Saint-Hilaire-sous-Romilly

Saint-Hilaire-sous-Romilly est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Hilaire.

Saint-Hilaire-sous-Romilly
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Romilly-sur-Seine
Maire
Mandat
Francesco Lo Briglio
2020-2026
Code postal 10100
Code commune 10341
Démographie
Population
municipale
357 hab. (2018 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 02″ nord, 3° 39′ 18″ est
Superficie 20,2 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Romilly-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Romilly-sur-Seine
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Saint-Hilaire-sous-Romilly
Géolocalisation sur la carte : Aube
Saint-Hilaire-sous-Romilly
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Hilaire-sous-Romilly
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Hilaire-sous-Romilly

    Géographie

    Communes limitrophes de Saint-Hilaire-sous-Romilly
    Crancey Romilly-sur-Seine
    Pont-sur-Seine
    Ferreux-Quincey Gélannes Pars-lès-Romilly

    Topographie

    L'adjonction de sous-Romilly a été autorisé le , par décret.

    Au cadastre de 1810 se trouvait au territoir : les grandes et petites Brayes, Haute-Borne, le Château-Mahiet, Chauffaugne, Faverolles, Grand-Faillet et Fayet, Fourneau, Grève, Hôtel-Dieu, Longueperte, Maladière, Marais, Mesnil, Minet, les moulins à vent de la Grève et du Pommereau, Pont-Aubry, Possesse, La Rivière, Saint-Antoine de Padoue, Tombelle, Vallées, les Vignes.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Hilaire-sous-Romilly est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,4 %), forêts (7,3 %), eaux continentales[Note 3] (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones urbanisées (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %), cultures permanentes (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Il y avait un prieuré au territoire, sous le vocable de Saint-Hilaire, il dépendait de l'abbaye de Molesme, il peut être considéré que la création fut faite vers 1110 par les donations concomitantes de Philippe de Pont, évêque de Troyes et Garnier, alors seigneur de Pont et Traînel. Il faut noter que Garnier avec les droits sur les bois, terres et pêches exemptait les hommes de Pont ou Traînel qui viendraient à s'installer là.

    En 1789 le village relevait de l'intendance et de la généralité de Paris, de l'élection de Nogent et du bailliage de Troyes.

    Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Saint-Hilaire, porta provisoirement le nom de Montfayet[8].
    C'est en 1919 que la commune adopta le nom de Saint-Hilaire-sous-Romilly[8].

    Les Vignes

    Existait comme seigneure au XIIe siècle avec l'hoir de Berneré de Vignes qui était vassal de Pont-sur-Seine en 1172, de Mannessier de Courmononcle vers 1250 et qui subsistait jusqu'en 1728 Louis le Bouthillier de Chavigny, marquis de Pont. Elle fut ensuite une ferme.

    Pommereau

    C'est un hameau qui avait une chapelle Saint-Antoine, qui était un fief qui relevait pont-sur-Seine. En 1173 il y avait deux seigneurs et Henri le Libéral, l'un d'eux, donnait le bois de Pommerau au chapitre Saint-Étienne.

    Mesnil-les-Pars

    En partie au territoir et sur celui de Pars-lès-Romilly .

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001  ? Bertrand Journé[9] LR Agriculteur retraité
     ? En cours Michèle MERESSE Qualité=  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 357 habitants[Note 4], en augmentation de 6,57 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    336368357319365403382409413
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    422424406401352349349313289
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    289319340328342328282305302
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    265259289318347333373378331
    2017 2018 - - - - - - -
    351357-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église était un secours de la paroisse de Gelannes puis une paroisse en 1728. Elle dépendait alors du doyenné de Marigny. Elle se trouve sur une butte qui devait marquer la place de l'ancien village et la base de sa tour date du XIIe.
    • Monument aux morts
    • Mairie
    • Noue des rois
    • Lavoir.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Lien externe

    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Aube
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.