l'habillement ont permis la création de 1 300 emplois[29]. Profitant de ce succès fort de la bonneterie, Émile Camuset crée en 1882 un atelier de bonneterie à Romilly-sur-Seine et donne naissance à Le coq sportif.

    Époque contemporaine

    Le char Romilly a été utilisé pour la libération de Paris en 1944.

    Le Grand Quartier Général de l’armée française est installé à Romilly-sur-Seine du au .

    En 1918 se créée une base aérienne, qui accueille les équipes et moyens du Grand Parc Aéronautique (GPAé)[30], qui sera suivi, en 1919, d'un important dépôt d'aviation.

    La veille de la Seconde Guerre mondiale, Romilly-sur-Seine est une base aérienne importante, dotée d'un centre de pilotage[31], replié à Étampes en . Elle conservera une station radar jusqu'en 1989, date de sa fermeture.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le char Romilly fut le premier à rentrer dans Paris lors de sa libération en août 1944.

    Un comité de jumelage a été créé en 1960. Les premières villes à l'avoir rejoint sont Gotha (Allemagne) et Medicina (Italie)

    Politique et administration

    Administration territoriale

    L'hôtel de ville.

    Romilly-sur-Seine est le centre de la communauté de communes des portes de Romilly-sur-Seine, qui regroupe les communes de Crancey, Gélannes, Maizières-la-Grande-Paroisse, Pars-lès-Romilly, et Saint-Hilaire-sous-Romilly. Par nombre d'habitants, il s'agit de la première intercommunalité du département de l'Aube hors unité urbaine[32]. Elle est également le chef-lieu de deux cantons : le canton de Romilly-sur-Seine-1 qui groupe une partie de Romilly-sur-Seine et 11 communes et compte 9 364 habitants (recensement de 2008 sans doubles comptes) et le canton de Romilly-sur-Seine-2 qui est composé du nord de la commune et compte 10 780 habitants[33].

    Liste des maires

    Le conseil municipal est composé de 33 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[34]. À l'issue des élections municipales de 2008, Eric Vuillemin a été élu maire de Romilly-sur-Seine et succède à Michel Cartelet. La commune bascule à cette occasion à la droite pour la première fois depuis 1949. Depuis cette date, quatre maires se sont succédé :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1949 septembre 1984 Maurice Camuset PCF Conseiller général du canton de Romilly-sur-Seine-1 (1964-1970)
    octobre 1984 mars 1989 Georges Didier PCF Conseiller général du canton de Romilly-sur-Seine-2 (1973-1998)
    mars 1989 mars 2008 Michel Cartelet PS Enseignant, député (1981-1993)
    mars 2008 En cours Éric Vuillemin
    Réélu pour le mandat 2020-2026 [35]
    UMP-LR Notaire

    Instances judiciaires et administratives

    Dans le domaine judiciaire, la commune dépend de la commune de Troyes qui possède un tribunal d'instance et de grande instance, d'un tribunal de commerce, d'un conseil des prud'hommes et d'un tribunal pour enfants et dépend de la cour d'appel de Reims et de la cour administrative d'appel de Nancy[36].

    Politique environnementale

    La politique environnementale est marquée par l'installation d'espaces naturels dont le plus connu est le parc naturel de la Béchère, par les projets d’aménagement ou de recréation de quartiers dans le but d'améliorer le cadre de vie de la population et par l'instauration du tri sélectif[37].

    5 ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) sont identifiées sur la commune :

    • Bois alluviaux, prairies et marais du Grand Haut à Romilly-sur-Seine (type 1) ;
    • Marais et bois de la vallée du Pars au sud-ouest de Romilly-sur-Seine (type 1) ;
    • Forêts, marais et prairies de Sellières entre Romilly-sur-Seine et Conflans-sur-Seine (type 1) ;
    • La vallée de la Seine de la chapelle-Saint-Luc à Romilly-sur-Seine (type 2) ;
    • Les milieux naturels et secondaires de la vallée de la Seine (type 2)[38].

    Jumelages

    Au , Romilly-sur-Seine est jumelée avec[39] :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 14 328 habitants[Note 5], en diminution de 0,17 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9892 1662 2942 4783 1173 3413 7373 8313 738
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 9454 2904 5345 0305 1905 2836 9387 2447 978
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9 0019 92911 37112 94313 39914 07313 97713 31413 731
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    15 75317 03817 39715 93715 55714 61614 05913 67314 459
    2018 - - - - - - - -
    14 328--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (22,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 18,4 %, 30 à 44 ans = 18,4 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 24 %) ;
    • 51,8 % de femmes (0 à 14 ans = 16,3 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 16,5 %, 45 à 59 ans = 20,1 %, plus de 60 ans = 30 %).
    Pyramide des âges à Romilly-sur-Seine en 2007 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90  ans ou +
    1,5 
    8,1 
    75 à 89 ans
    13,0 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,5 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,1 
    18,4 
    30 à 44 ans
    16,5 
    18,4 
    15 à 29 ans
    17,2 
    18,9 
    0 à 14 ans
    16,3 
    Pyramide des âges du département de l'Aube en 2007 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,3 
    6,4 
    75 à 89 ans
    10,0 
    13,3 
    60 à 74 ans
    14,1 
    21,3 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,6 
    30 à 44 ans
    19,5 
    19,2 
    15 à 29 ans
    17,2 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,3 

    Enseignement

    Romilly-sur-Seine est située dans l'Académie de Reims. La commune administre six écoles maternelles et six écoles élémentaires publiques. Les Romillons disposent également d'une école primaire privée[Note 6]. Elle compte deux collèges publics gérés par le département et un collège privé[44]. Enfin, la région Champagne-Ardenne gère un lycée d'enseignement général et technologique et un lycée professionnel[45]. Écoles maternelles publiques.

    • École maternelle : Elsa-Triolet, école Eugénie-Cotton, école de Lion, école Gambetta, école Robespierre, école Romain-Rolland.
    • Écoles élémentaires publiques : ecole Eugénie-Cotton, école de Lion, Ééole Gambetta, Éécole Mignonnette, école Robespierre, école Romain-Rolland.
    • Écoles privées :éÉcole Sainte-Anne.
    • Collèges publics : collège Paul-Langevin, collège Le Noyer-Marchand.
    • Collèges privés : collège Saint-Joseph.
    • Lycées publics : lycée polyvalent Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie, lycée professionnel Denis-Diderot.
    • Enseignement supérieur :lLycée polyvalent Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie (BTS Technico-commercial option Génie Mécanique et Électrique).

    Santé

    Le centre hospitalier Maurice-Camuset de Romilly-sur-Seine, d'une capacité de 310 lits, comprend un service d'urgences générales comprenant un service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR), un service de long séjour, un service de médecine, un service de cardiologie, une maternité, une unité de soins palliatifs, un service de radiologie, scanner, échographie, etc., un service de consultations externes et un laboratoire[46].

    La commune compte un établissement public de santé mentale de l'Aube, une clinique privé (Ccinique du pays de Seine) et trois maisons de retraite (Les jardins de Romilly, résidence Pasteurs et résidence Julien-Monnard).

    Sports

    Il existe de nombreux clubs de sport à Romilly

    Médias

    Née en 1982, Radio Aube et Seine est une radio locale associative couvrant Romilly-sur-Seine et son intercommunalité. Il émet sur le 98,2 MHz et est composé d’une quinzaine de bénévoles[47]. Sa programmation est axée principalement sur la chanson française et sur les années 1960 à 1980. Elle diffuse également des programmes locaux et des émissions techno, rap et hard-rock.

    La ville est couverte par les programmes de France 3 Champagne-Ardenne et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit la chaîne locale Canal 32 via l'émetteur des Riceys.

    Cultes

    Les habitants de Romilly-sur-Seine disposent :

    • de trois lieux de culte catholique : l'église Saint-Martin, la chapelle Notre-Dame et la chapelle du Presbytère ;
    • de deux églises évangéliques[Lesquelles ?] ;
    • d'une mosquée administrée par l'Association Islamique de Romilly-sur-Seine (A.I.R)

    Économie

    Généralités

    La clinique « Pays de Seine », un exemple de la nouvelle orientation de Romilly-sur-Seine vers les services.

    Depuis le milieu des années 1970 jusqu'à la fin des années 1990, elle a subi de plein fouet la crise industrielle liée à la concurrence croissante des pays à bas salaires. Les fermetures, les délocalisations, les licenciements se sont multipliés particulièrement dans le textile et ont traumatisé la population qui a connu un exode important, particulièrement entre 1975 et 1982 : moins 1 460 habitants. De nombreux ateliers ont ainsi fermé comme Absorba, Devanlay, Le coq sportif, Jacquemard et ses filiales Aube Chaussettes et Olympia à la suite du transfert de l’usine.

    Néanmoins, entre la fin des années 1990 et la première moitié des années deux mille, les emplois dans les services se sont développés[48]: implantation de services de santé (scanner, extension d'un hôpital de jour), création d'une nouvelle zone commerciale sur une friche militaire (zone de la "Belle Idée"). La commune, en lien avec la région, le département, les offices HLM et l'Agence nationale pour la rénovation urbaine a entrepris un vaste projet de restructuration urbaine destiné à améliorer le « Nouveau Romilly ». Ce projet se structurait autour de la naissance d'un centre culturel, des démolitions d'immeubles vétustes, de constructions de nouveaux pavillons.

    Ce dynamisme a aussi reposé sur la rénovation des services de proximité : hôpital public et clinique du pays de Seine, lycée Joliot-Curie et lycée professionnel Denis-Diderot qui en font le deuxième pôle du département[49]. La commune a aussi une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Troyes et de l'Aube. Ce dynamisme retrouvé s'est concrétisé par une évolution démographique nettement plus positive que celle de la Champagne-Ardenne.

    À noter que la première étape de la LGV Rhin-Rhône a permis de libérer de la capacité, faisant profiter Romilly de 10 AR avec Paris pour une ville où l'immobilier est bien moins cher qu'à Troyes ou en Ile-de-France, gage certain de développement urbain et péri-urbain à l'instar de Nogent-sur-Seine.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage est de 14 516 , ce qui plaçait Romilly-sur-Seine au 27 971e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[50].

    Emploi

    Selon les résultats du recensement de 2008[13], la population active (15-64 ans) de la commune compte 5 573 personnes, soit 66,7 %, ce taux est de 71,4 % au niveau départemental[51]. Les 15-64 ans représentent 13,6 % de chômeurs, 53,1 % de personnes ayant un emploi et 33,3 % d'inactifs. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : les retraités ou préretraités représentent 12,3 % de la population active, les scolarisés 8,7 %, les autres inactifs 12,3 %.

    En 2008, le taux de chômage (au sens du recensement) parmi les actifs de la commune est de 20,4 %, en augmentation par rapport à 1999 (19,5 %). Au , on compte 1 297 personnes à la recherche d'un emploi dont 445 chômeurs de longue durée[52].

    Sur les 4 464 personnes actives de plus de 15 ans ayant un emploi, 2 496 travaillent dans cette commune[13].

    Répartition des plus de 15 ans selon le secteur d'activité

      Agriculture Industrie Construction Commerce Services
    Romilly-sur-Seine 0,6 % 14,3 % 5,9 % 43,7 % 35,5 %
    Comparaison avec le département 6,6 % 19,7 % 7,4 % 37,5 % 28,8 %
    Sources des données : INSEE [13]

    Entreprises et établissements

    Au , la commune de Romilly-sur-Seine compte 518 entreprises hors agriculture et 83 ont été créées sur le territoire.

    Répartition des établissements par domaines d'activité

      Ensemble Industrie Construction Commerce et services divers Secteur public
    Nombre d'établissements 518 37 44 358 79
    % 100 % 7,1 % 8,5 % 69,1 % 15,3 %
    Sources des données : INSEE[13]

    Répartition des créations d'entreprises par secteur d'activité en 2009

      Ensemble Industrie Construction Commerce et services divers Secteur public
    Nombre d'établissements 83 7 14 58 4
    % 100 % 8,4 % 16,9 % 69,9 % 4,8 %
    Sources des données : INSEE[13]

    Agriculture

    En 2000, la commune compte 9 hectares de superficie agricole utilisée dont 5 ha pour les grandes cultures et 3 ha pour les agricultures en provenance d'autres animaux[13].

    Industries

    L'ancienne usine Prégermain.

    L'activité économique de la commune a longtemps reposé sur une base essentiellement industrielle :

    • le technicentre SNCF installé dès 1887 pour l’entretien et la réparation des fourgons et voitures à voyageurs notamment les Corail VU ;
    • le groupe Jacquemard, détenteur de la marque Olympia, leader français du chaussant et toujours présent sur la commune. En 2010, le tribunal de commerce de Troyes accepte que la production soit transférée à Vagney ;
    • les usines de bonneterie dont notamment les ateliers d'Émile Camuset qui sont le point de départ de la marque Le Coq sportif, la Sorotex qui fabriquait les sous-vêtements Jil mais qui a été reprise en Chine par le groupe Yangtzekiang ainsi que la Maroquinerie de Champagne[53] ;
    • les usines de cycles : les vélos Peugeot y étaient fabriqués, puis « Cycles Peugeot » est devenu « Cycleurope International ». Cette dernière a été reprise par Peugeot en 2004 à la suite de la fin de contrat avec Cycleurope.

    Commerces

    Au centre-ville, les boutiques des artisans animent la vie commerciale.

    Romilly-sur-Seine bénéficie de la proximité avec la ville de Troyes, capitale européenne des magasins d'usine et de négoce en Europe grâce à ses boutiques de grandes marques de vêtements, chaussures, lingeries, maroquineries et arts de la table.

    Le volet commercial est marqué par l’ouverture en 2005 du centre commercial de la Belle Idée qui accueille un centre E.Leclerc ainsi qu'une sélection de boutiques. L'année suivante une autre zone d'activité commerciale a vu le jour, celui-ci est composée d'un supermarché Carrefour Market et d'une sélection d'enseignes de la grande distribution.

    En 2016, le parc d'activité Aéromia, situé entre les deux zones commerciales (mentionnées ci-dessus), offre la possibilité à de nouvelles enseignes de s'implanter sur le territoire. Ainsi des entreprises du tertiaire, de l'industrie ou de l'artisanat s'implantent.

    Culture locale et patrimoine

    Culture

    • Cinéma l'Eden
    • Galerie Jean-Paul-Belmondo
    • Conservatoire Gabriel-Willaume
    • Médiathèque
    • Espace culturel François-Mitterrand : salle des fêtes et salle de spectacles

    Loisirs

    • le Parc de la Béchère : Circuits de randonnée, parcours de santé, arboretum, plan d'eau-pêche, jeux... (autrefois le parc du château)
    • la ferme pédagogique : animaux de la ferme, balade en calèche, mini-golf
    • les équipements sportifs : stade Bardin-Gousserey (terrains de foot, de basket, de tennis, piste d'athlétisme...), salle des Champs-Élysées (boxe, fitness, gymnastique...), stade Romain-Rolland (terrains de foot, de basket...), Complexe Sportif Évolutif Couvert (COSEC)
    • le centre aquatique Les 3-Vagues : trois bassins, un espace O'Calme, une petite plage

    Fêtes et calendrier

    • le marché de Noël
    • les brocantes et fêtes foraines
    • les marchés hebdomadaires : tous les lundis, jeudis et samedis en centre-ville.

    Le château

    Restitution de la cascade du château de Romilly-sur-Seine, vue depuis le rez-de-chaussée du château.

    Le dernier château de Romilly, qui occupait sensiblement l'emplacement des moulins de la SCARM (société coopérative agricole de Romilly et Méry-sur-Seine) fut construit en 1719 sur les ruines de deux anciens châteaux féodaux le château Nicey et le château st-Jacques. Après la mort en 1851 de son dernier propriétaire, le banquier parisien Olry Worms de Romilly, le domaine fut partagé par ses héritiers et le château livré aux démolisseurs au début de l'année 1854[54]. Il avait sa chapelle Saint-Jean-Baptiste. Témoin de ce passé, il reste aujourd'hui le rocher et le parc de la Béchère.

    L’église Saint-Martin

    Le baptême du Christ

    Construite à partir de 1903, elle n'a été achevée qu'en 1971 avec l’installation d'un clocher en bois puis en béton. Elle remplace l'ancienne église du XVIe siècle, détruite en 1905 en raison de son délabrement, mais dont les vitraux, les cloches et l'orgue ont pu être restaurés[55]. La partie instrumentale de ce dernier, œuvre de Paul Férat (1883), est classée en tant qu'objet, depuis 1982, à l'inventaire des monuments historiques[56]. Cette église était d'une paroisse du doyenné de Marigny à la collation de l'évêque qui fut élevée en cure de deuxième classe le .

    Deux fresques de Dom Angelico Surchamp ont été réalisées dans le narthex de cette église en 2012 et 2013 par l'association les Passeurs de Fresque de Troyes.

    L'Association des vitraux pour Romilly[57] œuvre à la création de vitraux dans cette église. Il s'agit d'un programme, ayant comme thème Lumière et Eau, principes de vie, 202 m2 de nouveaux vitraux ont été réalisés de 2010 à 2017. C'est Joël Mône et l'atelier Vitrail Saint-Georges de Lyon, qui sont chargés de cette création.

    La bonneterie

    L'industrie a marqué la ville de Romilly-sur-Seine avec la bonneterie. Aujourd'hui, les maisons bourgeoises des patrons de bonnetiers ont été conservées en l'état et ornent le centre-ville. Le style Art Nouveau définit l'architecture de ces habitations. Les façades des anciennes usines (Jacquemard, les ateliers d'Émile Camuset...), proche de ces résidences, témoignent de ce passé. En bref, pour ne manquer aucun détail et pour comprendre cette histoire, mieux vaut prendre le temps de visiter la ville.

    Un musée intitulé "L'espace vivant de la bonneterie" présente les machines (encore fonctionnement) de fabrication de bonneterie, les étapes de confections et la célèbre chaussette cachou.

    Rue Jean-Jaurès

    Cette rue renferme le char Romilly. Il est le premier char de la 2e division blindée du Général Leclerc à rentrer dans Paris lors de sa libération en août 1944[58] et trône actuellement à l'entrée de la ville, une plaque commémorative rappelant cet évènement. Situé dans la même rue, le monument aux morts inauguré en 1927 rend hommage aux grands champs de bataille de la Marne.

    Personnalités liées à la commune

    • Olry Worms de Romilly (1759-1851), banquier français, il acquiert le château de Romilly et change son nom d’Olry Hayem Worms en Olry Worms de Romilly.
    • Louis Partouneaux (1770-1835), général français, né à Romilly-sur-Seine.
    • Robert Liottel (1885-1968), escrimeur, champion olympique par équipe en 1924, né à Romilly-sur-Seine.
    • Émile Brachard (1887-1944), journaliste et député du Front populaire, né à Romilly-sur-Seine.
    • Delphine Aigle (1899-1967), résistante française ayant caché et hébergé plusieurs Romillons recherchés par l'ennemi. Un square de la commune est baptisé à sa mémoire.
    • Lucie Primot (1918-1939), résistante française, née à Romilly-sur-Seine.
    • Melito, Maurice Miot dit (1920-1994), artiste peintre, né à Romilly-sur-Seine.
    • Ricet Barrier (1932-2011), chanteur et fantaisiste, né à Romilly-sur-Seine.
    • Pierre Foglia (1940), journaliste d'opinion québécois, a passé son enfance au 13, rue Paul-Bert[59].
    • Gérard Klein (1942), animateur radio et acteur, né à Romilly-sur-Seine.
    • Pépito Matéo (1948), conteur et comédien, né à Romilly-sur-Seine.
    • Olivier Masmonteil (1973), artiste-peintre né à Romilly-sur-Seine.
    • Noan Lelarge (1975), coureur cycliste professionnel, né à Romilly-sur-Seine.

    Héraldique, logotype et devise

    Les armoiries de Romilly sont : De gueules aux deux lions affrontés d'or, mouvant des flancs, tenant une roue dentée d'argent remplie d'un écartelé de sinople et de gueules, le tout posé sur une fasce ondée d'argent, accompagnée en pointe d'une bobine d'or, garnie de fil se dévidant d'argent, au chef d'azur chargé de trois abeilles d'or.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    6. L'École élémentaire Eugénie-Cotton est primaire contrairement aux indications du site du ministère : voir « le site de l'établissement » (consulté le )

    Références

    1. « Romilly-sur-Seine à Troyes », sur fr.mappy.com (consulté le )
    2. « Romilly-sur-Seine à Reims », sur fr.mappy.com (consulté le )
    3. « Romilly-sur-Seine à Paris », sur fr.mappy.com (consulté le )
    4. « Romilly-sur-Seine », sur Lion1906, Lionel Delvarre (consulté le )
    5. « Information géographique de Romilly-sur-Seine », sur le site annuaire-mairie de la société Advercity (consulté le )
    6. « Romilly-sur-Seine » sur Géoportail.
    7. « La dégradation climatique », sur le site curiosphère : l'éducation en images avec France 5 (consulté le )
    8. « Moyennes météorologiques de Troyes », sur MSN.com (consulté le )
    9. « Climat de Troyes », sur Internaute (consulté le )
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    11. « Premières fortes chaleurs de l'été », sur le site de Météo-France, (consulté le )
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    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 562 : article « Remilly ».
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, 1979, p. 562.
    26. Louis Le Clert, Étude historique sur Romilly-sur-Seine, éditions du Bastion [réf. incomplète]
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    50. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'Insee (consulté le )
    51. « Résultats du recensement de la population pour l’Aube », sur le site de l'Insee (consulté le )
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    56. Notice no PM10001779, base Palissy, ministère français de la Culture
    57. Voir sur des-vitraux-pour-romilly.fr.
    58. « L'histoire de la ville », sur le site officiel de la mairie de Romilly-sur-Seine (consulté le )
    59. « Je suis orphelin maintenant », sur le site du journal La Presse (Montréal), (consulté le )

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Luc Hanus, Romilly-sur-Seine : Étude de géographie urbaine, 1951, 159 pages
    • Pierre Kalmar et André Dequéant - Soirées de boxe à Romilly-sur-Seine - Album de photographies anciennes - CRÉBU NIGO - 2014.
    • Pierre Guillaumot, Hier et d'aujourd'hui - 3 tomes
    • Pierre Guillaumot, Voltaire et l'énigme de Sellières

    Articles connexes

    Liens externes

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